Histoire banale, mais grande souffrance

La découverte de l’infidélité est une expérience traumatique. Il est souvent difficile d’être objectif lorsque nous traversons des situations déstabilisantes. Parlons en sans complexe.

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inconnu
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Re: Histoire banale, mais grande souffrance

Message par inconnu »

Motrix pour essayer de te distraire :
PARTIE 4
J’étais dans un lit ruisselant de sueur, les bras attachés sur les cotés et reliés à des perfusions et divers appareils qui clignotaient, bipaient, affichaient des courbes des rythmes cardiaque et autre, j’étais torse nu avec deux marques de brulures rouges dessus.
‘Bien venu parmi nous’ me dit une voie apparemment féminine. Ma vue était brouillée mais je distinguais plusieurs formes blanches en face de moi.
Calmez vous me dit l’infirmière, ma vue devenait de plus en plus nette, je voyais parfaitement bien maintenant. Je regardai autour de moi et m’aperçu que je me trouvais dans une chambre d’hôpital, en face de moi plusieurs docteurs entourés d’infirmières et à coté d’eux un défibrillateur. Je n’avais aucune idée d’où j’étais et comment j’étais arrivé ici.
Que c’est il passé demandais je ? Ou suis-je ? Mais je vous reconnais, vous êtes l’infirmière de la photo, celle qui ….
Oui ! Mais calmez vous me dit elle faisant un signe de tête aux docteurs pour leur dire que tout allait bien et qu’ils pouvaient sortir, je vais tout vous expliquer.
Vous avez fait un malaise, vous vous souvenez ? J’avais du mal à réfléchir il y avait tellement de choses confuses dans ma tête, je n’arrivais pas à distinguer ce qui était réel ou pas. Mes derniers souvenirs ? J’étais assis à côté de la dame blonde dehors, sur l’herbe et elle était maintenant là devant moi en blouse blanche.
Euh, oui vaguement dis je mal assuré de ma réponse. C’est normal que vous ayez du mal à vous souvenir, votre mémoire reviendra d’ici peu ne vous inquiétez pas. Vous nous avez fait très peur, cela fait trois jours que vous êtes de le coma, avec des réactions violentes, votre organisme refusait de réagir à nos traitements c’est pour cela que l’on vous a attaché. Mais reprenons depuis le début. Je me présent je m’appelle Corinne et je suis là pour vous aider.
Vous êtes arrivée ici aux urgences après un malaise. Un malaise ? Dis-je étonné. Oui et votre tête a cogné lourdement le sol vous plongeant dans un profond coma. Vous avez fait trois arrêts cardiaques, ce qui est beaucoup. Au dernier on a cru que vous ne reviendriez pas parmis nous et c’est là que vous avez hurlé NOOOOOOON ! C’était un non à la mort ?
Je ne voulus pas répondre. C’est une longue histoire et je n’ai ni la force ni le courage de vous la raconter.
Oui c’est normal, reposez vous bien, je repasserais plus tard pour en parler.
S’il vous plait, dis je avant qu’elle ne franchisse la porte, c’était un non de rage et de désespoir, vous n’auriez peut être pas du me réanimer. Je m’en doutais dit elle en me faisant un grand sourire et en me regardant avec ses yeux de biches à faire exploser le tensiomètre, la réaction de votre corps est un signe qui ne pouvait pas me tromper, je suis là pour vous aider puis elle sortit. Les larmes me vinrent aux yeux, elle venait de dire un mot qui me faisait mal,’ tromper’. Par la vitre de ma chambre elle vit que je pleurais, elle avait volontairement utilisé se mot pour observer ma réaction.
J’étais seul dans ma chambre, usé fatigué par tout ce qui venait de se passer. Je repensais à ce qui venait de m’arriver, compris pourquoi j’avais cette impression d’être observé et de ces bruits lointains, j’étais à l’hôpital sous surveillance intensive. La grotte, l’eau qui ne mouille pas, les murs qui bougent, la vision des mes proches disparu, que me disaient ils ? Espère, ne perd pas courage ? On est avec toi ?
Je vivais un cauchemar alors ... Les douleurs que je ressentais quand je retournais dans la grotte, c’était les décharges électriques pour me réanimer. Ce train avec toute ma vie qui défilait, le médecin m’avait dit ‘ on a cru que vous ne reviendriez pas’ j’étais sur cette fragile frontière entre la vie et la mort. Ces chocs dans le train, les décharges pour me réanimer une fois de plus. Je savais que je venais de vivre quelque chose que peu de gens vivront, mais j’étais triste, très triste j’aurais préféré ne jamais me réveiller, mon destin, la vie cette chienne de vie en avait décidé autrement. J’étais dans le doute, la tristesse, la déception, mes repères, mon monde étaient écroulés.
J’étais toujours attaché au lit et ne pouvais pas bougé. L’infirmière, qui malgré sa blouse blanche ressemblait toujours à une aquarelle de Marie Laurencin, rentra dans ma chambre. Elle avait un air curieux, quelque chose me rendait mal à l’aise malgré la beauté de son visage et de ses yeux si doux. A la regarder elle avait l’air d’un ange. Ange ou démon ? Rêve ou réalité ?
Elle s’approchait doucement, sans dire un mot, la blondeur de ses cheveux brillait de mille feux sous ce rayon de soleil qui venait comme par enchantement de rentrer dans la chambre, laissant entrapercevoir par la légère transparence de sa blouse un corps à faire damner tous les saints du paradis. Elle s’assit avec grâce et élégance sur le coté du lit. Son visage s’approchait de plus en plus du mien. Je voulais, ne pouvais pas bouger, mais le voulais je vraiment ? J’étais sous l’emprise envoutant de son charme et de sa beauté à faire pâlir les anges du plafond de la chapelle Sixtine. Je ne suis pas Michael Ange alors je me laissais aller au doux plaisir de se ravissant et envoutant visage. Ses lèvres pulpeuses s’approchaient de plus en plus des miennes. J’étais comme un condamné à mort montant sur l’échafaud, mais quelle douce sentence…
Un bruit fracassant de tonnerre retentit, ses yeux si purs et bleus devinrent rouges et globuleux, injectés de sang. Les traits de son visage fondaient laissant place à des cicatrices purulentes et sanguinolentes. Sa tête s’allongeait, deux grosses cornes surgissaient à son sommet ses oreilles se déformaient et devenaient de plus en plus pointues et laides. Elle s’approchait petit à petit, ouvrant sa bouche laissant apparaitre entre autre quatre dents jaunes et pointues tel un vampire. Je sentais son haleine fétide, je sentais à présent cette odeur bien caractéristique des hôpitaux de propre et de mort qui flottait, elle allait m’embrasser, le baiser du diable celui de l’enfer de la mort, dans un ultime élan de désespoir je me mis à crier Nooooooooooon !
Je me réveillais en sursaut, dans le noir, tremblant de tous mes membres, le corps couvert de sueur et complètement paniqué. J’étais chez moi, dans mon lit, déboussolé. Machinalement je regardais l’heure. Il était minuit, il faisait une chaleur étouffante malgré la nuit, quand un éclair ébloui la chambre dans un bruit de tonnerre assourdissant….

Fin de l'histoire
Il y a une autre fin, un autre jour.
Jamais plus il ne serait tout à fait ce qu'il avait été. Toute une partie de lui même venait de mourir.
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inconnu
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Re: Histoire banale, mais grande souffrance

Message par inconnu »

Voici l'autre fin

Un bruit fracassant de tonnerre retentit, ses yeux si purs et bleus devinrent rouges et globuleux, injectés de sang. Les traits de son visage fondaient laissant place à des cicatrices purulentes et sanguinolentes. Sa tête s’allongeait, deux grosses cornes surgissaient à son sommet ses oreilles se déformaient et devenaient poilues plus pointues et laides. Elle s’approchait de plus en plus, ouvrant sa bouche laissant apparaitre entre autre quatre dents jaunes et pointues tel un vampire. Je sentais son haleine fétide, elle allait m’embrasser, le baiser du diable celui de l’enfer de la mort, dans un ultime élan de désespoir je me mis à crier Nooooooooooon !
Je me réveillais en sursaut.
J’étais dans un trou de verdure où chante une rivière accrochant follement aux herbes des haillons d’argent ; où le soleil de la montagne fière luit : c’est un petit val qui mousse de rayons. Bouche ouverte tête nue, et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, je dors, étendu dans l’herbe, sous la nue, pâle dans mon lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, je dors. Souriant comme sourirait un enfant malade, je fais un somme. Nature berce moi chaudement : j’ai froid. Les parfums ne font pas frissonner ma narine ; je dors dans le soleil, la main sur la poitrine, tranquille.
Ma vue était encore très troublée et je n’apercevais que de vagues formes noires s’agitant autour de moi. Parfois dans les rayons du soleil leurs têtes brillaient, un brouhaha me parvenait d’une façon vague à mes oreilles. Il faisait beau et chaud mais j’avais froid de plus en plus froid. J’étais étendu là immobile, aucun de mes membres ne semblaient vouloir bouger, j’avais mal de partout. Ou étais-je ? Que se passait-il ? Qui étaient ces forment noires ? Que me voulaient-elles ? Et leurs têtes sans visage qui brillaient, j’étais la proie d’envahisseurs, et je leur servais de cobaye. Ils m’avaient drogué et commençaient à me dépecer ce qui expliquait pourquoi je ne pouvais pas bouger et ce mal qui me rongeait.
Les voix se faisaient plus nettes, mais je n’arrivais pas en comprendre le sens. Pourtant j’entendais là prés de moi quelqu’un sangloter et d’autres plus forte qui disaient : ‘ il faut faire vite on va encore le perdre ! OK on bouge mais avant je vais lui parler.’ Comme si j’avais envie de tenir une conversation, je sentais mon corps éclaté de partout et curieusement le mal avait tendance à s’atténuer, une sorte de bien être semblait s’installer, je sortais de mon corps, en lévitation, avec certainement sur le visage cet air ahuri post coïtal et en même temps ma vue s’éclaircissait de plus en plus. Toutes ces ombres noirs prenaient formes. Ce que j’avais pris pour des extras terrestres n’étaient autre que des pompiers dont le casque miroitait parfois avec les rayons du soleil. Un visage féminin s’approchait de moi ou étais ce moi qui m’approchait de lui ? demi inconscient j’entendis : ‘Monsieur, monsieur, vous m’entendez ?’ Oui je l’entendais, mais j’étais subjugué par ce que je voyais là juste devant mes yeux. Faut arrêter les joints mon gars tu divagues, ce n’est pas possible ! Monsieur répéta la voix avec insistance ! Mes yeux clignotèrent, je n’arrivais pas croire ce que je voyais. Elle interpréta çà comme une réponse de ma part. Monsieur continua t elle, vous êtes tombé d’une échelle après vous êtes fait piqué par une vingtaine de guêpes. La chute fut violente entrainant un coma pendant longtemps. On vous emmène à l’hôpital de la malchance pour vous… Je ne l’entendais plus, ce visage, son visage, la blondeur de ces cheveux. C’était la dame blonde. Comment pouvait-elle être ici ? Je l’avais bien malgré moi laissé à cette manifestation au moment ou ses lèvres s’approchaient dangereusement des miennes et là elle recommençait. Vite on l’emmène s’écria un des pompiers d’une voix ferme et énergique. Aussitôt mon corps se mut dans les airs accompagné de se doux visage, elle était si pré que je sentais la chaleur de sa poitrine, là tout près de mon visage. La civière rentra assez violement dans l’ambulance des pompiers qui démarra aussitôt toutes sirènes hurlantes. Un étrange pressentiment m’envahi, Je savais ce qui allait ce passer. Serais-je damné par tous les seins ?

Deux infirmiers attendaient dans la cours des urgences de l’hôpital de la malchance…

:pascompris:
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Coeur en jachère

Re: Histoire banale, mais grande souffrance

Message par Coeur en jachère »

"Serais-je damné par tous les seins "

Je kiffe...
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Re: Histoire banale, mais grande souffrance

Message par inconnu »

Bien vu.
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lilaselena
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Re: Histoire banale, mais grande souffrance

Message par lilaselena »

inconnu a écrit :En lisant vos témoignages, nos histoires toutes aussi dramatiques les unes que les autres, j’ai pensé à ce monologue que pourrait avoir une personne trompée face à son conjoint.
« Je me connecte sur un site, et ce qu’il en ressort c’est que les personnes ayant trompées leur conjoint ont cette faculté de pouvoir tourner la page et de passer à autre chose assez facilement sans prendre conscience des conséquences de ce qu’ils ont fait. En cachant la vérité, en mentant, en se disant que l’on peu faire des erreurs et que finalement cela n’est pas aussi grave que çà. Et puis en face il y a les cocus, ceux qui ont mis l’être aimé sur un piédestal, qui avaient une confiance aveugle, qui était la clef de voute de leur existence, leur raison d’être, d’avancer, de se battre, de construire. Par un mauvais jour, il découvre la sinistre vérité. Alors en quelques instants tout s’écroule. C’est le tremblement de terre, l’apocalypse, tout n’est que ruine et désolation. De ces ruines surgissent alors ces démons que l’on appelle tourments, rage, peur, haine angoisses, déprime, dépression, anéantissement de soi, larmes, et cette question qui tourne sans cesse dans la tête, POURQUOI ? Pourquoi n’y a-t-il pas eut un voyant rouge qui c’est allumé, POURQUOI ? Parce que l’être aimé ne t’aimait plus, il ne t’aimait pas, tu n’étais plus rien, tu n’étais rien, tu avais disparu de son univers, le vide le néant. Alors il repense à ces moments là, ou l’être aimé le regardait droit dans les yeux, lui disait, ‘ Je t’aime’, lui faisait l’amour tendrement, amoureusement, passionnellement, alors qu’il s’était donné à un autre. A tous ces mots dit et écrit, tous ces ‘ Je t’aime, mon amour, mon chéri, je t’embrasse, je suis mal loin de toi, tu me manques. Tous ces mots qui font mal quand ils ne sont pas pour soi ! Alors oui je suis mal, oui je souffre physiquement et moralement. Oui il y a des jours ou je n’ai pas envie de rentrer ou je traine en chemin. Oui je ne suis pas câlin, parce qu’il t’a pris dans ses bras, que tu l’as tenu dans les tiens. Oui je pleure souvent, en cachette, comme un gamin qui aurait fait une bêtise. Oui il y a toutes ces questions que je voudrais te poser et que l’on me déconseille de faire. Oui il y a des soirs ou je ne veux pas monter avec toi dans la chambre, pour ne pas te voir te déshabiller parce que je te vois faire la même chose dans cette chambre ou tu t’es donnée à lui et que cela m’est insupportable. Oui j’ai voulu te quitter, j’ai voulu en finir. Oui je le hais et je souhaite qu’il souffre autant que je souffre ! «

Cher Inconnu
Tu m'as beaucoup aidé
aujourd'hui je vais mieux aussi grace a toi
j'ai parcouru les pages des histoires de plusieurs d'entre vous mais j'avoue ne jamais avoir lu tous les posts de chaque histoire jusqu'à la fin
j'ai lu celui-ci, que tu as posté il y a deux ans et j'ai pleuré (je pleure en meme temps que j'écris a vrai dire)
tu as résumé en quelques lignes tout ce qui fait ma vie depuis 2 ans
c'est dans ces moments là qu'on se dit qu'on n'est pas seul et que ca fait du bien de le savoir
je te remercie pour ca
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Ricochette
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Re: Histoire banale, mais grande souffrance

Message par Ricochette »

Lilaselena, tu apprendras beaucoup de choses qui t'aideront en parcourant les autres histoires comme tu l'as fait avec celle d'Inconnu.
Le rire c'est une poussière de joie qui fait éternuer le coeur.
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Re: Histoire banale, mais grande souffrance

Message par inconnu »

lilaselena a écrit :Cher Inconnu
Tu m'as beaucoup aidé
aujourd'hui je vais mieux aussi grace a toi
j'ai parcouru les pages des histoires de plusieurs d'entre vous mais j'avoue ne jamais avoir lu tous les posts de chaque histoire jusqu'à la fin
j'ai lu celui-ci, que tu as posté il y a deux ans et j'ai pleuré (je pleure en meme temps que j'écris a vrai dire)
tu as résumé en quelques lignes tout ce qui fait ma vie depuis 2 ans
c'est dans ces moments là qu'on se dit qu'on n'est pas seul et que ca fait du bien de le savoir
je te remercie pour ca
:oops: :oops:
Si j'ai pu t'aider par ces mots lachés dans des moments de grande souffrance, c'est super pour toi. Un peu égoïste de ma part, mais cela fait plaisir à lire et de se dire que l'on est encore utile à quelque chose
Jamais plus il ne serait tout à fait ce qu'il avait été. Toute une partie de lui même venait de mourir.
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lilaselena
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Re: Histoire banale, mais grande souffrance

Message par lilaselena »

inconnu a écrit : :oops: :oops:
Si j'ai pu t'aider par ces mots lachés dans des moments de grande souffrance, c'est super pour toi. Un peu égoïste de ma part, mais cela fait plaisir à lire et de se dire que l'on est encore utile à quelque chose
je pense que chacun peut apporter son aide
a dire vrai, j'ai un peu de relire ce post qui m'avait tant touché
car le flot d'emotion qui m'a submergé a été relativement douloureux
mais j'ai eu comme l'impression que par ces mots, tu me serrais juste gentiment dans les bras en ami pour me dire que ce n'est pas grave et que ca passera
et c'est ce qui m'a fait du bien dans tout ce mal

je ne saurai te dire combien ces mots m'ont émue
tu dois surement faire partie de ces gens qui gagnent à etre connu
tu trouves les mots justes
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lilaselena
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Re: Histoire banale, mais grande souffrance

Message par lilaselena »

Ricochette a écrit :Lilaselena, tu apprendras beaucoup de choses qui t'aideront en parcourant les autres histoires comme tu l'as fait avec celle d'Inconnu.
effectivement je m'en rends compte Ricochette
et j'avoue que la souffrance des autres me peine terriblement
si bien que j'aimerai leur prendre pour qu'ils n'aient plus mal

mais j'apprends beaucoup sur la vie en général
Mes proches m'appellent bisounours parce que je suis assez naive, je n'imagine pas que quelqu'un puisse faire du mal à quelqu'un d'autre volontairement
c'est trés difficile pour moi de comprendre ca et c'est aussi pour ca que parfois je me dis que ce n'est pas plus mal si je souffre
ca m'a permis de quitter ce monde dans lequel je vivais ou tout le monde est beau et gentil
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Re: Histoire banale, mais grande souffrance

Message par inconnu »

lilaselena a écrit :tu dois surement faire partie de ces gens qui gagnent à etre connu
tu trouves les mots justes
je ne sais pas, ce n'est pas à moi de le dire et je n'arrive pas toujours à trouver les mots juste.J'avoue que ton émotion me trouble et là je n'arrive pas à trouver mes mots...
lilaselena a écrit :et j'avoue que la souffrance des autres me peine terriblement
si bien que j'aimerai leur prendre pour qu'ils n'aient plus mal
Tu me fais penser à ce film LA LIGNE VERTE ou un des personnages accusé à tord du meurtre d'une petite fille et qui attend sa mise à mort a ce pouvoir d'absorber le mal des autres. Cela prouve ta générosité mais pense à toi, parfois il faut savoir être égoïste.
Jamais plus il ne serait tout à fait ce qu'il avait été. Toute une partie de lui même venait de mourir.
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Ricochette
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Re: Histoire banale, mais grande souffrance

Message par Ricochette »

Lilaselena, tu es en train d'ouvrir les yeux.

Tu as fort bien décrypté comment se créait cette solidarité face à la souffrance et tu en ressens les bienfaits actuellement. Quel chemin de parcouru déjà depuis ton arrivée!
Le rire c'est une poussière de joie qui fait éternuer le coeur.
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Re: Histoire banale, mais grande souffrance

Message par lilaselena »

inconnu a écrit :
lilaselena a écrit :tu dois surement faire partie de ces gens qui gagnent à etre connu
tu trouves les mots justes
je ne sais pas, ce n'est pas à moi de le dire et je n'arrive pas toujours à trouver les mots juste.J'avoue que ton émotion me trouble et là je n'arrive pas à trouver mes mots...
lilaselena a écrit :et j'avoue que la souffrance des autres me peine terriblement
si bien que j'aimerai leur prendre pour qu'ils n'aient plus mal
Tu me fais penser à ce film LA LIGNE VERTE ou un des personnages accusé à tord du meurtre d'une petite fille et qui attend sa mise à mort a ce pouvoir d'absorber le mal des autres. Cela prouve ta générosité mais pense à toi, parfois il faut savoir être égoïste.
je me souviens bien de ce film, qui m'avait fait beaucoup pleuré d'ailleurs (je vous dis q jpleure souvent mais je fais des progrès terribles à ce niveau là depuis quelques temps lol)
c'est vrai que je mets toujours le bonheur des autres en priorité, meme si cela implique que je sois malheureuse
parce que la douleur des autres m'est difficilement supportable, je me sens démunie, et inutile

qd je parle de mots justes, je veux dire que tu sais mettre un mot sur une emotion, ce post qui m'a ému, résume parfaitement ce que je savais pas expliquer
ca ma fait du bien parce que je me suis dis que j'étais pas folle
ca ma fait du mal parce que déjà deux personnes qui souffrent comme ca, c'est deux de trop
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Re: Histoire banale, mais grande souffrance

Message par lilaselena »

Ricochette a écrit :Lilaselena, tu es en train d'ouvrir les yeux.

Tu as fort bien décrypté comment se créait cette solidarité face à la souffrance et tu en ressens les bienfaits actuellement. Quel chemin de parcouru déjà depuis ton arrivée!
je reconnais, et vous en remercie encore, que j'ai beaucoup évoluée depuis mon arrivée
cela étant, je pense que j'ai encore du chemin à parcourir avant d'avoir l'assurance de certain
meme si quelque chose en moi s'est brisé, jespere bientot en parler sans avoir la gorge serrée et des larmes qui me montent
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Re: Histoire banale, mais grande souffrance

Message par Nas »

Tout comme un deuil...le temps de le faire, ensuite on en parle sans larme.
Faire confiance est une preuve de courage, être fidèle est un signe de force
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Re: Histoire banale, mais grande souffrance

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lilaselena a écrit :ca ma fait du bien parce que je me suis dis que j'étais pas folle
J'ai eu la même impression ici, savoir que l'on est pas seul dans cette detresse aide à se reconstruire.
lilaselena a écrit : je pense que j'ai encore du chemin à parcourir avant d'avoir l'assurance de certain
Tu verras cela viendra avec le temps. La déchirure reste présente mais on arrive à un certain détachement. Tu es sur le bon chemin, parfois il faut être égoïste et ne penser qu'à soi, alors pense à toi et rien qu'à toi!
Nas a écrit :Tout comme un deuil...le temps de le faire, ensuite on en parle sans larme.
Je pulsois comme vous dites.
Jamais plus il ne serait tout à fait ce qu'il avait été. Toute une partie de lui même venait de mourir.
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