Et un fidèle de plus : j'ai un mari vraiment infernal !

[Ricochette]

Tu es là mais tu n'es pas là, le temps passe, tu regardes les minutes qui s'égrènent, tu savoures la quiétude de ce moment d'exception tout en ayant conscience de son côté superficiel, vague à l'âme, réflexion sur toi, bilan du temps passé, des espoirs vécus et d'autres perdus, l'avenir idéal que tu te définis en sachant que le summum ne pourra pas être celui que tu souhaites...espoir et désespoir, projets de fuite pour enrayer les souvenirs trop cuisants sans pouvoir réellement te résigner à franchir le cap, tu laisses mûrir au soleil.

Plus pragmatique, pour ta piscine, balance une pastille de chlore choc 5 en 1, ça te fera un soucis en moins.

[Sans Prétention]

Attentiste le SP ?

Le temps ne m'oppresse pas, j'ai acquis une sérénité intérieure héritée de mes plus beaux souvenirs d'amour, mais ailleurs m'appelle, de plus en plus fort... Tu n'entends pas sa voix ? Seras-tu à sa hauteur, au-delà de tes horizons étouffés ?

Non... Je contemple, j'observe. Et il y a quelque chose dessous. Tout est en place pour la "reconstruction". Un défi se prépare. On passera au-dessus... Ou pas...

Piscine : oxygène actif. En deux jours c'est réglé !

[Sans Prétention]

Il n'y a pas de plus bel endroit au monde que là où l'amour est simple.

Hier, fête des mères, fête de ma femme en tant que mère, elle qui a nié qu'elle pouvait aimer fonder une famille...
Elle qui s'est pris un amant au risque de rompre le lien filial, avec la volonté maladive, infantile, de casser "les schémas" trop "normaux" d'une vie à deux, à trois, à quatre...
Elle qui dit encore qu'elle aurait voulu autre chose comme trajectoire, mais elle qui ne veut pas briser tout ce que nous avons construit.
Elle, cette mère qui subit les assaut de sa mer(e) envahissante, sa mer qui la noie sous des tsunamis d'amour culpabilisant.
Et l'on surnage tous les deux dans cette marée impressionnante de passion pathologique, vrillée...

Hier, je n'étais pas très bien et j'ai replongé dans ce passé qui a explosé mes projets d'avenir avec la femme qui m'avait choisi et que j'avais aimée de tout mon être. J'ai relu des mails, revu des SMS. J'en ai été malade. Je surmonte, mais j'ai des angoisses qui reviennent par crises. Je le sais : ainsi sera ma vie dorénavant. je n'étais déjà pas très heureux de ne pas être aimé de manière profonde, il me faut maintenant vivre avec un coeur ébréché.

Discussion jusque tard, très tard. Des paroles moins violentes que par le passé. Moins peur de la quitter. Mais le marasme sévit, enroule nos vies dans des perspectives qui manquent d'air.

"Tu te rends compte de la difficulté pour moi ? Les gens "normaux" doivent faire face à la souffrance, à la trahison... Ca c'est en cours... J'y arrive à peu près.

Mais là j'ai un deuxième problème à surmonter EN PLUS : ton instabilité. il va encore falloir que l'on parte. Je ne sais même pas où et tu ne t'en donnes pas les moyens; je vais me retrouver à être responsable de ta vie morne et monotone une fois encore... C'est TON projet. En d'autres temps, je t'aurais accompagné mais pour partir, il faut de la CONFIANCE. Tu feras quoi quand on sera là-bas ? Tu me ramèneras encore un mec dans mon lit ?

Et puis y a ta mère. Putain, ça commence à faire beaucoup. Je l'avais rangée dans le placard. J'étais bien. Presque heureux. Pourquoi elle revient dans notre vie comme ça ? Putain quel envahissement !!! Maintenant, d'après elle, je suis ton gourou, je suis déséquilibré et je t'empêche de penser parce que je t'éloigne d'elle... Fais chier. Elle va arriver au résultat escompté : bientôt je me barre ! Comme on dit chez moi, le coeur n'est pas un magasin !
Relis tes SMS avec elle : elle change d'avis en fonction du vent. Rien n'est stable dans sa tête, tout est pliable à SA réalité et sa souffrance d'avoir été rejetée... Qu'est-ce que j'y peux à sa pathologie ? J'ai la mienne à gérer et c'est déjà énorme !!!

Oui, je comprends tout ça, oui, y a pas qu'elle, mais, pour en revenir à toi... t'as PAS de barrière bordel, t'as PAS de barrière !!! Coucher avec un collègue dans des hôtels minables, t'en es capable, coucher avec un collègue en voyage, tu peux, coucher avec un collègue à la maison, c'est fait aussi, et en présence du petit en plus !!! T'as pas de père. Oui, je sais, je t'ai déjà dit. J'arrête. De toutes façons surpsychologiser ça sert qu'à moi. J'ai besoin de comprendre pour avancer.

Oui, on peut le dire, j'ai une vie de merde... Je n'avais JAMAIS ressenti cette oppression, cette URGENCE, cet étouffement auparavant... T'as pris l'option de me tromper !!!!
J'étouffe à mon tour, j'étouffe dans cette vie où tout est faux !

Et si moi j'aimais quelqu'un d'autre ? Tu ferais quoi ? Si j'aimais ailleurs ?

J'ai qu'à coucher avec elle, et qu'on en parle plus ? Oui mais s'il y a des sentiments ?
Tu te donnes vraiment les moyens pour notre couple ou on commence à décrocher ?"

A force de parler, parler, parler pour me soulager, quelqu'un a ouvert une porte...

Je reste droit dans mes bottes.
J'ai envie que ma femme soit à sa hauteur... L'est-elle ?

La piscine est toujours verte. Demain...

[Ricochette]

Hier, je n'étais pas très bien et j'ai replongé dans ce passé qui a explosé mes projets d'avenir avec la femme qui m'avait choisi et que j'avais aimée de tout mon être. J'ai relu des mails, revu des SMS. J'en ai été malade.

La chose à ne surtout pas faire, surtout quand on opte pour la reconstruction! Démarche un peu maso, se renvoyer volontairement de l'acide sur des plaies non cicatrisées. Ca ne pourra que reculer le processus mais vu que tu oscilles dans ton choix, c'est une manière pour toi de savoir où tu en es dans ton avancée et si tu te sens capable d'assumer ton choix avec ces souvenirs. Pour l'instant, tu n'en n'es pas convaincu, même si tu le souhaites ardemment.

La piscine est toujours verte. Demain...

Pour ça aussi tu connais le remède!

[Sans Prétention]

Bien vu Ricochette !!!
Je me teste... Parce que j'ai choisi, sans vraiment savoir si j'encaisserai sur le long terme...

[so78]

Retourner lire les sms et les mails... Pas top pour la reconstruction du couple, mais ça remet les idées en place quand on commence à culpabiliser. Je l'ai fait régulièrement moi aussi, même si je ne le fait plus (enfin je ne dis pas non plus "fontaine, je ne boirai pas de ton eau").
De mon côté ce n'est pas la piscine qui est toujours verte, ce sont les pâtisseries que je ne fais plus depuis des mois.

[Sans Prétention]

J'ai pris conscience que pour "vivre avec" il faut "oublier". Impossible. Les reconstruits seront donc à jamais des morcelés...

Soif d'ailleurs...

[Ricochette]

Quand on est sorti de ce marasme, on est amenés à relire tout ce merdier mais uniquement pour assurer notre défense et ça n'est pas rien!
Ceci dit, après coup, ce sentiment de lu, relu et archi relu est pesant pour son côté répétitif mais la douleur a disparu et c'est là qu'on réalise ne pas s'être planté(e) pour l'option.

[Encasdemalheur]

Quand on est sorti de ce marasme, on est amenés à relire tout ce merdier mais uniquement pour assurer notre défense et ça n'est pas rien!
Ceci dit, après coup, ce sentiment de lu, relu et archi relu est pesant pour son côté répétitif mais la douleur a disparu

Clairvoyante Ricochette !

Moi je sors doucement du marasme ( sur la pointe des pieds, sans faire de bruit) , je ne relis presque plus rien, et la douleur a presque disparu. ( Fatalisme? indifférence? je ne sais pas encore ce qui l'emporterais si je découvrais que je me suis trompé d'option). Le seul détail qui me freine encore, c'est le manque de confiance, le sentiment d'insécurité latente, la peur que tout retombe en miettes alors que je crois fort à la reconstruction. J'ai fortement réduit mes loisirs, mis en veilleuse les projets de voyages à deux, mis des noisettes de côté à la banque au cas où je devrais m'éjecter en plein vol au-dessus d'un territoire hostile et amadouer des autochtones menaçants!

Madame coucou va bientôt connaitre la vérité sur son clown, ensuite, ça passe ou ça casse si ma femme l'apprend mais après tout, j'en ai rien à battre.

[Sans Prétention]

Salut Enk,
C'est dans la tempête qu'on voit le capitaine.

Si ton couple ne repose que sur tes seules épaules le bateau coulera tôt ou tard. En d'autres termes, si madame a amorcé un semblant de deuil de son histoire improbable, son comportement devrait être raccord. Non pas de l'indifférence, ce serait suspect, mais une forme de tristesse, d'accord, mais pas de menace ou de chantage affectif qui signifierait une quelconque rupture.

J'ai pleuré tout ce que j'ai pu, suffoqué, appelé la mort pour mettre fin à mon calvaire avant d'appeler madame sandwich. Puis j'ai appelé ma femme: "maintenant je pense qu'elle sait. Si tu veux partir avec lui, tu es libre. Moi, je serai soulagé de SAVOIR, plutôt la mort que l'incertitude !"

Elle est pas partie... C'est bien et pas en même temps...

[Ricochette]

Le seul détail qui me freine encore, c'est le manque de confiance, le sentiment d'insécurité latente

Sans vouloir t'effrayer, si un jour tu es concerné par le divorce même je suis prête à parier que tu n'enjamberas jamais la crevasse, sache que tout ne se résout pas instantanément. Juste que la reconstruction se fait plus rapidement et dans de bien meilleures conditions.

Je te trouve pas mal de traits de caractère communs avec Inconnu. Lui est toujours en couple, ça n'est pas le Pérou mais pas l'horreur non plus.

[Encasdemalheur]

Le seul détail qui me freine encore, c'est le manque de confiance, le sentiment d'insécurité latente

Je te trouve pas mal de traits de caractère communs avec Inconnu. Lui est toujours en couple, ça n'est pas le Pérou mais pas l'horreur non plus.

J'ai parcouru les posts d'inconnu et effectivement sa situation ressemble à la mienne., Ma femme a amorcé un semblant de deuil de cette liaison, mais je constate encore sur son ordi qu'elle visite le site du golf de son amant, regarde les agendas etc.... Suit les actualités de sa région, de son village.... Tout ça m'inquiète toujours un peu et entretient le doute.

J'ai bien conscience que prévenir la femme du coucou, ce n'est pas très élégant, mais nécessaire. Je ne le vois pas comme une vengeance mais comme un moyen de rétablir un certain équilibre. Et moi, je ne le ferai qu'avec des mots !!!

[Sans Prétention]

Je te trouve pas mal de traits de caractère communs avec Inconnu. Lui est toujours en couple, ça n'est pas le Pérou mais pas l'horreur non plus.

La mémoire du site a parlé ! (J'ai l'impression d'entendre Ricochette avec la voix de Shyrka, l'ordinateur de bord dans Ulysse 31 pour ceux à qui ça dit quelque chose...)

Bizarre... Quelque chose me dit qu'Inconnu n'est pas seul atteint par ce syndrome de l'amour dévitalisé...

Reconstruction...

[Ricochette]

La situation d'Enk et d'Inconnu ont des similitudes mais c'est davantage dans leurs traits de caractère et leurs rapports avec leur Mme respective.
On sent bien qu'elles portent un peu la culotte, quand elles ne la retirent pas (oups! vilaine que je suis), comme un rapport de domination.

L'avantage d'être ancienne sur ce forum est de pouvoir servir de mémoire vivante et d'établir ce genre de parallèle. Mais à bien y réfléchir, ça ne sert à rien au final! Ah si, juste pour dire qu'Enk peut caresser l'espoir d'une reconstruction même médiocre.

[Sans Prétention]

La situation d'Enk et d'Inconnu ont des similitudes mais c'est davantage dans leurs traits de caractère et leurs rapports avec leur Mme respective.
On sent bien qu'elles portent un peu la culotte, quand elles ne la retirent pas (oups! vilaine que je suis), comme un rapport de domination.

Pas les seuls dans ce cas. Je me reconnais assez facilement dans ce profil. Ou plus exactement, j'étais le "dépendant" et elle la "dominante" si on se plaçait dans un rapport de force amoureux...

http://www.psycho-ressources.com/bibli/ ... libre.html

Mais le tableau doit être complété davantage car selon les définitions, je suis plus le codépendant et elle, finalement, LA dépendante... Surtout depuis que je ne pense plus que me faire la malle me ferait mal.

http://www.lespasseurs.com/dependance_a ... ective.htm

Je lui dis plus : "Je t'aime d'un amour infini", ça la faisait peur ( ) et c'est plus vrai: ma patience est finie. Je savais pas, mais y a une connexion entre amour et patience...

Bref, la culotte, on la partage maintenant mais tellement de cadavres ont été déterrés qu'on va finir par la jeter, la culotte (comme Madonna au stade France: mais celle là, PERSONNE n'en voudrait à part des psychopathes fétichistes peu fréquentables...) Attendez, je demande à mon épouse...

Ah ouais. Déjà fait. On est passés à autre chose. Il parait.

Je respire mieux de mes DEUX poumons maintenant. Fiou ! Fait du bien !!!

Par contre, j'aimerais sentir une revitalisation de mon relationnel affectif... Qui vient leeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeentement... A un point que j'ai l'impression que je soufflerai mes 85 bougies avant d'avoir un nouvel élan pur, beau et tout le tralala avec elle.

Je peux pas vivre mon couple sans ces dimensions. J'ai honte de le dire mais voilà je suis un P.... de ROMANTIQUE de M.... C'est comme ça. Dans le même temps, je SAIS qu'il faut que je fasse une croix dessus... A moins de recommencer ailleurs... Et sans garantie aucune à part celle d'avoir l'EXPERIENCE de la mort d'un certain amour.

Reconstruire dans l'ennui, dans la crainte de glisser à nouveau sur une peau de vache banane ... Faut que ça bouge là...

Dans ma tête en premier.