Mon histoire.

[bibtex]

Bonjour,

Je viens fraîchement de m'inscrire. Et avant de susciter trop de questionnement sur mes interventions je viens vous raconter mon histoire.

Je suis aujourd'hui bien dans mes basquettes si je puis dire ce qui ne fût pas tout le temps le cas.

J'ai aussi l'espoir que cette histoire à défaut de servir de modèle donnera des pistes de réflexions et d'actions à ceux qui aujourd'hui vivent ce que j'ai vécu (et peut être revivra un jour).

Tout commence en 2005 en cité universitaire. Je rencontre une jeune femme de 5 ans ma cadette. Tout roule pour me mieux si ce n'est que cette jeune femme est percluse de problème (argent, famille, intégration ...) Qu'a cela ne tienne J'ai plein d'amour à donner à cette femme qui m'a fait quitter le monde des puceaux (a 25 ans il était temps).

Bref je me retrouve pris au piège de la femme princesse, susceptible, inconstante, qui a un besoin permanent de se reposer sur moi. Je me suis renseigné cela s'appelle un vampire psychologique.

Me satisfaisant de tout cela, l'espoir du changement et l'amélioration de la personne renforçaient l'amour que je portais en elle. Donc pour résumer j'ai servi de père, d'amant, de confident, de boyscout, de servant avec une fille qui sortait d'un problème pour tomber dans un autre. Avec toujours en trame de fond le fait que je la fasse toujours passer devant moi (par exemple payer les cadeaux de noël qu'elle faisait à sa grande famille, au point de ne pas pouvoir en faire à mes frères et parents).

Bref j'étais ce qu'on appelle un gars trop gentil.

Arrive la rentrée 2006 et elle décide de partir en UK pour faire un stage de 9 mois. A l'issue de celui-ci nous étions convenus de nous fiancer durant l'été 2007. Elle misait beaucoup sur ce stage et cet éloignement avec sa famille pour se retrouver et régler ses problèmes pour que nous puissions enfin vivre notre amour heureux à son retour.

Ce que je n'avais pas compris c'est que je faisais aussi parti des problèmes à régler.

Je vous passe les détails sordides, simplement le 1er janvier à 1h30 du matin je prends conscience d'un problème alors que je suis en vacance chez elle en UK.

S'ensuit le sempiternelle "ce n'est pas de ta faute" "il m'a juste invitée deux fois et la deuxième fois il a pris ma main pour me dire qu'il m'aime" ..... Bref si je m'en tenais à ses propos rien de bien grave ni de dangereux pour moi.

De retour en France, une certaine mécanique se met en place. Je réfléchis sur les derniers mois, j'analyse toutes les conversations... Bref je commence à me poser des questions et à douter.

Interlude: Quand il y a un doute il n'y en a pas

3 jours après mon retour en France (vers le 6 janvier) Je décide de contacter une de ses colocataires françaises:"Ben écoute on a pas trop compris pourquoi tu étais la pendant les vacances, car elle nous avait dis que c'était fini entre vous" Surprise!! Et donc j'apprends qu'elle assume entièrement sa relation avec l'autre individu, car nous n'étions plus ensemble depuis début novembre aux dires de la coloc.

Bref la pour le coup je tombe de très HAUT. Certainement que cela avait affaire avec le loyer anglais que j'assumais et les rallonges que j'envoyais de ci de la en m'expliquant que son employeur anglais était un enculé qui ne la payait pas comme les autres. Ses colocs n'avaient aucuns problèmes avec le même employeur mais elle si. Bref.

Il aura fallu plus de 1500 euros de facture téléphonique de janvier pour avoir la vérité.

Bref je coupe les ponts définitivement début février. Période de son installation chez son nouveau mec.

2 mois la paix. Sauf les créanciers : des trucs que j'avais souscrit à mon nom pour elle (téléphone ...)

Début mai : coup de téléphone. Elle me demande comment faire pour me rembourser. Je réponds. S'ensuit des discussions où elle me dit qu'elle est désolée. Effectivement son mec est en fait un dealer. Qui lui à pété la figure et défoncé le ventre lorsqu'il a apprit qu'elle était enceinte de lui. Bref premier avortement.

Bref en fait elle prépare le terrain de son retour en France. Et moi la bouche en coeur je retombe dans le panneau.
Soucis: Je vais la voir mi juin en UK, nous couchons ensemble. A son retour en France elle m'annonce qu'elle est enceinte de moi.

Crise.

Chantage.

J'arrive in-extremis à lui faire accepter l'idée de l'avortement que je prends entièrement à ma charge. Je l'accompagne. je fais tout ce qu'elle désire pour qu'elle ne revienne pas sur sa décision. Elle se fait avorter 4 jours avant la date limite.

Finalement après l'avortement elle se radoucit me dit qu'elle m'aime, qu'elle veut faire sa vie avec moi.

Et pour la première fois je lui dis que non. J'ai enfin réussi à dire NON.

Bilan: 1 avortement, 1 cocu, et environ 10000 euros qui sont passé à la trappe. 15 kg perdu au mois de janvier.
Et une profonde remise en question.


S'en sortir:

J'avais à l'époque (février 2007) creusé la question des cocus. Je suis tombé ici. La lecture de ce forum m'a apporté un soutien en lisant des histoires toutes plus dramatiques les unes des autres.Cela fait du bien de ne pas se sentir seul. Mais cela ne m'apportait pas vraiment de réponse sur son geste. J'ai creusé: relation homme/femme, séduction, attirance, cocufiage... Bref je suis tombé sur French Touch Seduction, et sur Spike seduction. Et là ce fût une révélation. La notion d'attirance, bob le nice guy... Bref

J'ai pu comprendre que les femmes ne sont pas des princesses. Cela ne sert à rien de les mettre sur un piédestal. Et que la façon la plus sûre d'être attirant c'est de se respecter soi même en tout temps et en tout lieux.

J'aurais pu tomber dans un autre abime : les femmes toutes des salopes. Et bien non. J'aime les femmes. Je les respecte. Mais je n'oublie jamais de me respecter en premier.

J'ai aussi compris pourquoi j'étais comme cela avec elle : le syndrome du chic type. "Trop bon pour être gentil" fût une lecture rétrospective très enrichissante. Et cela a confirmé une chose: C'est que en période de trouble, il faut faire confiance à son instinct. Se rendre compte inconsciemment que j'avais trouvé les solutions qui ont permis mon évolution.

Depuis septembre 2007 je sors et m'intéresse au monde à nouveau, j'ai connu quelques flirts passagers et cette histoire de 3 mois avec une femme de 37 ans. Histoire très belle qui m'a beaucoup apporté sur l'existence de gens bien, ouvert au dialogue, et honnête. Simplement nous n'allons pas au même endroit. Nous nous sommes séparés amis.

Et finalement j'ai presque aujourd'hui envie de dire merci à cette jeune femme qui m'a cocufié. Car sans cette expérience, je serais toujours un gentil garçon à sa maman, qui fait tout pour plaire aux autres, et jamais rien pour lui.

Cordialement


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[Nas]

Salut Bibtex, bienvenue!

Merci d'avoir eu le coeur à nous raconter ton histoire, car , en effet celle-ci aidera ceux qui pleurent sur leur clavier se sentant seuls..
Ce que tu as vécu est pourri, et il est heureux de constater que tu as su en tirer les leçons sur toi-même et sur ce que finalement tu souhaitais au fond de toi: vivre pour toi, comme tu le sens en pensant aux autres oui, mais pas trop!
Bravo! Bravo et merci.

[SENSEI]

salut bibtex

bienvenue et merci de nous faire partager ton vécu

je comprend un peu mieux tes différent posts maintenant, ce ne sont pas les propos d'un homme aigris mais de quelqu'un qui a su se remettre en question et se poser les bonnes questions.
j'avoue que je suis surpris de la facon dont tu parles de ton ex à la fin j'ai toujours penser que le vrai pardon n'existait pas.

je suis content d'apprendre que tout se passe bien pour toi, ca laisse de l'espoir pour les autres.

au plaisir de te lire prochainement

sensei un cocu qui vous veut du bien.

[meredith]

Tu as pris en charge son avortement???? Mais c'est entièrement pris en charge par la sécurité sociale. elle t'aurait pas arnaqué aussi sur le plan financier par hasard?

[bibtex]

Bonjour,

Oui Meredith tu as entièrement raison.
J'ai avancé l'argent qu'elle ne m'a jamais rendu en prétextantl qu'il y avait un pb avec la sécu (comme elle rentrait d'Angleterre...).

Bref il a bien fallu payer les examens préliminaires, et l'acte chirurgical à la clinique (l'hospitalisation et l'intervention).
Je n'avais pas envie qu'elle se ramène devant mes parents 9 mois plus tard, et je n'avais vraiment pas envie d'être le père de son enfant. Devoir revoir cette personne toute ma vie même si nous étions séparés ne me convenais pas.