Aïe, ca fait trop mal

La découverte de l’infidélité est une expérience traumatique. Il est souvent difficile d’être objectif lorsque nous traversons des situations déstabilisantes. Parlons en sans complexe.

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uomo
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par uomo »

Ce qu'il faut c'est les dominer. Le moi-adulte doit pouvoir gérer les deux autres moi et leur poser les limites de leur territoire.

Un tout petit petit petit territoire...
"Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort"
Nietzsche

http://www.sos.cocus.org/viewtopic.php?f=21&t=1454
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Auteur du sujet
aie
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par aie »

Je n'avais pas l'intention de rajouter un post ici à mon sujet. Puis, j'ai lu le post de Barnabée sur cocus-bar et j'ai voulu lui répondre mais finalement, c'est trop long, trop personnel et c'est pas une réponse, juste une forme d'echo à ce qu'elle ressent. Et moi, ce qui m'aide le plus, c'est pas les conseils des uns et des autres mais les echos. Je parle de mon histoire et l'autre me parle de la sienne. Ca m'aide à me sentir moins seule. Alors, Barnabée, je ne sais pas si t'es comme moi mais à tout hasard, c'est à toi que je raconte ca.

Avant hier, le telephone de mon homme a sonné. Il a regardé l'écran, n'a pas répondu et devant mon regard interrogatif m'a dit "C'est S." Cette fille faisait partie de la bande, une soi-disant copine donc. Mais depuis 10 mois, je n'ai pas eu un seul coup de fil, pas un message de sa part. Et puis, la semaine derniere, sur facebook, elle a envoyé une invitation à ma fille pour etre amie. Et puis, avant hier, ce coup de fil. J'étais tellement contente qu'il me le dise. Je pensais qu'elle telephonais pour nous inviter à son mariage. C'était pas possible bien sur puiqu'elle a auss invité la petasse et j'etais aussi un peu vexée qu'elle contacte ma fille et mon homme mais pas moi. Bref, j'attends qu'il me dise ce qu'il y avait dans le message mais il me répond qu'il n'y avait pas de message. J'étais septique, c'est pas son genre à S de pas laisser de message. Alors le soir, quand il s'est endormi, j'ai pris son telephone et là, surprise, il etait eteint, ce qui n'est pas arrivé depuis 6 mois. Bien sur, la machine à penser s'est mise en route. Je me suis dit qu'en fait, c'est la petasse qui avait pris le telephone de S etqu'elle avait laissé un message et que c'etait pour ca qu'il avait eteint le telephone etc etc.... J'ai pas pu dormir. Finalement, le lendemain, j'ai fait une crise de nerf épouvantable, tout ca pour m'apercevoir que finalement, le message avait mis du temps à être signalé sur le téléphone mais c'etait bien S qui avait besoin de mon homme parce que sa freebox etait en panne. silence pendant 10 mois et le premier contact, c'etait pour demander de lui rendre service. En rage, j'ai pris le téléphone de mon homme, j'ai rappelé S. et je lui ai dit que je ne voulais plus entendre parler d'elle ni de personne. J'ai dit "je sais que tu n’y est pour rien mais tu es l’amie de cette pourriture alors je ne veux plus entendre parler de vous. Alors si tu as des problemes d’ordinateur, appelle un réparateur. Merci. Au revoir"
Alors voici le sms qu'elle m'a envoyé: « Tu es vraiment malade ! Ne mélange pas tout ! Comme tu craches sur nous là, dire que dans ton salon traîne la table de ma défunte mère, que je t’ai passé le congélateur, et plein d’autres choses comme des sentiments ! Et toi, tu parles au nom de ton mari, je ne vais pas lui sauter dessus va ! Il s’est proposé volontiers ! Ca me fait pitié ton histoire »
Honnetement, j'ai été un peu interloquée par sa facon de voir les choses. Alors j'ai pris mon ordi et j'ai écrit ce que je ressentais:
D’abord, il y a eu la première et la dernière phrase : Tu es malade ! Ça me fait pitié ton histoire. Ca sonne tellement juste, c’est tellement vrai. Oui, je suis malade, je me sens malade. Malade de chagrin, malade d’angoisse, malade de dégoût, malade de rage. Des émotions m’habitent que je ne connaissais pas, qui m’envahissent et m’étouffent, me déforment. Ce n’est pas moi, je n’ai jamais été comme ça, ça ne me ressemble pas. Je suis malade, contaminé par quelque chose qui m’était inconnu. La jalousie féroce et irrépressible, la colère, la haine. Le refus aussi. Impossible d’accepter. Non, c’est pas vrai, ça n’a pas pu arriver. Moi, si pragmatique. Plan A, plan B, plan B bis. Ma vie organisée comme un algorithme, si-alors-sinon. Action entraîne réaction. Voici la base de faits et voici les règles. A implique B donc non-B implique non-A. Vie organisée, planifiée, construite selon le schéma qui convient, depuis 25 ans maintenant. Tout s’enchaîne dans l’ordre. Les conditions de la règle sont vérifiées, la règle s’applique, la conséquence devient un fait de la base de faits et tout recommence. Et puis soudain, le fait inattendu pour lequel il n’existe aucune règle. La règle qui produit l’inverse du résultat attendu. Dévouement + amitié + amour + attention => trahison + mensonge + destruction + abandon.
Le grain de sable a détruit la machine bien huilée. Je blesse, je fais du mal et je détruits ceux que j’aime tandis que je suis blessée, dépouillé et détruite pas ceux que je hais. Ami devient danger. La vie est devenue un négatif, tout s’inverse. Je ne peux plus appliquer les règles, le moteur est cassé. Ma vie part en coucougnette, je casse au lieu de bâtir. Je suis malade.

Mon histoire fait pitié, ma famille fait pitié. Je ne sais plus profiter de ce qui est bon. Je m’acharne à pourrir de que je construit. Comme Pénélope, je détricote la nuit ce que j’ai cousu la journée. Je suis une mouche enfermée dans un bocal. Je me cogne contre les parois sans trouver d’issue. Personne ne peut m’aider. Je suis seule dans le bocal. Les autres se trouvent de l’autre coté des murs de verre. Je les vois comme s’ils étaient avec moi mais le verre transparent m’empêche de les atteindre. Il vaquent à leurs occupations, font leur vie de l’autre coté parce qu’ils ne peuvent pas rester collés à la paroi de verre, parce qu’ils doivent vivre. Il veulent m’aider, viennent régulièrement mais ne peuvent rien pour moi. Je suis prisonnière du bocal. Je suis seule à pouvoir trouver l’issue. Personne ne peut rien pour moi. Je dois trouver le chemin de la sortie, mon chemin. Mais impossible parce que je suis malade. Retour à la case départ. Je tourne en rond, fatiguée.

Alors je bois. Je n’ai jamais trop bu avant ça mais maintenant je bois. J’attends ça avec impatience. Je n’ai jamais trop supporté l’alcool avec 3 verres de vins et je suis complètement bourrée. J’ai mal à la tête, souvent, parce que je ne supporte pas l’alcool. J’ai envie de vomir aussi mais ça m’empêche de manger. C’est mieux comme ça. J’ai perdu 12kg. Maintenant, je me reconnais dans une glace, c’est bien moi, vieille, fatiguée, un peu moche avec des cernes sous les yeux, les seins qui pendent, le ventre mou, les cheveux courts et clairsemés. A poil, c’est pas jojo mais habillée, maquillée, coiffée et dans une lumière tamisée, c’est moi. A peu près. A part le sourire, la joie de vivre, l’humour. Le lion a marqué mon visage, au dessus du nez, les marques sont profondes et les rides des soucis creusent mon front. Je cherche celles du sourire sans les trouver. Pourtant, 25 ans de sourire et seulement 1 de larmes, ça n’aurait pas du marquer si vite. L’ovale du visage s’est affaissé et je peux voir les joues qui commencent à pendre. Je peux imaginer la tête de petite vieille que j’aurais. Parfois, dans la glace, je tire la peau de mon visage et les joues remontent, les sillons le long des joues et les petites ridules autour de la bouche, les poches sous les yeux et les paupières affaissées, tout cela disparaît en tirant juste un petit peu. Peut-être qu’une simple couette bien serrée, bien tirée. Mais non, une couette avec mes quelques cheveux, ça fait queue de rat coupée, ça fait pitié, comme mon histoire.

C’est bizarre, je pensais être plus forte, plus fataliste, plus pragmatique que ça. Moins amoureuse et moins dépendante aussi. Jamais je n’aurais pensé faire pitié. Comme on peut se tromper sur soi même. C’est au pied du mur qu’on voit le mieux le mur. De loin, il semble lisse, solide et beau, à l’épreuve du temps, d’une belle couleur de pierre crème mais de près, on voit les détails, la décrépitude, les pierres qui se descellent et la jolie patine n’est en réalité que le salpètre qui gangrène le mur. Bizarrement, je croyais que faire pitié me ferait honte. Je n’ai jamais fait pitié à personne, bien au contraire. J’ai toujours eu l’image d’une personne dure et froide et forte, une personne sur laquelle on peut compter, sur laquelle on s’appuie et qu’on appelle à la rescousse sans jamais avoir besoin de dire « Et toi, comment ça va ? T’as besoin de moi ? » Non, j’ai toujours été celle qui n’avait besoin de personne, à qui on ne demandait même pas. « Oh toi, je ne me fais pas de soucis pour toi. Tu as de la ressource. Tu as toujours été indépendante et forte. Tu t’en sortiras ».

Ca fait pitié ton histoire ! Ces mots, faits pour blesser, m’apportent au contraire un curieux sentiment de reconnaissance et d’apaisement. Oui, je fais pitié, mon histoire fait pitié, je suis petite et faible et ma vie qui tourne en eau de boudin fait pitié. Enfin ! Les apparences ne sont enfin plus sauves, J’ai le droit, je me donne le droit d’être faible, un peu minable, un peu inférieure. J’ai la permission officielle, la reconnaissance de mon incapacité à maîtriser ma vie et mes émotions.Ca fait pitié mon histoire, comme un colosse aux pieds d’argile qui s’effondre parce qu’une vague vient de lui lécher les jambes, je tombe et je me casse en morceaux.

Ce fait 1 an maintenant que ma vie s’est effondrée. La vie, c’est pas les faits concrets, c’est pas la vision objective des événements qui s’y passent mais c’est plutôt la représentation mentale qu’on s’en fait et la place qu’on se voit y occuper. On a une idée de qui on est, de qui sont ceux qui nous entourent, de son univers et de la place qu’on y occupe. Un soir de septembre, un cataclysme a fait exploser cette image sans que rien ne m’y ait préparé. L’espace d’une soirée, mon univers s’est effondré. Comme une image qui se brouille, comme une ville qui reçoit une bombe, tout ce que je croyais être MA vie a été réduit en poussière. Je suis restée là, témoin impuissante du désastre, pleurant, hurlant, me tordant les mains, suppliante tandis que tout ce que j’avais construit disparaissait dans le néant. Mon homme, le seul amour de ma vie me trompait avec ma meilleure amie, la seule que je n’ai jamais eue. Ceux à qui je donnais le meilleur de moi-même, dont je pensais qu’ils m’aimaient autant que je les aimais, dont je tentais de prendre soin du mieux que je pouvais et pour qui je pensais compter, les seuls dont je pensais qu’il avaient à cœur de me protéger étaient en train de me tuer, de me détruire, de me trahir, de m’abandonner, de me torturer. Jamais je n’ai eu aussi mal de ma vie.
Et puis, au bout de quelques mois, l’image s’est à nouveau inversée, tout s’est remis en place, le paysage s’est reconstruit. Comme un film qu’on visionne à l’envers, la poussière s’est agglomérée, reformant les briques de ma vie, remontant les maisons, les immeubles, l’univers. La poussière s’est dissipée, tout était redevenu comme avant. Sauf moi. Je reste les bras ballants, incrédule, incapable d’y croire, incapable de bouger, vidée, effondrée, broyée, pétrifiée, sidérée. Un arrêt sur image s’est produit. C’est comme dans ces films de la quatrième dimension quand tout à coup, l’univers se fige et le temps s’arrête. Le héros se déplace au milieu de personnages immobiles, figés dans la position dans laquelle le temps les a surpris, comme à Pompéi, des humains, vaquant à leurs occupations quotidienne tout à coup prisonniers d’une une gangue de pierre.
Mon cœur est pétrifié d’angoisse. Je n’ai pas compris ce qu’il s’est passé. Je comprends les mots, les explications, ce qui nous a mené là, comment les choses se sont passées, quand, comment, pourquoi mais je ne comprends pas le principal. Pourquoi j’ai si peu compté, pourquoi je n’ai pas été assez aimée pour être protégé de ce cataclysme. J’ai peur, je suis anesthésiée, je ne ressens plus l’amour qu’on pourrait me porter. Ce jour là, je suis restée seule, désespérément seule, prisonnière à l’intérieur de moi-même, incapable de me faire entendre. Les mots qui sortent de ma bouche ne sont pas compris. Ils n’arrivent pas à exprimer ce que je ressens. Et je me gangrène de l’intérieur. Je pourris et je me décompose dans l’atmosphère confinée de mon cerveau malade, prisonnière de mon chagrin, de ma culpabilité. Si seulement… comment n’ai-je pas vu… qu’aurais-je du faire, comment m’en sortir, je suis malade, je suis vidée de toute énergie. Je n’existe plus. Je suis devenue un torrent de larmes que rien ne parvient à endiguer. Toute la journée, je coule et je ruisselle, et je fabrique des torrents de boue qui emportent tout sur leur passage. Je n’apporte plus rien à personne, je n’aide plus, je ne protège plus, je suis devenue une fabrique à chagrin dont on détourne les yeux, un crève-cœur, une mendiante pour qui on ne peut rien. J’agace. Pourquoi est-ce que tu te complais dans ce misérabilisme ? Qu’est ce que tu cherches ? C’est que je ne crois plus aux mots que l’on me dit. Je les entends, je les comprends, je les crois dans mon cerveau raisonnable mais ma raison s’est déconnectée de mes émotions. Les deux parties se sont scindées, séparées par un mur infranchissable. Je ne crois plus qu’aux caresses, aux baisers, aux câlins mais mes larmes, mes doutes, mes angoisses les empêchent.
Tous les matins, lorsque je me réveille, durant quelques secondes, je me sens bien, reposée, le cerveau vide. Et tout à coup, mon ventre se crispe, une contraction qui commence quelque part au niveau du sternum et remonte vers la gorge, et ça y est, les larmes jaillissent. Désolant, lamentable, pitoyable, répugnant, agaçant, exaspérant, repoussant, désespérant, stupide.

Pourquoi est-ce si grave pour moi et seulement pour moi. C’est si banal. Tout le monde parvient à s’en remettre d’une manière ou d’une autre. Certains ne peuvent pas pardonner et s’en vont. D’autre le peuvent et acceptent. Je lui pardonne. Ca c’est sur, je lui pardonne, à lui seulement. C’est à moi que je ne parviens pas à pardonner. J’ai tout fait de travers. Je n’ai pas su profiter de ce que j’avais quand je l’avais. J’ai donné tout ce que je pouvais sauf ce qu’on attendait de moi. Et aujourd’hui, je continu, je fais pareil. Et je sais bien ce qui va se passer. Je le vois arriver jour après jour mais je n’arrive pas à arrêter la machine infernale. C’est comme si j’étais possédée par une force que je n’arrive pas à contrôler. Quelle est cette partie de moi qui s’acharne à détruire ce que mon cœur veut obtenir. J’ai tout fait tout à l’envers, je n’ai aucune lucidité. J’ai l’intelligence mais aucun bon sens. Je suis inadéquate. Je hurle « aime-moi » et quand il me dit « je t’aime », je réponds « insuffisant, peut mieux faire ». Mais faire quoi de mieux ? Pas de réponse. Je n’ai pas de réponse. Je crie « répare-moi ». Il me dit « comment ? » et je n’ai pas de réponse encore une fois. Quelle imbécile je fais.

Chaque jour qui passe, je prends des résolutions que je m’empresse de ne pas tenir. Je le sens qui s’éloigne de moi jour après jour. Je lui fais peur je crois. Eternellement insatisfaite.
Voila, c'est écrit et ca va mieux.

Bises, Barnabée
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ptitcoeur
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par ptitcoeur »

J'aurais pu écrire ce que tu as écrit...

Discussion qui a tourné en dispute vendredi... Il m'a dit "qu'est ce que tu as, ce n'est pas toi, ça... " allant même à me demander si j'avais bu ou pris un médoc...

Par contre au cours de la scussion il a enfin dit qq chose qui m'a fait du bien; "cette femme n'est rien pour moi, je ne ressens que du mépris pour elle..."


Je l'aime, lui, mais je déteste ce qu'il a fait... Je voudrais le faire souffrir comme il m'arrive de souffrir aussi...

Je retiens tout particulièrement les 3 personnes en toi; j'ai les mêmes...

Et quand tu te décris comme les autres te voyaient; une personne forte, tj prête à aider avec le sourire, celle dont on dit "elle n'a besoin de rien, elle est costaude, elle se remet de tout..." C'est comme si tu me décrivais, moi...

Je t'envoie mille bizz, plin d'ondes positives, en te souhaitant, comme je le souhaite à toutes celles et tous ceux qui se retrouvent comme nous, de l'autre côté du miroir, de retrouver la paix intérieure... De pouvoir à nouveau profiter des petits moments de bonheur sans se poser sans cesse un milliard de questions... Sans essayer de décrypter le moindre des silences...
"on a vu souvent rejaillir le feu de l'ancien volcan qu'on croyait trop vieux. Il est parait il des terres brulées donnant plus de blé qu'un meilleur avril."
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barnabée
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par barnabée »

Aïe MERCI MERCI MERCI je vais aller faire brûler pour toi, des cierges à tous les Dieux du ciel et de l'univers, même le Dieu des pissenlits et aussi celui des nuages et........celui des pistils de Lys et......

Enfin je suis comprise, enfin je peux dire :

"Je suis folle, atomisée, détruite, barrée, MAIS C'EST NORMAL.......

Merci d'avoir eu le courage d'aller fouiller au tréfonds de ta douleur, de tes sensations et d'avoir eu aussi celui de tout écrire, c'est un tel miroir pour tout ceux qui souffre, qu'enfin on puisse se dire "C'est normal....." et ça c'est juste magique.....

Il n'y a pas dans ta magnifique confession un seul mot, une seule émotion, un seule plaie qui ne m'ait pas parlé, c'est un copié collé parfait de ma souffrance et de mes ressentis..c'est juste...incroyable....C'est juste très fort, ce que tu as écrit et...
A des lieues des conseils permanents que l'entourage nous prodigue sans relache sans avoir même accès à nos douleurs......
On ne demande pas de solution on voudrait juste être entendu....
Personnellement j'aimerais que la souffrance ait une couleur ils pourraient constater en permancence, qu'ils nous ont coloré de la couleur du malheur teintée des reflets de souffrance....

Autrement en ce qui concerne les personnes pas clean avec toi, tu t'en fiches car tu sais ce qu'est notre grand luxe ??? Un luxe que le "Mal" nous a offert ! !
C'est qu'on ne peut pas être plus humiliées, plus détruites et passer pour plus folles...
Alors notre luxe c'est que l'on peut exploser, se défendre comme des louves, comme des lionnes, perso je ne fais plus de cadeau, je défend mon territoire, mon intégrité, mes valeurs, je dégaine sans réfléchir, et les intrus mal venus, que ce soit par visite, parole, sms, gms, mail, phone ou autre je les lobotomise immédiatement, je les pulverise sans attendre...Je passe pour une folle ??? mais j'ai une paix royale......
Non non je ne suis pas hystéro, pour les "vrais gens" que j'aime je suis quelqu'un qui aime, qui partage, qui comprends, qui écoute, qui donne sans compter mais seulement à....
Tout ce qui s'entache de médiocrité à disparu de nos relations..........
Merci et biz à toi...si tu pouvais comprendre comme tu vaux mieux que tout ça ! ! ! ! !
La fidélité c'est l'amour qui empêche la médiocrité, c'est l'amour plus fort que l'instinct......
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tropconfiante
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par tropconfiante »

aie! barnabé!
moi aussi ..que dire d'autre? j'ai copié collé ton texte aie pour le mettre dans mon journal..
quand les connaissances qui n'ont rien su nous voient main dans la main.( il y en a peu) .on ne croirait pas que derrière mon sourire il y a des antennes...qui captent tout ce qui rappelle ça.., qu'il y a toujours une autre derrière: malade .. oui... c'est ça ...malade ..qui ne se remet pas vraiment.. bien que je me soigne..bien que j' évite de retourner vers le passé.. je ne "cultive" pas mon malheur..

quels autres mots ajouter à ton long message qui noue les tripes ,aie ,car c'est bien mot pour mot ce que moi aussi je ressens en me croyant aussi cinglée, excessive "trop entière " dit mon mari qui se fatigue de mes excès d'émotions..qui fait le maximum..mais qui ne peut arrêter qu e je le regarde si souvent en pensant : " il a pu me mentir un an! il a couché avec une blondasse , il l' a aimée, il m' a quittée pour elle "même si:
" oui il est revenu oui il a rompu oui je me consacre à ce couple en reconstruction..

je suis devenue shizo!
une partie qui y croit, veut y croire, se donne à fond, ose se risquer à refaire confiance..
une autre qui pleure au fond, qui cauchemarde, qui a peur de se retrouver encore déçue blessée à mort
une qui hait, qui méprise...
une qui réfléchit: "mais tu as ta part de responsabilité ma fille n'oublie pas ça!!"
bref c'est la tornade derrière le sourire...
la psy n' a jamais été cocue ,ça ne m'a pas aidé ..ses paroles lénifiantes...
alors je suis seule avec mes émotions ... le cocufieur a " tourné la page" dit-il..il ne veut plus en parler.. moi non plus ...à quoi bon!!!
mais il me reste une curiosité malsaine, comme du voyeurisme envers la pouffe..
il me reste les questions sur lui: je ne le connais pas en fait...
il me reste l'incertitude: ai je bien fait de revenir avec lui?
mes enfants bien qu'adultes sont contents: leur petit monde est reconstitué .papa maman sont ensemble ont l'air d e bien s'entendre..
et c'est vrai!!! on s'entend bien ! on est bien ensemble! on se recherche.. on se câline..on se parle... on a des activités en commun..

ça va durer combien de temps ?

va-t-il être pris de nostalgie ? va-t-il vouloir éprouver encore l'excitation de l'interdit?un cocufieur n'a-t-il pas sauté le pas déjà? va-t-il recommencer?
sur un autre forum une femme de 72 ans vient de découvrir que son mari qui disait avoir rompu entretient une liaison depuis 20 ans!! elle vient de le découvrir... quels ravages...
bien sûr un conjoint n'est pas un bien ...un acquis... mais là..c'est autre chose.. c'est qu'au fond la confiance ne revient pas.. et à bientôt 60 ans.. je serai bientôt hors course sur le "marché " de la séduction.. mon cocufieur attire trop les regards des femmes... il a gagné en charme avec les années..et avec cette liaison!! il a pris confiance en lui!! il a pu séduire pensez donc!! à 58 ans!!

alors..vivre ainsi dans la peur..perdre toute confiance en moi, me lancer dans ce combat de la séduction perdu d'avance? entretenir le désir..je n'y crois pas ... quelque chose en moi me dit que je suis interchangeable..que pourvu qu'il ait une femme avec les qualités adhoc, il sera content..il apprécie les jolies femmes .. il a té fier de moi l'est encore.. mais après? la pouffe me disait-il et comme je la connais je peux constater , était moins belle .. mais plus coquette ( à l'époque car actuellement j'ai rectifié le tir.. la carte bleue chauffe..)..une blonde platinée dans un cabriolet pétant.. elle en jetait!!!
mais honnêtement j'exagère..je le sens bien.. il n'est pas si superficiel.. un coq oui comme beaucoup! mais il avait besoin de sexe , de tendresse et d'écoute ..ce que je ne lui apportais plus. et il est bien possible que mes peurs soient infondées..mais avant cette cassure, je ne me posais jamais ces questions!!!

bref je n'ai pas retrouvé la confiance ni en lui, ni en moi ni en la vie...
vous lire me rassure sur ma santé mentale mais me désole.... que de souffrances...
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naive
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par naive »

Bonjour,

Comme je vous admire aie et barnabée , vous savez si bien mettre des mots sur cette souffrance latente et si aigue à la fois.
J’aimerai que ça s’arrête aussi que tout s’arrête … se serait tellement plus simple et moins douloureux à vivre. J’aimerai qu’il ne m’aime plus, j’aimerai ne plus l’aimer tout simplement pour ne plus souffrir.

On devient spectateur de sa vie, vie que l’on ne reconnait plus puisque qu’on est plus la même personne aussi bien moralement que physiquement.

Que faire ? On a fait le choix de rester et dit croire encore alors faut essayer et réessayer ne pas laisser tomber et se dire qu’il y en a d’autres qui y sont arrivé et pourquoi pas nous, on en vaut la peine, juste pour nous, pour pouvoir se regarder dans une glace et se dire plus tard qu’on y a fait face .

Ce n’est pas de la résignation mais un combat qu’il faut gagner, certes ils nous ont trahit humilié détruit notre confiance, notre amour-propre, on a un genou a terre mais on existe qu’en même. La terre est bien basse pour le relever sans peine mais on y arrivera .
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barnabée
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par barnabée »

N'empêche que c'est fait, que notre amour n'a pas pesé dans la balance, que leur famille a été zappée pour une pouffe (c'est dire si on compte pour eux.....) et que tous les mots d'amour, toutes les preuves d'affection, de tendresse n'effaceront jamais rien, ils sont capables de trahison, de non respect, de médiocrité....

Quels regards pouvont nous avoir sur eux ?????

Et sur nous ?? qui avons nous mis sur un piédestal ??
Quel aveuglement, quel manque de jugement, d'analyse, quelle bétise que de croire que nos histoires étaient plus belles que les autres.....
Je me méprise d'avoir eu tout faux, et de n'avoir rien vu venir......
La fidélité c'est l'amour qui empêche la médiocrité, c'est l'amour plus fort que l'instinct......
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Auteur du sujet
aie
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par aie »

C'est bien ce que je disais. Finalement, à qui est-ce le plus dur de pardonner? A eux ou à nous ?
Toi et moi, barnabée, on a un fardeau supplémentaire qui est que ca ne s'est pas passé avec une inconnue.
C'est ca qu'il faut arriver à décorreler. Moi je m'en veux beaucoup plus pour la trahison d'amitié que pour la tahison d'amour.
Je me sens attrocement coupable d'avoir apporté ce serpent dans mon nid.
Certains jours, je me dis " mais que tu es cruche ma pauvre fille. En 8 ans, tu n'as pas compris. Lui, il lui a fallu 3 semaines pour détecter qu'elle avait un schmurtz. Finalement, c'est moi la minable". Mais comme me dit ma psy avec humour (noir). "C'est un peu normal, il l'a cotoyée de plus près".
En fait, je me rend compte que parfois, je suis saisie par le grotesque de la situation et ca fait beaucoup de bien. Il me faudrait un fou. Comme les rois du moyen age en avait un pour éviter de se prendre trop au sérieux.
Allez les amis, foutons nous un peu de la gueule les uns des autres.
Je vais fonder une nouvelle religion. Ce ne sera pas "aimez-vous les uns les autres" mais plutot "moquez-vous les uns des autres"
L’humour noir consiste notamment à évoquer avec détachement, voire avec amusement, les choses les plus horribles ou les plus contraires à la morale en usage. Il établit un contraste entre le caractère bouleversant ou tragique de ce dont on parle et la façon dont on en parle. Ce contraste interpelle le lecteur ou l’auditeur et a vocation de susciter une interrogation. C’est en quoi l’humour noir, qui fait rire ou sourire des choses les plus sérieuses, est potentiellement une arme de subversion.

Empreint de fatalisme, pathétique par certains côtés, cet humour est forcément une source de gêne. Certains présentent d’ailleurs cette gêne comme un de ses ressorts, dans la mesure où le rire qu’il provoque doit gêner, voire donner honte, faire hésiter celui qui en rit entre sa réaction naturelle, le rire, et sa réaction réfléchie, l’horreur ou le dégoût. Suivant les cultures il évolue entre désespoir et raillerie et sera plus ou moins accepté en fonction de la force des tabous qu’il titille.

L’humour noir n’a pas de tabou. C’est même par définition son terrain de prédilection. Il ne faut cependant pas confondre humour noir et moquerie : l’humour, même noir, reste un trait d’esprit. Il préfère rire des choses pour n’avoir pas à en pleurer.

« Le rire est la politesse du désespoir. Si le rire sacrilège et blasphématoire que les bigots de toutes les chapelles taxent de vulgarité et de mauvais goût, si ce rire-là peut parfois désacraliser la bêtise, exorciser les chagrins véritables et fustiger les angoisses mortelles, alors oui on peut rire de tout, on doit rire de tout : de la guerre, de la misère et de la mort! D’ailleurs est ce qu’elle se gêne la mort, elle, pour se rire de nous ? »
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barnabée
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par barnabée »

La dérision comme dernière arme ???
Pourquoi ne pas tenter ???

Bon ! ! Je me lance

"Un mari dit à sa femme pendant qu'ils sont très occupés... :
- Dis-moi chérie, tu pourrais me le dire quand tu auras un orgasme
- Mais chéri, tu ne veux quand même pas que je t'appelle au travail !"

......Me fait pas vraiment rire, je sais pas pourquoi ??????
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Laurent
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par Laurent »

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ENVIE DE LIBERTE


Envie de m’évader,
Suivre le papillon,
Partir, me balader,
Ne plus être le pion.



Envie de me sauver
Tout là-haut, dans les airs.
Lentement m’élever
Au-dessus de la terre.



Envie de liberté,
Voler dans les nuages.
Pour le sol, déserter,
Vivre à l’état sauvage.



Envie de découvrir
Le monde vu d’en haut.
Pour mes rêves, assouvir,
Trouver l’ Eldorado.

Une envie de longer
La lune et le soleil.
Vers les étoiles, plonger,
Raser toutes ces merveilles,



Supprimer le réveil,
Rester dans le sommeil
Allongé sur les ailes
Du papillon fidèle.
Nosce te ipsum.
En espérant que l'autre, cet inconnu, fasse la meme chose...
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Auteur du sujet
aie
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par aie »

Il est beau ton poeme, laurent. Finalement, un autre point commun entre nous tous. On est des grands et incorrigibles romantiques.
Un autre poème en réponse, poème qui m'a hanté un moment mais que, dieu merci, je crois que j'ai dépassé
Lassitude

Puisqu'il est trop tard pour recommencer
puisqu'il est trop tard pour aimer
allons mon amour
étendre nos deux corps
usés par les chagrins
près du ruisseau qui chante

à l'ombre des oliviers
je poserai ma tête sur ta poitrine
et dormirai sans m' éveiller
je suis lasse du combat

ne vois-tu pas que mes yeux
ont perdu leur éclat
que ma bouche n'a plus de sourire
je suis lasse de pleurer
je suis lasse de feindre la joie
je suis lasse de mentir

regarde là-haut
cet oiseau noir qui profile
prêt à m'amener tout au loin
passe le temps,
approche l'heure, sonne le départ
je suis lasse de l'entendre

mon amour garde-moi
endormie près de toi
redis-moi encore et encore
une dernière fois
je veux apporter avec moi
tous ces mots, ton amour
je suis si lasse de partir

mon amour laisse-moi dormir
du sommeil d'où l'on ne revient pas
celui qui...
mène vers la lumière
celui qui...
mène vers l'au-delà
celui où...
mon coeur ne souffrira plus

si lasse ...si lasse

Pier de Lune
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barnabée
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par barnabée »

Aïe, je pense qu'effectivement on a dépassé ce stade, mais certaines phrases..........

Nos yeux ont ils retrouvés leur éclat ?
Nos sourires sont ils de vrais sourires ?
La lassitude est elle vraiment parti ?

Il y a encore des rémissences, des brumes de ce poème dans ma vie, je ne crois pas qu'elles disparaissent vraiment un jour............

Et c'est cela qui est triste......

"La mélancolie, c'est le bonheur d'être triste"
Victor Hugo
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barnabée
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par barnabée »

Supprimer le réveil,
Rester dans le sommeil
Allongé sur les ailes
Du papillon fidèle

Quand à ces quatres phrases....................
Merci
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Auteur du sujet
aie
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par aie »

Je viens de regarder l'emission citée au bar et j'ai fait un commentaire que je recopie ici car, après tout, ca devient un peu mon journal intime, un journal interactif.

Emission interressante même si plus centrée sur l'infidélité que sur la personne trompée.
J'en retiens plusieurs notions qui me parlent

L'infidèle: Le fameux monogamme infidèle, cet homme qui tient beaucoup à son mariage, qui tient beaucoup à sa femme et qui l'aime, qui la respecte, voire, qui l'admire, voire qui la craint, voire qui se sent un petit peu en état d'infériorité par rapport à elle et qui pour remonter le niveau de son estime...
question de rapport de force entre l'homme et la femelle dominante du foyer qui peut être une mère de famille imposante...

Avouer: C'est toute l'histoire de l'individu qui est derriere l'histoire de la personne trompée. D'abord c'est une moquerie societale. Le cocu, la cocue, on a l'impression que c'est celui qu'on va montrer du doigt... Elle a pas été capable de "retenir son mari".
Ca remet en question toute sa propre idée d'elle même. La découverte de la tromperie de l'autre, ca peut completement bouziller quelqu'un et en particulier, bouziller des femmes qui ont idéalisé leur prince charmant et qui ont continué à leur construire un édifice, un temple et qui se sont imaginé que toute leur vie dépendait de cette personne. Le jour où elles découvrent une incartade, tout s'écroule. La jeune femme se souvient qu'elle n'était peut-etre pas la plus jolie. Blessure affective, blessure narcissique, tout ressort. C'est la fragilité de la personne qui est en cause. Lorsque le couple, c'est 2 unis, qui ne font qu'un, ils ne tiennent que parce que l'autre est contre lui ou contre elle, si l'un s'écarte, l'autre tombe.

Mais comment il a pu ! :Le déclencheur, c'est le désir, le petit truc qu'on découvre chez quelqu'un qui va tout d'un coup nous rendre la vie plus passionante. Ca c'est la jeunesse qui revient
et/ou
Moi, quand je considère ma periode dinfidélité, je n'étais pas dans l'amour mais dans le besoin d'être aimé, j'étais un quemandeur, un mendiant d'amour. Je quetais auprès des femmes de m'aimer. Je ne m'aimais pas assez pour diverses raisons et je demandais aux autres de m'aimer. Quand j'ai compris ce que c'etait l'amour vrai, y compris l'amour de soit, j'ai cessé d'être infidèle

Pourquoi ca fait si mal: Savoir que la douleur ressentie est disproportionnée par rapport à la réalité de l'évenement
C'est un epiphenomène dans la douleur de ma conscience
Ca réouvre des blessures d'enfance, l'abandonite
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gnkme
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par gnkme »

Aïe,

Je suis nouveau sur ce site et je viens de me cogner les 21 pages de ton expérience...

J'ai mi en ligne moi aussi ma triste situation.

C'est vrai que ça m'a fait du bien de voir qu'on est tous dans le même cauchemars et qu'on est pas cinglé mais juste blessé.

Félicitation pour ta prose et ton travail de reconstruction qui semble porter ses fruits.

Au plaisir de te lire encore (avec de bonne news j'espère...)

GB
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