Infidélité, faut il le dévoiler à son entourage?

[Hearnak]

Bonjour à tous,

J'ai déjà posté sur ce forum et je remercie chaleureusement les personnes qui m'on apporté leur réconfort.
Ce qui m'amène aujourd'hui ce sont 2 questions qui me tourmentent :

Voilà maintenant plus d'une semaine que j'ai découvert l'effroyable vérité, après de nombreuses discussions larmoyantes, nous avons décidé "d'essayer" d'oublier. Acceptant nos torts respectifs, mon manque d'écoute, sa liaison. Elle m'a dit et prouvé qu'elle m'aimait et voulait faire table rase du passé. Elle a bien sûr coupé sa liaison. Je lui montre et lui prouve tous les jours mon amour. Tout pourrait reprendre sa place, et pourtant...

Cet épisode bouleverse ma femme. Elle traverse une grave dépression depuis plusieurs mois. perte de confiance en elle, sentiment d'inutilité, perte de libido...Et bien sûr cet épisode n'a rien arrangé. Elle se sent honteuse d'avoir agit ainsi, à l'encontre de tous ses principes, mentant à son mari, à notre fils, et à tous ses proches.

Personne d'autre que moi n'est au courant de cette histoire. Je n'ai pas trop envie de crier sur tous les toîts que ma femme m'a fait cocu, mais je me dit peut être que l'avouer à ses proches, une soeur, une amie, un parent, lui ferait peut être du bien.

Sur ma demande, elle va entamer une thérapie avec un psy pour sortir de cet état dépressif (qui est à mon avis un préalable indispensable à notre renouveau)mais pensez vous que d'avouer cette glissade à son entourage pourrait lui faire du bien ou au contraire, la plonger un peu plus dans la honte et le chagrin?

Et pour ma part, je nourris un besoin de vengeance très fort, non pas à l'encontre de ma femme (mon amour pour elle dépasse de très loin ma rancune), mais à l'égard de cet autre qui a entretenu une liaison avec ma femme pendant 1 an, alors même qu'il préparait son mariage, et qu'il s'est marié pendant l'année. Je trouve inacceptable de promettre à une personne de lui rester fidèle toute sa vie, alors qu'à ce moment même on ne tient déjà pas la promesse. Je me dis que sa femme a le droit de savoir qui est vraiment cet homme. est ce qu'informer sa femme de la véritable identité de son mari est une bonne chose selon vous, ou faut il essayer de tourner la page, sans assouvir ce besoin de vengeance?

[Laurent]

Bonjour à tous,
Bonjour à vous

J'ai déjà posté sur ce forum et je remercie chaleureusement les personnes qui m'on apporté leur réconfort.
Ce qui m'amène aujourd'hui ce sont 2 questions qui me tourmentent :

Voilà maintenant plus d'une semaine que j'ai découvert l'effroyable vérité, après de nombreuses discussions larmoyantes, nous avons décidé "d'essayer" d'oublier. Acceptant nos torts respectifs, mon manque d'écoute, sa liaison. Elle m'a dit et prouvé qu'elle m'aimait et voulait faire table rase du passé. Elle a bien sûr coupé sa liaison. Je lui montre et lui prouve tous les jours mon amour. Tout pourrait reprendre sa place, et pourtant...

Cet épisode bouleverse ma femme. Elle traverse une grave dépression depuis plusieurs mois. perte de confiance en elle, sentiment d'inutilité, perte de libido...Et bien sûr cet épisode n'a rien arrangé. Elle se sent honteuse d'avoir agit ainsi, à l'encontre de tous ses principes, mentant à son mari, à notre fils, et à tous ses proches.

Personne d'autre que moi n'est au courant de cette histoire. Je n'ai pas trop envie de crier sur tous les toîts que ma femme m'a fait cocu, mais je me dit peut être que l'avouer à ses proches, une soeur, une amie, un parent, lui ferait peut être du bien.

Sur ma demande, elle va entamer une thérapie avec un psy pour sortir de cet état dépressif (qui est à mon avis un préalable indispensable à notre renouveau)mais pensez vous que d'avouer cette glissade à son entourage pourrait lui faire du bien ou au contraire, la plonger un peu plus dans la honte et le chagrin?
Le souci avec un état dépressif est lié au fait qu'un individu donné ne voit pas de porte de sortie à une situation parfois anodine, parfois moins, mais qui finit toujours par virer à l'obsession style course de dahu. Se sortir d'une dépression passe par un support des proches, mais mon (très humble) avis consisterait à ne pas dévoiler ce qui pourrait faire partie de la cause racine de la dépression aux proches. Seule une assistance médicale (médecin-psychiatre) peut par ailleurs permettre de passer le creux de la vague dans une dépression, qui aidera aussi sur la cause supposée racine du problème. Du support oui, affectif et médical. Du détail à la famille, non, bad idea.

Et pour ma part, je nourris un besoin de vengeance très fort, non pas à l'encontre de ma femme (mon amour pour elle dépasse de très loin ma rancune), mais à l'égard de cet autre qui a entretenu une liaison avec ma femme pendant 1 an, alors même qu'il préparait son mariage, et qu'il s'est marié pendant l'année. Je trouve inacceptable de promettre à une personne de lui rester fidèle toute sa vie, alors qu'à ce moment même on ne tient déjà pas la promesse. Je me dis que sa femme a le droit de savoir qui est vraiment cet homme. est ce qu'informer sa femme de la véritable identité de son mari est une bonne chose selon vous, ou faut il essayer de tourner la page, sans assouvir ce besoin de vengeance?

Je sais que ça fait un peu cheap, mais les travers de cette tierce personne se révèleront tot ou tard. Quant à jouer au bon samaritain dénonciateur, c'est tentant, mais c'est aussi un nid à problème.

Par ailleurs, vous dites que " l'aventure " a duré une année...on est loin de l'erreur d'un soir pour cause d'excès de boisson...

Bon courage à vous en tout cas

[Pikapika]

Bonjour Hearnak.

Je pense que la vengeance ne t'apportera rien de bon! L'essentiel aujourd'hui c'est ton couple, l'amélioration de l'état de santé de ta femme, et toi bien sûr. Concentre ton énergie là dessus.
Tout se sait un jour et je pense que la femme de cet homme l'apprendra tôt ou tard. Et qui sait, peut être le sait elle au fond d'elle même, mais ne veut pas se l'avouer pour x ou y raisons. Bref, je pense qu'il vaut mieux oublier cette idée.

Quant à l'idée d'avouer cette glissade à votre entourage, en as tu discuté avec ta femme?

[Adèle]

En parler à la famille, est bon que si l'on veut se séparer.... sinon trop de malaise dans les réunions de famille. Parlez en à un psy, un conseiller conjugal, un travailleur social.

Pourquoi vouloir faire souffrir sa femme? Elle vous a rien fait....

[Hearnak]

L'idée d'en parler à quelqu'un de notre entourage n'est bien évidemment pas de faire souffrir ma femme. Je me demandais simplement si vous pensiez que ça pourrait l'aider de vider son sac, de se décharger de ce poids. Mais c'est vrai que ça risque au contraire de la noyer de chagrin et de la culpabiliser encore plus.

Et Laurent, pour ce qui est de la durée de la liaison, tu mets le doigt là où ça fait mal. C'est vrai que c'est ce qui me chagrine le plus. J'accepterai bien plus facilement l'idée d'un dérapage d'un soir. Mais je me console en acceptant son récit de l'histoire. Une liaison sans sexe. Ma femme a un vrai problème de libido. Elle m'a juré qu'ils ne se voyaient que pendant la pause déjeuner (je connais très bien son emploie du temps, je suis son employeur...), que leur liaison se limitait à de la tendresse et qu'ils s'embrassaient. Qu'ils s'étaient fixé une barrière à ne pas franchir, celle de ne pas coucher ensemble compte tenu de leur vie de couple respective.

J'ai envie de tout oublier, mais je pense n'arriver à le faire que quand ma femme aura retrouvé sa libido. J'aimerai que ma femme me montre qu'elle me désire toujours, mais sa dépression l'empêche de le faire. Bien sûr, je lui ai posé la question fatidique :"Est ce que tu m'aimes encore?" Elle a répondu bien sûr, que ce manque de libido n'avait rien à voir avec moi. elle m'a d'ailleurs juré qu'elle n'avait jamais ressenti l'envie de faire l'amour avec lui.

Mais il n'empêche que tant que son problème ne sera pas réglé, je ne me sentirai pas mieux. C'est difficile à vivre dans cette situation, mais je pense que je dois d'abord l'aider avant de penser à moi...Et cela devrait être l'inverse!

[pgtrader]

Je reprendrais les propos d'un des posts de AIE:
Tu aimes et tu détestes ta femme. L'objet véritable de ta colère, c'est ta déception dut au comportement de ton épouse.

Te venger de son amant. Quel bénéfice à court et moyen terme pour votre COUPLE. Transforme cette haine en une énergie pour sauver votre relation

[Nas]

Salut Hearnak , bienvenu à toi.

est ce qu'informer sa femme de la véritable identité de son mari est une bonne chose selon vous, ou faut il essayer de tourner la page, sans assouvir ce besoin de vengeance?

Je prendrai le temps de me pencher plus en avant sur ton post, mais je tiens à repondre sur ce point là.
Solution N°2 sans hésiter : l'essentiel c'est ta femme et toi, le reste n'est que futilité, rien ne te feras revenir en arrière; et, de surcroit, cela ne t'apportera que des emmerdes.
Laisse tomber, sérieusement.

[Hearnak]

Vous m'avez définitivement dissuadé d'avertir sa femme. Je ais donc essayer d'enfouir ça au fond de moi. en priant très fort pour qu'elle découvre le pot aux roses.

Pour le reste, ma femme essaye de faire des efforts, mais pas assez à mon goût. Elle s'est endormie contre moi hier, et ça m'a fait beaucoup de bien. Mais je lui ai dit que j'avais en ce moment besoin de beaucoup plus; de sentir la passion dans ses baisers et entendre des mots tendres. Elle m'a dit qu'elle comprenait et qu'elle ferait tout ce qu'il faut. J'ai peur de l'étouffer avec mes demandes répétées d'affection. Dois je (essayer) de l'ignorer, de la lâcher un peu?

Et elle esquive toujours autant le sujet du sexe. Je crois avoir compris pourquoi elle faisait un blocage et je lui en ai parlé. Je lui ai dit que je serais là pour revenir pas à pas et en douceur sur la chose. Et elle m'a répondu, pas ce soir j'ai mes règles! La classe...

Bref, je sais toujours pas où elle en est. Je doute de son amour...

[Nas]

J'ai peur de l'étouffer avec mes demandes répétées d'affection. Dois je (essayer) de l'ignorer, de la lâcher un peu?

C'est un juste equilibre à tenir, et là dessus, toi seul est juge. Laissez vous du temps, ceci dit, et pourquoi pas une aide extérieure?

[ducono]

ma f ayant très bien vécu son adultère, elle n en a parlé à personne

pour ma part, j en ai parlé à quelques personnes, surtout des f, ou des amis proches tentés ou frappés par l adultère...

Je ne suis pas sur qu une personne n ayant jamais été confronté à l adultère puisse comprendre et donné un avis réflêchi. Par exemple, pour mes belles soeurs, les f qui vont voir ailleurs sont des salopes !!! que diraient elles si elles connaissaient les exploits de leur soeur ????

on peut avoir besoin d en parler, pas de problème, faut juste bien choisir !!!!

[Laurent]

L'idée d'en parler à quelqu'un de notre entourage n'est bien évidemment pas de faire souffrir ma femme. Je me demandais simplement si vous pensiez que ça pourrait l'aider de vider son sac, de se décharger de ce poids. Mais c'est vrai que ça risque au contraire de la noyer de chagrin et de la culpabiliser encore plus.

Et Laurent, pour ce qui est de la durée de la liaison, tu mets le doigt là où ça fait mal. C'est vrai que c'est ce qui me chagrine le plus. J'accepterai bien plus facilement l'idée d'un dérapage d'un soir. Mais je me console en acceptant son récit de l'histoire. Une liaison sans sexe. Ma femme a un vrai problème de libido. Elle m'a juré qu'ils ne se voyaient que pendant la pause déjeuner (je connais très bien son emploie du temps, je suis son employeur...), que leur liaison se limitait à de la tendresse et qu'ils s'embrassaient. Qu'ils s'étaient fixé une barrière à ne pas franchir, celle de ne pas coucher ensemble compte tenu de leur vie de couple respective.

J'ai envie de tout oublier, mais je pense n'arriver à le faire que quand ma femme aura retrouvé sa libido. J'aimerai que ma femme me montre qu'elle me désire toujours, mais sa dépression l'empêche de le faire. Bien sûr, je lui ai posé la question fatidique :"Est ce que tu m'aimes encore?" Elle a répondu bien sûr, que ce manque de libido n'avait rien à voir avec moi. elle m'a d'ailleurs juré qu'elle n'avait jamais ressenti l'envie de faire l'amour avec lui.

Mais il n'empêche que tant que son problème ne sera pas réglé, je ne me sentirai pas mieux. C'est difficile à vivre dans cette situation, mais je pense que je dois d'abord l'aider avant de penser à moi...Et cela devrait être l'inverse!

Les relations platoniques existent bien effectivement, dans un nombre restreint de cas...

Ceci dit les mensonges que l'écrasante majorité a subi ici me fait dire que tu es loin de tout savoir. Lorsqu'une relation tourne à l'obsession, il y a mammouth sous grain de sable disait mon grand-père!

Nos tourmenteurs n'ont fait " qu'embrasser ", jamais refait d'ailleurs etc...etc...etc...
La vérité s'arrache par doses homéopathiques, pour une raison simple à expliquer : tant que le cocufieur n'est pas sur de devoir faire le grand saut, il ne renonce pas à sa relation précédente. C'est de ce conflit d'intéret souvent matériel que le mensonge apparait...

[Hearnak]

Bonjour Laurent,

C'est sûr que la question me turlupine sacrément. Je me voile peut être la face en essayant de croire cette version des choses. Je lui ai déjà posé la question, bien sûr, et sa réponse m'a semblé sincère. Mais crois tu que je doive revenir sur ce point? Plusieurs raisons me poussent à croire qu'elle dit vrai:

Tout d'abord parce que ma femme a entammé cette liaison pendant sa grossesse! (et vu la ressemblance que j'ai avec mon fils, pas de doute sur la paternité!). Et on sait que la grossesse ne facilite pas forcément le sexe. Avant et après l'accouchement.

Ensuite, parce que ma femme m'a avoué qu'elle n'avait plus du tout de libido après que j'ai découvert et lui ai parlé de sa liaison. Avant, nous avions des rapports sexuels ou para sexuel (tout le monde aura compris) régulièrement, 1 à 2 fois par semaine. Mais elle m'a avoué par la suite qu'elle le faisait pour mon plaisir et non pour le sien. Elle a subi une épisiotomie, qui lui provoque des douleurs lors des pénétrations. Donc, je me dis que les douleurs qu'elle ressent et qui ne lui donnent pas envie avec moi, ne lui donnaient peut être pas envie avec lui. Et lui ne souhaitait apparemment pas coucher avec ma femme tant qu'il n'avait pas quitté la sienne. Donc peut être qu'il n'a pas non plus insisté pour le faire.

Aussi parce que ma femme souffre de dépression depuis 1 an à peu près. Je pense avoir retrouvé la cause. Lorsqu'elle m'a annoncé qu'elle était enceinte, et alors que tout allait pour le mieux dans notre couple, elle m'a annoncé quelques jours plus tard qu'elle souhaitait avorter. Je pense que sa dépression à commencée à ce moment. Car sa soeur ainée souhaitait un enfant en même temps et n'y arrivait pas. Elle a beaucoup culpabilisé. Et à cette époque, plutot que de l'écouter, d'en parler pour la comprendre et la convaincre, j'ai posé un ultimatum : si tu avortes, je te quitte...Pas très fin, le mec, je vous le concède! Elle s'est senti seule, personne à qui parler de ça. Et il est arrivé. Et forcément, lui ça ne lui posait pas de problème qu'elle avorte, vous vous en doutez! C'est d'après elle, cette écoute, cette personne qui pensait comme elle qui l'a conduit à céder aux sollicitations du bellâtre. Bien sûr elle ne se rendait pas compte que cette écoute compatissante était intéressée. Leur complicité aurait ensuite glissée doucement vers une liaison. Tous les midis ou presque, ils se voyaient dans leurs voitures (et même la mienne beurkkkk!) Ensuite, ma femme a maigri à vue d'oeil, a été arrêté par son gynéco car le bébé ne grossisait plus (pour cause elle vient de m'avouer qu'elle ne mangeait plus le midi alors qu'elle était enceinte!). La Grosse dépression. Tous les sites spécialisés sur le sujet disent que la dépression est accompagnée d'une baisse de libido, voire d'une perte de libido. Alors quand elle m'a avoué ces derniers jours en pleurant qu'elle n'avait plus envie de rien et notamment de faire l'amour, qu'elle pourrait rester dans une liaison de collégien, avec moi comme avec lui, ça se tient.

Enfin parce que je lui ai demandé de TOUT me dire, en lui disant que de toute façon je finirai par tout savoir et que si elle voulait qu'on se redonne une chance, il ne fallait pas continuer à se mentir. Dans les yeux, et sur la tête de notre enfant elle me l'a juré. Gaminerie? Peut être, peut être pas.

Pour toutes ses raisons, j'ai envie de lui donner le bénéfice du doute, et toutes les explications, qu'elle m'a donné n'étaient pas confuses et étaient très spontanées (sur ses douleurs pendant l'amour, perte de libido, le fait qu'ils s'étaient fixé comme barrière les relations sexuelles, où et quand ils se voyaient, à quelle fréquence, depuis combien de temps...). Malgré tout, comme toi, je me dis qu'elle me cache des choses.

Penses tu que je doivent revenir sur le sujet? Lui dire que ces doutes m'assaillent encore et l'inviter à la confession? Et ce malgré son état dépressif, et donc au risque de l'engluer dans ce mal être?

Ou est ce que je dois garder cette question en moi, au risque toute ma vie d'entretenir un doute au sujet de leurs relations?

Je sais qu'elle fait tout pour qu'on reprenne le cours de notre vie. Elle va entamer une thérapie chez un psy, lui demander s'il faut que je sois présent ou pas, pour guérir notre couple, ou la guérir elle d'abord et moi ensuite. Et elle a pris un RDV chez un endocrinologue (spécialiste des problèmes de pertes de poids) chez lequel elle souhaite que je l'accompagne (il faut savoir que la perte de poids.

Donc je vais essayer d'être patient, de son côté elle me montre aussi des sentiments (elle m'a envoyé un texto aujourd'hui pour me dire qu'elle m'aimait). J'espère que la thérapie qu'elle entame nous permettra d'oublier tout ça.

[pgtrader]

Chaque adultère est un cas particulier. Concentre toi sur la recontruction de ton couple. Tout savoir pour ton savoir. Et après. Ceci peut être très destructeur dans ce travail de reconstruction. Par contre, tu as mis le doigt sur ce qui a été l'élément déclenchant des événements, c'est à dire le refus de sa grossesse. Il faut que vous en parliez avec son psy. C'est vital. La grossesse a du fatiguer énormément ton épouse. Ce que vous vivez, doit l'éprouver psychologiquement. Quand tu le jugeras opportun, emmene ton épouse, pendant un week end ou une semaine, faire une thalaso post natale. Ils s'occuperont de la maman et du bébé. Ceci lui permettra de recharger les batteries et vous aurez les soirées pour vous bichonner tous les deux.

9h36

Tu trouveras pour info un lien vers une chaîne de Thalasso (thalazur)

http://www.thalazur.fr/sejours-et-soins ... &ectrans=1

Modifié par Nas - 18/02/2011 - 20h00
Message groupé

[Hearnak]

Je reprends confiance peu à peu. Avant hier, elle m'a dit que son amant avait essayé de renouer avec elle, et qu'elle lui avait demandé de ne plus jamais la recontacter (ce qu'elle lui avait déjà dit, mais il lâche pas l'affaire cet ). Même si j'aurai voulu étrangler sur place se salaud, cela m'a fait beaucoup de bien qu'elle me le dise. Cela montre qu'elle a envie de tourner la page et qu'elle ne veut plus avoir de secret pour moi.

Pour ce qui est de la thalasso, très bonne idée pgtrader. Vais m'occuper de ma 'tite femme.

[Laurent]

Bonjour Laurent,
Bonsoir Hearnak

C'est sûr que la question me turlupine sacrément. Je me voile peut être la face en essayant de croire cette version des choses. Je lui ai déjà posé la question, bien sûr, et sa réponse m'a semblé sincère. Mais crois tu que je doive revenir sur ce point?
Revenir sur ce point si tu as fait une croix dessus, non. Le but de mes propos est simplement de t'offrir l'éclairage de la vaste majorité de nos cas d'espèce. Mon but n'est pas de te tournmenter plus que tu ne peux l'etre mais plutot aller au fond des possibilités sachant que plus le temps passe et plus l'ignominie révélée plus tard que plus tot est tellement plus destructrice...

Plusieurs raisons me poussent à croire qu'elle dit vrai:

Tout d'abord parce que ma femme a entammé cette liaison pendant sa grossesse! (et vu la ressemblance que j'ai avec mon fils, pas de doute sur la paternité!
Je te laisse libre de ton jugement...si tant est que ce soit un jugement et non un déni...). Et on sait que la grossesse ne facilite pas forcément le sexe.
c'est une opinion, pas un fait. Mais admettons. Avant et après l'accouchement.

Ensuite, parce que ma femme m'a avoué qu'elle n'avait plus du tout de libido après que j'ai découvert et lui ai parlé de sa liaison. Avant, nous avions des rapports sexuels ou para sexuel (tout le monde aura compris) régulièrement, 1 à 2 fois par semaine. Mais elle m'a avoué par la suite qu'elle le faisait pour mon plaisir et non pour le sien. Elle a subi une épisiotomie, qui lui provoque des douleurs lors des pénétrations. Donc, je me dis que les douleurs qu'elle ressent et qui ne lui donnent pas envie avec moi, ne lui donnaient peut être pas envie avec lui. Et lui ne souhaitait apparemment pas coucher avec ma femme tant qu'il n'avait pas quitté la sienne. Donc peut être qu'il n'a pas non plus insisté pour le faire.
Avec des si et des mais... ; l'acte n'étant pas forcément le plus grave, hors MST s'entend.

Aussi parce que ma femme souffre de dépression depuis 1 an à peu près. Je pense avoir retrouvé la cause. Lorsqu'elle m'a annoncé qu'elle était enceinte, et alors que tout allait pour le mieux dans notre couple, elle m'a annoncé quelques jours plus tard qu'elle souhaitait avorter. Je pense que sa dépression à commencée à ce moment. Car sa soeur ainée souhaitait un enfant en même temps et n'y arrivait pas. Elle a beaucoup culpabilisé. Et à cette époque, plutot que de l'écouter, d'en parler pour la comprendre et la convaincre, j'ai posé un ultimatum : si tu avortes, je te quitte...Pas très fin, le mec, je vous le concède! Elle s'est senti seule, personne à qui parler de ça. Et il est arrivé. Et forcément, lui ça ne lui posait pas de problème qu'elle avorte, vous vous en doutez! C'est d'après elle, cette écoute, cette personne qui pensait comme elle qui l'a conduit à céder aux sollicitations du bellâtre. Bien sûr elle ne se rendait pas compte que cette écoute compatissante était intéressée. Leur complicité aurait ensuite glissée doucement vers une liaison. Tous les midis ou presque, ils se voyaient dans leurs voitures (et même la mienne beurkkkk!) Ensuite, ma femme a maigri à vue d'oeil, a été arrêté par son gynéco car le bébé ne grossisait plus (pour cause elle vient de m'avouer qu'elle ne mangeait plus le midi alors qu'elle était enceinte!). La Grosse dépression. Tous les sites spécialisés sur le sujet disent que la dépression est accompagnée d'une baisse de libido, voire d'une perte de libido. Alors quand elle m'a avoué ces derniers jours en pleurant qu'elle n'avait plus envie de rien et notamment de faire l'amour, qu'elle pourrait rester dans une liaison de collégien, avec moi comme avec lui, ça se tient.

Enfin parce que je lui ai demandé de TOUT me dire, en lui disant que de toute façon je finirai par tout savoir et que si elle voulait qu'on se redonne une chance, il ne fallait pas continuer à se mentir. Dans les yeux, et sur la tête de notre enfant elle me l'a juré. Gaminerie? Peut être, peut être pas.
Si tu savais comme mon ex-femme a juré...et tant d'autres

Pour toutes ses raisons, j'ai envie de lui donner le bénéfice du doute, et toutes les explications, qu'elle m'a donné n'étaient pas confuses et étaient très spontanées (sur ses douleurs pendant l'amour, perte de libido, le fait qu'ils s'étaient fixé comme barrière les relations sexuelles, où et quand ils se voyaient, à quelle fréquence, depuis combien de temps...). Malgré tout, comme toi, je me dis qu'elle me cache des choses.
Oui, la vérité est la. Tu souhaites shunter le passé en ne le remuant plus (compréhensible), mais également en interprétant tout toi-meme apparemment. Tout le mal que je te souhaite est que tu aies raison, en réalité avant tout il te faut etre très lucide...

Penses tu que je doivent revenir sur le sujet? Lui dire que ces doutes m'assaillent encore et l'inviter à la confession? Et ce malgré son état dépressif, et donc au risque de l'engluer dans ce mal être?
Tu as déjà fait ce choix. Mais tes propres 'raisonnements' te travaillent. A raison d'ailleurs.

Ou est ce que je dois garder cette question en moi, au risque toute ma vie d'entretenir un doute au sujet de leurs relations?
Le but n'est pas de travailler le passé mais ton avenir. Et il est basé sur un premier mensonge entretenu.

Je sais qu'elle fait tout pour qu'on reprenne le cours de notre vie. Elle va entamer une thérapie chez un psy, lui demander s'il faut que je sois présent ou pas, pour guérir notre couple, ou la guérir elle d'abord et moi ensuite. Et elle a pris un RDV chez un endocrinologue (spécialiste des problèmes de pertes de poids) chez lequel elle souhaite que je l'accompagne (il faut savoir que la perte de poids.
Il faut vraiment que tu vives ton choix actuel jusqu'au bout. C'est difficile d'avoir la moindre certitude, des fois meme d'etre en accord avec soi-meme...dès qu'on rajoute les autres ça devient compliqué. Disons qu'il faut que tu fasses les choses sans remords ni regrets, il faut juste tenter, à mon sens, de pas jouer à la roulette russe sur des assomptions, sinon, on se gaufre et on finit par se hair quand on se plante.

Donc je vais essayer d'être patient, de son côté elle me montre aussi des sentiments (elle m'a envoyé un texto aujourd'hui pour me dire qu'elle m'aimait). J'espère que la thérapie qu'elle entame nous permettra d'oublier tout ça.
Je vous souhaite de tout coeur, de vous en sortir ensemble. Il te faudra etre fort pour deux pendant un moment encore. Courage!