Aïe, ca fait trop mal
Modérateur : Sans Prétention
Re: Aïe, ca fait trop mal
Bonnes fêtes à vous et bonne route... Bises et bonnes ondes... Vive 2011...
Re: Aïe, ca fait trop mal
Il faut que je vous parle. A vous tous.
Je sais que ca ne servira à rien, vous ne comprendrez pas. Non pas que je vous prenne pour des idiots ou que je vous méprise.
J’ai été comme vous, j’ai souffert comme vous. Et puis je suis passée de l’autre coté du miroir. Et je ne m’en sens pas coupable.
Ben ouais. Qui l’eut cru, moi qui ai tant morflé, tant crisé, tant tempété.
Mais tout ca, c’est aussi un peu de votre faute.
Je suis venu ici. J’y ai trouvé des gens comme moi, qui avaient aussi mal que moi.
Dans le lot, il y avait ceux que je trouvais idiots, il y avait ceux que je trouvais suffisants et donneurs de lecons, et puis il y avait ceux qui me réconfortaient, ceux qui me faisaient rire, ceux qui me faisaient me sentir moins seule.
Et puis un beau jour, sans que je ne m’y sois attendu, il y a eu celui qui m’a touché, celui dont je suis tombée amoureuse, celui que j’ai eu envie de connaître, celui pour lequel, je suis passée de l’autre coté du miroir, le coté des cocufieurs.
C’est bizarre, j’avais tellement dit que moi aussi je voulais, moi aussi j’y avais droit. Mais c’était qu’une vue de l’esprit. J’avais aucune idée de ce que ca faisait en vrai. Et j’ai pas fait expres, j’ai pas calculé ca. Un beau jour, à force de s’entraider, à force de se comprendre, à force de se réconforter, le cœur s’est remis à battre, doucement puis plus vite. Et puis des papillons ont colonisé mon ventre. Et puis les choses ont avancé tout doucement. Et puis l’envie d’en savoir plus, l’envie de se rencontrer. Et en même temps, le frein à main tiré de toute nos forces, les pneus qui commencaient à cramer mais rien à faire, l’envie, l’envie, l’envie, de se découvrir.
Voila, c’est tout simple. C’etait beau, c’était magique, c’etait suprenant, inconnu, grisant.
Les cocufieurs sont devenus cocus et n’ont pas plus compris que nous ne l’avions fait à l’époque, quand les rôles étaient inversés. Ils ont été blessés, meurtris, humiliés, comme nous l’avions été. Sans comprendre que ca n’avait rien à voir avec eux, que ca ne leur enlevaient rien. Sans comprendre que si nous en étions arrivés là, ils n’y étaient pas étrangers au départ mais qu’ensuite, une fois les sentiments amorcés, ils n’y avaient plus rien à y voir, sans comprendre qu’il n’auraient rien pu faire pour l’empecher.
J’ai pas honte, je me sens pas coupable, j’ai vécu une très belle histoire d’amour. Comme à un enfant ainé à qui on explique que le petit dernier ne lui enlève rien et que le cœur grossit pour contenir l’amour que l’on découvre, j’ai essayé d’explique, sans trop y croire. Et sans succes bien sur.
Je n’en aurais pas plus aujourd’hui auprès de vous. Il n’empeche, c’est ce que j’avais envie de dire. Toutes les histoires ne sont pas identiques. La mienne était comme ca
J’ai pas envie de vous raconter davantage, j’ai pas envie de vous raconter les détails.
Mais j’ai compris. Et j’ai plus mal. Je suis guérie. C’était pas si grave finalement.
Je sais que ca ne servira à rien, vous ne comprendrez pas. Non pas que je vous prenne pour des idiots ou que je vous méprise.
J’ai été comme vous, j’ai souffert comme vous. Et puis je suis passée de l’autre coté du miroir. Et je ne m’en sens pas coupable.
Ben ouais. Qui l’eut cru, moi qui ai tant morflé, tant crisé, tant tempété.
Mais tout ca, c’est aussi un peu de votre faute.
Je suis venu ici. J’y ai trouvé des gens comme moi, qui avaient aussi mal que moi.
Dans le lot, il y avait ceux que je trouvais idiots, il y avait ceux que je trouvais suffisants et donneurs de lecons, et puis il y avait ceux qui me réconfortaient, ceux qui me faisaient rire, ceux qui me faisaient me sentir moins seule.
Et puis un beau jour, sans que je ne m’y sois attendu, il y a eu celui qui m’a touché, celui dont je suis tombée amoureuse, celui que j’ai eu envie de connaître, celui pour lequel, je suis passée de l’autre coté du miroir, le coté des cocufieurs.
C’est bizarre, j’avais tellement dit que moi aussi je voulais, moi aussi j’y avais droit. Mais c’était qu’une vue de l’esprit. J’avais aucune idée de ce que ca faisait en vrai. Et j’ai pas fait expres, j’ai pas calculé ca. Un beau jour, à force de s’entraider, à force de se comprendre, à force de se réconforter, le cœur s’est remis à battre, doucement puis plus vite. Et puis des papillons ont colonisé mon ventre. Et puis les choses ont avancé tout doucement. Et puis l’envie d’en savoir plus, l’envie de se rencontrer. Et en même temps, le frein à main tiré de toute nos forces, les pneus qui commencaient à cramer mais rien à faire, l’envie, l’envie, l’envie, de se découvrir.
Voila, c’est tout simple. C’etait beau, c’était magique, c’etait suprenant, inconnu, grisant.
Les cocufieurs sont devenus cocus et n’ont pas plus compris que nous ne l’avions fait à l’époque, quand les rôles étaient inversés. Ils ont été blessés, meurtris, humiliés, comme nous l’avions été. Sans comprendre que ca n’avait rien à voir avec eux, que ca ne leur enlevaient rien. Sans comprendre que si nous en étions arrivés là, ils n’y étaient pas étrangers au départ mais qu’ensuite, une fois les sentiments amorcés, ils n’y avaient plus rien à y voir, sans comprendre qu’il n’auraient rien pu faire pour l’empecher.
J’ai pas honte, je me sens pas coupable, j’ai vécu une très belle histoire d’amour. Comme à un enfant ainé à qui on explique que le petit dernier ne lui enlève rien et que le cœur grossit pour contenir l’amour que l’on découvre, j’ai essayé d’explique, sans trop y croire. Et sans succes bien sur.
Je n’en aurais pas plus aujourd’hui auprès de vous. Il n’empeche, c’est ce que j’avais envie de dire. Toutes les histoires ne sont pas identiques. La mienne était comme ca
J’ai pas envie de vous raconter davantage, j’ai pas envie de vous raconter les détails.
Mais j’ai compris. Et j’ai plus mal. Je suis guérie. C’était pas si grave finalement.
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- Cocu de garde
- Messages : 6018
- Enregistré le : sam. 16 déc. 2006 14:49
- Localisation : Le Modokistan
- Contact :
Re: Aïe, ca fait trop mal
Salut Aïe !
Merci de ton courageux témoignage en attendant.
Dois tu faire un choix à présent?
N'est-ce pas là l'essentiel?aie a écrit : Et j’ai plus mal. Je suis guérie.
Merci de ton courageux témoignage en attendant.
Dois tu faire un choix à présent?
Faire confiance est une preuve de courage, être fidèle est un signe de force
Re: Aïe, ca fait trop mal
non, bien sur.
Le choix a été fait.
Je ne serais pas venue ici sinon.
Bon courage à vous tous
Le choix a été fait.
Je ne serais pas venue ici sinon.
Bon courage à vous tous
Re: Aïe, ca fait trop mal
Tu vas bien..... et c'est le plus important......
La vie nous réserve toutes sortes de surprises......
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On va mieux lorsqu'on comprend que la fin d'un couple, n'est que la fin d'un monde... pas du monde.
**on est incurable lorsqu'on chérit sa souffrance** Gustave Flaubert.
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- Cornes d'Or
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- Enregistré le : jeu. 19 avr. 2007 13:09
- Localisation : Paris et sa petite couronne...
Re: Aïe, ca fait trop mal
Bonjour aie,
merci pour cette belle prose, et merci de la partager ici.
Tout ce que vous dites vient de vous, sans vanité, sans mépris.
Ce qui compte est que vous soyez honnete vis à vis de vous-meme, et potentiellement, honnete avec les autres. Et si vous etes heureuse, alors, je reprends en coeur ce que disent mes camarades, et d'en etre ravi pour vous.
C'est vrai qu'on est tous pathétiques sur cette planète, et qu'on a du mal à voler au dessus du sol...merci pour votre témoignage.
merci pour cette belle prose, et merci de la partager ici.
Tout ce que vous dites vient de vous, sans vanité, sans mépris.
Ce qui compte est que vous soyez honnete vis à vis de vous-meme, et potentiellement, honnete avec les autres. Et si vous etes heureuse, alors, je reprends en coeur ce que disent mes camarades, et d'en etre ravi pour vous.
C'est vrai qu'on est tous pathétiques sur cette planète, et qu'on a du mal à voler au dessus du sol...merci pour votre témoignage.
Nosce te ipsum.
En espérant que l'autre, cet inconnu, fasse la meme chose...
En espérant que l'autre, cet inconnu, fasse la meme chose...
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- Cornes d'Argent
- Messages : 108
- Enregistré le : jeu. 29 oct. 2009 16:00
Re: Aïe, ca fait trop mal
Bien entendu je rejoins mes amis pour etre ravi de voir que tu te déclares sereine et heureuse.
Mais ce que je retiendrai de plus important dans ton texte c'est ça " C’était pas si grave finalement.". Le temps cicatrise tout, moi qui ai failli commetre l'irreparable, maintenant tout ce cauchemard me laisse tellement froid (j'en arrive meme a m'en amuser) que j'ai decidé pas plus tard qu'aujourd' hui de me tatouer une rose jaune pour garder ce symbole , puisque ça m'a pas tué, de faire en sorte que ca me rende plus fort.
Merci en tout cas au site de m'avoir tant aidé, et merci bien sur a toi petite aie a m'avoir aidé à comprendre, à guerir, et meme si moi j ai encore mal (c'est normal c'est la regle du jeu), je peux le dire aussi, ce qu'elle m'a fais n'était pas si grave finalement.
Mais ce que je retiendrai de plus important dans ton texte c'est ça " C’était pas si grave finalement.". Le temps cicatrise tout, moi qui ai failli commetre l'irreparable, maintenant tout ce cauchemard me laisse tellement froid (j'en arrive meme a m'en amuser) que j'ai decidé pas plus tard qu'aujourd' hui de me tatouer une rose jaune pour garder ce symbole , puisque ça m'a pas tué, de faire en sorte que ca me rende plus fort.
Merci en tout cas au site de m'avoir tant aidé, et merci bien sur a toi petite aie a m'avoir aidé à comprendre, à guerir, et meme si moi j ai encore mal (c'est normal c'est la regle du jeu), je peux le dire aussi, ce qu'elle m'a fais n'était pas si grave finalement.