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Re: antidepresseurs

Posté : mer. 17 déc. 2008 13:54
par mathieu
g un psychiatre il m'a décelé une prétendue "schizophrénie" très confortable pour faire reconnaître le statut de victime relationnelle qu'est celui de cocu a tout son entourage. C'est un peu "mon cache misère" qui explique mes difficultés professionnelles, mon certain dégoût d'être un homme, mes colères....! les médicaments (ziprexa) j'en ai pris pendant un premier temps; ils te mettent vraiment à "2 de tension"; ce qu'il faut c'est apprendre à vivre avec sa haine, se déculpabiliser, ne pas chercher de solution dans le passé....Aujourd'hui de nombreux proches me crois schizo et médicamenté...dans une certaine mesure je "trompe" mon monde....quelle ironie! :bonk:

Re: antidepresseurs

Posté : ven. 19 déc. 2008 16:44
par Le_Passager
Moi je suis sous Prozac, un antidépresseur et sous Lithium. Depuis le début de mon cauchemar, je prends la dose maximale autorisée pour le Prozac.

Re: antidepresseurs

Posté : sam. 20 déc. 2008 03:15
par loren
bonsoir a toi le_passager,
L'association de fluoxétine et de lithium est assez rare pour une simple dépression. Tu es suivi par un spécialiste pour ce traitement?

Re: antidepresseurs

Posté : mar. 23 déc. 2008 16:39
par Le_Passager
Salut Loren.

Je prends du Lithium depuis longtemps, depuis que le psychiatre m'a diagnostiqué comme bi polaire. C'est ce spécialiste qui me donne ce traitement. Le Prozac est venu en complément pour me "booster" un peu. Je prends la dose maximum depuis que j'ai acquis mon splendide casque à corne.

Re: antidepresseurs

Posté : sam. 27 déc. 2008 22:09
par prune360
Et bien moi je prends Alprazolam 0,50mg (anxiolytique) et Paroxétine 20mg et un autre dont je ne me rapelle plus ,mais il me l'a suprimé car je me sentais zombie!

C'est lors d'un malaise a mon commerce(artisan) ,qu'une amie m'a emmener chez mon medecin!
Cela faisait plusieurs jours que je ne dormais qu'1h /j, et je ne mangeais plus ...perte d'appétit!


Sans cela finalement je ne sais pas si je serais toujours là!J'ai bien mis 10j a aller un peu mieux!

Re: antidepresseurs

Posté : mar. 13 janv. 2009 18:50
par dede le merou
En ce qui me concerne, je nage. Le contact avec l'eau, les bruits qui disparaissent, la dépense physique et l'obligation de se concentrer sur le rythme du souffle et la flottaison permettent d'évacuer les excès de stress, d'angoisse ou de blues. Comme je fais ça le soir, ça me permet de mieux dormir dans la foulée.

C'est moins immédiat, plus humide, mais ça a le mérite d'être moins chimique et de ne pas associer un médicament à un problème, ce qui évite sur le long terme de rechercher une béquille à chaque fois qu'on a un souci.

Ce n'est pas la solution magique, mais je vous invite à essayer.

Re: antidepresseurs

Posté : mar. 27 janv. 2009 19:20
par jaguarboy
J'ai arrêté depuis une semaine... ça me gonflait. :petard:

Re: antidepresseurs

Posté : dim. 20 déc. 2009 16:06
par petitemarie
J'ai songé à consulter un médecin mais pour mes petits, je me suis mis des coups de pied au c.. et je me suis remise à fumer en me promettant d'arrêter dans un an. Mais pour la suite ? Le moment le plus dur, s'il a lieu, sera le déménagement.

Re: antidepresseurs

Posté : lun. 21 déc. 2009 21:15
par Adèle
En fait non, ce sera pas le déménagement le plus dur... Ce n'est que des boites....

Le plus dur c'est faire le deuil de la famille parfaite... la famille nucléaire...

Le papa la maman et leurs enfants. Mais je te rassure, la famille est toujours là, seulement différente.

Re: antidepresseurs

Posté : lun. 21 déc. 2009 22:56
par Nas
ABSOLUMENT ! :super:

Re: antidepresseurs

Posté : lun. 21 déc. 2009 23:11
par La chèvre
Des antidépresseurs pour un cocufiage... Et pourquoi pas des neuroleptiques pendant que vous y êtes ?

Tout le monde sait que les plupart des APs sont à base de benzo', autrement dit, c'est pas ce qu'il y a de plus doux pour le SNC.

D'autant plus que ce types de drogue (parce que oui, il y a une addiction, au même titre que n'importe quel stup') sont à la rigueur bénéfique pour soigner des déprimes chroniques(et encore...), mais certainement pas lorsqu'il s'agit de mettre en sourdine un problème de la vie courante.

Je trouve l'utilisation massive des nouvelles drogues de synthèses extrêmement choquante, il y a rien de mieux pour désintégrer le libre arbitre et la réflexion d'un peuple qui en aurait bien besoin par les temps qui court, soit dit en passant...

Les esclaves chiquent la coca en Amérique du sud, pendant que l'homme du XXIème siècle se goinfre de cachetons quand il n'ose pas saupoudrer sa carte d'identité dans les chiottes de son taf... Pour moi c'est la MÊME chose !

Re: antidepresseurs

Posté : mar. 22 déc. 2009 01:57
par corsaire
Contrairement à la chèvre, je respecte les gens qui ont recours aux anti-dépresseurs, bien que j'en ai pas eu besoin.

Dans mon cas, l'Amour et l'aide extérieure m'ont permis de surmonter ce traumatisme terrible qu'est l'adultère...

Re: antidepresseurs

Posté : mar. 22 déc. 2009 03:55
par La chèvre
Contrairement à la chèvre, je respecte les gens qui ont recours aux anti-dépresseurs, bien que j'en ai pas eu besoin.
Mais qui t'a dit que je ne respectais pas les consommateurs d'AP au juste ? J'ai jamais manqué de respect envers un junkie, c'est pas aujourd'hui que ça va commencer !

A ce que je sache, c'est la société tout entière qui encourage la prise de ces drogues, pendant que les médecins parlent très peu aux patients des risque qu'ils encourent. Pour un problème purement psychologique, on y trouve une solution chimique. Ce constat ne peu être que choquant, il y a pas d'autres mots.

Associer drogue et dépression, c'est le meilleur moyen pour mal finir. On ne peut que critiquer cette attitude.

Re: antidepresseurs

Posté : mar. 22 déc. 2009 06:04
par corsaire
Peut on qualifier les anti dépresseurs de drogue ? Y'a t-il une réelle dépendance à long terme ?

Re: antidepresseurs

Posté : mar. 22 déc. 2009 16:11
par La chèvre
Naturellement qu'il s'agit d'une drogue. A partir du moment où une substance agit sur la dopamine, l'endorphine ou encore la sérotonine (les neurorecepteur du bonheur). Cela provoque TOUJOURS une accoutumance, puis une dépendance, un sevrage est donc toujours nécessaire après l'arrêt du traitement.

Des drogues telles Les opiacés, la mdma(ecstasy), ou encore les amphétamines, ont été utilisé dans un premier temps à des fin thérapeutique, jusqu'au jour où elles se sont retrouvés sur le marché noir. Prenez en note !

Les antidépresseurs d'aujourd'hui fonctionnent sur le même principe. Force est de constater qu'il est vraiment difficile de dissocier le mot drogue et anxiolytique.