La totale
Posté : mer. 5 nov. 2008 19:12
Ah ben merde alors... Franchement je ne pensais pas être surpris à ce point là...
Bon, avant l'histoire, la récompense... D'abord la médaille : (platine cette fois-ci)
Ça m'en fait quatre, encore une et ce seront les anneaux olympiques...
Et pour ceux et celles qui veulent en entendre une pas pire, voici :
Après avoir eu une aventure initiée par elle, avec un de ses profs, "ma" femme avait finalement raccroché les patins comme ont dit ici. Elle était bien doucereuse, enjouée, pas mal moins sur mon dos (ça c'est le bon côté). Mais, étant déjà titulaire de 3 belles médailles (et de l'herpès gracieuseté du numéro 1), je suis devenu méfiant. Vous ne m'en voudrez pas j'espère?
Bref, elle commence sa nouvelle job. C'est sur la route, environ 12 heures par jour. Je suis allé avec elle faire une couple de fois la tournée pour me faire une idée de son travail et des ses journées - à sa demande d'ailleurs - ce qui m'a aidé à partager le bon grain de l'ivraie parmi mes doutes au quotidien. Bref, c'était la bonne chose à faire.
Elle et moi avions convenu que tout serait très clair, et que le sexe et le travail - surtout dans ces conditions - ce n'était rien d'autre que de la nitroglycérine et que le résultat ferait pâlir d'envie Hiroshima.
Les semaines passent. C'est ok. Puis, tout d'un coup, un nom commence à revenir plus souvent dans sa conversation.
Je ne puis vous dire pourquoi, ni comment, mais comme à chaque fois qu'elle s'intéresse à un homme en particulier, parmi tous les noms qu'elle prononce dans une journée, celui-là a sonné différemment. Mes sens sont maintenant comme des fanons de baleine : capables d'ingurgiter des quantités astronomiques d'informations pour ne conserver que le Krill qui nourrit là "bête"... ce cher doute...
Je commence alors un petit suivi. Elle finit par me dire qu'elle se fait courir après par ce collègue et qu'elle veut avoir la paix mais qu'elle est attirée sans savoir pourquoi. En effet, il lui dit qu'il la veut, "que c'est une grosse cochonne (je sais déjà) qui doit jouir en 5 coups" (éjaculateur précoce, va! tu sais pas y faire) etc. Bref, pas vraiment le genre de propos romantique quoi. Faut dire que c'est un genre "voyou" tant dans le physique (type "Hell's Angels" , grand costaud, queue de cheval tressé, des mains de bûcheron) que dans l'esprit. Il l'attend au retour de sa journée sur la route, la suit partout etc.
Mais pour moi c'est juste un ostie de gros !
Notez : ce serait simple : il lui suffirait alors de dire au collègue en question "laisse moi tranquille ou je porte plainte à la direction pour harcèlement". Elle s'est contentée de lui dire qu'elle m'avait tout dit et que j'étais en crisse.
Et comme il fume du pot en roulant (faut le faire!) elle pensait que son audace était dû à cette assistance chimique et que normalement il se comporterait plus calmement. Mais lui insiste, il lui dit qu'il est patient et qu'il l'aura.
Et ça continue ainsi. Je lui dis alors, "puisqu'il viens te harceler quand tu remplis tes fiches-rapports au bureau en fin de tournée, arrêtes toi dans un café avant d'arriver, remplis les et ensuite arrive au bureau pour les remettre sans t'attarder, embarque dans ton auto et reviens à la maison...". On a appelé cela le plan B (le plan A, celui que j'appliquerais à sa place, consisterait à le dénoncer à ses supérieurs, mais, bon, quelques part elle cherche soit à le protéger, soit à s'éviter des ennuis...)
Moi, dans tout ça, je deviens dingue. Vous en savez tous et toutes quelque chose... Bref, c'est pas drôle.
C'est donc sur ces entrefaites que je suis allé passer la journée avec elle en camion il y a quelques semaines. Belle promenade qui m'a permis de profiter des couleurs de l'automne...
D'ailleurs, dites moi, pourquoi avais-je alors l'impression que la couleur dominante était le rouge???
Arrivés à destination de livraison, qui vois-je? Le tabarnak de câlisse de était dans la cour de l'entreprise avec son camion et celui d'un autre collègue !
J'ai enfin vu la "chose" !!! Un seul mot : ATTILA ! Laid et effrayant.
Pourtant j'étais curieux de voir sa face... Et bien, pour tout vous dire, j'étais bouche-bée !
En effet, au lieu de fuir se cacher en me voyant, le voici qui s'avance droit vers le camion, se pointe la face à travers la fenêtre du poste de conduite où était ma femme et la colle. Il avait l'audace de me narguer et en plus il m'adresse la parole... Il ne fuyait pas le regard, il cherchait le contact direct.
Sensation dominante ? La provocation.
Et là, pour la première fois de ma vie, j'ai été totalement paralysé.
Il y avait quelque chose d'ahurissant dans la situation et dans son regard. Provocation, oui, mais aussi et surtout une profonde brutalité, une grande méchanceté, un réel sadisme.
Un regard de tueur...
Puis, nous sommes repartis...
Tout le long du trajet, j'étais bouleversé. Quelque chose de fort était venu en moi. La peur.
Oui, j'avais peur... Je vous le dis sans gêne, tout de go.
Je n'en reviens toujours pas. Ce type est un sadique, une brute. Quelques chose de plus dangereux encore se cache encore derrière ce regard... Mais quoi?
Quelques semaines passent, il s'essaye toujours à coincer ma femme à son retour, puis s'arrange pour être fréquemment sur le même trajet qu'elle.
Finalement, la semaine passée, elle ne rentre pas à 21:00 comme d'habitude...
Ni à 22:00
Ni à 23:00
Ni à 24:00
Ni à 01:00
Ni à 02:00
Mais à 02:40...
Elle s'enfuit à la salle de bain. Il est tard et je ne veux pas la harceler après une journée qui peut avoir mal été pour des raisons légitimes.
D'ailleurs, au moment de son arrivée, l'alarme incendie se déclenche à mon travail. Etant le premier répondant, je dois filer pour recevoir les pompiers... Elle s'en tire à bon compte et file se coucher avant mon retour.
Puis deux jours passent et finalement elle m'avoue qu'il s'est passé quelque chose et qu'elle a peur.
Quelle peur? Celle de me perdre? Oui, certes, mais aussi la peur tout court. Celle que j'ai ressentie en croisant le regard de ce type.
Donc nous sommes deux à avoir peur de ce type. Pas normal. Dangereux même.
Maintenant ce n'est plus le doute qui m' habite mais l'instinct de survie.
Elle me dit qu'elle a fait la connerie de le rejoindre dans son camion à une halte routière pour discuter. Comme c'était sa première journée de ses règles (navré du détail, mais c'est vrai), elle pensait qu'il ne se passerait rien. Mais ce fut la connerie du siècle.
Il l'a sautée.
De force d'après elle et j'aurais tendance à le croire en raison de ses règles et du fait qu'en 22 ans, nous n'avons jamais eu de relations ainsi. Si le consentement n'y est pas, c'est un viol. Mais là n'est pas la question. Elle ne veut pas porter plainte parce qu'elle dit qu'elle s'est mise dans la merde en montant dans son camion. C'est vrai, mais cela ne constituerait pas pourtant une défense pour le gars devant un juge.
Depuis cette journée, il la suit encore plus. Même dans nos loisirs familiaux, il nous suit !
Et nous voici aux étapes suivantes : Vendredi soir, il a proféré des menaces contre moi: il lui a dit qu'il n'avait pas aimé que je ne sois pas sympa avec lui quand nous nous étions vus face à face dans la cour de l'entreprise. Il a même eu l'audace de lui dire que c'était uniquement "par respect pour elle, qu'il ne m'avait pas pris par le collet, poussé contre le camion et fichu un grand coup de poing dans la gueule".
Il est trop bon, faudra que je le remercie
J'en suis encore assis le cul par terre, tellement je n'en reviens pas de son agressivité et de son audace.
C'est le monde à l'envers. Il se tape ma femme et il faudrait que je sois souriant ou alors, gare !
Mais le plus croustillant je l'ai gardé pour la fin de ce récit...
Elle m'avoue qu'elle est terrorisée parce que le type lui dit qu'il veut l'avoir pour lui dans sa belle maison aux côté de sa Harley, sa BMW etc. qu'il s'achète cash!
Tout ça, avec le salaire de $45.000 par an... bien sûr...
Pour ceux qui n'auraient pas encore compris, il s'agit en réalité d'un mafieux, d'un gangster...
Mais c'est aussi et surtout un con qui a un égo qui le trahit. Il se crois invincible et n'a pas peur de se mouiller en se vante (pour impressionner, comme tous les animaux font) en lui disant qu'il "travaillait" pour la mafia (pas l'italienne, mais je ne vous dirais pas laquelle) et qu'il transportait de la coke tous les mois pour eux. etc...
Il le lui a dit direct, en lui indiquant qu'ils descendent ceux qui niaisent avec eux etc...et que "quand je veux quelque chose, je l'obtiens". Manque de pot pour elle, ce "quelque chose" c'est elle, et son mari et ses enfants sont devenus des accessoires encombrants. Il le lui a dit en pleine face "quand ton mari ne sera plus là tu viendras chez moi".
C'est clair, pour lui elle fait déjà partie des meubles.
Bref, en plus de devoir passer des tests pour le VIH, va falloir des capotes et... un gilet pare-balles.
Pas mal non?
Bon, la bonne nouvelle, comme je disais à ma femme, c'est que même si elle devient séro-posivitive, c'est pas le SIDA qui la tuera. Elle n'a donc pas à s'en faire...
Je suis partagé entre le goût de changer de code postal (avec les enfants), et de voir la suite...
Je tiens à vous rassurer : la force de ces criminels c'est la peur et l'isolation de leurs victimes. Ils vous brutalisent, vous isolent afin de vous dominer et de faire de vous leur "chose". Il n'existe qu'une manière de s'en sortir et nous l'avons faite : contacter les autorités compétentes.
Un inspecteur a été nommé au dossier. L'enquête débute. Je présume que c'est ainsi que bien des cas qui aboutissent dans les journaux commencent. Mais il faudra probablement beaucoup de temps pour voir les résultats en raison de l'ampleur du problème.
Que deviendrons nous d'ici là si ce toqué-drogué ne nous lâche pas? Elle peut démissionner mais puisqu'il nous suit. Cela suffira-t'il? J'attends de voir ce que l'inspecteur au dossier donnera comme conseils une fois les premières étapes de l'enquête amorcée.
Ayez une pensée pour ma famille, parce que je comprends maintenant que ce regard que j'ai vu......
C'est celui de la mort.
Bon, avant l'histoire, la récompense... D'abord la médaille : (platine cette fois-ci)
Ça m'en fait quatre, encore une et ce seront les anneaux olympiques...
Et pour ceux et celles qui veulent en entendre une pas pire, voici :
Après avoir eu une aventure initiée par elle, avec un de ses profs, "ma" femme avait finalement raccroché les patins comme ont dit ici. Elle était bien doucereuse, enjouée, pas mal moins sur mon dos (ça c'est le bon côté). Mais, étant déjà titulaire de 3 belles médailles (et de l'herpès gracieuseté du numéro 1), je suis devenu méfiant. Vous ne m'en voudrez pas j'espère?
Bref, elle commence sa nouvelle job. C'est sur la route, environ 12 heures par jour. Je suis allé avec elle faire une couple de fois la tournée pour me faire une idée de son travail et des ses journées - à sa demande d'ailleurs - ce qui m'a aidé à partager le bon grain de l'ivraie parmi mes doutes au quotidien. Bref, c'était la bonne chose à faire.
Elle et moi avions convenu que tout serait très clair, et que le sexe et le travail - surtout dans ces conditions - ce n'était rien d'autre que de la nitroglycérine et que le résultat ferait pâlir d'envie Hiroshima.
Les semaines passent. C'est ok. Puis, tout d'un coup, un nom commence à revenir plus souvent dans sa conversation.
Je ne puis vous dire pourquoi, ni comment, mais comme à chaque fois qu'elle s'intéresse à un homme en particulier, parmi tous les noms qu'elle prononce dans une journée, celui-là a sonné différemment. Mes sens sont maintenant comme des fanons de baleine : capables d'ingurgiter des quantités astronomiques d'informations pour ne conserver que le Krill qui nourrit là "bête"... ce cher doute...
Je commence alors un petit suivi. Elle finit par me dire qu'elle se fait courir après par ce collègue et qu'elle veut avoir la paix mais qu'elle est attirée sans savoir pourquoi. En effet, il lui dit qu'il la veut, "que c'est une grosse cochonne (je sais déjà) qui doit jouir en 5 coups" (éjaculateur précoce, va! tu sais pas y faire) etc. Bref, pas vraiment le genre de propos romantique quoi. Faut dire que c'est un genre "voyou" tant dans le physique (type "Hell's Angels" , grand costaud, queue de cheval tressé, des mains de bûcheron) que dans l'esprit. Il l'attend au retour de sa journée sur la route, la suit partout etc.
Mais pour moi c'est juste un ostie de gros !
Notez : ce serait simple : il lui suffirait alors de dire au collègue en question "laisse moi tranquille ou je porte plainte à la direction pour harcèlement". Elle s'est contentée de lui dire qu'elle m'avait tout dit et que j'étais en crisse.
Et comme il fume du pot en roulant (faut le faire!) elle pensait que son audace était dû à cette assistance chimique et que normalement il se comporterait plus calmement. Mais lui insiste, il lui dit qu'il est patient et qu'il l'aura.
Et ça continue ainsi. Je lui dis alors, "puisqu'il viens te harceler quand tu remplis tes fiches-rapports au bureau en fin de tournée, arrêtes toi dans un café avant d'arriver, remplis les et ensuite arrive au bureau pour les remettre sans t'attarder, embarque dans ton auto et reviens à la maison...". On a appelé cela le plan B (le plan A, celui que j'appliquerais à sa place, consisterait à le dénoncer à ses supérieurs, mais, bon, quelques part elle cherche soit à le protéger, soit à s'éviter des ennuis...)
Moi, dans tout ça, je deviens dingue. Vous en savez tous et toutes quelque chose... Bref, c'est pas drôle.
C'est donc sur ces entrefaites que je suis allé passer la journée avec elle en camion il y a quelques semaines. Belle promenade qui m'a permis de profiter des couleurs de l'automne...
D'ailleurs, dites moi, pourquoi avais-je alors l'impression que la couleur dominante était le rouge???
Arrivés à destination de livraison, qui vois-je? Le tabarnak de câlisse de était dans la cour de l'entreprise avec son camion et celui d'un autre collègue !
J'ai enfin vu la "chose" !!! Un seul mot : ATTILA ! Laid et effrayant.
Pourtant j'étais curieux de voir sa face... Et bien, pour tout vous dire, j'étais bouche-bée !
En effet, au lieu de fuir se cacher en me voyant, le voici qui s'avance droit vers le camion, se pointe la face à travers la fenêtre du poste de conduite où était ma femme et la colle. Il avait l'audace de me narguer et en plus il m'adresse la parole... Il ne fuyait pas le regard, il cherchait le contact direct.
Sensation dominante ? La provocation.
Et là, pour la première fois de ma vie, j'ai été totalement paralysé.
Il y avait quelque chose d'ahurissant dans la situation et dans son regard. Provocation, oui, mais aussi et surtout une profonde brutalité, une grande méchanceté, un réel sadisme.
Un regard de tueur...
Puis, nous sommes repartis...
Tout le long du trajet, j'étais bouleversé. Quelque chose de fort était venu en moi. La peur.
Oui, j'avais peur... Je vous le dis sans gêne, tout de go.
Je n'en reviens toujours pas. Ce type est un sadique, une brute. Quelques chose de plus dangereux encore se cache encore derrière ce regard... Mais quoi?
Quelques semaines passent, il s'essaye toujours à coincer ma femme à son retour, puis s'arrange pour être fréquemment sur le même trajet qu'elle.
Finalement, la semaine passée, elle ne rentre pas à 21:00 comme d'habitude...
Ni à 22:00
Ni à 23:00
Ni à 24:00
Ni à 01:00
Ni à 02:00
Mais à 02:40...
Elle s'enfuit à la salle de bain. Il est tard et je ne veux pas la harceler après une journée qui peut avoir mal été pour des raisons légitimes.
D'ailleurs, au moment de son arrivée, l'alarme incendie se déclenche à mon travail. Etant le premier répondant, je dois filer pour recevoir les pompiers... Elle s'en tire à bon compte et file se coucher avant mon retour.
Puis deux jours passent et finalement elle m'avoue qu'il s'est passé quelque chose et qu'elle a peur.
Quelle peur? Celle de me perdre? Oui, certes, mais aussi la peur tout court. Celle que j'ai ressentie en croisant le regard de ce type.
Donc nous sommes deux à avoir peur de ce type. Pas normal. Dangereux même.
Maintenant ce n'est plus le doute qui m' habite mais l'instinct de survie.
Elle me dit qu'elle a fait la connerie de le rejoindre dans son camion à une halte routière pour discuter. Comme c'était sa première journée de ses règles (navré du détail, mais c'est vrai), elle pensait qu'il ne se passerait rien. Mais ce fut la connerie du siècle.
Il l'a sautée.
De force d'après elle et j'aurais tendance à le croire en raison de ses règles et du fait qu'en 22 ans, nous n'avons jamais eu de relations ainsi. Si le consentement n'y est pas, c'est un viol. Mais là n'est pas la question. Elle ne veut pas porter plainte parce qu'elle dit qu'elle s'est mise dans la merde en montant dans son camion. C'est vrai, mais cela ne constituerait pas pourtant une défense pour le gars devant un juge.
Depuis cette journée, il la suit encore plus. Même dans nos loisirs familiaux, il nous suit !
Et nous voici aux étapes suivantes : Vendredi soir, il a proféré des menaces contre moi: il lui a dit qu'il n'avait pas aimé que je ne sois pas sympa avec lui quand nous nous étions vus face à face dans la cour de l'entreprise. Il a même eu l'audace de lui dire que c'était uniquement "par respect pour elle, qu'il ne m'avait pas pris par le collet, poussé contre le camion et fichu un grand coup de poing dans la gueule".
Il est trop bon, faudra que je le remercie
J'en suis encore assis le cul par terre, tellement je n'en reviens pas de son agressivité et de son audace.
C'est le monde à l'envers. Il se tape ma femme et il faudrait que je sois souriant ou alors, gare !
Mais le plus croustillant je l'ai gardé pour la fin de ce récit...
Elle m'avoue qu'elle est terrorisée parce que le type lui dit qu'il veut l'avoir pour lui dans sa belle maison aux côté de sa Harley, sa BMW etc. qu'il s'achète cash!
Tout ça, avec le salaire de $45.000 par an... bien sûr...
Pour ceux qui n'auraient pas encore compris, il s'agit en réalité d'un mafieux, d'un gangster...
Mais c'est aussi et surtout un con qui a un égo qui le trahit. Il se crois invincible et n'a pas peur de se mouiller en se vante (pour impressionner, comme tous les animaux font) en lui disant qu'il "travaillait" pour la mafia (pas l'italienne, mais je ne vous dirais pas laquelle) et qu'il transportait de la coke tous les mois pour eux. etc...
Il le lui a dit direct, en lui indiquant qu'ils descendent ceux qui niaisent avec eux etc...et que "quand je veux quelque chose, je l'obtiens". Manque de pot pour elle, ce "quelque chose" c'est elle, et son mari et ses enfants sont devenus des accessoires encombrants. Il le lui a dit en pleine face "quand ton mari ne sera plus là tu viendras chez moi".
C'est clair, pour lui elle fait déjà partie des meubles.
Bref, en plus de devoir passer des tests pour le VIH, va falloir des capotes et... un gilet pare-balles.
Pas mal non?
Bon, la bonne nouvelle, comme je disais à ma femme, c'est que même si elle devient séro-posivitive, c'est pas le SIDA qui la tuera. Elle n'a donc pas à s'en faire...
Je suis partagé entre le goût de changer de code postal (avec les enfants), et de voir la suite...
Je tiens à vous rassurer : la force de ces criminels c'est la peur et l'isolation de leurs victimes. Ils vous brutalisent, vous isolent afin de vous dominer et de faire de vous leur "chose". Il n'existe qu'une manière de s'en sortir et nous l'avons faite : contacter les autorités compétentes.
Un inspecteur a été nommé au dossier. L'enquête débute. Je présume que c'est ainsi que bien des cas qui aboutissent dans les journaux commencent. Mais il faudra probablement beaucoup de temps pour voir les résultats en raison de l'ampleur du problème.
Que deviendrons nous d'ici là si ce toqué-drogué ne nous lâche pas? Elle peut démissionner mais puisqu'il nous suit. Cela suffira-t'il? J'attends de voir ce que l'inspecteur au dossier donnera comme conseils une fois les premières étapes de l'enquête amorcée.
Ayez une pensée pour ma famille, parce que je comprends maintenant que ce regard que j'ai vu......
C'est celui de la mort.