J'ai craqué!!!devant ses larmes ses cris ses crises de douleur, deux mois harcèlement..
Il était partagé entre "je sais bien que ce que j'ai fait est impardonnable, je suis minable je ne sais même pas pourquoi je t'ai fait ca" et "tu ne peux pas m'oublier comme ca je saurais te montrer que c'est derrière nous que je suis capable de t'aimer tu n'oublieras pas mais je me ferais pardonner" pendant deux mois j'ai vécut un jour tranquille pensant qu'il avait compris un jour déboussolée quand il ne voulait pas me laisser l'oublier, insistant...
Des crises il m'en a faite une fois arrivant a deux heures du matin alors que j'étais avec un ami qu'il connait restant jusqu'à ce que celui ci parte insistant pour dormir la sur le canapé....
une autre fois il est arrivé ivre il voulait absolument discuter, je n'en avait pas envie plus que ca, m'étant formé une forteresse qui m'empêchait de souffrir son absence, ne laissant pas de douleur mais un seul énorme soulagement: la fin des souffrances
Il était ivre, il sortait de boite, il était venu non pas pour me demander de le reprendre, mais pour m'expliquer que, ne pouvant pas sans moi, il allait mettre fin a ses jours, j'ai très mal réagit en colère a cause de ce qu'il comptait faire a ma fille, mélangée entre la peur et l'indécision, je l'ai viré
En partant il a frappé dans tout ce qui passait dans son chemin, le mur a gagné, il est revenu blême, le pied en sang, m'a dit "je m'assois et je part" et m'a fait un gentil petit coma éthylique déclenché par le choc...
Il a fallut que je le réanime et que j'appelle son père...
Le lendemain il s'est aplatit en excuses, je l'ai menacé de le voir uniquement a "l'échange" de la petite, s'il me refaisait un coup comme ca, ou s'il osait encore une fois me parler de "disparaitre", je pensait que c'était une sorte de chantage affectif, dernière tentative désespérée....
Et puis un jour il a sonné a 4heures du matin, il n'avait pas les clefs de chez son père, il voulait dormir ici...j'ai accepté, non sans l'incendier, pour m'avoir réveillée en pleine nuit!
Alors j'ai ce jour la entamé une discussion, qui aujourd'hui, me révulse encore....
J'ai appris la des détails de son passé qui, s'ils n'expliquent pas qu'il m'ait trahit, explique grandement ses déséquilibres, sa souffrance, son manque de foi en la vie et en la nature humaine... je me demande encore comment j'ai pu ne pas voir, ne pas comprendre, passer outre et je culpabilise encore a tort ou non...
puis j'ai rencontré quelqu'un avec qui peut être j'aurais pu, ailleurs, dans d'autres temps, sans mes cicatrices, tenter quelque chose... mais je n'en avait pas envie, lieu de ca j'ai connu autre chose, une belle amitié "amoureuse", comparable a l'une de celle que l'on nourrit, quand on est tout jeune adolescent...
Un jour, après quelques courtes semaines de répit, pendant lesquelles mon "ex" m'avait laissée tranquille, il nous a vu!
Il était venu me ramener la petite, et je discutais avec "lui", alors en rentrant il a compris... je l'ai brisé sans avoir rien fait, il a lu dans mes yeux il a vu que j'aimais, purement...
Alors s'est déclenché deux jours de lutte, des pleurs, des cris, de l'incompréhension.
Il m'a supplié de le reprendre, m'a juré ne pas pouvoir vivre sans moi.
C'est la que j'ai su qu'en vérité, il n'avait pas comprit, il laissait juste le temps faire son oeuvre il me laissait respirer, sur le conseil de nombre de mes proches tous persuadés que je l'aimais toujours...
Mais sentant le danger d'un autre, danger qui n'en était pas un, puisque cette relation je l'aimais comme elle était et que mon ami lui aussi chérissait cet échange qui, a bien y refléchir n'aurait pas donné si beau s'il on l'avait poussée, développée, il a voulut me retrouvé...
Il a juré avoir changé, comprit, murit, être de nouveau celui que j'aimais, avoir envie me donner tout, se faire soigner, avoir arrêter les stupéfiants, vouloir me donner un autre enfant, m'épouser...
J'ai refuser deux jours, le regardant pleurer, souffrir, presque dépérir...
Alors pour une raison que je ne m'explique toujours pas, (la lassitude? la fatigue? l'envie de faire un dernier effort pour ma fille? ) j'ai dit oui, j'ai accepté, non sans mal, de retenter l'aventure...
et ma foi depuis presque un mois il est parfait...ma "meilleure amie" lui a même fait des avances (que je la choppe elle, mais qu'est ce qu'elles ont toutes avec mon mec il est pas parfait loin de la!!
) il l'a remise a sa place, sans méchanceté, il ne m'en a pas parlé je l'ai découvert il m'a dit qu'il n'en avait pas parler de peur que ca créé des conflits qu'il ne connaissait que trop (par sa faute)...alors voila...aujourd'hui et bizarrement, j'ai l'impression qu'il m'aime bien plus que je ne l'aime moi même...et je ne suis pas vraiment persuadée que j'ai fait le bon choix...
Je ne baisse pas ma garde, il ne vit pas avec moi (je le refuse au jour d'aujourd'hui), je ne lui dit que rarement que je l'aime (seulement quand je le sens), et il sait que je ne serais jamais vraiment acquise, ce qui change tout dans nos échanges....bref voila ou j'en suis....
