Re: Histoire banale, mais grande souffrance
Posté : mar. 4 sept. 2012 15:34
Motrix pour essayer de te distraire :
PARTIE 4
J’étais dans un lit ruisselant de sueur, les bras attachés sur les cotés et reliés à des perfusions et divers appareils qui clignotaient, bipaient, affichaient des courbes des rythmes cardiaque et autre, j’étais torse nu avec deux marques de brulures rouges dessus.
‘Bien venu parmi nous’ me dit une voie apparemment féminine. Ma vue était brouillée mais je distinguais plusieurs formes blanches en face de moi.
Calmez vous me dit l’infirmière, ma vue devenait de plus en plus nette, je voyais parfaitement bien maintenant. Je regardai autour de moi et m’aperçu que je me trouvais dans une chambre d’hôpital, en face de moi plusieurs docteurs entourés d’infirmières et à coté d’eux un défibrillateur. Je n’avais aucune idée d’où j’étais et comment j’étais arrivé ici.
Que c’est il passé demandais je ? Ou suis-je ? Mais je vous reconnais, vous êtes l’infirmière de la photo, celle qui ….
Oui ! Mais calmez vous me dit elle faisant un signe de tête aux docteurs pour leur dire que tout allait bien et qu’ils pouvaient sortir, je vais tout vous expliquer.
Vous avez fait un malaise, vous vous souvenez ? J’avais du mal à réfléchir il y avait tellement de choses confuses dans ma tête, je n’arrivais pas à distinguer ce qui était réel ou pas. Mes derniers souvenirs ? J’étais assis à côté de la dame blonde dehors, sur l’herbe et elle était maintenant là devant moi en blouse blanche.
Euh, oui vaguement dis je mal assuré de ma réponse. C’est normal que vous ayez du mal à vous souvenir, votre mémoire reviendra d’ici peu ne vous inquiétez pas. Vous nous avez fait très peur, cela fait trois jours que vous êtes de le coma, avec des réactions violentes, votre organisme refusait de réagir à nos traitements c’est pour cela que l’on vous a attaché. Mais reprenons depuis le début. Je me présent je m’appelle Corinne et je suis là pour vous aider.
Vous êtes arrivée ici aux urgences après un malaise. Un malaise ? Dis-je étonné. Oui et votre tête a cogné lourdement le sol vous plongeant dans un profond coma. Vous avez fait trois arrêts cardiaques, ce qui est beaucoup. Au dernier on a cru que vous ne reviendriez pas parmis nous et c’est là que vous avez hurlé NOOOOOOON ! C’était un non à la mort ?
Je ne voulus pas répondre. C’est une longue histoire et je n’ai ni la force ni le courage de vous la raconter.
Oui c’est normal, reposez vous bien, je repasserais plus tard pour en parler.
S’il vous plait, dis je avant qu’elle ne franchisse la porte, c’était un non de rage et de désespoir, vous n’auriez peut être pas du me réanimer. Je m’en doutais dit elle en me faisant un grand sourire et en me regardant avec ses yeux de biches à faire exploser le tensiomètre, la réaction de votre corps est un signe qui ne pouvait pas me tromper, je suis là pour vous aider puis elle sortit. Les larmes me vinrent aux yeux, elle venait de dire un mot qui me faisait mal,’ tromper’. Par la vitre de ma chambre elle vit que je pleurais, elle avait volontairement utilisé se mot pour observer ma réaction.
J’étais seul dans ma chambre, usé fatigué par tout ce qui venait de se passer. Je repensais à ce qui venait de m’arriver, compris pourquoi j’avais cette impression d’être observé et de ces bruits lointains, j’étais à l’hôpital sous surveillance intensive. La grotte, l’eau qui ne mouille pas, les murs qui bougent, la vision des mes proches disparu, que me disaient ils ? Espère, ne perd pas courage ? On est avec toi ?
Je vivais un cauchemar alors ... Les douleurs que je ressentais quand je retournais dans la grotte, c’était les décharges électriques pour me réanimer. Ce train avec toute ma vie qui défilait, le médecin m’avait dit ‘ on a cru que vous ne reviendriez pas’ j’étais sur cette fragile frontière entre la vie et la mort. Ces chocs dans le train, les décharges pour me réanimer une fois de plus. Je savais que je venais de vivre quelque chose que peu de gens vivront, mais j’étais triste, très triste j’aurais préféré ne jamais me réveiller, mon destin, la vie cette chienne de vie en avait décidé autrement. J’étais dans le doute, la tristesse, la déception, mes repères, mon monde étaient écroulés.
J’étais toujours attaché au lit et ne pouvais pas bougé. L’infirmière, qui malgré sa blouse blanche ressemblait toujours à une aquarelle de Marie Laurencin, rentra dans ma chambre. Elle avait un air curieux, quelque chose me rendait mal à l’aise malgré la beauté de son visage et de ses yeux si doux. A la regarder elle avait l’air d’un ange. Ange ou démon ? Rêve ou réalité ?
Elle s’approchait doucement, sans dire un mot, la blondeur de ses cheveux brillait de mille feux sous ce rayon de soleil qui venait comme par enchantement de rentrer dans la chambre, laissant entrapercevoir par la légère transparence de sa blouse un corps à faire damner tous les saints du paradis. Elle s’assit avec grâce et élégance sur le coté du lit. Son visage s’approchait de plus en plus du mien. Je voulais, ne pouvais pas bouger, mais le voulais je vraiment ? J’étais sous l’emprise envoutant de son charme et de sa beauté à faire pâlir les anges du plafond de la chapelle Sixtine. Je ne suis pas Michael Ange alors je me laissais aller au doux plaisir de se ravissant et envoutant visage. Ses lèvres pulpeuses s’approchaient de plus en plus des miennes. J’étais comme un condamné à mort montant sur l’échafaud, mais quelle douce sentence…
Un bruit fracassant de tonnerre retentit, ses yeux si purs et bleus devinrent rouges et globuleux, injectés de sang. Les traits de son visage fondaient laissant place à des cicatrices purulentes et sanguinolentes. Sa tête s’allongeait, deux grosses cornes surgissaient à son sommet ses oreilles se déformaient et devenaient de plus en plus pointues et laides. Elle s’approchait petit à petit, ouvrant sa bouche laissant apparaitre entre autre quatre dents jaunes et pointues tel un vampire. Je sentais son haleine fétide, je sentais à présent cette odeur bien caractéristique des hôpitaux de propre et de mort qui flottait, elle allait m’embrasser, le baiser du diable celui de l’enfer de la mort, dans un ultime élan de désespoir je me mis à crier Nooooooooooon !
Je me réveillais en sursaut, dans le noir, tremblant de tous mes membres, le corps couvert de sueur et complètement paniqué. J’étais chez moi, dans mon lit, déboussolé. Machinalement je regardais l’heure. Il était minuit, il faisait une chaleur étouffante malgré la nuit, quand un éclair ébloui la chambre dans un bruit de tonnerre assourdissant….
Fin de l'histoire
Il y a une autre fin, un autre jour.
PARTIE 4
J’étais dans un lit ruisselant de sueur, les bras attachés sur les cotés et reliés à des perfusions et divers appareils qui clignotaient, bipaient, affichaient des courbes des rythmes cardiaque et autre, j’étais torse nu avec deux marques de brulures rouges dessus.
‘Bien venu parmi nous’ me dit une voie apparemment féminine. Ma vue était brouillée mais je distinguais plusieurs formes blanches en face de moi.
Calmez vous me dit l’infirmière, ma vue devenait de plus en plus nette, je voyais parfaitement bien maintenant. Je regardai autour de moi et m’aperçu que je me trouvais dans une chambre d’hôpital, en face de moi plusieurs docteurs entourés d’infirmières et à coté d’eux un défibrillateur. Je n’avais aucune idée d’où j’étais et comment j’étais arrivé ici.
Que c’est il passé demandais je ? Ou suis-je ? Mais je vous reconnais, vous êtes l’infirmière de la photo, celle qui ….
Oui ! Mais calmez vous me dit elle faisant un signe de tête aux docteurs pour leur dire que tout allait bien et qu’ils pouvaient sortir, je vais tout vous expliquer.
Vous avez fait un malaise, vous vous souvenez ? J’avais du mal à réfléchir il y avait tellement de choses confuses dans ma tête, je n’arrivais pas à distinguer ce qui était réel ou pas. Mes derniers souvenirs ? J’étais assis à côté de la dame blonde dehors, sur l’herbe et elle était maintenant là devant moi en blouse blanche.
Euh, oui vaguement dis je mal assuré de ma réponse. C’est normal que vous ayez du mal à vous souvenir, votre mémoire reviendra d’ici peu ne vous inquiétez pas. Vous nous avez fait très peur, cela fait trois jours que vous êtes de le coma, avec des réactions violentes, votre organisme refusait de réagir à nos traitements c’est pour cela que l’on vous a attaché. Mais reprenons depuis le début. Je me présent je m’appelle Corinne et je suis là pour vous aider.
Vous êtes arrivée ici aux urgences après un malaise. Un malaise ? Dis-je étonné. Oui et votre tête a cogné lourdement le sol vous plongeant dans un profond coma. Vous avez fait trois arrêts cardiaques, ce qui est beaucoup. Au dernier on a cru que vous ne reviendriez pas parmis nous et c’est là que vous avez hurlé NOOOOOOON ! C’était un non à la mort ?
Je ne voulus pas répondre. C’est une longue histoire et je n’ai ni la force ni le courage de vous la raconter.
Oui c’est normal, reposez vous bien, je repasserais plus tard pour en parler.
S’il vous plait, dis je avant qu’elle ne franchisse la porte, c’était un non de rage et de désespoir, vous n’auriez peut être pas du me réanimer. Je m’en doutais dit elle en me faisant un grand sourire et en me regardant avec ses yeux de biches à faire exploser le tensiomètre, la réaction de votre corps est un signe qui ne pouvait pas me tromper, je suis là pour vous aider puis elle sortit. Les larmes me vinrent aux yeux, elle venait de dire un mot qui me faisait mal,’ tromper’. Par la vitre de ma chambre elle vit que je pleurais, elle avait volontairement utilisé se mot pour observer ma réaction.
J’étais seul dans ma chambre, usé fatigué par tout ce qui venait de se passer. Je repensais à ce qui venait de m’arriver, compris pourquoi j’avais cette impression d’être observé et de ces bruits lointains, j’étais à l’hôpital sous surveillance intensive. La grotte, l’eau qui ne mouille pas, les murs qui bougent, la vision des mes proches disparu, que me disaient ils ? Espère, ne perd pas courage ? On est avec toi ?
Je vivais un cauchemar alors ... Les douleurs que je ressentais quand je retournais dans la grotte, c’était les décharges électriques pour me réanimer. Ce train avec toute ma vie qui défilait, le médecin m’avait dit ‘ on a cru que vous ne reviendriez pas’ j’étais sur cette fragile frontière entre la vie et la mort. Ces chocs dans le train, les décharges pour me réanimer une fois de plus. Je savais que je venais de vivre quelque chose que peu de gens vivront, mais j’étais triste, très triste j’aurais préféré ne jamais me réveiller, mon destin, la vie cette chienne de vie en avait décidé autrement. J’étais dans le doute, la tristesse, la déception, mes repères, mon monde étaient écroulés.
J’étais toujours attaché au lit et ne pouvais pas bougé. L’infirmière, qui malgré sa blouse blanche ressemblait toujours à une aquarelle de Marie Laurencin, rentra dans ma chambre. Elle avait un air curieux, quelque chose me rendait mal à l’aise malgré la beauté de son visage et de ses yeux si doux. A la regarder elle avait l’air d’un ange. Ange ou démon ? Rêve ou réalité ?
Elle s’approchait doucement, sans dire un mot, la blondeur de ses cheveux brillait de mille feux sous ce rayon de soleil qui venait comme par enchantement de rentrer dans la chambre, laissant entrapercevoir par la légère transparence de sa blouse un corps à faire damner tous les saints du paradis. Elle s’assit avec grâce et élégance sur le coté du lit. Son visage s’approchait de plus en plus du mien. Je voulais, ne pouvais pas bouger, mais le voulais je vraiment ? J’étais sous l’emprise envoutant de son charme et de sa beauté à faire pâlir les anges du plafond de la chapelle Sixtine. Je ne suis pas Michael Ange alors je me laissais aller au doux plaisir de se ravissant et envoutant visage. Ses lèvres pulpeuses s’approchaient de plus en plus des miennes. J’étais comme un condamné à mort montant sur l’échafaud, mais quelle douce sentence…
Un bruit fracassant de tonnerre retentit, ses yeux si purs et bleus devinrent rouges et globuleux, injectés de sang. Les traits de son visage fondaient laissant place à des cicatrices purulentes et sanguinolentes. Sa tête s’allongeait, deux grosses cornes surgissaient à son sommet ses oreilles se déformaient et devenaient de plus en plus pointues et laides. Elle s’approchait petit à petit, ouvrant sa bouche laissant apparaitre entre autre quatre dents jaunes et pointues tel un vampire. Je sentais son haleine fétide, je sentais à présent cette odeur bien caractéristique des hôpitaux de propre et de mort qui flottait, elle allait m’embrasser, le baiser du diable celui de l’enfer de la mort, dans un ultime élan de désespoir je me mis à crier Nooooooooooon !
Je me réveillais en sursaut, dans le noir, tremblant de tous mes membres, le corps couvert de sueur et complètement paniqué. J’étais chez moi, dans mon lit, déboussolé. Machinalement je regardais l’heure. Il était minuit, il faisait une chaleur étouffante malgré la nuit, quand un éclair ébloui la chambre dans un bruit de tonnerre assourdissant….
Fin de l'histoire
Il y a une autre fin, un autre jour.