Vieilles histoires exhumées mais c'est comme si c'était hier
Posté : ven. 9 juil. 2010 13:13
Bonjour à tous,
Je n'ai pas lu toutes les histoires sur le forum, mais l'histoire de jag m'a donné envie de me confier à vous car vous m'avez l'air de sympathiques cornus.
En plus je suis assez isolé là où je vis (vers l'Océan Pacifique Nord), et je connais peu de monde de confiance (amis quoi) dans mon humide campagne (il n'y a pas de fautes de frappes ndlr.), je suis vraiment content de me soulager de ce poids ici.
Le contexte :
Pas encore 30 ans, je suis marié à une étrangère depuis 4 ans mais nous sommes ensemble depuis une dizaine d'année. Madame a un peu plus d'une moitié de décennie de plus que moi.
Pour moi, c'est mon premier, grand et unique amour. Un amour que j'ai senti grandir au fil du temps.
Pour elle, elle a eu deux copains stables, et des petits trucs de-ci de-là purement charnel (quand elle était dans le désert comme elle dit).
Nous avons vécu le plus possible ensemble : de façon continue entre 2001 et 2004, et entre 2008 et maintenant.
Entre temps, nous avons connu les "joies" (et désespoirs) de la relation à distance, et je pense, bon an mal an, que nous avons assez bien géré ces périodes.
Il y a 6 ans, je suis allé faire un séjour d'études dans son pays, par chance cela correspondait à la fin de son visa. Nous voilà réunis là-bas, mais nous n'étions pas dans la même ville, séparé par 300 km, elle travaillant dans l'entreprise familiale pour se faire un petit pécule en vue d'un retour en France, moi étudiant de mon côté. Bref, une broutille que nous essayions de parcourir chaque week-end et vacances pour se retrouver soit dans sa famille, soit dans son appartement plus proche du bureau ou soit dans ma "cage".
Dès le début, j'ai été clair avec elle : moi encore jeune, étudiant et avide d'expériences sexuelles avec d'autres partenaires (et rien que par curiosité pour le cul), je ne pouvais pas lui promettre d'être fidèle. Elle m'a dit, sans gaieté de coeur mais avec assurance, qu'elle me comprenais. Moi, je m'engageais à lui dire (même si elle m'a dit qu'elle s'en fichait) quoiqu'il se passât et que cela ne changeait en rien mon amour.
Quelques petites expériences estudiantines plus tard, et ayant tenu mon engagement (parfois têtu), nous sommes d'accord pour continuer l'aventure dans son pays.
Malheureusement, je devais rentrer en France pour subir une opération, je me sentais pas de la faire faire dans son pays (onéreux, médecin peu communicatif, pb de langue...).
Bien sûr je lui dis de ne pas hésiter à venir si cela n'allait pas, moi pouvant difficilement venir, et de me faire confiance, que je lui faisais confiance, et qu'elle n'hésite pas à me faire par de quoique ce soit si elle se sentait seule, besoin de quelqu'un.... bref de toute façon je l'aimais et qu'elle pouvait s'ouvrir à moi (chose qu'elle n'arrivait pas et n'arrive pas trop à faire avec n'importe qui, même sa maman)! Franchement, j'étais aveuglé par l'amour, ou je la mettais sur un pied piédestal, la voyant forte, tel que rien ne pouvais arriver.
Avec une réelle et grande tristesse (qui pour elle s'avérera une détresse), je la laissais en plein milieu de l'été de l'année suivante mon arrivée.
Mais je suis têtu : déjà je me projette pour savoir comment être réuni à nouveau, et un mois après mon retour je lui présente mon option, sachant que le mariage m'était pas apparu comme la meilleure solution, même si elle me l'avait évoqué (et non réellement proposé), de revenir en début d'année prochaine quoiqu'il advienne et qu'ensuite on avisera pour qu'elle obtienne un diplôme français afin d'obtenir du travail.
Pour moi, moments difficiles, vraiment 1 an et demi de galère, j'étais abattu et perdu à cause de cette opération et j'avais l'impression de galvauder ma dernière année d'études.
Pour elle, beaucoup de travail, étude continue, apprentissage d'arts traditionnels.... un agenda surchargé et pas mal de stress aussi. Enfin bon, je suis arrivé quand même à aller la voir à l'automne '05 et elle a pu venir pour Noël '05.
Nous nous retrouvons enfin au début de l'année suivante et, après un bref retour dans son pays pour formalités administratives, nous marions en privé comme, a posteriori, je me sentais pas encore "valide" ou "fort". Elle rentre ensuite en formation dans le coeur de la France tandis que moi, j'entreprends une formation d'un an au bord du Léman, voyons la précédent comme un échec. Encore de la distance donc.
Le dit diplôme est obtenu avec brio deux ans plus tard! Pas de travail hélas, ni pour elle ni pour moi d'ailleurs....
Mais on a un projet qu'on voulais mener à bien ensemble... puis se présenta le petit bout, pas prévu pour si tôt, mais bon ! Départ pour son pays natal en fin d'année dernière, afin d'y accoucher entourée de ses proches et occasion pour nous de se faire un peu d'argent en bossant pour belle maman (je ne recommande pas, bel erreur).
Les doutes
Sur le coup deux épisodes m'ont marqué ainsi que des emails que j'ai lu (et dont certains ont été effacés) lorsque j'ai du écrire des mails en français pour elle. Mais je ne comprenais qu'à moitié... et puis l'amour aveugle, on fait confiance, surtout quand l'être aimée vous manque.
Le premier épisode :
Quelques jours avant le 31/12/05, avant son départ avec sa famille pour passer le nouvel an, elle m'appelle un peu tard par rapport à d'habitude.
Complètement bourrée et excitée, elle me dit qu'elle a envie de moi, blabla et se masturbe au téléphone. Forcément moi aussi...mais ce qui m'inquiète c'est qu'une fois qu'elle a fini, elle me dit qu'elle doit me laisser (alors que moi j'ai pas fini, d'habitude on attend l'autre) et qu'"IL" doit revenir car il est sorti acheter du thé.
Je lui dit "qui il ?" et là c'est incompréhensible. Puis elle raccroche.
Impossible de la joindre par la suite, mais étant à la montagne et que ça passait mal.
A son retour de week-end du nouvel an, je la questionne et elle me dit, en se mélangeant les pinceaux (mais bon saoule, c'est pas facile de se rappeler) que c'est une amie de son cours d'arts traditionnels qui est restée dormir.Je me dis que l'ayant vu 2-3 jours avant en France, ça va.
OK...
Le second épisode :
Eté 2006, avant de commencer son diplôme, elle part pour une formation de 2 mois linguistique avec d'autres futurs élèves.
Je viens la voir par la suite tous les week-ends et elle vient aussi me voir.
Un week-end, je ne peux pas venir car j'avais une sortie de prévue depuis un moment et que cela faisait longtemps que je ne les avais pas vus.
La semaine suivante, je viens donc la voir, et là elle est complètement bizarre : froide, distante, en colère.
Bizarre, surtout qu'elle me dit que c'est pas à cause de moi. De plus, elle m'avait appeler la veille en me disant qu'après la soirée étudiante, elle avait été abordée par un gros type mais qu'elle avait repoussée ses avances. J'imagine donc le pire (erreur).
A posteriori, son comportement était étrange, et d'autres signes comme qu'en je suis allé lui rendre visite en automne, où je l'avais senti travaillée par quelque chose, vraiment abattue comme jamais. Mais je pensais que c'était de la tristesse de me voir repartir à nouveau (un peu des deux je pense). Ou encore les chlamydia en Janv.'06 (mais bon comme on s'était vu une semaine ou deux avant) .
Les révélations
Vivre dans le mensonge et qui plus est dans le doute, ce n'est pas du tout, mais alors pas du tout mon truc.
Tout le temps avoir des questions qui reviennent "et qu'est ce qui s'est passé ce soir là?" et de la voir s'énerver pour ça, je sentais que quelque chose n'était pas clair.
Au moment de s'engager plus ensemble dans la construction d'une famille, et mettant à profit un retour pour voir sa famille, je lui soumets un ultimatum (2009) : vérité ou on ne fait rien ensemble. Du coup, elle me dit par téléphone "tu veux vraiment savoir?" Sans confiance, ça ne sert à rien de continuer non?
Mais je préfère attendre son retour, donc "oui quand tu rentres."
Au retour, première discussion et premiers chocs.
"Oui je t'ai trompé"...
Le soir avant le réveillon avec un type bourré aussi, ils étaient ensemble en soirée avec d'autres amis (arts traditionnels), et le type a raté son train et est revenu pour lui demander de l'héberger. Et puis ensuite elle ne se souvient pas de m'avoir appelé etc.... et que oui ils ont baisé peut être sans capote. "Mais c'était pas terrible"
pulsations cardiaques : 186
Mais aussi une autre fois lorsque j'étais en cours de langue en France, un mexicano-belge pendant une semaine, plusieurs fois avec capote.
pulsations cardiaques : 234
Nom de Zeus !!!
Après j'étais abasourdi bien sûr, mais je m'y attendais un peu, pas pour le second cas quand même.
Pleurs, crises de panique, cauchemars, multiples questions... bref moralement vraiment pas facile pendant plusieurs semaines, voir mois, mais bon an mal an, on faisait pour le mieux et j'arrivais à passer l'éponge puisqu'elle avait respecté le contrat et joue le jeux de répondre aux questions. Et me jure qu'il n'y a rien eu d'autre. J'accepte, elle est aussi mortifiée, regrette, et comme elle dit "j'étais malade, c'est la première fois dans ma vie que j'ai fait des choses comme ça".
Moi je reconnais que "loin des yeux, loin du coeur" n'est qu'encore une fois qu'un adage bien vérifié. Et après tout on est des humains.
Rebondissements
Oui mais voilà ! Cela aurait pu être simple mais non!
Nous voilà donc après l'accouchement dans son pays, moi loin de ma famille et de mes amis, essayant de faire connaissance avec quelques autochtones ou back packers égarés et sédentarisés.
Pas facile avec en plus le gros changement qu'il y a eu, j'ai le moral qui a fait des hauts et des bas pendant son dernier trimestre. Mais l'arrivée des beaux jours me redonnaient du coeur !
Que nenni....
Alors que je regardais les anciens portables utilisés dans l'entreprise pour changer celui d'une collègue qui ne marchait plus, je tombe sur celui qu'elle a utilisé lors de son bref passage avant le mariage. D'ailleurs, je m'étais demandé pourquoi elle avait eu besoin d'un téléphone pour 4 semaines et je lui avais fait savoir...
Bref je regarde s'il a encore de la batterie, essaye le chargeur et puis je l'allume. Naturellement, ma première action fut d'aller voir les messages reçus puis envoyés.
OULALALA qu'ai je fait? Mon coeur s'emballa, mon esprit s'embruma... sa mère et elle à côté regardant les autres téléphones, je les interrompis pour demander - en VF - qu'est ce que sont ces messages ? Certains me paraissant déjà vus (voir emails et doutes plus haut) mais je n'avais pas vu les réponses de ma "douce" !
Elle les regarde, me donne pas vraiment d'explications et efface les messages reçus ! Je reprends le téléphone, je sents qu'y a un truc....
Je dis rien mais je boue, car y a sa mère à côté...
Enfin seuls à seuls (pour 2 min), "l'artiste à quoi tu joues, c'est quoi ce que tu as écris là, je comprends un peu quand même".
Rebelote : Elle les regarde, me donne pas vraiment d'explications et efface les messages envoyés !
Là j'en peux plus, mais comme on est cuit, je me dis au lit on parlera demain.
Pas possible de fermer l'oeil, je me lève et je vois qu'elle aussi ne dort pas vraiment.
"Alors c'est quoi tout ça. Maintenant tu dis tout (ou je me barre en sous entendu)! "
elle aussi elle n'en pouvait plus de me cacher tout ça, mais elle pensait "amener ses histoires au cimetière".
RE-déballage :
pas deux mais 3 types.
Alors que j'étais encore au Japon, elle était allée faire une soirée avec ses collègues de boulot et a rencontré un type, qui avait des pbs avec ses deux copines, qui n'arrêtait pas de l'envoyer des emails et de lui téléphoner. Mais bon c'était amical à priori une sorte de confidente.
Dès que je suis parti, Août '05, il(s) est (sont) passé(s) à l'action. Cette aventure a duré jusqu'en Mai '06 (date de la dernière fois), avec entre temps des pauses car une de ses copines avait trouvée les photos des fesses de la mienne sur son téléphone, et qu'en suite ma "chérie" est venue en France. Elle me dit qu'elle avait des sentiments pour ce type à force (normal), il venait souvent chez elle (appartement du travail), rarement chez lui etc...
C'est vrai qu'elle était pas dans une condition psychologique terrible et que je n'étais pas là, mais bordel moi non plus!
Mais la dernière fois, là j'ai pas compris : pour s'amuser? un petit coup pour la route en somme??
Et pourquoi pas de capote???
"J'étais trop conne, j'ai vraiment eu peur après" => direct on est allé direction tests MST (car HIV déjà fait pour grossesse)
ouf...safe
Je me suis jamais senti aussi bas, trahi, déçu, en colère, etc -vous comprenez le feeling mix- qu'on m'est menti à ce point.
Je comprends pas pourquoi.... elle dit qu'elle pensait que ça suffisait que ça m'avait fait assez mal et qu'elle voulait pas plus me faire mal. Bordel, mais à quoi elle pensait? J'avais été clair pourtant "repartir ensemble sur des bases solides" m'enfin bon.
Pour moi c'est comme un double mensonge et là je mettrais un holà définitif si je trouve encore une histoire qu'elle m'a pas dit.
Mais c'est pas fini !
J'en veux à mon épouse, mais je l'aime, et aimer c'est aussi pardonner. J'essaie en tout cas
Le seul souci c'est que je suis rancunier (le revers du têtu), et quand on me fait une crasse je n'oublie pas.
Dans un pénultième délire colérique (avec un peu d'alcool dans le sang) elle reçut une bonne baffe, vu des étoiles pendant quelques jours. Mais comme je ne suis pas adepte de ce genre de choses, j'ai culpabilisé.
Tellement d'ailleurs, que je me suis dit que ce n'est pas possible que ce type s'en sort sans rien.
Après avoir retrouvé son adresse, je me rends chez lui dans un ultime délire colérique (à jeun) :
"Bonjour c'est vous Machin"
"Oui c'est moi" (sacrée tête de con qui se prend pour un autre, Ok zéro remord)
ET BIM ! IMPACT NASAL
...il a mouché rouge direct, a essayé de relancer la machine mais bon.
Tout ça en lui gueulant dans sa langue (pas facile de se concentrer) "impardonnable ce que t'as fait avec ma femme", "y a 4 ans tu t'en rappelles (pas on dirait) ?"
Sa copine/femme sort et crie qu'en elle entend ça "quoi???". Le type commence à comprendre, comme qui dirait, et se ré-énerve (mais bon trop vieux à 40 ans pour ses conneries) : bref je pense que le message à porter. Son père qui m'avait froidement accueilli lors d'un premier passage de reconnaissance (je frappe pas les innocents) arrive tout penaud (j'avais pris soin d'aller me présenter à lui car je ne savais pas s'il était là, mais bien sûr en laissant tourner le moteur et avec une batte de baseball dans la voiture si ça tournait vinaigre, pas fou ).
Enfin remarquant qu'il avait choisi la copine d'un gars, n'ayant pas peur des mots, trop fort pour lui (lui : 175 cm pour 70-75 kg, fumeur, juste porte des trucs lourds, 40 ans / moi : 185 cm pour +95 kg, sportif, non fumeur) il prononça ses paroles "je vais appeler la police" blabla de merde .... bref déçu qu'il ne s'excuse pas, je me casse sur ces entrefaites car j'ai des trucs à faire moi
Mais il a la tête dur à défaut d'avoir le nez solide
Dernière tentative de sa part de m'agresser (moi je punis seulement ), avec une grosse pierre qui n'atteindra jamais ma voiture en contrebas (bien trop lourde : entre porter et jeter c'est pas pareil ).
Ca c'était le 8 Juillet 2010.
Alors certains diront la violence ne résout rien, peut être. Mais ça fait du bien, et aujourd'hui je me sens bien mieux. Comme ayant extériorisé
Je l'ai dit à ma femme car si jamais le type se pointe (ce que je doute mais sait-on jamais) je ne veux pas qu'elle soit prise au dépourvu. Car le seul truc d'inquiétant c'est sa réaction : couillu ou pas. Va-t-il venir ou pas? Mon épouse balise, elle ne pensait pas que j'y aille, mais comme je dis "c'est l'effet papillon ma chérie, fallait y penser avant".
Normalement demain nous allons au temple pour purifier nos mauvaises pensées. Inch'allah amen.
Je ne sais pas si cela va nous aider mais Buddha nous réserve les mêmes directions selon l'almanach de mère-grand.
Tout ce qui nous rapprochera est le bienvenu.
Mais j'irai bien voir ailleurs, voir si le poil est plus frais (et bénéficier d'une oreille féminine compatissante). inutile sans doute?
Toute question aura sa réponse (sauf si j'estime qu'elle rompt mon anonymat). Lâcher les cornus
Je n'ai pas lu toutes les histoires sur le forum, mais l'histoire de jag m'a donné envie de me confier à vous car vous m'avez l'air de sympathiques cornus.
En plus je suis assez isolé là où je vis (vers l'Océan Pacifique Nord), et je connais peu de monde de confiance (amis quoi) dans mon humide campagne (il n'y a pas de fautes de frappes ndlr.), je suis vraiment content de me soulager de ce poids ici.
Le contexte :
Pas encore 30 ans, je suis marié à une étrangère depuis 4 ans mais nous sommes ensemble depuis une dizaine d'année. Madame a un peu plus d'une moitié de décennie de plus que moi.
Pour moi, c'est mon premier, grand et unique amour. Un amour que j'ai senti grandir au fil du temps.
Pour elle, elle a eu deux copains stables, et des petits trucs de-ci de-là purement charnel (quand elle était dans le désert comme elle dit).
Nous avons vécu le plus possible ensemble : de façon continue entre 2001 et 2004, et entre 2008 et maintenant.
Entre temps, nous avons connu les "joies" (et désespoirs) de la relation à distance, et je pense, bon an mal an, que nous avons assez bien géré ces périodes.
Il y a 6 ans, je suis allé faire un séjour d'études dans son pays, par chance cela correspondait à la fin de son visa. Nous voilà réunis là-bas, mais nous n'étions pas dans la même ville, séparé par 300 km, elle travaillant dans l'entreprise familiale pour se faire un petit pécule en vue d'un retour en France, moi étudiant de mon côté. Bref, une broutille que nous essayions de parcourir chaque week-end et vacances pour se retrouver soit dans sa famille, soit dans son appartement plus proche du bureau ou soit dans ma "cage".
Dès le début, j'ai été clair avec elle : moi encore jeune, étudiant et avide d'expériences sexuelles avec d'autres partenaires (et rien que par curiosité pour le cul), je ne pouvais pas lui promettre d'être fidèle. Elle m'a dit, sans gaieté de coeur mais avec assurance, qu'elle me comprenais. Moi, je m'engageais à lui dire (même si elle m'a dit qu'elle s'en fichait) quoiqu'il se passât et que cela ne changeait en rien mon amour.
Quelques petites expériences estudiantines plus tard, et ayant tenu mon engagement (parfois têtu), nous sommes d'accord pour continuer l'aventure dans son pays.
Malheureusement, je devais rentrer en France pour subir une opération, je me sentais pas de la faire faire dans son pays (onéreux, médecin peu communicatif, pb de langue...).
Bien sûr je lui dis de ne pas hésiter à venir si cela n'allait pas, moi pouvant difficilement venir, et de me faire confiance, que je lui faisais confiance, et qu'elle n'hésite pas à me faire par de quoique ce soit si elle se sentait seule, besoin de quelqu'un.... bref de toute façon je l'aimais et qu'elle pouvait s'ouvrir à moi (chose qu'elle n'arrivait pas et n'arrive pas trop à faire avec n'importe qui, même sa maman)! Franchement, j'étais aveuglé par l'amour, ou je la mettais sur un pied piédestal, la voyant forte, tel que rien ne pouvais arriver.
Avec une réelle et grande tristesse (qui pour elle s'avérera une détresse), je la laissais en plein milieu de l'été de l'année suivante mon arrivée.
Mais je suis têtu : déjà je me projette pour savoir comment être réuni à nouveau, et un mois après mon retour je lui présente mon option, sachant que le mariage m'était pas apparu comme la meilleure solution, même si elle me l'avait évoqué (et non réellement proposé), de revenir en début d'année prochaine quoiqu'il advienne et qu'ensuite on avisera pour qu'elle obtienne un diplôme français afin d'obtenir du travail.
Pour moi, moments difficiles, vraiment 1 an et demi de galère, j'étais abattu et perdu à cause de cette opération et j'avais l'impression de galvauder ma dernière année d'études.
Pour elle, beaucoup de travail, étude continue, apprentissage d'arts traditionnels.... un agenda surchargé et pas mal de stress aussi. Enfin bon, je suis arrivé quand même à aller la voir à l'automne '05 et elle a pu venir pour Noël '05.
Nous nous retrouvons enfin au début de l'année suivante et, après un bref retour dans son pays pour formalités administratives, nous marions en privé comme, a posteriori, je me sentais pas encore "valide" ou "fort". Elle rentre ensuite en formation dans le coeur de la France tandis que moi, j'entreprends une formation d'un an au bord du Léman, voyons la précédent comme un échec. Encore de la distance donc.
Le dit diplôme est obtenu avec brio deux ans plus tard! Pas de travail hélas, ni pour elle ni pour moi d'ailleurs....
Mais on a un projet qu'on voulais mener à bien ensemble... puis se présenta le petit bout, pas prévu pour si tôt, mais bon ! Départ pour son pays natal en fin d'année dernière, afin d'y accoucher entourée de ses proches et occasion pour nous de se faire un peu d'argent en bossant pour belle maman (je ne recommande pas, bel erreur).
Les doutes
Sur le coup deux épisodes m'ont marqué ainsi que des emails que j'ai lu (et dont certains ont été effacés) lorsque j'ai du écrire des mails en français pour elle. Mais je ne comprenais qu'à moitié... et puis l'amour aveugle, on fait confiance, surtout quand l'être aimée vous manque.
Le premier épisode :
Quelques jours avant le 31/12/05, avant son départ avec sa famille pour passer le nouvel an, elle m'appelle un peu tard par rapport à d'habitude.
Complètement bourrée et excitée, elle me dit qu'elle a envie de moi, blabla et se masturbe au téléphone. Forcément moi aussi...mais ce qui m'inquiète c'est qu'une fois qu'elle a fini, elle me dit qu'elle doit me laisser (alors que moi j'ai pas fini, d'habitude on attend l'autre) et qu'"IL" doit revenir car il est sorti acheter du thé.
Je lui dit "qui il ?" et là c'est incompréhensible. Puis elle raccroche.
Impossible de la joindre par la suite, mais étant à la montagne et que ça passait mal.
A son retour de week-end du nouvel an, je la questionne et elle me dit, en se mélangeant les pinceaux (mais bon saoule, c'est pas facile de se rappeler) que c'est une amie de son cours d'arts traditionnels qui est restée dormir.Je me dis que l'ayant vu 2-3 jours avant en France, ça va.
OK...
Le second épisode :
Eté 2006, avant de commencer son diplôme, elle part pour une formation de 2 mois linguistique avec d'autres futurs élèves.
Je viens la voir par la suite tous les week-ends et elle vient aussi me voir.
Un week-end, je ne peux pas venir car j'avais une sortie de prévue depuis un moment et que cela faisait longtemps que je ne les avais pas vus.
La semaine suivante, je viens donc la voir, et là elle est complètement bizarre : froide, distante, en colère.
Bizarre, surtout qu'elle me dit que c'est pas à cause de moi. De plus, elle m'avait appeler la veille en me disant qu'après la soirée étudiante, elle avait été abordée par un gros type mais qu'elle avait repoussée ses avances. J'imagine donc le pire (erreur).
A posteriori, son comportement était étrange, et d'autres signes comme qu'en je suis allé lui rendre visite en automne, où je l'avais senti travaillée par quelque chose, vraiment abattue comme jamais. Mais je pensais que c'était de la tristesse de me voir repartir à nouveau (un peu des deux je pense). Ou encore les chlamydia en Janv.'06 (mais bon comme on s'était vu une semaine ou deux avant) .
Les révélations
Vivre dans le mensonge et qui plus est dans le doute, ce n'est pas du tout, mais alors pas du tout mon truc.
Tout le temps avoir des questions qui reviennent "et qu'est ce qui s'est passé ce soir là?" et de la voir s'énerver pour ça, je sentais que quelque chose n'était pas clair.
Au moment de s'engager plus ensemble dans la construction d'une famille, et mettant à profit un retour pour voir sa famille, je lui soumets un ultimatum (2009) : vérité ou on ne fait rien ensemble. Du coup, elle me dit par téléphone "tu veux vraiment savoir?" Sans confiance, ça ne sert à rien de continuer non?
Mais je préfère attendre son retour, donc "oui quand tu rentres."
Au retour, première discussion et premiers chocs.
"Oui je t'ai trompé"...
Le soir avant le réveillon avec un type bourré aussi, ils étaient ensemble en soirée avec d'autres amis (arts traditionnels), et le type a raté son train et est revenu pour lui demander de l'héberger. Et puis ensuite elle ne se souvient pas de m'avoir appelé etc.... et que oui ils ont baisé peut être sans capote. "Mais c'était pas terrible"
pulsations cardiaques : 186
Mais aussi une autre fois lorsque j'étais en cours de langue en France, un mexicano-belge pendant une semaine, plusieurs fois avec capote.
pulsations cardiaques : 234
Nom de Zeus !!!
Après j'étais abasourdi bien sûr, mais je m'y attendais un peu, pas pour le second cas quand même.
Pleurs, crises de panique, cauchemars, multiples questions... bref moralement vraiment pas facile pendant plusieurs semaines, voir mois, mais bon an mal an, on faisait pour le mieux et j'arrivais à passer l'éponge puisqu'elle avait respecté le contrat et joue le jeux de répondre aux questions. Et me jure qu'il n'y a rien eu d'autre. J'accepte, elle est aussi mortifiée, regrette, et comme elle dit "j'étais malade, c'est la première fois dans ma vie que j'ai fait des choses comme ça".
Moi je reconnais que "loin des yeux, loin du coeur" n'est qu'encore une fois qu'un adage bien vérifié. Et après tout on est des humains.
Rebondissements
Oui mais voilà ! Cela aurait pu être simple mais non!
Nous voilà donc après l'accouchement dans son pays, moi loin de ma famille et de mes amis, essayant de faire connaissance avec quelques autochtones ou back packers égarés et sédentarisés.
Pas facile avec en plus le gros changement qu'il y a eu, j'ai le moral qui a fait des hauts et des bas pendant son dernier trimestre. Mais l'arrivée des beaux jours me redonnaient du coeur !
Que nenni....
Alors que je regardais les anciens portables utilisés dans l'entreprise pour changer celui d'une collègue qui ne marchait plus, je tombe sur celui qu'elle a utilisé lors de son bref passage avant le mariage. D'ailleurs, je m'étais demandé pourquoi elle avait eu besoin d'un téléphone pour 4 semaines et je lui avais fait savoir...
Bref je regarde s'il a encore de la batterie, essaye le chargeur et puis je l'allume. Naturellement, ma première action fut d'aller voir les messages reçus puis envoyés.
OULALALA qu'ai je fait? Mon coeur s'emballa, mon esprit s'embruma... sa mère et elle à côté regardant les autres téléphones, je les interrompis pour demander - en VF - qu'est ce que sont ces messages ? Certains me paraissant déjà vus (voir emails et doutes plus haut) mais je n'avais pas vu les réponses de ma "douce" !
Elle les regarde, me donne pas vraiment d'explications et efface les messages reçus ! Je reprends le téléphone, je sents qu'y a un truc....
Je dis rien mais je boue, car y a sa mère à côté...
Enfin seuls à seuls (pour 2 min), "l'artiste à quoi tu joues, c'est quoi ce que tu as écris là, je comprends un peu quand même".
Rebelote : Elle les regarde, me donne pas vraiment d'explications et efface les messages envoyés !
Là j'en peux plus, mais comme on est cuit, je me dis au lit on parlera demain.
Pas possible de fermer l'oeil, je me lève et je vois qu'elle aussi ne dort pas vraiment.
"Alors c'est quoi tout ça. Maintenant tu dis tout (ou je me barre en sous entendu)! "
elle aussi elle n'en pouvait plus de me cacher tout ça, mais elle pensait "amener ses histoires au cimetière".
RE-déballage :
pas deux mais 3 types.
Alors que j'étais encore au Japon, elle était allée faire une soirée avec ses collègues de boulot et a rencontré un type, qui avait des pbs avec ses deux copines, qui n'arrêtait pas de l'envoyer des emails et de lui téléphoner. Mais bon c'était amical à priori une sorte de confidente.
Dès que je suis parti, Août '05, il(s) est (sont) passé(s) à l'action. Cette aventure a duré jusqu'en Mai '06 (date de la dernière fois), avec entre temps des pauses car une de ses copines avait trouvée les photos des fesses de la mienne sur son téléphone, et qu'en suite ma "chérie" est venue en France. Elle me dit qu'elle avait des sentiments pour ce type à force (normal), il venait souvent chez elle (appartement du travail), rarement chez lui etc...
C'est vrai qu'elle était pas dans une condition psychologique terrible et que je n'étais pas là, mais bordel moi non plus!
Mais la dernière fois, là j'ai pas compris : pour s'amuser? un petit coup pour la route en somme??
Et pourquoi pas de capote???
"J'étais trop conne, j'ai vraiment eu peur après" => direct on est allé direction tests MST (car HIV déjà fait pour grossesse)
ouf...safe
Je me suis jamais senti aussi bas, trahi, déçu, en colère, etc -vous comprenez le feeling mix- qu'on m'est menti à ce point.
Je comprends pas pourquoi.... elle dit qu'elle pensait que ça suffisait que ça m'avait fait assez mal et qu'elle voulait pas plus me faire mal. Bordel, mais à quoi elle pensait? J'avais été clair pourtant "repartir ensemble sur des bases solides" m'enfin bon.
Pour moi c'est comme un double mensonge et là je mettrais un holà définitif si je trouve encore une histoire qu'elle m'a pas dit.
Mais c'est pas fini !
J'en veux à mon épouse, mais je l'aime, et aimer c'est aussi pardonner. J'essaie en tout cas
Le seul souci c'est que je suis rancunier (le revers du têtu), et quand on me fait une crasse je n'oublie pas.
Dans un pénultième délire colérique (avec un peu d'alcool dans le sang) elle reçut une bonne baffe, vu des étoiles pendant quelques jours. Mais comme je ne suis pas adepte de ce genre de choses, j'ai culpabilisé.
Tellement d'ailleurs, que je me suis dit que ce n'est pas possible que ce type s'en sort sans rien.
Après avoir retrouvé son adresse, je me rends chez lui dans un ultime délire colérique (à jeun) :
"Bonjour c'est vous Machin"
"Oui c'est moi" (sacrée tête de con qui se prend pour un autre, Ok zéro remord)
ET BIM ! IMPACT NASAL
...il a mouché rouge direct, a essayé de relancer la machine mais bon.
Tout ça en lui gueulant dans sa langue (pas facile de se concentrer) "impardonnable ce que t'as fait avec ma femme", "y a 4 ans tu t'en rappelles (pas on dirait) ?"
Sa copine/femme sort et crie qu'en elle entend ça "quoi???". Le type commence à comprendre, comme qui dirait, et se ré-énerve (mais bon trop vieux à 40 ans pour ses conneries) : bref je pense que le message à porter. Son père qui m'avait froidement accueilli lors d'un premier passage de reconnaissance (je frappe pas les innocents) arrive tout penaud (j'avais pris soin d'aller me présenter à lui car je ne savais pas s'il était là, mais bien sûr en laissant tourner le moteur et avec une batte de baseball dans la voiture si ça tournait vinaigre, pas fou ).
Enfin remarquant qu'il avait choisi la copine d'un gars, n'ayant pas peur des mots, trop fort pour lui (lui : 175 cm pour 70-75 kg, fumeur, juste porte des trucs lourds, 40 ans / moi : 185 cm pour +95 kg, sportif, non fumeur) il prononça ses paroles "je vais appeler la police" blabla de merde .... bref déçu qu'il ne s'excuse pas, je me casse sur ces entrefaites car j'ai des trucs à faire moi
Mais il a la tête dur à défaut d'avoir le nez solide
Dernière tentative de sa part de m'agresser (moi je punis seulement ), avec une grosse pierre qui n'atteindra jamais ma voiture en contrebas (bien trop lourde : entre porter et jeter c'est pas pareil ).
Ca c'était le 8 Juillet 2010.
Alors certains diront la violence ne résout rien, peut être. Mais ça fait du bien, et aujourd'hui je me sens bien mieux. Comme ayant extériorisé
Je l'ai dit à ma femme car si jamais le type se pointe (ce que je doute mais sait-on jamais) je ne veux pas qu'elle soit prise au dépourvu. Car le seul truc d'inquiétant c'est sa réaction : couillu ou pas. Va-t-il venir ou pas? Mon épouse balise, elle ne pensait pas que j'y aille, mais comme je dis "c'est l'effet papillon ma chérie, fallait y penser avant".
Normalement demain nous allons au temple pour purifier nos mauvaises pensées. Inch'allah amen.
Je ne sais pas si cela va nous aider mais Buddha nous réserve les mêmes directions selon l'almanach de mère-grand.
Tout ce qui nous rapprochera est le bienvenu.
Mais j'irai bien voir ailleurs, voir si le poil est plus frais (et bénéficier d'une oreille féminine compatissante). inutile sans doute?
Toute question aura sa réponse (sauf si j'estime qu'elle rompt mon anonymat). Lâcher les cornus