Cocu après 43 ans de vie commune
Posté : ven. 20 mars 2015 15:52
Bonjour à tous,
Marié depuis 43 ans avec une femme que j'aime profondément, et qui a franchi à mes côtés la plupart des difficultés d'une vie bien remplie, je ne pensais pas m'exprimer un jour sur un site comme le vôtre. Mon histoire est à la fois banale et originale par certains côtés psychologiquement très violents. Je m'explique : depuis qu'elle est en retraite, ma femme va régulièrement garder notre petite fille quelques jours pour dépanner ma fille. Le lundi 1° septembre 2014, je la conduis au TGV pour Lyon. Son retour est prévu vendredi 5. Elle m'a demandé de faire un peu de maintenance sur son ordinateur qu'elle a laissé sur son bureau. Le mardi matin, je bricole et au cours d'une pause, je relance son ordinateur qu'elle pensait avoir arrêté mais qui était en fait en veille. Et là l'écran s'ouvre sur sa messagerie Gmail qu'elle a oublié de fermer ( et à laquelle je n'avais pas accès, n'ayant pas le mot de passe) . Et là le choc ! La liste des messages qui s'affichent ( 119 en tout) ne me laisse aucun doute sur son infidélité. Je suis sonné, je fais une légère perte de connaissance, et m'allonge sur mon lit. Mon cœur bat à tout rompre quand je reprends connaissance et j'ai la nausée, envie de vomir, de me suicider, de foutre le camp et de disparaître.
Je reprends peu à peu mes esprits, et la lecture des messages échangés avec son amant ( un collègue enseignant à l'IUT où elle fait des vacations ) m'apprend tout de cette liaison qui a débuté en 2006, avec force détails intimes, (où, quand, comment ils font etc....), rien ne m'est épargné. C'est ainsi que j'apprends qu'ils ont pris l'habitude de se rencontrer chez nous, dans notre chambre et notre lit durant mes absences professionnelles. ( Je suis gérant d'une société commerciale qui en 2005 avait quelques difficultés, ce qui explique que je partais souvent pour une ou deux semaines au Maroc pour travailler à un nouveau développement).
Son amant a profité d'une période difficile pour nous ( maladie, deuils familiaux, problèmes professionnels) et de la déstabilisation de ma femme pour réaliser un véritable abus de faiblesse. Il recherchait plutôt des « plans culs » et il a mis deux ans avant qu'elle se laisse sauter dans notre lit.( 27 avril 2008 ). Je passe sur les détails.
Ayant repris un peu de sang froid, j'ai profité des jours suivants pour fouiller son ordinateur à fond, toutes ses boites mail, ses chat sur skype ou msn, tous les fichiers ou apparaissait le nom de son amant, ses factures détaillées de portable ( sms /mms) et j'ai constitué un dossier béton au cas où, car je ne voyais pas d'autre issue que le divorce.
J'ai réussi à ne rien laisser paraître au cours de nos appels tél quotidiens, mais le vendredi soir en revenant de la gare, j'ai explosé et l'ai cueillie à froid au cours du trajet. Çà a été une vraie Bérézina, et elle a reconnu tout de suite les faits, en m'affirmant que cette liaison était finie depuis fin 2013, (en quoi elle me mentait par rapport à la liste des sms et mms qu'elle avait échangés avec lui en 2014 et jusqu'à la veille de son départ. ).
Inutile de préciser que la nuit a été pénible ainsi que les jours et nuits suivants. Finalement nous sommes arrivés à un accord de continuer la vie commune à condition qu'elle cesse immédiatement et totalement sa liaison, ce qu'elle m'a juré, afin de préserver nos filles et notre famille et essayer de reconstruire notre couple.
J'étais effondré, démoralisé de n'avoir rien vu venir, bien que durant ces huit années, je voyais confusément que quelque chose « clochait » , Nous faisions l'amour moins souvent, un peu par « défaut », voire pas du tout ( madame avait la migraine ou d'autres petits malaises!!). Les derniers mois, je n'avais pratiquement plus de doutes vu qu'elle causait dans son sommeil et évidemment pas à moi ! Mais sans preuves.....
La vie a repris tant bien que mal. En septembre, ayant cassé son téléphone, elle est retournée à Lyon avec un de mes téléphones de secours. En novembre, le 15, j'ai refait un contrôle de ses sms sur le téléphone prêté par rapport à sa facture détaillée. Et là, ça ne collait pas du tout, tous les sms vers le portable de son amant avaient été effacés alors qu'ils apparaissaient dans sa facture. Une petite manip de restauration plus tard, je n'avais plus aucun doute, ils avaient continué fin septembre de s'envoyer des sms pour programmer de nouveaux contacts par mails. J'ai à nouveau fouillé dans l'ordinateur et trouvé deux mails ( 13 et 22/09) où ma femme se désolait de ce qui était arrivé et que ça allait être beaucoup plus difficile de se rencontrer.
De plus, elle lui racontait en détail mes réactions, mes états d'âme, plus tout un tas de suppositions à mon sujet à propos de ce que j'avais compris de leurs relations, que je pensais qu'il n'y avait que du sexe alors que pour elle, tous ses mails indiquaient que c'était bien plus, alors que pour lui elle n'était qu'un « plan cul » comme sans doute beaucoup d'autres qu'il parcourait comme ses parcours de golf !
Elle avait même anticipé ma réaction si je découvrais ces mails en disant à son amant qu'elle lui ferait sans doute un mail de rupture très sec à ma demande, mais qu'il ne fallait pas qu'il en tienne compte !!!
Vous pouvez imaginer sans peine la nouvelle grande baffe dans la figure à la lecture de ces mails ! Il y a eu une nouvelle explication très houleuse où l'on est arrivé cette fois au bord du divorce ! Manifestement, elle a très peur que je la laisse tomber, mais après tout ce que j'ai lu de sa correspondance, j'ai quand même quelques doutes, je pense qu'elle a plus craint les réactions dans la famille.
Elle a finalement envoyé ce mail devant moi, où je lui faisais préciser que j'informerais sa femme ( avec tous les détails) au cas où ils reprendraient contact de quelque façon que ce soit ( Car bien évidemment il est marié et sa femme ne sait apparemment rien de ses frasques extraconjugales!).
Donc à ce stade, ma confiance en elle qui revenait lentement est retombée d'un coup à zéro, mes doutes ont repris de plus belle, mes insomnies aussi, et tous les maux qui vont avec, tristesse, envies de pleurer, idées suicidaires etc.... J'ai compris que je partais pour une longue période de dépression, mais j'étais seul, je ne pouvais me confier à personne, ni reprendre le dialogue avec elle, ni en parler à mes filles que cette révélation aurait détruites. J'ai frôlé plusieurs fois le suicide, mais je pense qu'il restait en moi un fond de colère qui m'aidait à ne pas céder à ces pulsions.
Finalement, début mars 2015, nous étions partis garder notre petite fille à Lyon, nos rapports avaient les apparences de la normalité, mais nous avons eu une semaine très pénible. J'avais un bilan médical à passer qui m'inquiétait beaucoup, des ennuis domestiques, bref, un jour avant de rentrer chez nous, j'ai craqué, crise de larmes, grosse déprime, envie de tout laisser tomber et de rentrer seul, ma femme ne pouvant rentrer que le lendemain. Heureusement je suis resté, car j'étais tellement mal que j'aurais sans doute fait une bêtise en chemin.
Et puis, il y a eu comme un déclic, alors que ma femme essayait de me consoler. Elle a énuméré tous les problèmes que nous avions rencontrés en 2014, que nous avions surmontés ensemble ( maladie, problèmes dans la famille, deuils etc...) et elle a terminé en parlant du « reste qui était réglé ». J'ai compris alors que « le reste » qu'il ne fallait surtout pas nommer , c'était son adultère dont finalement elle avait honte quelque part, cette partie de sa vie qui avait failli détruire notre couple et notre famille, et dont elle ne voulait plus parler ( ça déclenchait à chaque fois que je l'évoquais, une nouvelle crise.). C'est la colère qui sommeillait en moi qui m'a sauvé, car j'ai réalisé qu'étant la victime, ce n'était pas à moi de payer les pots cassés, que je n'étais en aucun cas responsable de ce désastre et que j'allais me battre pour remettre ma vie d'aplomb.
A cet instant, j'ai vu la vie sous un angle différent, mon horizon s'est éclairci, même si l'avenir m'était encore inconnu, j'ai su que j'allais remonter la pente et reprendre ma vie en mains.
J'ai fait une sorte de deuil de ces 43 années de vie commune qui ont été les plus belles, même si les 8 dernières ont été pleines de mensonges, de tromperies et de frustrations. Je ne les oublierai pas, ces 8 années qui sont comme une sorte de trou noir qui sépare ma vie d'avant de celle d'aujourd'hui.
Actuellement, je suis plus détendu, plus attentionné, j'essaie avec ma femme de reconstruire ce qui est réparable, bien que je trouve parfois ses démonstrations d'amour un peu excessives, je joue le jeu.
Par contre, je n'entends pas laisser passer pour l'amant ces huit années de cocufiage et ces 8 mois de dépression en profits et pertes. Je suis quelqu'un de fidèle, et je pense qu'il est juste que l'amant prenne sa part de responsabilité dans ce désastre puisque cette relation était dirigée vers son seul plaisir. Chez moi, il n'y a pas de liberté sans responsabilité, et inversement, on ne peut être tenu pour responsable de ce que l'on n'a pas choisi de faire librement. En conséquence, je vais lui faire savoir très poliment mais fermement que maintenant on ne plaisante plus et qu'il va falloir solder les comptes. Je vais juste lui laisser la liberté d'informer lui-même sa femme de ses infidélités, de la façon qui lui conviendra, avec une date butoir ( la date anniversaire de la découverte de mon infortune ) au delà de laquelle sa femme recevra directement, par divers moyens qu'il ne pourra pas bloquer, la révélation de ses infidélités, au cas où il n'en aurait pas eu le courage et omis de l'informer.
Pardonnez moi si j'ai été un peu long, mais ça fait tellement de bien de pouvoir enfin se confier à des oreilles compatissantes.
Faites moi part de vos avis éclairés.
Merci
Marié depuis 43 ans avec une femme que j'aime profondément, et qui a franchi à mes côtés la plupart des difficultés d'une vie bien remplie, je ne pensais pas m'exprimer un jour sur un site comme le vôtre. Mon histoire est à la fois banale et originale par certains côtés psychologiquement très violents. Je m'explique : depuis qu'elle est en retraite, ma femme va régulièrement garder notre petite fille quelques jours pour dépanner ma fille. Le lundi 1° septembre 2014, je la conduis au TGV pour Lyon. Son retour est prévu vendredi 5. Elle m'a demandé de faire un peu de maintenance sur son ordinateur qu'elle a laissé sur son bureau. Le mardi matin, je bricole et au cours d'une pause, je relance son ordinateur qu'elle pensait avoir arrêté mais qui était en fait en veille. Et là l'écran s'ouvre sur sa messagerie Gmail qu'elle a oublié de fermer ( et à laquelle je n'avais pas accès, n'ayant pas le mot de passe) . Et là le choc ! La liste des messages qui s'affichent ( 119 en tout) ne me laisse aucun doute sur son infidélité. Je suis sonné, je fais une légère perte de connaissance, et m'allonge sur mon lit. Mon cœur bat à tout rompre quand je reprends connaissance et j'ai la nausée, envie de vomir, de me suicider, de foutre le camp et de disparaître.
Je reprends peu à peu mes esprits, et la lecture des messages échangés avec son amant ( un collègue enseignant à l'IUT où elle fait des vacations ) m'apprend tout de cette liaison qui a débuté en 2006, avec force détails intimes, (où, quand, comment ils font etc....), rien ne m'est épargné. C'est ainsi que j'apprends qu'ils ont pris l'habitude de se rencontrer chez nous, dans notre chambre et notre lit durant mes absences professionnelles. ( Je suis gérant d'une société commerciale qui en 2005 avait quelques difficultés, ce qui explique que je partais souvent pour une ou deux semaines au Maroc pour travailler à un nouveau développement).
Son amant a profité d'une période difficile pour nous ( maladie, deuils familiaux, problèmes professionnels) et de la déstabilisation de ma femme pour réaliser un véritable abus de faiblesse. Il recherchait plutôt des « plans culs » et il a mis deux ans avant qu'elle se laisse sauter dans notre lit.( 27 avril 2008 ). Je passe sur les détails.
Ayant repris un peu de sang froid, j'ai profité des jours suivants pour fouiller son ordinateur à fond, toutes ses boites mail, ses chat sur skype ou msn, tous les fichiers ou apparaissait le nom de son amant, ses factures détaillées de portable ( sms /mms) et j'ai constitué un dossier béton au cas où, car je ne voyais pas d'autre issue que le divorce.
J'ai réussi à ne rien laisser paraître au cours de nos appels tél quotidiens, mais le vendredi soir en revenant de la gare, j'ai explosé et l'ai cueillie à froid au cours du trajet. Çà a été une vraie Bérézina, et elle a reconnu tout de suite les faits, en m'affirmant que cette liaison était finie depuis fin 2013, (en quoi elle me mentait par rapport à la liste des sms et mms qu'elle avait échangés avec lui en 2014 et jusqu'à la veille de son départ. ).
Inutile de préciser que la nuit a été pénible ainsi que les jours et nuits suivants. Finalement nous sommes arrivés à un accord de continuer la vie commune à condition qu'elle cesse immédiatement et totalement sa liaison, ce qu'elle m'a juré, afin de préserver nos filles et notre famille et essayer de reconstruire notre couple.
J'étais effondré, démoralisé de n'avoir rien vu venir, bien que durant ces huit années, je voyais confusément que quelque chose « clochait » , Nous faisions l'amour moins souvent, un peu par « défaut », voire pas du tout ( madame avait la migraine ou d'autres petits malaises!!). Les derniers mois, je n'avais pratiquement plus de doutes vu qu'elle causait dans son sommeil et évidemment pas à moi ! Mais sans preuves.....
La vie a repris tant bien que mal. En septembre, ayant cassé son téléphone, elle est retournée à Lyon avec un de mes téléphones de secours. En novembre, le 15, j'ai refait un contrôle de ses sms sur le téléphone prêté par rapport à sa facture détaillée. Et là, ça ne collait pas du tout, tous les sms vers le portable de son amant avaient été effacés alors qu'ils apparaissaient dans sa facture. Une petite manip de restauration plus tard, je n'avais plus aucun doute, ils avaient continué fin septembre de s'envoyer des sms pour programmer de nouveaux contacts par mails. J'ai à nouveau fouillé dans l'ordinateur et trouvé deux mails ( 13 et 22/09) où ma femme se désolait de ce qui était arrivé et que ça allait être beaucoup plus difficile de se rencontrer.
De plus, elle lui racontait en détail mes réactions, mes états d'âme, plus tout un tas de suppositions à mon sujet à propos de ce que j'avais compris de leurs relations, que je pensais qu'il n'y avait que du sexe alors que pour elle, tous ses mails indiquaient que c'était bien plus, alors que pour lui elle n'était qu'un « plan cul » comme sans doute beaucoup d'autres qu'il parcourait comme ses parcours de golf !
Elle avait même anticipé ma réaction si je découvrais ces mails en disant à son amant qu'elle lui ferait sans doute un mail de rupture très sec à ma demande, mais qu'il ne fallait pas qu'il en tienne compte !!!
Vous pouvez imaginer sans peine la nouvelle grande baffe dans la figure à la lecture de ces mails ! Il y a eu une nouvelle explication très houleuse où l'on est arrivé cette fois au bord du divorce ! Manifestement, elle a très peur que je la laisse tomber, mais après tout ce que j'ai lu de sa correspondance, j'ai quand même quelques doutes, je pense qu'elle a plus craint les réactions dans la famille.
Elle a finalement envoyé ce mail devant moi, où je lui faisais préciser que j'informerais sa femme ( avec tous les détails) au cas où ils reprendraient contact de quelque façon que ce soit ( Car bien évidemment il est marié et sa femme ne sait apparemment rien de ses frasques extraconjugales!).
Donc à ce stade, ma confiance en elle qui revenait lentement est retombée d'un coup à zéro, mes doutes ont repris de plus belle, mes insomnies aussi, et tous les maux qui vont avec, tristesse, envies de pleurer, idées suicidaires etc.... J'ai compris que je partais pour une longue période de dépression, mais j'étais seul, je ne pouvais me confier à personne, ni reprendre le dialogue avec elle, ni en parler à mes filles que cette révélation aurait détruites. J'ai frôlé plusieurs fois le suicide, mais je pense qu'il restait en moi un fond de colère qui m'aidait à ne pas céder à ces pulsions.
Finalement, début mars 2015, nous étions partis garder notre petite fille à Lyon, nos rapports avaient les apparences de la normalité, mais nous avons eu une semaine très pénible. J'avais un bilan médical à passer qui m'inquiétait beaucoup, des ennuis domestiques, bref, un jour avant de rentrer chez nous, j'ai craqué, crise de larmes, grosse déprime, envie de tout laisser tomber et de rentrer seul, ma femme ne pouvant rentrer que le lendemain. Heureusement je suis resté, car j'étais tellement mal que j'aurais sans doute fait une bêtise en chemin.
Et puis, il y a eu comme un déclic, alors que ma femme essayait de me consoler. Elle a énuméré tous les problèmes que nous avions rencontrés en 2014, que nous avions surmontés ensemble ( maladie, problèmes dans la famille, deuils etc...) et elle a terminé en parlant du « reste qui était réglé ». J'ai compris alors que « le reste » qu'il ne fallait surtout pas nommer , c'était son adultère dont finalement elle avait honte quelque part, cette partie de sa vie qui avait failli détruire notre couple et notre famille, et dont elle ne voulait plus parler ( ça déclenchait à chaque fois que je l'évoquais, une nouvelle crise.). C'est la colère qui sommeillait en moi qui m'a sauvé, car j'ai réalisé qu'étant la victime, ce n'était pas à moi de payer les pots cassés, que je n'étais en aucun cas responsable de ce désastre et que j'allais me battre pour remettre ma vie d'aplomb.
A cet instant, j'ai vu la vie sous un angle différent, mon horizon s'est éclairci, même si l'avenir m'était encore inconnu, j'ai su que j'allais remonter la pente et reprendre ma vie en mains.
J'ai fait une sorte de deuil de ces 43 années de vie commune qui ont été les plus belles, même si les 8 dernières ont été pleines de mensonges, de tromperies et de frustrations. Je ne les oublierai pas, ces 8 années qui sont comme une sorte de trou noir qui sépare ma vie d'avant de celle d'aujourd'hui.
Actuellement, je suis plus détendu, plus attentionné, j'essaie avec ma femme de reconstruire ce qui est réparable, bien que je trouve parfois ses démonstrations d'amour un peu excessives, je joue le jeu.
Par contre, je n'entends pas laisser passer pour l'amant ces huit années de cocufiage et ces 8 mois de dépression en profits et pertes. Je suis quelqu'un de fidèle, et je pense qu'il est juste que l'amant prenne sa part de responsabilité dans ce désastre puisque cette relation était dirigée vers son seul plaisir. Chez moi, il n'y a pas de liberté sans responsabilité, et inversement, on ne peut être tenu pour responsable de ce que l'on n'a pas choisi de faire librement. En conséquence, je vais lui faire savoir très poliment mais fermement que maintenant on ne plaisante plus et qu'il va falloir solder les comptes. Je vais juste lui laisser la liberté d'informer lui-même sa femme de ses infidélités, de la façon qui lui conviendra, avec une date butoir ( la date anniversaire de la découverte de mon infortune ) au delà de laquelle sa femme recevra directement, par divers moyens qu'il ne pourra pas bloquer, la révélation de ses infidélités, au cas où il n'en aurait pas eu le courage et omis de l'informer.
Pardonnez moi si j'ai été un peu long, mais ça fait tellement de bien de pouvoir enfin se confier à des oreilles compatissantes.
Faites moi part de vos avis éclairés.
Merci