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Le Saint des cocus
Il était jadis un pèlerinage très fréquenté à Leubringhen : celui de Saint Gengoult.
Appelé aussi Gendulphe, Gendulfe, Gandouffe, etc…, Saint Gengoult est né au début du VIII° siècle, de parents très chrétiens. Ce fut un fils très docile dont les meilleures distractions étaient la bienfaisance et la chasse, ce qui explique le faucon qu’il tient en main.
En âge de s’établir, il épousa Ganéa, fille de haute noblesse, mais de petite vertu.
Quand il revint chez lui, il apprit les infidélités de sa femme. Comme elle refusait d’avouer, il décida de lui faire subir l’épreuve de l’eau.
Il la conduisit prés d’une fontaine et lui dit : Plongez votre bras dans ce bassin et ramassez une pierre qui est au fond. Si vous êtes sans reproche vous n’aurez aucun mal. Si vous avez pêché, Dieu ne laissera pas votre crime impuni . Ganéa accepta sans méfiance. Mais à peine avait-elle plongé son bras dans l’eau qu’elle le retira vivement. Celui-ci était rouge, couvert de cloques comme si l’eau avait été bouillante.
Gengoult était fixé. Il laissa à sa femme le loisir de se repentir et se retira dans sa résidence de Vaux-la-douce, à 10 kilomètres de Varennes-sur-Amance, où il mena une vie toute de piété, accomplissant même quelques miracles.
Mais l’épouse coupable ne lui avait pas pardonné et elle résolut de le faire assassiner par son amant. Celui-ci docile se rendit en Bourgogne. Il pénétra dans la chambre où reposait Gengoult et leva son épée. Gengoult tenta de détourner le glaive mais fut néammoins mortellement blessé et succomba le surlendemain, le 11 mai 760. On l’enterra dans l’église Saint Pierre, qu’il avait fait construire à Varennes. Puis ses reliques furent déposées à Langres, à l’abri des barbares Normands.
Tout de suite sa mémoire fut vénérée et invoquée non seulement pour la paix des ménages mais également pour la guérison des panaris.
Son culte passa de Bourgogne (où l’on trouve une commune appelée Saint-Gengoult le Royal) en Flandre et dans le Boulonnais. Une chapelle lui fut dédiée à Montreuil-sur-mer qui posséda pendant un temps quelques-unes des reliques. A la Révolution, en 1789, la chapelle devint un arsenal et les reliques furent dispersées. Le culte de Saint Gengoult se répandit alors jusque Wierre-au-bois, Fiennes et Leubringhen. Mais n’en déduisez pas pour autant qu’il y ait dans ces villages plus de cocus qu’ailleurs !
Appelé aussi Gendulphe, Gendulfe, Gandouffe, etc…, Saint Gengoult est né au début du VIII° siècle, de parents très chrétiens. Ce fut un fils très docile dont les meilleures distractions étaient la bienfaisance et la chasse, ce qui explique le faucon qu’il tient en main.
En âge de s’établir, il épousa Ganéa, fille de haute noblesse, mais de petite vertu.
Quand il revint chez lui, il apprit les infidélités de sa femme. Comme elle refusait d’avouer, il décida de lui faire subir l’épreuve de l’eau.
Il la conduisit prés d’une fontaine et lui dit : Plongez votre bras dans ce bassin et ramassez une pierre qui est au fond. Si vous êtes sans reproche vous n’aurez aucun mal. Si vous avez pêché, Dieu ne laissera pas votre crime impuni . Ganéa accepta sans méfiance. Mais à peine avait-elle plongé son bras dans l’eau qu’elle le retira vivement. Celui-ci était rouge, couvert de cloques comme si l’eau avait été bouillante.
Gengoult était fixé. Il laissa à sa femme le loisir de se repentir et se retira dans sa résidence de Vaux-la-douce, à 10 kilomètres de Varennes-sur-Amance, où il mena une vie toute de piété, accomplissant même quelques miracles.
Mais l’épouse coupable ne lui avait pas pardonné et elle résolut de le faire assassiner par son amant. Celui-ci docile se rendit en Bourgogne. Il pénétra dans la chambre où reposait Gengoult et leva son épée. Gengoult tenta de détourner le glaive mais fut néammoins mortellement blessé et succomba le surlendemain, le 11 mai 760. On l’enterra dans l’église Saint Pierre, qu’il avait fait construire à Varennes. Puis ses reliques furent déposées à Langres, à l’abri des barbares Normands.
Tout de suite sa mémoire fut vénérée et invoquée non seulement pour la paix des ménages mais également pour la guérison des panaris.
Son culte passa de Bourgogne (où l’on trouve une commune appelée Saint-Gengoult le Royal) en Flandre et dans le Boulonnais. Une chapelle lui fut dédiée à Montreuil-sur-mer qui posséda pendant un temps quelques-unes des reliques. A la Révolution, en 1789, la chapelle devint un arsenal et les reliques furent dispersées. Le culte de Saint Gengoult se répandit alors jusque Wierre-au-bois, Fiennes et Leubringhen. Mais n’en déduisez pas pour autant qu’il y ait dans ces villages plus de cocus qu’ailleurs !