Narjisse78 a écrit : ↑mar. 6 mars 2018 20:15
Tres interessant SP mais crois tu que le cocufieur sera infidele tt au long de sa vie? Avec tt ses compagnes? Ou ses compagnons?
Dépend de la profondeur du trou narcissique et du niveau d'addiction.
Ici il n'est pas question de récidive directe mais de gestion du mensonge et de l'extinction du sentiment de culpabilité à mesure que l'on récidive (en gros on s'habitue) ...
Mais là où la structure entre en jeu ce serait par exemple le cas de quelqu'un qui peut savoir mentir à la perfection sans pour autant avoir BESOIN de coucher, plaire, de manière compulsive.
Pour comparer avec le comparable je prendrais les cas de l'alcoolique et du drogué.
L'alcoolique 1 prendra la décision de s'arrêter de lui-même parce qu'il aura vu un proche disparaître d'une cirrhose. De lui-même, il se privera. Plus une goutte d'alcool (les buveurs occasionnels anciens alcooliques sont rares).
Alcoolique 2 aura besoin de soins. Et pourra ne plus retomber dans son addiction. Une thérapie l'y aura aidé.
Mais plus une goutte ne lui sera autorisée compte-tenu de sa fragilité.
Alcoolique 3 restera addict toute sa vie, ne cherchera pas à comprendre d'où vient son penchant destructeur et fera chier le monde parce qu'il aura décidé de faire porter son malheur sur les autres, indéfiniment.
Et sur ses vieux jours, privé de son breuvage magique, sous surveillance médicale, prétendre avoir "changé".
Cependant il est un autre cas : le non alcoolique. Quelqu'un qui peut très bien s'être pris une cuite une fois sans entrer dans une quelconque spirale. D'où la nécessité pour lui de stopper direct ou de dire les choses afin d'éviter la "pente glissante".
Drogué 1 va devoir faire une thérapie et ne devra jamais plus s'approcher de ses anciennes connaissances. Il sait qu'à la moindre tentation...
Drogué 2 va essayer toute sa vie mais replongera de temps à autre ...
Drogué 3 mourra d'une overdose.
Autre cas : le fumeur de cigarettes qui font rire occasionnel. Lui n'est pas non plus forcément "à soigner".
Tout est possible. Mais voyez comme la vie de ceux qui ont des "envies irrépressibles" peut être compliquée.
Épuisant pour eux et pour les autres.
Ou voyez comme leur vie peut être simplifiée par une tierce personne qui tourne la tête pour ne pas voir que le couple s'enfonce à cause de ça, légitimant par là le comportement destructeur. Et qui prendra en charge le malheur de l'autre en voulant être parfait ("si je suis aimant, si je fais ci où ça, si je lui donne plus de sexe, alors il boira moins, ne se droguera plus... " Perte de temps et destruction).
Je précise que lorsqu'on boit ensemble de façon raffinée sans mentir à son compagnon, sa compagne, il n'y a pas de mensonge. Donc pas besoin de traitement.