Ricochette a écrit :Découpe la suite en sous-chapitres si c'est trop long et donne-nous en un peu chaque jour, improvise-toi éditorialiste des cocus.
Nous, c'est ça qu'on veut
Maintenant que tu nous as mis l'eau à la bouche, ne nous laisse pas sur notre faim
Tant pis pour vous.....
Il était mal dans sa tête, très mal, malgré tout l’amour dont l’entourait sa femme et c’est certainement pour cette raison qu’il était sorti ce jour là, seul. S’il avait su !
Deux infirmiers attendaient dans la cours des urgences de l’hôpital de la malchance.
C’est l’effervescence dit l’un deux, tous le monde est sur le pied de guerre. Les infirmières ont préparée la salle d’opération N° 1, les chirurgiens se préparent et ils ont même fait appel à Roberto.
A Roberto dit l’autre, celui qui drague la vendeuse du Kiosque qui est prêt du distributeur ?
Oui, même qu’on la surnomme Roberta. Ils si mirent à rire
La salle N°1 se doit être un cas grave, faudra faire vite !
L’ambulance des pompiers arriva à vive allure toutes sirènes hurlantes, elle n’était pas encore arrêtée que les portes s’ouvraient. Les infirmiers se précipitèrent et quand le premier arriva derrière l’ambulance il se mit à crier ‘ Nom de ZEUS’ Quoi fit l’autre ? Regarde ! Allongé sur le ventre il ne voyait qu’une masse de chaire sanguinolente sur laquelle couraient des milliers de petites taches noires et une odeur de pourriture s’en dégageait.
C’est quoi çà, un macaque ?
Non dit le pompier qui sortait. Il s’est assis sur une fourmilière.
Houai fit l’un deux en se bouchant le nez, il aurait mieux fait de s’assoir sur du romarin.
Ils empoignèrent le brancard et une longue course commença dans les couloirs.
Moi j’étais allongé, à moitié dans les vaps, ne voyant que des dalles blanches défilées avec parfois des traits bleus en dedans et sur lesquelles on distinguait trois bandes de couleur une rouge, une verte, une jaune semblaient indiquées la direction à prendre, parfois quelques étoiles rompaient cette monotonie. Puis d’un coup je vis disparaitre deux bandes, ne restait que la rouge. Mauvais présage !
Nous arrivâmes dans la salle d’opération, les deux infirmiers d’une poigne ferme me mirent sur la table d’opération. L’anesthésiste se précipita et m’enfonça une aiguille dans les bras, tandis qu’une infirmière en blouse blanche me collais plusieurs capteurs les reliant à tout un tas de consoles et de moniteurs, me piquait l’autre bras pour divers perfusions. J’avais l’impression de planer et de me trouver dans un autre monde.
Tout va bien se passer, ne vous en faites pas. Me dit l’anesthésiste.
J’avais dans la tête des milliers de fourmis qui faisaient un bruit pas possible, je savais ce qui allait se passer. Je sentais des vertiges, tout commençait à tourner autour de moi quelqu’un me parlait mais je n’entendais déjà plus rien. Puis le noir, plus un bruit. Une étrange sensation m’envahissait. Doucement je sentais que je quittais mon corps, je m’élevais doucement jusqu’au plafond. Je me voyais là en bas entouré de tous ces gens qui s’afféraient sur mon derrière. Il y avait une grande enveloppe blanche cachetée et scotchée au mur. J’arrivais à voire parfaitement son contenu. Plusieurs images, comme celles que l’on donnait à l’école pour bonne conduite, 10 bons points pour une image, 10 images une récompense. Il y avait entre autre l’attaque d’un château fort, avec les archers tirant avec des flèches enflammées sur les catapultes qui elles-mêmes envoyaient de gros boulets sur les murailles du château. Un petit mot disait : ‘ A votre réveil dite à l’infirmière que vous avez pu lire ce message, vous la reconnaitrez parfaitement grâce à cette photo’ c’était elle avec sa robe longue qui ressemblait toujours à une aquarelle de Marie Laurencin
A suivre
[quote="Ricochette"]Découpe la suite en sous-chapitres si c'est trop long et donne-nous en un peu chaque jour, improvise-toi éditorialiste des cocus.
Nous, c'est ça qu'on veut
Maintenant que tu nous as mis l'eau à la bouche, ne nous laisse pas sur notre faim[/quote]
Tant pis pour vous.....
Il était mal dans sa tête, très mal, malgré tout l’amour dont l’entourait sa femme et c’est certainement pour cette raison qu’il était sorti ce jour là, seul. S’il avait su !
Deux infirmiers attendaient dans la cours des urgences de l’hôpital de la malchance.
C’est l’effervescence dit l’un deux, tous le monde est sur le pied de guerre. Les infirmières ont préparée la salle d’opération N° 1, les chirurgiens se préparent et ils ont même fait appel à Roberto.
A Roberto dit l’autre, celui qui drague la vendeuse du Kiosque qui est prêt du distributeur ?
Oui, même qu’on la surnomme Roberta. Ils si mirent à rire
La salle N°1 se doit être un cas grave, faudra faire vite !
L’ambulance des pompiers arriva à vive allure toutes sirènes hurlantes, elle n’était pas encore arrêtée que les portes s’ouvraient. Les infirmiers se précipitèrent et quand le premier arriva derrière l’ambulance il se mit à crier ‘ Nom de ZEUS’ Quoi fit l’autre ? Regarde ! Allongé sur le ventre il ne voyait qu’une masse de chaire sanguinolente sur laquelle couraient des milliers de petites taches noires et une odeur de pourriture s’en dégageait.
C’est quoi çà, un macaque ?
Non dit le pompier qui sortait. Il s’est assis sur une fourmilière.
Houai fit l’un deux en se bouchant le nez, il aurait mieux fait de s’assoir sur du romarin.
Ils empoignèrent le brancard et une longue course commença dans les couloirs.
Moi j’étais allongé, à moitié dans les vaps, ne voyant que des dalles blanches défilées avec parfois des traits bleus en dedans et sur lesquelles on distinguait trois bandes de couleur une rouge, une verte, une jaune semblaient indiquées la direction à prendre, parfois quelques étoiles rompaient cette monotonie. Puis d’un coup je vis disparaitre deux bandes, ne restait que la rouge. Mauvais présage !
Nous arrivâmes dans la salle d’opération, les deux infirmiers d’une poigne ferme me mirent sur la table d’opération. L’anesthésiste se précipita et m’enfonça une aiguille dans les bras, tandis qu’une infirmière en blouse blanche me collais plusieurs capteurs les reliant à tout un tas de consoles et de moniteurs, me piquait l’autre bras pour divers perfusions. J’avais l’impression de planer et de me trouver dans un autre monde.
Tout va bien se passer, ne vous en faites pas. Me dit l’anesthésiste.
J’avais dans la tête des milliers de fourmis qui faisaient un bruit pas possible, je savais ce qui allait se passer. Je sentais des vertiges, tout commençait à tourner autour de moi quelqu’un me parlait mais je n’entendais déjà plus rien. Puis le noir, plus un bruit. Une étrange sensation m’envahissait. Doucement je sentais que je quittais mon corps, je m’élevais doucement jusqu’au plafond. Je me voyais là en bas entouré de tous ces gens qui s’afféraient sur mon derrière. Il y avait une grande enveloppe blanche cachetée et scotchée au mur. J’arrivais à voire parfaitement son contenu. Plusieurs images, comme celles que l’on donnait à l’école pour bonne conduite, 10 bons points pour une image, 10 images une récompense. Il y avait entre autre l’attaque d’un château fort, avec les archers tirant avec des flèches enflammées sur les catapultes qui elles-mêmes envoyaient de gros boulets sur les murailles du château. Un petit mot disait : ‘ A votre réveil dite à l’infirmière que vous avez pu lire ce message, vous la reconnaitrez parfaitement grâce à cette photo’ c’était elle avec sa robe longue qui ressemblait toujours à une aquarelle de Marie Laurencin
A suivre