Appelée par Freud « jalousie concurrentielle » cette jalousie et la conséquence de l'instinct de propriété que chacun peut ressentir envers son partenaire. Ce type de jaloux a peur de perdre l'autre mais n'ose pas toujours le dire. Il ne désire pas le posséder et respecte le jardin secret de ce dernier. Il souffre souvent en silence.

Cette jalousie, même si nous l'appelons normale, n'est nullement tout à fait rationnelle, c'est-à-dire issue de relations actuelles, proportionnée aux circonstances effectives et dominée sans reste par le moi conscient, car elle s'enracine profondément dans l'inconscient, est en continuité avec les motions les plus précoces de l'affectivité enfantine et est issue du complexe d’œdipe ou du complexe de la fratrie de la première période sexuelle.

Comment se manifeste-elle ? Par exemple, lors d'une soirée quand un conjoint se montre particulièrement amical avec une personne du sexe opposé...

Comment la gérer ? Pas de panique ! Cette jalousie est banale et sans gravité. Toutefois, si les crises se multiplient, qu'elle dure plus longtemps, il faut consulter.