par Sans Prétention » lun. 21 nov. 2016 04:42
so78 a écrit :
Je suis scotchée à tout ce qui traite de l'infidélité en espérant à chaque fois pourvoir m'identifier et entendre des choses réconfortantes des "experts". Cela arrive rarement car souvent ces documents parlent d'infidélité pour le sexe et remettent en cause la victime autant que l'infidèle.
Rares sont les documents qui parlent de double vie, de manipulation et de culpabilisation. Aucun ne parle de perversité narcissique.
Mon homme lui fuit à grandes enjambées tout cela. Il dit que ça le replonge dans sa culpabilité et il ne supporte pas.
La violence du traitement du problème en mode "grand public" réside effectivement dans le fait que, dans la bouche des "intervenants", dans les versions présentées par des acteurs, dans la littérature, à de rares exceptions près, on présente TOUJOURS le MÊME type d'infidélité: la faute à l'usure, le manque de sexe, le manque de communication, le manque de...
On présume de la bonne santé mentale de tout le monde, de choix assumés, de changements de vie mûrement réfléchis, alors qu'en réalité, l'infidélité peut aussi être structurellement collée aux basques de personnalités à soigner.
On distingue parmi celles-ci: les hystériques, les phobiques de l'engagement, les pervers narcissiques, les immatures affectifs, les obsédés sexuels (au sens médical du terme), les personnes atteintes de Don Juanisme, les adultes rois...
Le plus drôle, est que les mêmes magazines, experts, films, qui conseillent de faire fuir le "conjoint malade" qui entre dans cette nomenclature, encourage le dit conjoint à être "fidèle à soi" et à "vivre ses désirs", fussent-ils malsains dès la racine (ou en tous cas contraires à ce qu'on peut nommer une "belle histoire"... Avec l'officiel).
Et on se met en couple avec ça. Ce qui en dit long sur NOTRE inconscient....
[quote="so78"]
Je suis scotchée à tout ce qui traite de l'infidélité en espérant à chaque fois pourvoir m'identifier et entendre des choses réconfortantes des "experts". Cela arrive rarement car souvent ces documents parlent d'infidélité pour le sexe et remettent en cause la victime autant que l'infidèle.
Rares sont les documents qui parlent de double vie, de manipulation et de culpabilisation. Aucun ne parle de perversité narcissique.
Mon homme lui fuit à grandes enjambées tout cela. Il dit que ça le replonge dans sa culpabilité et il ne supporte pas.[/quote]
La violence du traitement du problème en mode "grand public" réside effectivement dans le fait que, dans la bouche des "intervenants", dans les versions présentées par des acteurs, dans la littérature, à de rares exceptions près, on présente TOUJOURS le MÊME type d'infidélité: la faute à l'usure, le manque de sexe, le manque de communication, le manque de...
On présume de la bonne santé mentale de tout le monde, de choix assumés, de changements de vie mûrement réfléchis, alors qu'en réalité, l'infidélité peut aussi être structurellement collée aux basques de personnalités à soigner.
On distingue parmi celles-ci: les hystériques, les phobiques de l'engagement, les pervers narcissiques, les immatures affectifs, les obsédés sexuels (au sens médical du terme), les personnes atteintes de Don Juanisme, les adultes rois...
Le plus drôle, est que les mêmes magazines, experts, films, qui conseillent de faire fuir le "conjoint malade" qui entre dans cette nomenclature, encourage le dit conjoint à être "fidèle à soi" et à "vivre ses désirs", fussent-ils malsains dès la racine (ou en tous cas contraires à ce qu'on peut nommer une "belle histoire"... Avec l'officiel).
Et on se met en couple avec ça. Ce qui en dit long sur NOTRE inconscient....