par Eugene » sam. 5 oct. 2019 10:48
La moitié des couples concernés
Les chiffres sont éloquents. 51 % des personnes en couple disent avoir déjà embrassé quelqu’un d’autre que leur partenaire. Les hommes affichent un score de 56 % contre 45 % chez les femmes. « Logique, quand on sait que l’infidélité masculine a toujours été supérieure à l’infidélité féminine, annonce d’emblée Solène Paillet. Ces hommes sont plus dans l’action que dans la réflexion, contrairement à leurs compagnes qui prennent plus de temps avant de s’engager. »
L’acte n’est pas anodin
Attention toutefois au retour de bâton, car, là, les femmes ne transigent pas. 79 % des Françaises considèrent cela comme une infidélité et, pour 39 % d’entre elles, c’est carrément un motif de rupture. « Un baiser est en effet le premier geste érotique dans une rencontre à deux et il est souvent vécu comme un premier pas vers l’infidélité », poursuit Solène Paillet. De plus, embrasser, c’est physique, il y a comme une forme de pénétration. « Ce n’est pas tant l’acte en soi mais ce qu’il représente qui importe, insiste-t-elle. Sentiment de trahison oblige, confiance brisée, près de 40 % ne le supportent pas et vont jusqu’à la séparation. »
Même si, la maturité aidant, les femmes sont moins radicales ou du moins plus tolérantes. Passé l’âge de 65 ans, elles ne sont plus que 66 % à le vivre comme une trahison contre 86 % chez les moins de 35 ans. « Après de nombreuses années en couple, un simple baiser n’est sans doute pas grand-chose par rapport à ce que l’on a bâti ensemble. Pourquoi tout remettre en question ? Alors que plus jeune tout est encore à construire. Et ce premier coup de canif va forcément bousculer des fondations, pleines de candeur et d’espoir, qui n’en étaient qu’aux prémices. Le choc est d’autant plus rude », continue-t-elle.
Nouvelles technologies, nouvelles infidélités
Autre info de taille, l’enquête révèle que 76 % des femmes estiment qu’échanger des textos, SMS ou autres messages virtuels équivoques, c’est également tromper son partenaire. « Il n’y a certes pas de contact physique, mais ces relations virtuelles sont perçues comme la volonté d’exprimer du désir pour une autre et d’aller chercher ailleurs une forme d’excitation, à travers des images ou des mots. »
Idem sur le fait de suivre une ex sur les réseaux sociaux : 51 % l’assimilent à une trahison. « La confiance en soi et en l’autre est chamboulée. Les questions « Est-elle mieux que moi ? », « Qui a quitté l’autre ? » interrogent et la peur d’être abandonnée, donc bientôt trahie, s’impose. Souvent à tort », conclut Solène Paillet.
* Etude réalisée en avril 2019 auprès de 1 000 Françaises.
Source
[b]La moitié des couples concernés[/b]
Les chiffres sont éloquents. 51 % des personnes en couple disent avoir déjà embrassé quelqu’un d’autre que leur partenaire. Les hommes affichent un score de 56 % contre 45 % chez les femmes. « Logique, quand on sait que l’infidélité masculine a toujours été supérieure à l’infidélité féminine, annonce d’emblée Solène Paillet. Ces hommes sont plus dans l’action que dans la réflexion, contrairement à leurs compagnes qui prennent plus de temps avant de s’engager. »
[b]L’acte n’est pas anodin[/b]
Attention toutefois au retour de bâton, car, là, les femmes ne transigent pas. 79 % des Françaises considèrent cela comme une infidélité et, pour 39 % d’entre elles, c’est carrément un motif de rupture. « Un baiser est en effet le premier geste érotique dans une rencontre à deux et il est souvent vécu comme un premier pas vers l’infidélité », poursuit Solène Paillet. De plus, embrasser, c’est physique, il y a comme une forme de pénétration. « Ce n’est pas tant l’acte en soi mais ce qu’il représente qui importe, insiste-t-elle. Sentiment de trahison oblige, confiance brisée, près de 40 % ne le supportent pas et vont jusqu’à la séparation. »
Même si, la maturité aidant, les femmes sont moins radicales ou du moins plus tolérantes. Passé l’âge de 65 ans, elles ne sont plus que 66 % à le vivre comme une trahison contre 86 % chez les moins de 35 ans. « Après de nombreuses années en couple, un simple baiser n’est sans doute pas grand-chose par rapport à ce que l’on a bâti ensemble. Pourquoi tout remettre en question ? Alors que plus jeune tout est encore à construire. Et ce premier coup de canif va forcément bousculer des fondations, pleines de candeur et d’espoir, qui n’en étaient qu’aux prémices. Le choc est d’autant plus rude », continue-t-elle.
[b]Nouvelles technologies, nouvelles infidélités[/b]
Autre info de taille, l’enquête révèle que 76 % des femmes estiment qu’échanger des textos, SMS ou autres messages virtuels équivoques, c’est également tromper son partenaire. « Il n’y a certes pas de contact physique, mais ces relations virtuelles sont perçues comme la volonté d’exprimer du désir pour une autre et d’aller chercher ailleurs une forme d’excitation, à travers des images ou des mots. »
Idem sur le fait de suivre une ex sur les réseaux sociaux : 51 % l’assimilent à une trahison. « La confiance en soi et en l’autre est chamboulée. Les questions « Est-elle mieux que moi ? », « Qui a quitté l’autre ? » interrogent et la peur d’être abandonnée, donc bientôt trahie, s’impose. Souvent à tort », conclut Solène Paillet.
* Etude réalisée en avril 2019 auprès de 1 000 Françaises.
[url=https://www.femina.fr/article/embrasser-est-ce-tromper]Source[/url]