Finalement, serions-nous masochistes ?

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Re: Finalement, serions-nous masochistes ?

par tous sauf moi » sam. 4 févr. 2023 14:28

Manifestement tu souffres actuellement car tu fais l’expérience d’un évènement (un partage d’intimité de ta femme avec un autre) non compatible avec ton système de valeurs (fidélité, pureté de la relation, confiance et respect mutuel, etc.), ce qui génère des émotions négatives (peur, colère, dégout, incompréhension, etc)

<<<encore une fois, c'est le cas de tous ceux présents ici qui ont connu la même situation et même bien pire.

Devant cela il y a deux façons de faire : soit tu rends compatible cet évènement avec ton système de valeur actuel, soit tu modifies ton système de valeur.

<<<justement, je pensais à un moment changer complètement ce système qu'on nous a finalement inculqué dans notre éducation.

Je ne sais si ta question relève d’une tentative de modifier ton système de valeur, mais si c’est le cas je te déconseille cette voie. Bien sûr, ca peut marcher, tu peux arriver à modifier ton système de valeur pour qu’il devienne compatible avec cet évènement, mais c’est aussi la voie la plus difficile, la plus longue, celle qui va te durement te malmener. Voire la plus dangereuse. Car le système de valeur c’est quelque chose de STRUCTUREL, c’est ce qui fait que tu es TOI.
Je te conseille plutot de travailler sur l'acceptation que cet évènement est arrivé, quitte à te faire aider, tout en conservant ton système de valeur où l’infidélité est inacceptable. Ce qui ne préjuge en rien de ton choix (rester / partir).

<<<l'acceptation, la résilience, il n'y a pas d'autre solution finalement, puisqu'on ne peut pas refaire le passé. A prendre ou à laisser. Ca dénature les sentiments je trouve, ça salit le couple. Un choix qu'on ne devrait pas avoir à faire.

Je vais quand même expliquer pourquoi j’insiste sur ce point. Je n’ai pas vécu les affres de la découverte de l’infidélité, en revanche il y a eu une période dans ma vie ou j’ai du faire face à des évènements non compatibles avec mes valeurs : c’était dans des coins reculés d’Afrique, où la mortalité infantile est encore si présente qu’on ne donne de nom aux enfants qu’après 2 ou 3 ans. C’est une façon de ne pas s’attacher, de s’adapter, de ne pas souffrir si l’enfant décède. Sauf que moi, avec mon système de valeur occidental, qui veut que la vie est importante, encore plus pour les enfants, je me le suis pris en pleine tête. J’ai essayé de modifier mes valeurs, de me désensibiliser par rapport à la valeur de la vie de ces jeunes enfants. Peine perdue, beaucoup trop lourd.
Par contre la sophrologie m’a aidé à accepter l’inacceptable. Tout simplement parce que j’ai accepté l’idée que je ne maitrise pas tout, qu’il y a des choses sur lesquelles je n’ai aucune prise.

<<<je comprends, ça a dû être terriblement traumatisant.

Autrement dit, les choix de ton épouse, ce sont les siens.

<<<non, pas à partir du moment où elle était en couple. Célibataire, elle pouvait faire les choix qu'elle voulait. Ensuite non, par principe, l'union oblige à respecter certaines règles.

Re: Finalement, serions-nous masochistes ?

par tous sauf moi » sam. 4 févr. 2023 14:19

Absolument. Quelques jours avant que je ne découvre, il parlait de lui laisser les clefs pour qu'elle puisse s'installer chez lui quand elle m'aurait quitté. L'imbécile lui avait même raconté qu'il avait acheté un grand frigo pour "pouvoir stocker assez pour tout le monde" quand elle s'y installerait avec mes garçons. Fort heureusement elle ne l'entendait pas du tout de cette oreille, et son empressement à l'installer chez lui l'a davantage repoussée qu'autre chose. Elle s'est retrouvée coincée dans une situation qui lui échappait et — consciemment ou pas — s'est arrangée pour que je découvre la tromperie. Traumatisme pour moi, libération pour elle...

<<<donc sans cette proposition de son amant, elle aurait continué son petit manège sans rien te révéler. Mais quand elle s'est rendue compte que ça devenait compliqué car son amant souhaitait plus que n'être qu'un objet sexuel, alors elle a choisi de te faire mal en t'avouant ses fautes ! Dur.

Re: Finalement, serions-nous masochistes ?

par tous sauf moi » sam. 4 févr. 2023 14:04

Bonjour témoin

<<<je viens de constater que mon sujet a été déplacé...

Si tu le permets, j'aimerais attirer ton attention sur le fait que te poser cette question te fait peut etre plus de mal que de bien, contrairement aux apparences.
Il me semble que tu as un réflexe tout naturel : tu fais face à des pensées (celles de ton épouse qui t’a mise de coté pour un autre) qui te font souffrir parce qu’elles heurtent ton système de valeur, l’image que tu avais de ton épouse, etc…

<<<c'est le lot de tous ceux qui témoignent ici de l'infidélité de leur conjoint.

La sophrologie dit que dans ce cas là, la première erreur est d’essayer de supprimer ces pensées, de les empêcher de survenir. Ca ne sert à rien, plus tu vas essayer de les supprimer de ta tête, plus elles vont être présentes. C’est comme ca que fonctionne le cerveau.

<<<ce n'est pas faux, mais il est difficile de ne pas penser à qqch ! Et puis, tellement de moments nous rappellent ces évènements. Je regardais cette semaine la saison 3 de You sur Netflix, et bien entendu, l'actrice principale, mariée, un enfant, succombe finalement à un jeune mec qui la draguait depuis un certain temps. Quand il y a eu la scène où suite à un accident de trottinette ils ont commencé à s'embrasser puis à se déshabiller de manière intense, pressée, excités qu'ils étaient à faire l'amour, je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer la même scène avec ma femme et l'autre, et j'ai du coupé la télé, trop énervé. Cette impression qu'il n'y a de répit nulle part, au point que je ne regarde plus que des navets comme Transformers où je me dis au moins qu'il n'y aura pas d'histoire d'adultère.

Deuxième erreur : essayer de les contrer par d’autres pensées. Il me semble que c’est ce que tu essayes de faire ( ?). Le risque est de s’enfermer dans un conflit interne : la pensée de ton épouse avec un autre arrive dans ton cerveau (issue du cerveau limbique, le cerveau des émotions), tu la contres avec un raisonnement rationnel (tu utilises alors ton cortex). Sauf que ce combat va faire perdurer les pensées que tu essaies de contrer.
Le cerveau marche comme ceci : si quelque chose a de l’importance, alors il va te le rappeler, souvent. Et le fait de vouloir contrer ces pensées ne fait que renforcer leur importance. Si tu essaies de les contrer, c’est qu’elles sont importantes.

La sophrologie te propose une voie différente : elle consiste à t’aider à « faire un pas de côté », à prendre un rôle de « spectateur » de tes propres pensées, à adopter une certaine "indifférence".

<<<j'ai fait de la sophrologie par le passé, et effectivement, c'était efficace, surtout quand il s'agissait de se concentrer sur chaque partie de son corps tout en respirant calmement, au point qu'on finissait par oublier le reste.

La pensée de ton épouse avec un autre surgit ? Constate simplement qu’elle est là…et qu’elle s’en va au bout de quelques minutes, remplacée par une autre. Aucune pensée n’est permanente, si tu ne t’y attache pas. Ce n'est pas évident, ca ne se fait pas tout de suite, mais petit à petit ton cerveau comprend que ce sujet qui te fait tant souffrir actuellement n’est pas si important, puisqu’il ne déclenche rien chez toi : pas de stress, pas de montée d’adrénaline, pas d’emballement mental,etc…. et donc ton cerveau va faire surgir ces pensées moins souvent, et en plus tu auras appris entre temps à les regarder « de coté ».

<<<oui, et cela fonctionne de mieux en mieux mais surtout...parce que le temps passe et fait son oeuvre. C'est tellement concret que j'en arrive à me demander si avec le temps on parvient pas à accepter les pires douleurs, telles que la perte d'un enfant. Si c'est le cas, c'est inquiétant.

Evidemment, il ne s’agit pas de croire sur parole ce que te dit un inconnu sur un forum, mais pourquoi ne pas essayer et voir par toi-même ? Et il y a probablement d’autres méthodes (EMDR) pour t’aider à « rééduquer » ton cerveau. Et je rajoute que tout ca n’est pas « magique » : ca se réfère simplement à la neurologie, dont la principale conclusion est que le cerveau est « fainéant ». Dans une situation donnée, il aura tendance à réagir de la même façon que les dernières fois ou tu étais dans la même situation.

<<<merci pour les conseils. J'essaie de m'appliquer un peu tous ces principes, à me détacher des faits, et selon les moments, ça fonctionne bien.

Re: Finalement, serions-nous masochistes ?

par Asturias » jeu. 19 janv. 2023 10:33

Sans Prétention a écrit : mer. 18 janv. 2023 20:37 Diantre.
C'était alors une infidélité avec projet de vie à deux :kelkon:
Absolument. Quelques jours avant que je ne découvre, il parlait de lui laisser les clefs pour qu'elle puisse s'installer chez lui quand elle m'aurait quitté. L'imbécile lui avait même raconté qu'il avait acheté un grand frigo pour "pouvoir stocker assez pour tout le monde" quand elle s'y installerait avec mes garçons. Fort heureusement elle ne l'entendait pas du tout de cette oreille, et son empressement à l'installer chez lui l'a davantage repoussée qu'autre chose. Elle s'est retrouvée coincée dans une situation qui lui échappait et — consciemment ou pas — s'est arrangée pour que je découvre la tromperie. Traumatisme pour moi, libération pour elle...

Re: Finalement, serions-nous masochistes ?

par Sans Prétention » mer. 18 janv. 2023 20:37

Asturias a écrit : lun. 16 janv. 2023 08:11 Sans doute qu'il s'agit d'une minorité... en tout cas vouloir rencontrer les beaux-parents, tenter d'amadouer les enfants, proposer de venir s'installer chez lui avec nos enfants... Il faut croire que je suis tombé sur un cas particulier de coucou particulièrement corsé.
Diantre.
C'était alors une infidélité avec projet de vie à deux :kelkon:

Re: Finalement, serions-nous masochistes ?

par Asturias » lun. 16 janv. 2023 08:11

Sans Prétention a écrit : dim. 15 janv. 2023 20:43
Pareil : dans de rares cas ils essaient de détruire une famille. La situation de "femme prise" ou "homme en couple" leur permet justement de s'adonner à leurs parties de hue dada et de ne pas avoir à supporter le poids du quotidien. Il est donc erroné de penser qu'ils veulent briser les couples constitués, bien au contraire. Mais le résultat est quand même bien cela malgré tout. :bonk: (je sais que c'est difficile à comprendre mais c'est souvent ainsi :doute: ).
Sans doute qu'il s'agit d'une minorité... en tout cas vouloir rencontrer les beaux-parents, tenter d'amadouer les enfants, proposer de venir s'installer chez lui avec nos enfants... Il faut croire que je suis tombé sur un cas particulier de coucou particulièrement corsé.

Re: Finalement, serions-nous masochistes ?

par temoin » dim. 15 janv. 2023 20:53

J’aimerais ajouter un complément toussaufmoi.

Manifestement tu souffres actuellement car tu fais l’expérience d’un évènement (un partage d’intimité de ta femme avec un autre) non compatible avec ton système de valeurs (fidélité, pureté de la relation, confiance et respect mutuel, etc.), ce qui génère des émotions négatives (peur, colère, dégout, incompréhension, etc)

Devant cela il y a deux façons de faire : soit tu rends compatible cet évènement avec ton système de valeur actuel, soit tu modifies ton système de valeur.

Je ne sais si ta question relève d’une tentative de modifier ton système de valeur, mais si c’est le cas je te déconseille cette voie. Bien sûr, ca peut marcher, tu peux arriver à modifier ton système de valeur pour qu’il devienne compatible avec cet évènement, mais c’est aussi la voie la plus difficile, la plus longue, celle qui va te durement te malmener. Voire la plus dangereuse. Car le système de valeur c’est quelque chose de STRUCTUREL, c’est ce qui fait que tu es TOI.

Je te conseille plutot de travailler sur l'acceptation que cet évènement est arrivé, quitte à te faire aider, tout en conservant ton système de valeur où l’infidélité est inacceptable. Ce qui ne préjuge en rien de ton choix (rester / partir).

Je vais quand même expliquer pourquoi j’insiste sur ce point. Je n’ai pas vécu les affres de la découverte de l’infidélité, en revanche il y a eu une période dans ma vie ou j’ai du faire face à des évènements non compatibles avec mes valeurs : c’était dans des coins reculés d’Afrique, où la mortalité infantile est encore si présente qu’on ne donne de nom aux enfants qu’après 2 ou 3 ans. C’est une façon de ne pas s’attacher, de s’adapter, de ne pas souffrir si l’enfant décède. Sauf que moi, avec mon système de valeur occidental, qui veut que la vie est importante, encore plus pour les enfants, je me le suis pris en pleine tête. J’ai essayé de modifier mes valeurs, de me désensibiliser par rapport à la valeur de la vie de ces jeunes enfants. Peine perdue, beaucoup trop lourd.
Par contre la sophrologie m’a aidé à accepter l’inacceptable. Tout simplement parce que j’ai accepté l’idée que je ne maitrise pas tout, qu’il y a des choses sur lesquelles je n’ai aucune prise.

Autrement dit, les choix de ton épouse, ce sont les siens. Tu ne les maitrises pas. Et le fait qu’elle se soit à un moment donné tournée vers un autre ne t’oblige EN AUCUN CAS à ce que tu modifies tes valeurs, à devenir un autre. Si ton système de valeur doit changer, il le fera, naturellement. Je te déconseille de forcer la chose.

Bon courage.

Re: Finalement, serions-nous masochistes ?

par Sans Prétention » dim. 15 janv. 2023 20:43

Asturias a écrit : dim. 15 janv. 2023 18:48 Ce n'est pas l'acte en lui-même qui nous torture, ce sont les conditions qui l'entourent. Les mensonges (j'étais avec une amie !), les risques que l'on nous fait courir (pas de protection), la manipulation (tu es vraiment paranoïaque), ou tout simplement la dégueulasserie du petit bisou du soir avant d'aller se coucher, quand cette même bouche se posait sur le sexe d'un autre homme quelques heures auparavant…
Yep.

Asturias a écrit : dim. 15 janv. 2023 18:48 C'est pour cette même raison que je refuserai toujours d'appeler son sandwich "un ex". Eux n'ont pas évolué dans la manipulation ou le mensonge.
Dépend des ex.

Certains d'entre eux sont à l'origine de nombreux cocufiages.
A lire ici : viewtopic.php?p=58022#p58022

Asturias a écrit : dim. 15 janv. 2023 18:48 Eux n'ont pas essayé de détruire notre famille.
Pareil : dans de rares cas ils essaient de détruire une famille. La situation de "femme prise" ou "homme en couple" leur permet justement de s'adonner à leurs parties de hue dada et de ne pas avoir à supporter le poids du quotidien. Il est donc erroné de penser qu'ils veulent briser les couples constitués, bien au contraire. Mais le résultat est quand même bien cela malgré tout. :bonk: (je sais que c'est difficile à comprendre mais c'est souvent ainsi :doute: ).

A lire là : viewtopic.php?p=58001#p58001

Pour le reste TSM, ton message est une tentative d'insensibilisation ou désensibilisation vaine et peut-être même dangereuse (pour toi).

Re: Finalement, serions-nous masochistes ?

par temoin » dim. 15 janv. 2023 19:41

Bonjour toussaufmoi

Si tu le permets, j'aimerais attirer ton attention sur le fait que te poser cette question te fait peut etre plus de mal que de bien, contrairement aux apparences.

Il me semble que tu as un réflexe tout naturel : tu fais face à des pensées (celles de ton épouse qui t’a mise de coté pour un autre) qui te font souffrir parce qu’elles heurtent ton système de valeur, l’image que tu avais de ton épouse, etc…

La sophrologie dit que dans ce cas là, la première erreur est d’essayer de supprimer ces pensées, de les empêcher de survenir. Ca ne sert à rien, plus tu vas essayer de les supprimer de ta tête, plus elles vont être présentes. C’est comme ca que fonctionne le cerveau.

Deuxième erreur : essayer de les contrer par d’autres pensées. Il me semble que c’est ce que tu essayes de faire ( ?). Le risque est de s’enfermer dans un conflit interne : la pensée de ton épouse avec un autre arrive dans ton cerveau (issue du cerveau limbique, le cerveau des émotions), tu la contres avec un raisonnement rationnel (tu utilises alors ton cortex). Sauf que ce combat va faire perdurer les pensées que tu essaies de contrer.
Le cerveau marche comme ceci : si quelque chose a de l’importance, alors il va te le rappeler, souvent. Et le fait de vouloir contrer ces pensées ne fait que renforcer leur importance. Si tu essaies de les contrer, c’est qu’elles sont importantes.

La sophrologie te propose une voie différente : elle consiste à t’aider à « faire un pas de côté », à prendre un rôle de « spectateur » de tes propres pensées, à adopter une certaine "indifférence".

La pensée de ton épouse avec un autre surgit ? Constate simplement qu’elle est là…et qu’elle s’en va au bout de quelques minutes, remplacée par une autre. Aucune pensée n’est permanente, si tu ne t’y attache pas. Ce n'est pas évident, ca ne se fait pas tout de suite, mais petit à petit ton cerveau comprend que ce sujet qui te fait tant souffrir actuellement n’est pas si important, puisqu’il ne déclenche rien chez toi : pas de stress, pas de montée d’adrénaline, pas d’emballement mental,etc…. et donc ton cerveau va faire surgir ces pensées moins souvent, et en plus tu auras appris entre temps à les regarder « de coté ».

Evidemment, il ne s’agit pas de croire sur parole ce que te dit un inconnu sur un forum, mais pourquoi ne pas essayer et voir par toi-même ? Et il y a probablement d’autres méthodes (EMDR) pour t’aider à « rééduquer » ton cerveau. Et je rajoute que tout ca n’est pas « magique » : ca se réfère simplement à la neurologie, dont la principale conclusion est que le cerveau est « fainéant ». Dans une situation donnée, il aura tendance à réagir de la même façon que les dernières fois ou tu étais dans la même situation.

Bon courage.

Re: Finalement, serions-nous masochistes ?

par Asturias » dim. 15 janv. 2023 18:48

Hello,

Ta remarque est intéressante, je me la suis faite aussi à vrai dire. Pourquoi n'ai-je jamais été jaloux de ses ex ? Torturé par les images d'elle dans leurs bras ? Dans le fond, simplement parce qu'elle en avait le droit, je dirais... Ce n'est pas l'acte en lui-même qui nous torture, ce sont les conditions qui l'entourent. Les mensonges (j'étais avec une amie !), les risques que l'on nous fait courir (pas de protection), la manipulation (tu es vraiment paranoïaque), ou tout simplement la dégueulasserie du petit bisou du soir avant d'aller se coucher, quand cette même bouche se posait sur le sexe d'un autre homme quelques heures auparavant…
C'est pour cette même raison que je refuserai toujours d'appeler son sandwich "un ex". Eux n'ont pas évolué dans la manipulation ou le mensonge. Eux n'ont pas essayé de détruire notre famille.

Finalement, serions-nous masochistes ?

par tous sauf moi » dim. 15 janv. 2023 18:13

Hello tout le monde.

Déjà plusieurs mois et j'ai toujours mon cerveau qui turbine h24, je crois qu'il n'y a pas une heure sans que je pense à ce qu'il m'arrive.

Forcément, je suis mal, malheureux, vide, sans joie, sans plaisir, complètement perdu, déprimé.

Mais je me dis une chose : pourquoi ?
Pourquoi s'infliger cela ?

Mon cas est un peu particulier car ma femme et moi étions vierges avant de nous connaître, nous n'avons ni dormi ni couché avec un autre partenaire avant notre rencontre.
Par contre, la plupart des gens, donc la plupart de vous, ont généralement eu de multiples partenaires ou amoureux avant leur "mariage".
De quoi expérimenter. De quoi relativiser.

Je m'explique.
Certes, il y a la rupture du contrat moral, la trahison, voire le mensonge.
Mais personnellement, si tout cela me fait mal, je ne peux pas le nier, quand je pense à ce qu'elle a fait, je la vois avec l'autre...je vois l'acte.

Or, cet acte, elle aurait pu l'avoir eu avec ce même homme AVANT de me connaitre, et dans ce cas, je ne serais pas maintenant à me morfondre et à l'imaginer le faire, ce serait considéré comme un passif, comme une normalité puisque je ne l'aurais pas connue à ce moment là, elle était alors en droit de dormir ou coucher avec qui elle voulait.
Donc, pourquoi ne pas se dire que ce que notre conjoint a fait, l'acte, ben finalement, c'est pas pire que ce qu'il aurait pu faire avant de nous connaitre.
Donc, pourquoi se mettre la rate au court bouillon pour quelque chose qui, si il avait eu lieu avant, n'aurait aucun impact sur notre moral, sur notre couple ?

Je ne dis pas qu'il faut être un couple libre, ou qu'il faut excuser immédiatement l'adultère, mais simplement le relativiser et se dire que l'importance qu'on y attache est peut-être exagérée.

Peut-être qu'en raisonnant ainsi, on arrêterait de se rendre malade, on retrouverait goût à la vie, on arrêterait de ressasser, de reprocher, et on se dirait surtout : de la même façon qu'elle m'a choisi pour faire sa vie avec moi et qu'elle m'a préféré à tous ses ex, de la même façon elle a certes eu un amant, mais elle est resté avec moi, elle m'a encore choisi, et c'est bien la preuve que l'essentiel est là, les sentiments nous sont réservés, le reste n'est qu'un écart, un acte qui nous semblerait insignifiant s'il avait eu lieu avant notre rencontre.

Qu'en pensez-vous ?

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