Premiers couples et infidélités

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Re: Premiers couples et infidélités

par Sans Prétention » lun. 11 avr. 2016 11:40

La découverte des relations amoureuses s’accompagne pour beaucoup de jeunes de celle de l’adultère. Entre fidélité et papillonnage, les blessures ne sont pas anodines.(...) «C’est normal à cet âge. Lorsque aucun vœu n’est encore prononcé, ça n’est pas quelque chose de grave et c’est rare de voir des conséquences sur la santé psychique.» Emma confie cependant qu’elle n’est jamais parvenue à accorder pleinement sa confiance à un homme depuis. Julie*, 21 ans, a également souffert de l’infidélité de son partenaire et va plus loin encore: «Maintenant, je n’officialise plus mes relations, je m’en tiens à des plans cul. Ça évite d’être blessé.» Des propos qui ne manquent pas de faire écho aux réflexions d’Emma sur la banalisation de la sexualité.
Voir : http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f=40&t=3729#p58022
Pour expliquer cette tendance, Emma dénonce de son côté une pression sociale. «Il y a également une banalisation de la sexualité, avance la jeune femme. On couche comme on va boire un café. Forcément, ça ouvre les portes à la tromperie… »
Voir : http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f=40&t=3727#p58003
Les raisons? Le psychologue évoque une recherche naturelle de l’amant idéal, stimulée par des effets neurophysiologiques forts, déclenchés au cours du processus de séduction.

jaguarboy a écrit : Je vais être direct, redge, ta nana n'est pas proprement câblée !
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f= ... A9e#p38314

Premiers couples et infidélités

par Eugene » lun. 11 avr. 2016 10:04

La découverte des relations amoureuses s’accompagne pour beaucoup de jeunes de celle de l’adultère. Entre fidélité et papillonnage, les blessures ne sont pas anodines.

«L’adultère est courant dans les jeunes générations qui se caractérisent par un sérieux moins prononcé dans leur implication dans une relation», statue Dominik Schöbi du département de psychologie de l’Université de Fribourg. Emma*, 22 ans, peut en témoigner: «Dans mon entourage, je ne connais personne qui n’a pas déjà trompé son ou sa partenaire.» Les raisons? Le psychologue évoque une recherche naturelle de l’amant idéal, stimulée par des effets neurophysiologiques forts, déclenchés au cours du processus de séduction. C’est peut-être ce qui a poussé Julie*, 21 ans, à tromper son conjoint: «J’étais en voyage à l’étranger. Je ne voulais pas regretter. Je me disais que je ne revivrais peut-être jamais ça.»

Sexualité banalisée

Pour expliquer cette tendance, Emma dénonce de son côté une pression sociale. «Il y a également une banalisation de la sexualité, avance la jeune femme. On couche comme on va boire un café. Forcément, ça ouvre les portes à la tromperie… » Dominik Schöbi relève de son côté que les sanctions sociales sont moins sévères en cas d’adultère qu’il y a trente ans. «Aujourd’hui, on le cache probablement moins. Mais pour autant qu’on le sache, les chiffres n’ont pas changé.»

Une affirmation qui ne parvient pas à réconforter Emma, puisque son partenaire a fait l’amour avec une de ses amies alors qu’elle avait seize ans. Une incartade qui ne lui a été révélée qu’un an et demi plus tard: «Ça a été très difficile pour moi. J’étais éperdument amoureuse de lui.» Malgré son attachement, elle mettra un terme à leur liaison; une décision difficile, mais pourtant habituelle. «Lorsqu’il survient entre deux partenaires ensemble depuis peu de temps, l’adultère marque généralement la fin de la relation; ce n’est pas toujours le cas au sein des couples plus âgés», distingue Dominik Schöbi.

Le psychologue juge toutefois qu’il n’est pas nécessaire de s’inquiéter des mœurs de la nouvelle génération: «C’est normal à cet âge. Lorsque aucun vœu n’est encore prononcé, ça n’est pas quelque chose de grave et c’est rare de voir des conséquences sur la santé psychique.» Emma confie cependant qu’elle n’est jamais parvenue à accorder pleinement sa confiance à un homme depuis. Julie*, 21 ans, a également souffert de l’infidélité de son partenaire et va plus loin encore: «Maintenant, je n’officialise plus mes relations, je m’en tiens à des plans cul. Ça évite d’être blessé.» Des propos qui ne manquent pas de faire écho aux réflexions d’Emma sur la banalisation de la sexualité.

En avant le polyamour!

A cet égard, Matthieu Corpataux, étudiant de 23 ans, adopte une posture particulière. Le jeune homme estime qu’il est tout à fait possible pour une personne d’avoir plusieurs partenaires sexuels, ce qu’il différencie d’une apologie de l’adultère: «Le fait de coucher avec quelqu’un d’autre n’est pas un problème. Le problème, c’est de le cacher.» Un libertin? Pas selon lui: «Le libertinage est secret, et ne porte aucune revendication. Le polyamour, que je promeus, est la revendication d’un modèle qui ne se cache pas.» Cette éthique des relations amoureuses, basée sur le rejet de l’obligation d’exclusivité, ne séduit pas Emma: «Je ne saisis pas pourquoi, si on aime quelqu’un, on peut ressentir le besoin d’aller voir ailleurs. Selon moi, il faut soit surmonter cette tentation, soit rompre.»

*Prénoms d’emprunt

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