Douleur aigue a écrit : Mon spécimen n'est pas un tyran parce que son profile est plus complexe.
Les profils de tout le monde sont plus complexe.
Eviter les trop grandes généralités (l'être humain est humain, ce qui est passé est passé, les cocufieurs cocufient, les cocufieurs sont tous des pervers narcissiques... C'est 50/50) et les trop grandes subjectivités (oui, il m'a menti, mais pas comme ça... Ouais bon. Il a menti quoi...). Difficile exercice.
C'est un peu comme un test "vous avez une majorité de "a"... Parfois y a plein de "b" que vous avez cochés. La meilleure façon de lire le test est en réalité de voir la proportion de chaque réponse... (Sais pas si je suis clair).
Ou encore : 1 accident de la route mortel sur 2 est causé par l'alcool.
"Mon voisin est mort sur la route et il avait pas bu, donc c'est faux."
Ben en fait, c'est peut-être l'autre qui avait bu (donc ça ne change rien : 1 accident mortel sur 2 est du à l'alcool) ou alors il y avait un autre facteur (par exemple, la fatigue. Ca change rien non plus à la tendance générale : 1 accident sur 2 est du à l'alcool, ton voisin, c'est un des cas numéro 2... fatigue, erreur d'appréciation des distances, trop grande vitesse... LES facteurs 2 n'annulent pas LE facteur 1... Qui reste quand même majoritaire...
)
Et là le constat est accablant : pendant les "crises" d'infidélité, cf ne raisonne pas.
Cf ne conçoit pas qu'il peut tout perdre ou mesure cette perte comme moins importante que son histoire de cul (le plus souvent).
Cf active une forme d'amour pour son con joint très particulier, proche de celui de la madone et la putain.
Cf accuse l'autre de ses déboires (c'est marrant parce qu'ils sont capables de dire en même temps, "je l'ai pas fait contre toi"... Heu...)
Cf est légitimé par le comportement d'un des parents.
Cf joue sur son image "parfaite" socialement alors que, dans le secret, c'est une véritable raclure.
Cf ment et fuit ses responsabilités.
Cf est celui qui, dès le début, est moins engagé affectivement dans le couple (même s'il peut l'être "physiquement")
Etc...
Douleur aigue a écrit : Ce que j'entends et qui m'éclaire c'est que je ne comprenais pas pourquoi il était impossible de faire appel à la raison et très décevant d'en appeler à ses sentiments à mon égard.
Une découverte pour moi également.
Je comprenais rien de ce que ma femme me racontait à l'époque...
Je voyais tout par le prisme de ce que nous nous étions promis, j'évacuais certaines de ses remarques à la faveur de ce que MOI je pensais.
Les raisonnements "c" cons, parce que pas ancrés dans le réel (le réel n'est pas SA propre vision des choses, ça c'est UNE vérité, l'autre a la sienne. Le réel c'est la vérité des deux conjugués sur le terrain amoureux...) ça fait mal, et ça fait perdre du temps :
"Comment est-ce possible ??!!! Pourtant il/elle m'aime !!!! Ben oui, il/elle me le dit, il l'a même juré sur la tête de son fils !!!"
Pièjacon :
1) Est-ce que t'es bien sûr que "aimer" ça veut dire la même chose pour toi et l'autre ?
En attendant, comme vous n'êtes pas d'accord sur ce que veut dire "aimer", il/elle ment pas.
2) Il/elle peut effectivement "t'aimer", toi comme la madone, la mère des ses enfants, sa "favorite", et l'autre comme la putain adorée.
Ce qui est in con cevable pour toi qui, fondamentalement monogame, aime les deux figures réunies dans la même personne (voir 2: le cf est clivé). Donc il/elle ment pas en disant "Je t'aime".
3) Toi tu penses que dire c'est faire (connement, tu es logique et donc "cohérent") mais "cf" est naturellement clivé (ce qui est une forme de cohérence aussi) : il passe son temps à s'arranger avec les événe ments (en deux mots).
Lui pense qu'on peut dire un truc et faire autre chose, en fonction d'un intérêt supérieur (en général son nombril). Et cela connecté avec une "morale" qui entre en concurrence avec l'engagement initial.
Toi tu ne mens pas parce que "ce n'est pas bien", mais en temps de guerre, pour protéger des juifs, des résistants ont donné de fausses informations aux nazis. Tu ne vas pas dire "Oh ! C'est pas bien !"
Donc au final, il/elle ment, mais c'est, dans sa tête, "pour la bonne cause" (ne pas faire souffrir, ne pas reporter sa culpabilité sur l'autre, préserver son "jardin secret", un devoir sinon son monde s'écroule, qui n'existe pas sans mensonge...)
Le problème, c'est la notion "d'intérêt supérieur"... Ouais...
4) Jurer "sur la tête de" : pour toi c'est "grave". Mais pour "l'autre" qui est déjà passé devant le curé pour te jurer fidélité et qu'il a "fauté", ben tu vois le niveau de la "parole donnée"...
Comme le disait ma femme "c'est important mais c'est comme la gourmandise, des fois on s'autorise des petits extras même si c'est pas bon pour la santé"
Donc: appel à la raison = 0, il raisonne pas pareil que toi.
Appel au coeur = 0, il n'aime pas comme toi.
D'où l'avalanche de déceptions qui fait s'embourber "c" dans des douleurs... aigues !!!
Douleur aigue a écrit :Je me suis tapé la tête contre les murs pendant des mois parce qu'il refusait d'accepter l'évidence de la réalité et le bon sens.
Je n'arrive pas à lui faire entendre raison mais maintenant je sais pourquoi.
Voilà.
Autres exemples de raisonnement "débile" de "c" (je le dis exprès avec une pointe de provocation...
):
"Mais l'autre n'a rien à te proposer, le sandwich ne veut pas faire une vie avec toi..."
Bah non... C'est bien avec sa/son légitime qu'il fait sa vie... mais "l'autre" est nécessaire à son équilibre...
"Nous", on comprend pas ça, on mise connement sur le même cheval.
Cf ne veut pas "contruire" avec l'autre. Se trouve même, il vaut pas "construire" tout court. Juste se faire "plaisir" et rendre sa vie moins vide (et ce vide l'angoisse à un point que tu n'imagines pas... Tu n'as JAMAIS ressenti CETTE angoisse-là). Le dialogue est complètement faussé.
"Mais merde pourquoi il/elle reste avec moi ? Il peut pas choisir ?"
Il/elle a choisi : les deux (ou les douze).
Et pas de construction avec "l'autre", juste du fun, point barre. Dans la tête d'un "cf", lui demander de "choisir" est un non sens : c'est comme si je te disais : je t'enlève la vue ou l'ouïe ? Tu me réponds de quel droit connard ?
Ben pareil pour cf avec son sandwich. Sandwich ou plat équilibré ? L'un pour me maintenir en forme, l'autre pour le plaisir... De quel droit connard ?
Douleur aigue a écrit : Il a profité d'un père très présent et très exigent,
Jusque là tout va "bien".
Douleur aigue a écrit : qui a transposé sur lui tous ses espoirs déçus.
Et là commencent les problèmes.
Douleur aigue a écrit : Donc beaucoup de pression, beaucoup d’exigence et beaucoup d'amour.
Exigence, on sait tous ce que ça veut dire.
Pression, aussi.
Mais "amour"... T'es sûre que vous êtes d'accord ton Jules et toi sur ce que papy Raide appelle "l'amour" ?
Déjà là: ça commence à craquer au niveau de la couture...
Douleur aigue a écrit : Le problème c'est que son père était tyrannique et que sa mère mentait sans cesse pour le couvrir. (ils ont développé une sorte de club du mensonge contre le père)
Tiens, tiens... Donc, on PEUT (voire on DOIT) mentir pour protéger ses fesses... Je continue pas (... et maman est complice, papa (la loi) évacué au bénéfice du "plaisir" (maman la douceur, la protection contre la loi, etc...)
Douleur aigue a écrit : On est d'accord pour le trop de mère, ma belle mère est sympa mais elle ne s'oppose jamais à son fils, si elle pense que cela ne va pas passer avec son mari elle prône le mensonge.
Putain ma belle-mère...
Allez, si t'as le courage :
http://www.1001nuits.org/index.php?titl ... troduction
(sinon, va direct à la section "bonnes intentions et manque de règles :
http://www.1001nuits.org/index.php?titl ... .C3.A8gles. Pas mal expliqué)
Douleur aigue a écrit : J'ai mis du temps à trouver ma place parce que je n'ai pas été élevée comme cela et je ne comprenais pas cette incapacité à affronter mon beau père.
Ben dis-toi que tu es dans une famille de névrosés. Une fois que tu en auras acquis la certitude (et PAS "mon Dieu, cémafote, je fais tout mal, je comprends pas, je suis pas assez bien pour ma belle-mère, je suis pas assez bien pour mon mari...."), tu verras que ton comportement changera... Positivement.
J'ai mis 15 ans à comprendre.
Douleur aigue a écrit : Du coup j'ai un modèle bizarre,
Je suis pas sûr...
Pour ma part, papy n'est pas du tout un despote (c'est limite une chiffe molle mais qui se venge, avec des relents assez violents quand la situation le menace).
Par contre, il a complètement été évacué par ma belle-mère. Donc pas assez de père ou trop de mère, c'est un peu la même chose: un envahissement du "vas-y mon chéri, fais ce que tu veux, maman sera toujours là, fais-toi plaisir, je te couvre".
Obéissance maladive à maman parce qu'il a tout à y gagner : sécurité affective, et c'est "elle" aussi qui lui donne son "pouvoir". Toi, là dedans, tu n'es que partie négligeable... Sauf si tu décides de te barrer... Le "trou" provoquera un vide. Mais ta présence ne provoque rien : t'es là, à son service, c'est normal. Tout va bien.
Douleur aigue a écrit : il n'acceptera pas qu'on s'oppose à lui mais il va se sentir obligé de se justifier sans cesse parce qu'il a besoin d'obtenir le consentement de l'autre.
Typique des ego très peu consistants.
Mais surtout, ne jamais décevoir maman.
J'en ai des anecdotes là-dessus, sur des trucs que je ne comprenais pas, qui n'étaient pas "logiques"... Complètement vrillés. Mais qui convergent tous vers un point : NOUS SOMMES LA PERFECTION (les autres sont tous des cons).
Douleur aigue a écrit :Quand il dit c'est ta faute, il a besoin que j'en sois convaincu, que j'adhère à son idée.
Tu m'étonnes. Une sale habitude prise de longue date.
Douleur aigue a écrit :Et il ne dira jamais :"je fais ce que je veux, quand je veux"
C'est maman qui dit "fais ce que tu veux quand tu veux".
Et puis il y a des variantes: ma femme s'est toujours plaint d'être une "femme au foyer" (ce qu'elle n'est pas complètement) et de reproduire les schémas de sa mère TROP femme au foyer.Conclusion : elle ne fait pas ce qu'elle veut, quand elle veut.
Sauf que... Quand je lui ai demandé pourquoi elle n'avait pas arrêté avec son amant, sa réponse m'a fait tomber de ma chaise : "J'avais pas décidé"... Tout en disant que c'était plus fort qu'elle
Bref, au final, elle a géré tant bien que mal, mais toujours dans un sens qui l'arrangeait.
Et mamie derrière pour "l'encourager", du moins, pour ne montrer aucune résistance à un comportement qu'elle avait elle-même jugé néfaste chez son mari (papy allait aux putes).
Douleur aigue a écrit :Il dira :" je n'avais pas le choix, ton attitude m'a poussé dans ses bras, tu ne m'as pas écouté ni soutenu, elle si. Elle m'a sauvée (sous entendu j'étais en danger donc je n'avais pas le choix)"
Cétafote.
Elle est l'objet de toutes les attentions autour de son nombril.
En attendant, il fait ce qu'il veut. Puisque "cétafote", et "elle est merveilleuse".
Tu vois bien que même s'il le dit pas avec sa bouche (je fais c'que je veux), le résultat est le même.
Douleur aigue a écrit : Ce qui m'inquiète c'est la notion de résistance, je lui en oppose une farouche depuis longtemps mais elle doit être subtilement dosée parce que dès que je dépasse un point, il attaque et son égo tente de me détruire et quand il a finit de dire ou de faire des horreurs, il se referme, je croyais qu'il culpabilisait mais en fait je pense maintenant qu'il attends juste un peu pour faire son retour.
Résister n'est pas le traiter de tous les noms d'oiseau... C'est dire "NON", c'est dire "TU ne me parles pas comme ça". C'est dire "JE comprends que tu ne comprennent pas mais il va falloir que tu mettes à jour ton logiciel : nous ne pensons définitivement pas la même chose et je ne t'autoriserai pas à m'imposer ton modèle" (notamment sur la notion très fluctuante de "fidélité"). J'ai pas encore trouvé toutes les clés pour tout te dire... Mais le début c'est : respecte-toi, il ne le fera pas à ta place.
Douleur aigue a écrit : SP, je cherche un topic sur la souffrance pour essayer de convaincre un jeune cf qu'il fait effectivement du mal et qu'il doit cesser.
J'ai pas... Et puis pourquoi faire ? Ni le coeur, ni la raison... Tu sais pourtant...
Comme à un enfant, il faut être ferme ou lui faire éprouver la perte.
Douleur aigue a écrit : Je lui ai transmis ton truc sur "ce qui ne se sais pas" fait quand même du mal, et cela l'a ébranlé un peu mais il n'arrive pas à se projeter dans la douleur que va ressentir sa femme quand elle saura. Maintenant qu'il peut être certain qu'elle saura.
Bah non, il peut pas se projeter... Il est DANS son plaisir. Et cette douleur de l'autre, il l'évacuera.
La manière la plus simple de le faire : "Cétafote".
Ca évite de se mettre face à ses responsabilité. Typique adulte roi : c'est toujours "l'autre" le problème (et, quelque part, l'adulte roi a raison: personne n'est parfait mais LUI que faut-il pour améliorer le lien ? Quelles sont ses prérogatives qui lui permettent de mépriser ainsi l'engagement qu'il avait sans doute pris un jour de mariage ou de rencontre ?
Ca a un nom : son nom... bril !
[quote="Douleur aigue"] Mon spécimen n'est pas un tyran parce que son profile est plus complexe. [/quote]
Les profils de tout le monde sont plus complexe.
Eviter les trop grandes généralités (l'être humain est humain, ce qui est passé est passé, les cocufieurs cocufient, les cocufieurs sont tous des pervers narcissiques... C'est 50/50) et les trop grandes subjectivités (oui, il m'a menti, mais pas comme ça... Ouais bon. Il a menti quoi...). Difficile exercice.
C'est un peu comme un test "vous avez une majorité de "a"... Parfois y a plein de "b" que vous avez cochés. La meilleure façon de lire le test est en réalité de voir la proportion de chaque réponse... (Sais pas si je suis clair).
Ou encore : 1 accident de la route mortel sur 2 est causé par l'alcool.
"Mon voisin est mort sur la route et il avait pas bu, donc c'est faux."
Ben en fait, c'est peut-être l'autre qui avait bu (donc ça ne change rien : 1 accident mortel sur 2 est du à l'alcool) ou alors il y avait un autre facteur (par exemple, la fatigue. Ca change rien non plus à la tendance générale : 1 accident sur 2 est du à l'alcool, ton voisin, c'est un des cas numéro 2... fatigue, erreur d'appréciation des distances, trop grande vitesse... LES facteurs 2 n'annulent pas LE facteur 1... Qui reste quand même majoritaire... :roll: )
Et là le constat est accablant : pendant les "crises" d'infidélité, cf ne raisonne pas.
Cf ne conçoit pas qu'il peut tout perdre ou mesure cette perte comme moins importante que son histoire de cul (le plus souvent).
Cf active une forme d'amour pour son con joint très particulier, proche de celui de la madone et la putain.
Cf accuse l'autre de ses déboires (c'est marrant parce qu'ils sont capables de dire en même temps, "je l'ai pas fait contre toi"... Heu...)
Cf est légitimé par le comportement d'un des parents.
Cf joue sur son image "parfaite" socialement alors que, dans le secret, c'est une véritable raclure.
Cf ment et fuit ses responsabilités.
Cf est celui qui, dès le début, est moins engagé affectivement dans le couple (même s'il peut l'être "physiquement")
Etc...
[quote="Douleur aigue"] Ce que j'entends et qui m'éclaire c'est que je ne comprenais pas pourquoi il était impossible de faire appel à la raison et très décevant d'en appeler à ses sentiments à mon égard.[/quote]
Une découverte pour moi également.
Je comprenais rien de ce que ma femme me racontait à l'époque...
Je voyais tout par le prisme de ce que nous nous étions promis, j'évacuais certaines de ses remarques à la faveur de ce que MOI je pensais.
Les raisonnements "c" cons, parce que pas ancrés dans le réel (le réel n'est pas SA propre vision des choses, ça c'est UNE vérité, l'autre a la sienne. Le réel c'est la vérité des deux conjugués sur le terrain amoureux...) ça fait mal, et ça fait perdre du temps :
"Comment est-ce possible ??!!! Pourtant il/elle m'aime !!!! Ben oui, il/elle me le dit, il l'a même juré sur la tête de son fils !!!"
Pièjacon :
[b]1) Est-ce que t'es bien sûr que "aimer" ça veut dire la même chose pour toi et l'autre ? [/b]
En attendant, comme vous n'êtes pas d'accord sur ce que veut dire "aimer", il/elle ment pas. :fou:
[b]2) Il/elle peut effectivement "t'aimer", toi comme la madone, la mère des ses enfants, sa "favorite", et l'autre comme la putain adorée. [/b]
Ce qui est in con cevable pour toi qui, fondamentalement monogame, aime les deux figures réunies dans la même personne (voir 2: le cf est clivé). Donc il/elle ment pas en disant "Je t'aime". :bonk:
[b]3) Toi tu penses que dire c'est faire (connement, tu es logique et donc "cohérent") mais "cf" est naturellement clivé (ce qui est une forme de cohérence aussi) : il passe son temps à s'arranger avec les événe ments (en deux mots).[/b]
Lui pense qu'on peut dire un truc et faire autre chose, en fonction d'un intérêt supérieur (en général son nombril). Et cela connecté avec une "morale" qui entre en concurrence avec l'engagement initial.
Toi tu ne mens pas parce que "ce n'est pas bien", mais en temps de guerre, pour protéger des juifs, des résistants ont donné de fausses informations aux nazis. Tu ne vas pas dire "Oh ! C'est pas bien !"
Donc au final, il/elle ment, mais c'est, dans sa tête, "pour la bonne cause" (ne pas faire souffrir, ne pas reporter sa culpabilité sur l'autre, préserver son "jardin secret", un devoir sinon son monde s'écroule, qui n'existe pas sans mensonge...)
Le problème, c'est la notion "d'intérêt supérieur"... Ouais...
[b]4) Jurer "sur la tête de" : pour toi c'est "grave". Mais pour "l'autre" qui est déjà passé devant le curé pour te jurer fidélité et qu'il a "fauté", ben tu vois le niveau de la "parole donnée"... [/b]
Comme le disait ma femme "c'est important mais c'est comme la gourmandise, des fois on s'autorise des petits extras même si c'est pas bon pour la santé" :bonk:
[b]Donc: appel à la raison = 0, il raisonne pas pareil que toi.
Appel au coeur = 0, il n'aime pas comme toi.
D'où l'avalanche de déceptions qui fait s'embourber "c" dans des douleurs... aigues !!![/b]
[quote="Douleur aigue"]Je me suis tapé la tête contre les murs pendant des mois parce qu'il refusait d'accepter l'évidence de la réalité et le bon sens.
Je n'arrive pas à lui faire entendre raison mais maintenant je sais pourquoi.[/quote]
Voilà.
Autres exemples de raisonnement "débile" de "c" (je le dis exprès avec une pointe de provocation... :kelkon: ):
"Mais l'autre n'a rien à te proposer, le sandwich ne veut pas faire une vie avec toi..."
Bah non... C'est bien avec sa/son légitime qu'il fait sa vie... mais "l'autre" est nécessaire à son équilibre...
"Nous", on comprend pas ça, on mise connement sur le même cheval.
Cf ne veut pas "contruire" avec l'autre. Se trouve même, il vaut pas "construire" tout court. Juste se faire "plaisir" et rendre sa vie moins vide (et ce vide l'angoisse à un point que tu n'imagines pas... Tu n'as JAMAIS ressenti CETTE angoisse-là). Le dialogue est complètement faussé.
"Mais merde pourquoi il/elle reste avec moi ? Il peut pas choisir ?"
Il/elle a choisi : les deux (ou les douze).
Et pas de construction avec "l'autre", juste du fun, point barre. Dans la tête d'un "cf", lui demander de "choisir" est un non sens : c'est comme si je te disais : je t'enlève la vue ou l'ouïe ? Tu me réponds de quel droit connard ?
Ben pareil pour cf avec son sandwich. Sandwich ou plat équilibré ? L'un pour me maintenir en forme, l'autre pour le plaisir... De quel droit connard ?
[quote="Douleur aigue"] Il a profité d'un père très présent et très exigent,[/quote]
Jusque là tout va "bien".
[quote="Douleur aigue"] qui a transposé sur lui tous ses espoirs déçus.[/quote]
Et là commencent les problèmes.
[quote="Douleur aigue"] Donc beaucoup de pression, beaucoup d’exigence et beaucoup d'amour.[/quote]
Exigence, on sait tous ce que ça veut dire.
Pression, aussi.
Mais "amour"... T'es sûre que vous êtes d'accord ton Jules et toi sur ce que papy Raide appelle "l'amour" ?
Déjà là: ça commence à craquer au niveau de la couture...
[quote="Douleur aigue"] Le problème c'est que son père était tyrannique et que sa mère mentait sans cesse pour le couvrir. (ils ont développé une sorte de club du mensonge contre le père)[/quote]
Tiens, tiens... Donc, on PEUT (voire on DOIT) mentir pour protéger ses fesses... Je continue pas (... et maman est complice, papa (la loi) évacué au bénéfice du "plaisir" (maman la douceur, la protection contre la loi, etc...)
[quote="Douleur aigue"] On est d'accord pour le trop de mère, ma belle mère est sympa mais elle ne s'oppose jamais à son fils, si elle pense que cela ne va pas passer avec son mari elle prône le mensonge. [/quote]
Putain ma belle-mère...
Allez, si t'as le courage : http://www.1001nuits.org/index.php?title=Le_despotisme_de_la_m%C3%A8re_parfaite#Introduction
(sinon, va direct à la section "bonnes intentions et manque de règles : http://www.1001nuits.org/index.php?title=Le_despotisme_de_la_m%C3%A8re_parfaite#Bonnes_intentions_et_manque_de_r.C3.A8gles. Pas mal expliqué)
[quote="Douleur aigue"] J'ai mis du temps à trouver ma place parce que je n'ai pas été élevée comme cela et je ne comprenais pas cette incapacité à affronter mon beau père.[/quote]
Ben dis-toi que tu es dans une famille de névrosés. Une fois que tu en auras acquis la certitude (et PAS "mon Dieu, cémafote, je fais tout mal, je comprends pas, je suis pas assez bien pour ma belle-mère, je suis pas assez bien pour mon mari...."), tu verras que ton comportement changera... Positivement.
J'ai mis 15 ans à comprendre. :bonk:
[quote="Douleur aigue"] Du coup j'ai un modèle bizarre,[/quote]
Je suis pas sûr...
Pour ma part, papy n'est pas du tout un despote (c'est limite une chiffe molle mais qui se venge, avec des relents assez violents quand la situation le menace).
Par contre, il a complètement été évacué par ma belle-mère. Donc pas assez de père ou trop de mère, c'est un peu la même chose: un envahissement du "vas-y mon chéri, fais ce que tu veux, maman sera toujours là, fais-toi plaisir, je te couvre".
Obéissance maladive à maman parce qu'il a tout à y gagner : sécurité affective, et c'est "elle" aussi qui lui donne son "pouvoir". Toi, là dedans, tu n'es que partie négligeable... Sauf si tu décides de te barrer... Le "trou" provoquera un vide. Mais ta présence ne provoque rien : t'es là, à son service, c'est normal. Tout va bien.
[quote="Douleur aigue"] il n'acceptera pas qu'on s'oppose à lui mais il va se sentir obligé de se justifier sans cesse parce qu'il a besoin d'obtenir le consentement de l'autre.[/quote]
Typique des ego très peu consistants.
Mais surtout, ne jamais décevoir maman.
J'en ai des anecdotes là-dessus, sur des trucs que je ne comprenais pas, qui n'étaient pas "logiques"... Complètement vrillés. Mais qui convergent tous vers un point : NOUS SOMMES LA PERFECTION (les autres sont tous des cons).
[quote="Douleur aigue"]Quand il dit c'est ta faute, il a besoin que j'en sois convaincu, que j'adhère à son idée.[/quote]
Tu m'étonnes. Une sale habitude prise de longue date.
[quote="Douleur aigue"]Et il ne dira jamais :"je fais ce que je veux, quand je veux"[/quote]
C'est maman qui dit "fais ce que tu veux quand tu veux".
Et puis il y a des variantes: ma femme s'est toujours plaint d'être une "femme au foyer" (ce qu'elle n'est pas complètement) et de reproduire les schémas de sa mère TROP femme au foyer.Conclusion : elle ne fait pas ce qu'elle veut, quand elle veut.
Sauf que... Quand je lui ai demandé pourquoi elle n'avait pas arrêté avec son amant, sa réponse m'a fait tomber de ma chaise : "J'avais pas décidé"... Tout en disant que c'était plus fort qu'elle :bonk:
Bref, au final, elle a géré tant bien que mal, mais toujours dans un sens qui l'arrangeait.
Et mamie derrière pour "l'encourager", du moins, pour ne montrer aucune résistance à un comportement qu'elle avait elle-même jugé néfaste chez son mari (papy allait aux putes).
[quote="Douleur aigue"]Il dira :" je n'avais pas le choix, ton attitude m'a poussé dans ses bras, tu ne m'as pas écouté ni soutenu, elle si. Elle m'a sauvée (sous entendu j'étais en danger donc je n'avais pas le choix)"[/quote]
Cétafote.
Elle est l'objet de toutes les attentions autour de son nombril.
En attendant, il fait ce qu'il veut. Puisque "cétafote", et "elle est merveilleuse".
Tu vois bien que même s'il le dit pas avec sa bouche (je fais c'que je veux), le résultat est le même.
[quote="Douleur aigue"] Ce qui m'inquiète c'est la notion de résistance, je lui en oppose une farouche depuis longtemps mais elle doit être subtilement dosée parce que dès que je dépasse un point, il attaque et son égo tente de me détruire et quand il a finit de dire ou de faire des horreurs, il se referme, je croyais qu'il culpabilisait mais en fait je pense maintenant qu'il attends juste un peu pour faire son retour.[/quote]
Résister n'est pas le traiter de tous les noms d'oiseau... C'est dire "NON", c'est dire "TU ne me parles pas comme ça". C'est dire "JE comprends que tu ne comprennent pas mais il va falloir que tu mettes à jour ton logiciel : nous ne pensons définitivement pas la même chose et je ne t'autoriserai pas à m'imposer ton modèle" (notamment sur la notion très fluctuante de "fidélité"). J'ai pas encore trouvé toutes les clés pour tout te dire... Mais le début c'est : respecte-toi, il ne le fera pas à ta place.
[quote="Douleur aigue"] SP, je cherche un topic sur la souffrance pour essayer de convaincre un jeune cf qu'il fait effectivement du mal et qu'il doit cesser.[/quote]
J'ai pas... Et puis pourquoi faire ? Ni le coeur, ni la raison... Tu sais pourtant...
Comme à un enfant, il faut être ferme ou lui faire éprouver la perte.
[quote="Douleur aigue"] Je lui ai transmis ton truc sur "ce qui ne se sais pas" fait quand même du mal, et cela l'a ébranlé un peu mais il n'arrive pas à se projeter dans la douleur que va ressentir sa femme quand elle saura. Maintenant qu'il peut être certain qu'elle saura.[/quote]
Bah non, il peut pas se projeter... Il est DANS son plaisir. Et cette douleur de l'autre, il l'évacuera.
La manière la plus simple de le faire : "Cétafote".
Ca évite de se mettre face à ses responsabilité. Typique adulte roi : c'est toujours "l'autre" le problème (et, quelque part, l'adulte roi a raison: personne n'est parfait mais LUI que faut-il pour améliorer le lien ? Quelles sont ses prérogatives qui lui permettent de mépriser ainsi l'engagement qu'il avait sans doute pris un jour de mariage ou de rencontre ?
Ca a un nom : son nom... bril !