On parle de société de plus en plus individualiste, égoïste, de perte de repères, de zapping affective, de consumérisme exacerbé, de repli sur soi, de fin de capacité à la "sublimation" (transformation, détournement, d'une énergie sexuelle brute en une construction utile ou esthétique) et on constate dans le même temps une montée statistique des coups de canif dans le contrat... Étrange.

Un mauvais esprit eut vite fait le lien entre ces différentes dérives sociétales...

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En France, depuis la loi du 11 juillet 1975, l’adultère n’est plus une faute pénale, bien qu’en vertu de la loi, les époux se doivent mutuellement fidélité.

Et si le mari ou la femme a des soupçons, il peut faire appel à un huissier pour constater l’adultère. Une démarche illustrée en 1975 au journal télévisé.

Selon une récente étude Ifop, 4% de la population déclarent avoir souvent eu des rapports sexuels en dehors du couple. Ils sont 15% à l’avoir fait occasionnellement. 22% à l’avoir souvent fait. Et 59% à ne l’avoir jamais fait.

En 1978, dans une petite ville de l’Essonne, pour consoler les époux trompés, une petite fête leur était dédiée. Cette année-là, le roi de la fête n’était pas peu fier de sa couronne.

Autre constat révélé par l’étude Ifop. Depuis près de 50 ans, les hommes et les femmes sont de moins en moins fidèles. En 1970, ils n’étaient que 19% à avoir au moins un rapport sexuel en dehors du couple. L’année dernière, ils étaient 41%. Du pain béni pour les détectives privés.

Le travail est le lieu de rencontre favori des personnes infidèles. 43 % d’entre elles déclarent y avoir trouvé un amant. Arrivent ensuite les soirées privées entre amis, puis celles dans les boîtes de nuit. Enfin, 13% des Français infidèles déclarent avoir rencontré un partenaire via un site internet spécialisé.

Source [url=http://www.ina.fr/video/S612620_001/les-francais-de-plus-en-plus-infideles-video.html]INA[/url]