Je l'aimais plus que tout... Et maintenant...
Posté : dim. 27 juil. 2008 02:13
Bonsoir ? ceux qui sont l?
Aujourd'hui, je fête ('fin, façon de parler) mes 32 ans. J'étais, jusqu'? hier, en couple avec une femme de 29 ans.
Au début, c'était de la folie tellement nous nous entendions bien. Le même humour caustique, les mêmes envies, sexuellement, etc... Comme si j'avais enfin rencontré LA fille de mes rêves. Bien sûr vous n'êtes pas obligé de me croire mais il y en a eu quelques unes avant... Alors, je me pensais capable de juger cette rencontre exceptionnelle
Tout était si parfait que 6 mois plus tard, nous avions déj? pris un 3 pièces en location...
Bien que peu nombreux, j'effectue quelques déplacements. Un de ces jours, je reçois un appel du voisin du dessous me disant que la musique jusqu'? 4 heures du matin - ça l'emmerdait. Alors qu'elle aurait dû être en clinique de repos pour quelques jours, pour palier au stress de ses examens, m'avait-elle dit.
Je l'ai donc appelé, elle, pour lui dire que mon déplacement s'éternisait et que je ne serai pas rentré le mercredi comme prévu mais le vendredi. Bien sûr mercredi, j'étais l? , planqué en bas.
Elle avait ramené un type chez nous, un musicos. Je suis resté dans l'ombre, a essayé de voir ce qu'ils faisaient... Mais je n'ai rien vu. J'étais toutefois persuadé du contraire... Donc j'ai attendu qu'il parte vers minuit et je suis rentré chez nous.
Elle était en pleine crise aïgue... Ses réponses n'avaient aucune cohérence. Elle était complètement ? l'ouest. J'ai été obligé de me rendre ? l'évidence : elle était folle. Lorsque j'ai su, quelques semaines plus tard, qu'elle était bipolaire, peut être pour me rassurer, je me suis dit que le pauvre type qu'elle avait ramené avait du voir qu'il s'attirerait des emmerdes avec une fille pareille. Donc il ne l'a pas touché. (Méthode Coué POWERED !)
Elle m'a pendant ces quelques minutes avoué qu'elle aurait couché avec lui si cela avait pu lancer sa carrière de chanteuse (Tiens, elle ne m'en avait jamais parlé)
Après une petite mise au point, un traitement de cheval, et 4 semaines d'hospitalisation (pas le genre clinique psy. Le genre colo de vacances, tu sors quand tu veux - MAIS cette fois-ci je me suis assuré qu'elle passait bien ses "vacances" l? -bas en interrogeant tout le monde et en venant tous les soirs) Elle est sortie.
Il a fallu plusieurs mois pour qu'elle se rétablisse complètement. Pas une fois je ne l'ai laissé tombé. Je l'ai empêché de faire 60 milliards de conneries...
Après un petit voyage en Grèce - acheté d'ailleurs pendant le pic d'une des crises - cela est revenu, petit ? petit.
La crise d'une bipolaire, ça peut être assez déroutant - pour ne pas dire plus - lorsque l'on ne sait pas ce que c'est. Rien n'est rationnel. Elle peut vous affirmer que 4+4 = 4 ou que 4+4 = 8 suivant la position des étoiles dans le ciel ou suivant le jour de la semaine ! RIEN n'est rationnel. C'est abominable. Et les gens autour de vous, vous juge faible d'accèder ? quelques demandes saugrenues. Je le faisais pour essayer de lui faire prendre conscience de la réalité. Le faisable, je le fait. Ce qui sort de la réalité, je ne le fais pas...... Un peu comme l'éducation d'un gosse, ça c'est bien, ça, ça ne l'est pas.
Ce n'était peut être pas la meilleure façon... Mais c'était la mienne.
J'ai énormément souffert tout ce temps (8 mois cette crise) mais je savais que je le faisais pour retrouver nos débuts.
Imaginez votre compagn(on)e incapable de rester une journée sans divaguer... Parfois pendant plusieurs heures. Faisant des achats de plusieurs centaines d'euros (milliers?) dès que vous le laisser seul... Ou buvant des litres d'alcool. C'est ce que je vivais.
Je n'ai jamais vraiment su si elle m'avait trompé ou pas avec ce type. Mais je m'en foutais complètement car, si elle l'avait eu fait, c'était ? un moment où elle était folle. Vraiment folle je veux dire.
Après son rétablissement, j'ai acheté une maison. Nous parlions d'enfants même si je n'étais pas pressé... Mais j'avais plein de projets de vie, toussa...
De son côté, tout semblait bien se passer. Depuis une formation professionnelle (? laquelle je l'ai fortement incité), même si elle n'a pas trouvé de CDI, elle enchaîne les boulots CDD en série. Elle n'a au moins pas de mal ? obtenir une paie tous les mois. Même si cela n'a pas la sécurité d'un CDI
Elle a admis qu'elle était malade. Je lui ai prouvé que je l'aimais comme elle était - avec son grain de folie. Que je ne voulais pas qu'elle change.
Je ne lui ai jamais dit ? quel point ce fût abominable de rester près d'elle tout ce temps. Je ne voulais pas qu'elle se sente redevable. Je faisais tout ce que je pouvais pour que nous nous sentions ? égalité l'un de l'autre. Je rectifiais, chaque fois que j'avais une phrase ambigüe... pour ne pas laisser planer le doute.
Au cours d'un de ses récents CDD, le type la critique... Et elle l'a mal pris. Elle le prend mal au sens : une bipolaire le prend mal. Elle m'en parle. Dit qu'elle ? l'impression de rechuter. Qu'il lui faut voir sa psy, faire un tour pendant 2 semaines en colo, prendre un traitement ? vie, etc... Je la rassure, vais la voir ? la clinique, lui assure que tant qu'elle va bien, je vais bien, etc...
Elle sort de la clinique il y a 2 mois. Je sentais qu'elle n'allait pas trop fort. J'ai eu une promotion et je bosse maintenant 50 heures par semaines. Je ne suis pas l? le soir avant 20h -20h30. Peut être s'est-elle sentie délaissée ?
Il y a quelques semaines, elle change brusquement son numéro de téléphone - un type l'emmerdait
Son téléphone passe en vibreur pour les SMS
Elle me fait une remarque désobligeante sur le fait que j'utilise son ordinateur (le mien était HS - et le pire c'est que je lui en avait offert 2!)
Elle reçoit des SMS ? 1 heures du matin, alors qu'elle est toujours sous traitement, avec un paquet de somnifères.
Elle va dans le jardin pour téléphoner...
Le portable qui ne traîne plus...
Il y a un mois, je vois qu'elle écrit un email ? minuit passé (je vous rappelle qu'elle est sous traitement et elle doit dormir 8h par nuit au minimum) ? un de ceux que je prends pour un ex. Elle me dit qu'elle n'a, en fait jamais consommé cette relation. Qu'il s'agit d'un copain qui habite dans les îles... Bref je passe.
Lundi soir 23h30. Ses somnifères faisaient effet... un SMS résonne (le plancher de l'étage est mal isolé et un portable qui vibre sur le sol, résonne dans toute la maison)
Je monte dans la chambre. Regarde le téléphone avec suspicion. Je résiste ? l'envie de regarder. Je n'aimerai pas qu'elle fouille dans mes affaires.
Mardi matin. Elle est sous sa douche. Un autre SMS. Je me demande qui cela peut-il être. Je me fais un trip "persécution". Peut-être est-ce le même gus qui la harcelait avant...? ET puis tout ça. D'accord je lui fais confiance. Mais peut être sa maladie la reprend elle...
Vous devez comprendre que c'est - dans ma conception de l'amour - ignoble - d'espionner l'autre. Je l'ai, honnêtement, fais davantage par peur qu'elle rechute que par peur d'être cornu.
Je regarde le SMS puis tous ceux qu'elle avait reçu :
Cela parlait de "pipe digestive" de "glisser sa langue" de "petit"... Le SMS parlant de "petit" était tellement "cru" que j'ai pensé vomir ! Même dans le feu de l'action, je n'aurai jamais parlé comme ça !
Le monde s'éffrondre. Je repose le téléphone. Essaie de me lever. Me rassois (je ne pouvais pas me lever de toutes façons)
Quelques minutes se passent - enfin j'avais un poil perdu la notion du temps...
Je reprends le téléphone en me disant qu'elle se fait emmerder par un maniaque et j'entreprends de confirmer en regardant ses messages envoyés.... qui ne seront pas du même accabi - c'est impossible
Et l? , la plus grande tarte de toute ma vie.
S'en sont suivis des pleurs, des "je t'aime", de la vodka sans modération... Et d'autres mensonges, détectés sans trop de mal. Je raconterai cet épidode plus loin car il me semble que j'ai déj? dû approcher le seuil du trop long.
Merci d'avoir été jusqu'au bout. Ca fait du bien de l'écrire
Aujourd'hui, je fête ('fin, façon de parler) mes 32 ans. J'étais, jusqu'? hier, en couple avec une femme de 29 ans.
Au début, c'était de la folie tellement nous nous entendions bien. Le même humour caustique, les mêmes envies, sexuellement, etc... Comme si j'avais enfin rencontré LA fille de mes rêves. Bien sûr vous n'êtes pas obligé de me croire mais il y en a eu quelques unes avant... Alors, je me pensais capable de juger cette rencontre exceptionnelle
Tout était si parfait que 6 mois plus tard, nous avions déj? pris un 3 pièces en location...
Bien que peu nombreux, j'effectue quelques déplacements. Un de ces jours, je reçois un appel du voisin du dessous me disant que la musique jusqu'? 4 heures du matin - ça l'emmerdait. Alors qu'elle aurait dû être en clinique de repos pour quelques jours, pour palier au stress de ses examens, m'avait-elle dit.
Je l'ai donc appelé, elle, pour lui dire que mon déplacement s'éternisait et que je ne serai pas rentré le mercredi comme prévu mais le vendredi. Bien sûr mercredi, j'étais l? , planqué en bas.
Elle avait ramené un type chez nous, un musicos. Je suis resté dans l'ombre, a essayé de voir ce qu'ils faisaient... Mais je n'ai rien vu. J'étais toutefois persuadé du contraire... Donc j'ai attendu qu'il parte vers minuit et je suis rentré chez nous.
Elle était en pleine crise aïgue... Ses réponses n'avaient aucune cohérence. Elle était complètement ? l'ouest. J'ai été obligé de me rendre ? l'évidence : elle était folle. Lorsque j'ai su, quelques semaines plus tard, qu'elle était bipolaire, peut être pour me rassurer, je me suis dit que le pauvre type qu'elle avait ramené avait du voir qu'il s'attirerait des emmerdes avec une fille pareille. Donc il ne l'a pas touché. (Méthode Coué POWERED !)
Elle m'a pendant ces quelques minutes avoué qu'elle aurait couché avec lui si cela avait pu lancer sa carrière de chanteuse (Tiens, elle ne m'en avait jamais parlé)
Après une petite mise au point, un traitement de cheval, et 4 semaines d'hospitalisation (pas le genre clinique psy. Le genre colo de vacances, tu sors quand tu veux - MAIS cette fois-ci je me suis assuré qu'elle passait bien ses "vacances" l? -bas en interrogeant tout le monde et en venant tous les soirs) Elle est sortie.
Il a fallu plusieurs mois pour qu'elle se rétablisse complètement. Pas une fois je ne l'ai laissé tombé. Je l'ai empêché de faire 60 milliards de conneries...
Après un petit voyage en Grèce - acheté d'ailleurs pendant le pic d'une des crises - cela est revenu, petit ? petit.
La crise d'une bipolaire, ça peut être assez déroutant - pour ne pas dire plus - lorsque l'on ne sait pas ce que c'est. Rien n'est rationnel. Elle peut vous affirmer que 4+4 = 4 ou que 4+4 = 8 suivant la position des étoiles dans le ciel ou suivant le jour de la semaine ! RIEN n'est rationnel. C'est abominable. Et les gens autour de vous, vous juge faible d'accèder ? quelques demandes saugrenues. Je le faisais pour essayer de lui faire prendre conscience de la réalité. Le faisable, je le fait. Ce qui sort de la réalité, je ne le fais pas...... Un peu comme l'éducation d'un gosse, ça c'est bien, ça, ça ne l'est pas.
Ce n'était peut être pas la meilleure façon... Mais c'était la mienne.
J'ai énormément souffert tout ce temps (8 mois cette crise) mais je savais que je le faisais pour retrouver nos débuts.
Imaginez votre compagn(on)e incapable de rester une journée sans divaguer... Parfois pendant plusieurs heures. Faisant des achats de plusieurs centaines d'euros (milliers?) dès que vous le laisser seul... Ou buvant des litres d'alcool. C'est ce que je vivais.
Je n'ai jamais vraiment su si elle m'avait trompé ou pas avec ce type. Mais je m'en foutais complètement car, si elle l'avait eu fait, c'était ? un moment où elle était folle. Vraiment folle je veux dire.
Après son rétablissement, j'ai acheté une maison. Nous parlions d'enfants même si je n'étais pas pressé... Mais j'avais plein de projets de vie, toussa...
De son côté, tout semblait bien se passer. Depuis une formation professionnelle (? laquelle je l'ai fortement incité), même si elle n'a pas trouvé de CDI, elle enchaîne les boulots CDD en série. Elle n'a au moins pas de mal ? obtenir une paie tous les mois. Même si cela n'a pas la sécurité d'un CDI
Elle a admis qu'elle était malade. Je lui ai prouvé que je l'aimais comme elle était - avec son grain de folie. Que je ne voulais pas qu'elle change.
Je ne lui ai jamais dit ? quel point ce fût abominable de rester près d'elle tout ce temps. Je ne voulais pas qu'elle se sente redevable. Je faisais tout ce que je pouvais pour que nous nous sentions ? égalité l'un de l'autre. Je rectifiais, chaque fois que j'avais une phrase ambigüe... pour ne pas laisser planer le doute.
Au cours d'un de ses récents CDD, le type la critique... Et elle l'a mal pris. Elle le prend mal au sens : une bipolaire le prend mal. Elle m'en parle. Dit qu'elle ? l'impression de rechuter. Qu'il lui faut voir sa psy, faire un tour pendant 2 semaines en colo, prendre un traitement ? vie, etc... Je la rassure, vais la voir ? la clinique, lui assure que tant qu'elle va bien, je vais bien, etc...
Elle sort de la clinique il y a 2 mois. Je sentais qu'elle n'allait pas trop fort. J'ai eu une promotion et je bosse maintenant 50 heures par semaines. Je ne suis pas l? le soir avant 20h -20h30. Peut être s'est-elle sentie délaissée ?
Il y a quelques semaines, elle change brusquement son numéro de téléphone - un type l'emmerdait
Son téléphone passe en vibreur pour les SMS
Elle me fait une remarque désobligeante sur le fait que j'utilise son ordinateur (le mien était HS - et le pire c'est que je lui en avait offert 2!)
Elle reçoit des SMS ? 1 heures du matin, alors qu'elle est toujours sous traitement, avec un paquet de somnifères.
Elle va dans le jardin pour téléphoner...
Le portable qui ne traîne plus...
Il y a un mois, je vois qu'elle écrit un email ? minuit passé (je vous rappelle qu'elle est sous traitement et elle doit dormir 8h par nuit au minimum) ? un de ceux que je prends pour un ex. Elle me dit qu'elle n'a, en fait jamais consommé cette relation. Qu'il s'agit d'un copain qui habite dans les îles... Bref je passe.
Lundi soir 23h30. Ses somnifères faisaient effet... un SMS résonne (le plancher de l'étage est mal isolé et un portable qui vibre sur le sol, résonne dans toute la maison)
Je monte dans la chambre. Regarde le téléphone avec suspicion. Je résiste ? l'envie de regarder. Je n'aimerai pas qu'elle fouille dans mes affaires.
Mardi matin. Elle est sous sa douche. Un autre SMS. Je me demande qui cela peut-il être. Je me fais un trip "persécution". Peut-être est-ce le même gus qui la harcelait avant...? ET puis tout ça. D'accord je lui fais confiance. Mais peut être sa maladie la reprend elle...
Vous devez comprendre que c'est - dans ma conception de l'amour - ignoble - d'espionner l'autre. Je l'ai, honnêtement, fais davantage par peur qu'elle rechute que par peur d'être cornu.
Je regarde le SMS puis tous ceux qu'elle avait reçu :
Cela parlait de "pipe digestive" de "glisser sa langue" de "petit"... Le SMS parlant de "petit" était tellement "cru" que j'ai pensé vomir ! Même dans le feu de l'action, je n'aurai jamais parlé comme ça !
Le monde s'éffrondre. Je repose le téléphone. Essaie de me lever. Me rassois (je ne pouvais pas me lever de toutes façons)
Quelques minutes se passent - enfin j'avais un poil perdu la notion du temps...
Je reprends le téléphone en me disant qu'elle se fait emmerder par un maniaque et j'entreprends de confirmer en regardant ses messages envoyés.... qui ne seront pas du même accabi - c'est impossible
Et l? , la plus grande tarte de toute ma vie.
S'en sont suivis des pleurs, des "je t'aime", de la vodka sans modération... Et d'autres mensonges, détectés sans trop de mal. Je raconterai cet épidode plus loin car il me semble que j'ai déj? dû approcher le seuil du trop long.
Merci d'avoir été jusqu'au bout. Ca fait du bien de l'écrire