lente mise à mort d'un cocu

La découverte de l’infidélité est une expérience traumatique. Il est souvent difficile d’être objectif lorsque nous traversons des situations déstabilisantes. Parlons en sans complexe.

Modérateur : Sans Prétention

Avatar du membre

jaguarboy
Cornes d'Or
Cornes d'Or
Messages : 3614
Enregistré le : mer. 7 janv. 2009 20:43
Localisation : Région parisienne
Contact :

Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par jaguarboy »

Je crois que tout est dit : notre amour propre nous dicte de faire des choses qui, de toutes façons, ne vont pas améliorer la sauce. Le dénouement est en vue : on ne peut vivre ainsi bien longtemps.

C'est étrange : cette situation me rappelle la mienne sur bien des points. Ce n'est pas vivable à long terme. Pour votre enfants, je le dis et redis, mieux vaut des parents séparés qui s'entendent que des fights continuels à la maison !

Polpolp a raison. Calment, confronte là à ses actes et pousse les raisonnements jusqu'à évoquer une séparation et un divorce. Elle en portera la responsabilité. Si elle aussi tordue que la mienne, elle te répondra surement que c'est ta décision. Oui, mais ses actes t'ont poussés à la prendre.

Après cela, on se sent mieux. Pour mon compte, j'avais lu une lueur d'inquiétude à ce moment là, confirmée par la suite des évènements. La poire juteuse se barrait, tout comme les murs porteurs. Une fois déposé le bilan, qui veut d'une femme divorcée et infidèle de 40 ans ayant collectionné des amants lors de sa vie maritale ? Kikenveut ?

Personne, même les amants, n'ont eu envie de se trouver dans ma situation. A moyen terme, la situation du cocufié est bien meilleure.
Les 200 chevaux parqués sous le capot sont bien moins dangereux que l'âne derrière le volant.
Avatar du membre

Ricochette
Cornes d'Or
Cornes d'Or
Messages : 2747
Enregistré le : mar. 24 avr. 2012 18:02

Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par Ricochette »

sutrajimpe a écrit :j'ai été humilié de mon manque d'objectivité...il ne reste que les batons dans les roues pour sauver la face !
Humilié, tu l'es encore et plus tu t'accroches, pire ce sera. Cet acharnement est vu comme une faiblesse qu'ils exploitent pour te briser davantage. Rien ne les arrêtera, pas même ces petits grains de sable saupoudrés. Ils ne sont jamais à court d'idées pour aboutir à leurs fins (faims).
Une certitude, ça soulage un moment et cette étape semble incontournable. Mais il ne faut pas qu'elle devienne un art de vivre. Ca tourne au ridicule pour celui qui est déjà meurtri.

j'ai un gamin qui doit voir que les adultes éssaient de règler leur problème au mieux, et que ça peut passer un temps par un mano à mano pour sauver le couple ! J'ai pas envie de lui laisser sur les bras nos problèmes non résols qu'il vivra lui au niveau psychique ! [/quote]
Le déchirement du couple parental, la déchéance de sa mère et le combat de son père en pleine déconfiture, c'est pire à vivre pour ton enfant qu'un divorce.
Je me suis aussi accrochée à ce prétexte pour encaisser pendant des années. J'ai commis une grave erreur vis à vis de mes enfants; ils m'ont "reproché" cette résistance. Paf! Nouvelle claque, j'ai serré les dents trop longtemps pour rien.
sutrajimpe a écrit :On dira peut-être un jour : "allez, on arrête de se faire souffrir, on se sépare...par amour ! "
De l'utopie dans ta situation. Ta femme n'en a plus d'amour (propre et envers toi), elle l'affirme et elle le prouve. Elle n'exprime plus aucune sensibilité et la ramener à la raison me semble être un vain combat.
De mon point de vue, ça va de soi.
Le rire c'est une poussière de joie qui fait éternuer le coeur.
Avatar du membre

polpolp
Cornes de Bronze
Cornes de Bronze
Messages : 63
Enregistré le : jeu. 5 déc. 2013 18:57

Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par polpolp »

Tout a fait d'accord avec jaguar et ricochette.

Ton humiliation est continuelle car elle ne prend même plus la peine de cacher ses intentions et ses amants, elle n'éprouve plus aucun respect pour toi et vos enfants, seul son plaisir compte, c'est sur qu'elle est perdue mais elle est aller beaucoup trop loin pour être ramener par toi, en tout cas pas par tes actions de sabotage et d'espionnage qui sont vaines.

Tu semble vouloir la pardonner pour ton enfant ? mais ce n'est pas une bonne raison, on ne reste pas avec sa moitié pour ses enfants, sa mène juste à la souffrance de tous. Un divorce sans déchirement et avec des dispositions pour préserver les enfants sont meilleurs pour eux qu'un couple qui se déchire chaque jour car il ne s'aime plus pour soit disant préserver la famille.

D'ailleurs ta famille n'existe plus car ta femme n'a même plus envie de s'occuper de vos enfants, la preuve elle les lourdent pour aller se faire sauter (c'est cru mais c'est la vérité).

Désolé mais dans ton cas les chances de reconstruire sont infimes, surtout si tu continue comme sa, la seule chance c'est de la prendre entre 4 yeux et de lui dire ses 4 vérités sans la ménager et en lui expliquant que son comportement te mène a la décision de divorcer pour protéger ton enfant de se climat malsain ou sa mère fait passer son plaisir avant sa famille, que tu es déçu de ce qu'elle est devenu, que tu te demande comment elle peut se regarder dans un miroir ( enfin se sont des exemples mais c'est des choses comme sa qu'il faut lui dire, c'est certes dur a dire et a entendre mais c'est le seul moyen de la faire réagir)
Avatar du membre

Ricochette
Cornes d'Or
Cornes d'Or
Messages : 2747
Enregistré le : mar. 24 avr. 2012 18:02

Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par Ricochette »

Déconnectés comme ils sont dans leur état de rut avancé, ils n'entravent plus rien.
Au mieux, ils écoutent sans entendre; au pire, ils s'éclipsent ou montent le son de la TV pour couvrir ta voix.

Sutrajimpe, ce doit être très dur de lire cela mais nous ne sommes pas loin de la réalité.

Fais le test de l'explication de la dernière chance suggéré par Polpolp. Tu verras comment elle réagit.
Le rire c'est une poussière de joie qui fait éternuer le coeur.
Avatar du membre

Auteur du sujet
sutrajimpe
Cornu
Cornu
Messages : 12
Enregistré le : dim. 18 mai 2014 21:41

Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par sutrajimpe »

J'ai bien pris en compte vos arguments, je me les suis pas évoqués avec autant d'intensité, mais je suis passé par la phase " continuer seul " avec une certaine delectation, en deuxieme semaine et troisieme semaine.

C'est vrai que j'ai gagné quelques manches - le sorties nocturnes sont stoppées, le mec l'a largué - mais reste son comportement infect avant le 6 mai,( quand elle s'accrochait encore à lui ) et bien sûr, les ruines quasi-inreconstructibles de notre vie présente !

Ces " batailles " gagnées me poussent donc à temporiser, mais c'est pas très sain, c'est vrai, c'est la solution par défaut, pour l'un comme pour l'autre !

Actuellement, c'est moi le cocufié, c'est moi qui m'accroche, et c'est comme une légitimisation de son comportement des 4 derniers mois. Je ne sors pas d'un cycle d'agression ( verbale ) quasi-quotidienne, car elle joue la séparation qu'elle veut que je prenne à mon compte !
Avatar du membre

polpolp
Cornes de Bronze
Cornes de Bronze
Messages : 63
Enregistré le : jeu. 5 déc. 2013 18:57

Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par polpolp »

Les trompeurs ont la fâcheuse manie de vouloir porter la faute sur le cocu, quand certaine fois les torts sont partager, l'acte et la responsabilité de trompé ne sont que du fait du trompeur ( a moins qu'on lui mette un couteau sous la gorge ...), et en plus pour se donner bonne conscience et ne pas culpabiliser font tout pour que ce soit le cocu qui rompe, ce vilain cocu qui n'a pas su pardonner, qui n'a pas su se remettre en question, mais le pire c'est que dans certain cas comme le tien le cocu comprend sa responsabilité, fait tout pour donner une chance a son couple, mais le trompeur fait semblant de ne rien voir pour ne pas être responsable et continuer ses frasques.

Tes batailles gagnés ne le sont pas car elle n'ont aucune incidence sur ton couple, elles ont juste une incidence sur sa vie de cocufieuse en l’empêchant temporairement de s'envoyer en l'air, mais crois moi, ta femme n'a qu'a claquer des doigts pour retrouver un amant (oui les amants hommes sont des chiens en rut qui saute sur tout ce qui se présente, que la femme soit moche ou pas d'ailleurs, car même les pires thons ont des maris et des amants)

Que te dit elle lorsqu'elle t'agresse verbalement ? et que répond tu ?

Réagis vivement, c'est ta seule et unique chance, et si sa ne marche pas, préserve toi et pense a ta reconstruction.
Avatar du membre

Ricochette
Cornes d'Or
Cornes d'Or
Messages : 2747
Enregistré le : mar. 24 avr. 2012 18:02

Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par Ricochette »

Passer son temps à compter les amants pour elle et les coups bas pour toi, ça va un moment si ça ne dure pas trop longtemps.
Je comprends ta satisfaction de la voir perdante, c'est même jouissif et ça amenuise ta souffrance qui change de camp.

Pense à toi maintenant et ne gâche plus ton temps, il est précieux. Cette énergie tu pourrais la mettre au profit de ton propre bonheur.
Ca te semble encore abstrait ce que je te dis mais bientôt tu réaliseras.
Le rire c'est une poussière de joie qui fait éternuer le coeur.
Avatar du membre

Auteur du sujet
sutrajimpe
Cornu
Cornu
Messages : 12
Enregistré le : dim. 18 mai 2014 21:41

Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par sutrajimpe »

Les trompeurs ont la fâcheuse manie de vouloir porter la faute sur le cocu, quand certaine fois les torts sont partager, l'acte et la responsabilité de trompé ne sont que du fait du trompeur ( a moins qu'on lui mette un couteau sous la gorge ...), et en plus pour se donner bonne conscience et ne pas culpabiliser font tout pour que ce soit le cocu qui rompe, ce vilain cocu qui n'a pas su pardonner, qui n'a pas su se remettre en question, mais le pire c'est que dans certain cas comme le tien le cocu comprend sa responsabilité, fait tout pour donner une chance a son couple, mais le trompeur fait semblant de ne rien voir pour ne pas être responsable et continuer ses frasques.
C'est exactement ça !

Oui, les batailles gagnées ne sont qu'un préalable : l'essentiel n'est pas abordable, à savoir, une discussion sincère de part et d'autre qui recolle les morceaux !

Par contre, c'est moi qui l'agresse verbalement et non pas elle ! C'est d'ailleurs tout à fait nouveau, en 23 ans, je ne crois pas avoir fait un seul reproche appuyé ! Il n'y a jamais eu la moindre insulte, ni jamais le moindre conflit ouvert ! Or, là, tout y est passé !

Je lui ai dit que c'était pas de chance, elle n'avait pas eu le temps de faire à bouffer à son mec ( vu leur courte histoire commune ) , et qu'il ne savait pas à quoi il avait échappé ! J'ai horreur de prendre ce genre de défaut en considération tant la nourriture est symbolique dans un foyer, mais plus rien ne m'arrête !

Depuis hier soir, j'ai décidé de me calmer si je le pouvais, mais je n'ai plus rien à lui dire ! Quand je trouve quelque chose à dire, c'est technique, en général ( gestion quotidienne, harmonisation d'emploi du temps ), et c'est une veritable perle rare à laquelle il faut donner tout son pesant. Sinon, on parle au gamin cote à cote, en essayant de pas trop se marcher sur les pieds !

En fait, il y a toujours eu dans le couple un mega-probleme de communication et c'est toujours moi qui allait aux nouvelles, qui relançait, qui tentait de faire parler la belle ( plus trop, d'ailleurs ! ), mais là, si on ne parle pas du fond, je n'ai plus rien à dire ! Et le fond est vraiment très profond qu'on en voit pas le fond !

Avant que je ne sois cocu, je trouvais toujours que les cocus avaient une méchante tendance à cérébraliser l'incurable, et je me rends compte que c'est que je fais, à mon corps défendant ! C'est là que je me dis que je suis vraiment cocu, pour le coup !
Avatar du membre

jaguarboy
Cornes d'Or
Cornes d'Or
Messages : 3614
Enregistré le : mer. 7 janv. 2009 20:43
Localisation : Région parisienne
Contact :

Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par jaguarboy »

Tu te trouves à la croisée des chemins. Polpolp et Ricochette ont raison. Les chances de reconstruire sont quasi nulles. Elle se moque de toi ouvertement et tu vaux bien mieux que ça.

Tu as des moments bien sombres en vue, mais les éviter ne te mènera nulle part. Il te faut affronter le dragon. Et tu le vaincras, n'ai crainte sur ce point. J'ai également connu ce type d'individu.
Les 200 chevaux parqués sous le capot sont bien moins dangereux que l'âne derrière le volant.
Avatar du membre

Auteur du sujet
sutrajimpe
Cornu
Cornu
Messages : 12
Enregistré le : dim. 18 mai 2014 21:41

Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par sutrajimpe »

Bonjour,

et d'abord merci aux " permanents " de ce site qui devrait être reconnu d'utilité publique !

Mon histoire date du printemps, des vacances scolaires de Pâques de la zone B pour être exact et du 22 avril pour la révélation. Tous les conseils ont été des grâces personnelles, je ne saurais en faire autant, je crois !

Je suis vivant, déjà, car qu'on se le cache ou non, c'est cela qui est en jeu ! Les moments de tension sont terribles, la fatigue gagne, il y faut pas mal de self-control, des soutiens, si l'on peut, de la reflexion, de l'action, c'est pas évident à gèrer comme situation.

Aujourd'hui, elle est partie ( 12 octobre ), j'ai bien assuré. Comme elle s'est complètement eccaffiée sur la fin, le déménagement allait prendre des allures de sauvetage organisée par quelques gueules patibulaires ! Comme c'était sur ma semaine de garde alternée qui avait débuté, mon gamin allait en prendre plein la gueule. J'avais déjà résisté à l'assaut des cartons en les rangeant ou en les livrant parfois moi-même ! J'ai travaillé les deux dernières nuit d'arrache-pied pour tout stocker dans les communs, réorganiser tout l"intérieur, et charger pour la dernière nuit la voiture ( pourtant garée et planquée à dash, que j'ai ramené ensuite sur les lieux, pleine comme un oeuf ).

Vu les insomnies, l'action de nuit me convenait bien, par contre, les voisins, ça a pas dû être le top ( 4e sans ascenceur ).

J'ai dormi sur un hamac à peu près une semaine et demi avant son départ sur mon balcon, car pour se fortifier un peu, ses relations avaient reprises avec mon cocueur. Jusque-là, j'ai profité de mon matelas, mais j'avais des nuits très courtes, 2/3 heures du mat', 6h en général , ce qui me permettait de superviser le cauchemar, les coups bas, de faire tout le travail de renseignement nécessaire et de me retrouver un peu moi-même et aussi l'intimider avec un rythme hors norme !

Cette fatigue " organisée " m'a permis de gagner en efficacité simplificatrice et aussi de m'éteindre un petit peu énergétiquement parlant, pour éviter ainsi le coup de sang que je craignais de ma part ! La nervosité générée n'étant pas un problème, puisque ça m'éloignait des scénarii tournés et retournés , des pistes creusées cent fois. Par contre, ça créait une atmosphère dont elle a eu à souffrir, et dont elle n'est pas ressortie indemne, à preuve l'affaissement final !

Pour le plan général, je ne sais plus où je vous ai quitté, mais le 6 mai, elle se fait définitivement larguer par mon cocueur. Et elle est restée prostrée sur son canap' pendant tout mai et une partie de juin. Les enguelades étaient quasi-quotidiennes, on a passé douze semaines au total depuis le 22 avril à essayer de travailler ( moi surtout ) pour le sauvetage du noyau familial au profit de l'enfant. Mon plan était correct, sauf que j'ai cru agir dans une période d'écoute alors que tout était ficelé depuis longtemps ( elle n'avait pas prévu le larguage du cocueur, sans doute trouvé sur badoo.com ). Je ne regrette rien puisque j'ai pour moi d'avoir fait mon possible.

Fin juin, il a fallu qu'on s'empoigne pour lui faire cracher sa décision ! Les violences ont été légions, toujours à son initiative vu mon très grand self ! Une seule fois, j'ai eu une apnée respiratoire en la virant de la chambre de mon gamin et en affrontant sa volonté d'y revenir ( elle lui hurlait dessus ), j'ai su alors que j'atteignais mes limites. ( j'aurais pu la balancer comme un fétu de paille, ce n'était pas le problème, mais je m'étais imposé une ligne de conduite en relation avec le bénéfice qu'elle pourrait en tirer ). La fois suivante, assez sanglante, ( morsure, avant bras déchiré avec ses ongles et joue sanginolantes - ça m'était arrivé dès le premier jour - ), j'ai été déposer une main courante, car on arrivait dans la zone où il faut alerter. Le medecin m'a dit qu'on était des dingues !

Juillet, vacances pour moi avec le gamin, août pour elle, j'en ai profité pour préparer son départ, visu générale et anticipation. Elle est revenue, a repris son boulot et s'est mise en quête d'un appartement. La séparation des vacances d'aout - moi, je ne suis pas parti - finances - a donné une vague illusion que ça nous avait fait du bien une dizaine de jours. Elle a coupé au court pour ses critères d'appart' pour écourter la via dolorosa. Puis, elle s'est mise mollement en mal de cartonnage, de séminaires dans sa penderie, je surveillais du coin de l'oeil pour que le partage ne soit pas à mon détriment, mais sans plus de vigilance que cela !

Elle a disparu un jeudi soir, sous mes encouragements, sans même me le dire vraiment en face ( je vais porter un carton... ), je lai retrouvé le vendredi après midi en train de convoler au telephone, au milieu du salon, de fort bonne humeur, par hasard ( elle avait pris son après-midi et moi, je revenais de "Paul emploie" pour filer rapidos à un rendez-vous de parents d'élèves). Elle est revenue le samedi en soirée pour constater un appart rangé nickel chrome avec tout le nécessaire, malgré le blanc et les meubles emportés et stockés dans les communs ( résultats du travail d'aout, où je me suis rééquipé ). Son commentaire a été que " vraiment, j'étais un grand malade... ( sic !) ". Dans la nuit du samedi au dimanche, j'ai écumé le quartier à la recherche de la voiture et vers une heure du mat, j'en ai fait le plus grand bourrage d'intérieur de calandre jamais réalisé !

Couché vers 6/7 heures, je la vis arriver à 8h, moi fringant, fenêtre de chambre grande ouverte avec une tasse de café en main dans sa voiture éclairée de l'intérieur par la pâle lucarne que j"avais laissé sur le pare-brise, tout le reste de l'habitable encombré de son bric-à-brac. Elle a dû dérouté des soutiens pour aller chercher une autre voiture ( il restait le garage à déménager ). A 9h30, tout était ficelé. , le gamin dormait encore, il n'a pas assisté à toute cette atrocité !

Chose curieuse, j'avais retrouvé du boulot et je taffais le 13 octobre, juste le lendemain de son départ ! Ca ne s'invente pas !

La nuit de ce fameux lundi, comme elle avait mis un point d'honneur à me dire et repeter qu'elle s'emparerait de la voiture du ménage aussitôt son déménagement effectué, je me remis en quête de la voiture, planquée dans des rues avoisinantes de son nouvel appart'. Je l'ai garé chez moi puisque c'était mon jour où je pouvais en disposer ( un jour sur deux ) et par sécurité, j'ai débranché les cosses de la batterie. J'ai un peu tergiversé, parce que je suis un gros naïf, mais tout l'étalage de mauvaise de foi et de méchanceté récentes m'en ont dissuadé. Je ne croyais pas pourtant qu'elle viendrait tenter de la subtiliser.

C'est mon gamin qui a vu de notre balcon une ombre s'approcher, particulièrement rageuse, en train d'essayer d'ouvrir le coffre à l'envers. Comme je me portais à sa rencontre, elle s'est litteralement volatilisée ! Le midi, j'entends un fracas de sonnerie à ma porte ( preuve que ce n'était pas la première sonnerie ) et c'était ma belle qui venait m'insulter, me réclamer les clefs de voiture, m'ordonner de la laisser rentrer...

Faut dire, qu'in extremis, avant d'aller taffer, je m'étais décidé de poser le nouveau penne acheté en août ! On est jamais trop prévoyant ! Et, elle avait dû se casser les dents sur la serrure, le matin, bénéficiant d'une assez large lattitude dans son boulot ! Je me suis bien marré... Elle m'a menacé bien sûr d'aller porter plainte pour vol etc etc

Et voilà, comme on arrive à la fin de l'année. Le gamin a fait une rentrée catastrophique à l'école, il ne peut plus se mobiliser que sur l'oubli... ( jeu vidéo, ipod... ). La garde alternée est effroyable il faut une bonne journée pour débrieffer le gamin. Elle ne lui fait absolument rien faire, c'est déplorable, les profs pointent l'irrégularité dans le travail...

Noël été maussade, c'était ma semaine de garde et j'ai organisé une déléguation de responsabilité pour la journée de Noël à son profit ( unique exception annuelle ), mais c'était mort, d'un coté comme de l'autre ( aux dires de l'enfant ). C'est triste !

Elle s'attend, selon ses dires que le nouvel tournera une page symbolique, bof, bof... ! Bon, on est plsu dans la séparatino que le cocuage, dans ce récit, aussi, je vous laisse...

Le cocuage est un véritable attentat, sa gestion une guerre. La séparation, deux défis qui s'affrontent et qui se narguent ! La garde alternée, une véritable
ascèse pour que ce à quoi on a cru perdure !
Avatar du membre

Auteur du sujet
sutrajimpe
Cornu
Cornu
Messages : 12
Enregistré le : dim. 18 mai 2014 21:41

Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par sutrajimpe »

J'avais pris l'habitude depuis le 30 juin ( décision de séparation effective ) de lui envoyer un certain nombre de mail pour la gestion des affaires courantes.

Celui-ci dépeint son départ ! Ca me fait du bien d'écrire, en général !

"

Vous avez quitté le domicile conjugual le 12 octobre 2014, force a été de constater que vous privilégiez plutôt les sorties débonnaires, jusque dans les derniers jours portant un carton de ci, de là, parfois avec mon concours, laissant trainer négligemment des echantillons de parquet, et ne ruinant en rien votre rythme de vie ponctué de piscine, de yoga et autre !

J'admire votre sens du confort jusque dans la séparation et j'avais entrepris , moi, de respecter quelques regles de vie qu'il me faudrait mettre en oeuvre à votre départ, tel qu'un peu d'ordre, de propreté, de règle d'hygiène alimentaire, toutes ces petites choses qui créent l'âme d'un intérieur et embellissent celle de ses occupants !

J'avais aussi à coeur de ne pas ternir cet épisode facheux de notre vie commune par l'étalage de cohortes de cartons et quelques exhibitions fracassantes dont vos fréquentations remises au goût du jour en annoncaient la venue. En effet, tous ces faits qui étaient devenus notre quotidien fataliste seront les souvenirs de Tom vécus à la fois dans la passivité et l'impuissance.

Je vous ai vu disparaître avec la voiture le jeudi soir ( 9/10 ) , après avoir eu l'intelligence in extremis de remplir abondamment le frigo et ne réapparaitre que le lendemain après-midi, rencontre de hasard au milieu du salon, en train de convoler d'assez bonne humeur telephone en main. Mes responsabilités de delegué de parents d'elèves m'appelant à tenir les urnes de leur election, je vous ai revu en tenue fort appretée, talons aux pied porter ce fameux carton typique de l'alanguissement dans lequel se débattait votre départ lors de mon retour vers 20h15 .

Ni vous n'aviez fait à manger à Tom, ni vous ne l'avez prévenu de votre départ alors même que vous me lanciez un - j'emmène ce carton, complice et annonciateur des meilleures intentions, notamment en ce qui concernait le capharnaüm entassé dans notre chambre. Ne vous voyant pas revenir, j'entrepris donc de déplacer les meubles dans la cage d'escalier pour donner à l'environnement un tour plus habité au réveil de Tom, je craignais en effet leur enlèvement participatif, sans doute à la dernière minute, et sur le tour de garde dont j'ai la responsabilité d'assurer la qualité.

Bien m'en a pris, car du samedi, point de Frederique, que pour venir me dire, voyant la chambre ornée de ma colonne de bibliotheque exactement à la place de la sienne le jour précédent, que j'étais décidément un grand malade ! ( Il est vrai que rentrant des elections, la table de salon, fort lourde, l'elecromenager, la colonne de bibliotheque avait été placés prêts à l'emploi pour leurs déménageurs et remplacés par la table de cuisine à la place de celle du salon, celle de la cuisine installée et mise en fonction, la tablette de l'entrée installée dans la chambre à la place de ma bibliothèque, elle-même prenant la place de la vôtre . Je bouchai le trou du lave-vaisselle opportunément par un vaisselier minable, mais de bonne dimension ). Et, ce fameux samedi où enfin ,je voulais voir le capharnaüm de la chambre disparaître dans le nombre de carton afférant !

Il devenait evident, comme je m'en étais inquiété la veille que mon tour de garde, s'il n'était pas maquillé par une activité nocturne dont vous vous exemptiez le jour, prendrait tous les atours d'allers et venues le dimanche dont les enfants raffolent pour agrémenter leur souvenir d'adultes ! Et comme vous n'aviez pu vous empêcher une nouvelle fois d'attenter à mon intégrité physique en me balançant assez malveillamment et appliquée, une tasse d'eau chaude au visage qui me valut 4 jours d'ITT, renouvelant le fracas des violences verbales et physiques en présence de l'enfant, je devais au moins tenir mon plus unique engagement et tenir la barre dans l'aspect misérable que vous vouliez donner à notre intérieur, dépenaillé par des mines patibulaires transbahutant des cartons, vous en train de maladroitement clore leur emballage dans les quelques mêtres carrés de notre chambre pour le dimanche ( dominici dies, je le rappelle ) !

C'est ainsi que je me mis en quête pour la première fois de notre véhicule, nuitamment, du samedi à dimanche, pour le charger d'affaires éparses et comme abandonnées, ainsi que tout ce que je vous savais vouloir emporter et accessoirement clore le cycle de mes nuitées sur un hamac suspendu à notre balcon ( les nuits fraichissent vite sous nos latitudes, mais ouvrant celui des recherches du véhicule que vous déteniez depuis le jeudi soir relativement tôt. ). Bénéficiant de l'élan que vous peiniez à donner, et c'est regrettable de dispenser un moment conjugal aussi historique à la paresse et l'affadissement, je vous accueillais donc de bon matin le dimanche pour un tour d'horizon du désastre de votre inactivité.

Je porte à votre credit le fait d'avoir bien voulu emmener sans rechigner une vieille armoire moche et invendable, dont personne ne voulait et que j'avais suspendu il y a de cela des lustres, à une mezzanine de fortune, qui constatons-le tenu ses engagements en terme de rangement et aussi surtout de sécurité et que je porte avec une certaine fierté à mon crédit. Les derniers elements de votre vie future, importés de votre vie passée ayant été avalés par quelques véhicules d'emprunt, sous mon vigilant acquiescement et aussi mes coups de pouce aux maladresses et approximations d'usage ( telle cette horreur de geranium ayant pué tout l'été dans un pot monstrueux dont j'ai dû terminer le transbordement ), j'ai enfin pu savourer l'apaisement d'un week-end dans une maisonnée rendue à sa quiétude et en faire profiter ceux de ses habitants qui n'ont rien demandé ni choisi.

"

...et je termine et signe par " votre allié dévoué ", en général !
Avatar du membre

Auteur du sujet
sutrajimpe
Cornu
Cornu
Messages : 12
Enregistré le : dim. 18 mai 2014 21:41

Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par sutrajimpe »

"

Je n'ai pas ménagé ma peine, ni mes nuits pour passer outre un déménagement pesant, lascif, qui, sans le concours de la météo aurait pu paraître embotté et laissé un pitoyable souvenir à notre enfant à priori chéri. J'apprécie qu'il ait peut-être pu comprendre sinon voir, car le chérubin faisait ses nuits, que son papa était aux manettes, ne se laissant ni impressionner par l'adversité, ni emporter par le torrent d'injures evenementielles préméditées sans déranger sa père-ception d'un environnement imperméable aux hommages que le vice rend à la vertu !

Accaparé par la multitude venu vous preter main forte, et sans doute aussi estomaqué par ma conduite d'une dignité sans faille, vous ne fîtes aucune réapparition dans notre univers désormais ouaté. Je passai ainsi mon dimanche de garde sans la voiture qui vous echoyait de plein droit pour que vous placiez au bout de la portée le point d'orgue du menuet à quatre mains entrepris au siecle dernier ( très menu, au demeurant )!

Seule ombre à ce tableau idyllique, sans doute l'espèce de vexation à laquelle je ne puis rien puisque je suis en droit d'assurer la qualité que je veux à mon tour de garde ( c'est le principe à minima de la garde partagée et conjointe ), et corrélativement, l'avoir que vous convoitez tant ( la voiture ndlr ) , particulièrement pénalisant pour l'enfant à celui qui ne le détient pas et qui en l'occurence, épaulé par quelques mentalités opaques et influentes sur vos engagements inaliénables de l'interêt de l'enfant, pouvait bien servir à me punir de mon ubiquité, ma mansuétude pour votre faiblesse et ma volonté farouche et inébranlable d'y veiller.

C'est ainsi que vous planquâtes et, bien sûr n'en fîtes pas le rapport ( alors que vous le pûtes, ndlr - c'était sous-entendu, dans le mail initial - ) ) la voiture aux abords de votre nouvelle vie ( le dimanche soir ) Déterminé pour ma part à ne pas répondre à vos injonctions répétées que votre nouvelle vie s'accompagnerait d'un accaparement unilaterale de notre véhicule, je suis tout bonnement, détenteur de sa clef que je suis, légitime propriétaire au même titre que vous, - que ne l'avez-vous payé avec notre épargne commune, que vaut votre affirmation de l'emploi d'un PEL parvenu à terme échu, qu'en est-il des fonds monétaire dans une vie organisée et soutenue par l'union libre, ai-je été informé d'une clause de réservation de cet argent par la proposition d'un PACS - venu vous débarasser du soin de s'encquerir un peu de l'accomodement que j'ai trouvé ( partage temporel de l'usage de la voiture ) au regard de l'affrontement, il est vrai, de deux logiques tout à fait différente. et je les expose !

La vôtre d'abord, faite sentimentalement de l'attachement à un PEL, promesse déçue d'un engagement immobilier et reengagé après sa fermeture et mise en disponibilité, - echéances fiscales pressant - vous résolvant à en faire l'emploi pour un second véhicule, le precedent n'ayant été liquidé qu'à l'aube des préparatifs ( fort longs, au demeurant ) de votre désunion 3 ou 4 ans plus tard et témoin de votre solution de transport à deux véhicules .

La mienne, qui est que le véhicule ancien dont j'aurais pu faire mon miel, bradé de façon masquée, m'empêche aujourd'hui de disposer des elements de base pour conduire avec l'application que je démontre par ailleurs ma tache de parent équipé. La loi m'autorisant d'ailleurs à revendiquer l'équité de l' usage de l'unique véhicule restant ou de sa revente, j'ai le bon goût de vous proposer de me dédommager pour que vous le gardiez.

Je veux bien accorder à la fatalité le fait que vous ayez fait de votre conjoint attentionné un cocu humilié, je veux bien avoir déséquilibré à votre bénéfice le partage d'une épargne financière que j'ai préferé investir dans des soins à enfant, le nôtre, et vous en bénéficierez aussi, je peux encore à la rigueur accepter que tout votre étalage d'arrogance et piétinement de sentiments soient liés à la déception de statut et d'émoluements de votre moitié, je peux tres difficilement cette fois voir voler en éclat le projet scolaire de Tom que j'avais mis en place et qui portait ses fruits ( c'en est fini ), mais je ne vous laisserai pas laisser libre cours à une fantaisie légère à ce qui est essentiel et une apreté sans égale et une résistance quasi-existentielle à trois milliers et demi d'euros vaguement hérité d'un conditionnement fantasque.

Parce que de projet immobilier, ni vous n'en avez la qualité, ni vous n'en avez la tenue : il suffit de voir, et le témoignage peut en être apporté, l'état dans lequel notre appartement croupissait, vos habitudes de rangement ( ne serait-ce que l'armoire de Tom, son aménagement et son équipement ), et d'entretien ( aspirateur servi à demi-manche et sans l'adaptation d'impédance ), le désordre baroque et irrationnel de l'entrepot dont cet appartement était l'objet ( vieille piece d'abat-jour enorme à demeure , range-journeaux envahissants et rangeant des journeaux d'y il y a dix ans ), le malcommode de tous les aménagements que vous avez cru y apporter, leur manque de soin ( peinture vaguement brossée, plainte laissée en l'état ), l'incapacité dont étaient victime des élements de rangement de cuisine pourtant nombreux résultant en des ammoncellements de vaisselle irréductibles et gênants visuellement ( trentaine ou quarantaine de piece de serviettes de table encombrantes alors que vous n'en utilisiez pas encombrant tout un placard ) , le placard à chaussures dont vous aviez assigné l'entrée de l'appartement ( désordre qui n'a été controlé que quand les chaussures ont appris à voler, comme sanction ) , l'impossibilité pour vous de vous séparer de simples boites à chaussures vides ( que vous avez emmené d'ailleurs, comme des idoles ) , incapacitant le rangement des nôtres et celle de Tom, la mise au rencart d'elements de rangement pourtant fonctionnels, delaissés, desossés et inaccessibles, la gestion inique des espaces de rangement fastueux de notre hlm récent et privilégié ( cellier, placard d'entrée ) , l'empietement permanent de vos affaires à votre bénéfice exclusif ( vêtements, chaussures en nombre inegalé chez toutes les personnes que j'ai pu interroger ), l'entassement d'affaire sans usage sous les lits, sur les armoires, le fétichisme de la boite vide, encore, sur l'armoire de Tom, les amoncellements de fringues et de vieilles biaudes ou reliques dans notre armoire de chambre pourtant extraordinairement spacieuse etc etc etc

Je ferai l'inventaire de toute ces avanies puisque vous voulez consacrer le temps que visiblement vous n'avez pas au JAF !

Tout cela pour dire que si l'on est pas capable d'entretenir un lino dans 65 mêtres carrés, on ne s'y risque pas dans 100 ou 120 en moquette, et encore moins en maison où il y a des abords visibles du voisinage ! De plus, on ne s'y risque pas avec un enfant , dont déjà les habitudes dépeignent les vôtres ! ( chambre que represente mieux une décharge permanente qu'un lieu de vie d'adolescent ). J'ajoute que la vie même s'y oppose...

Vous allez me dire que l'homme de la maison durant ces 7 dernières années pouvait bien pallier toutes ces déficiences : il a pallié beaucoup plus que vous ne croyez, installé que vous étiez dans le confortable statut de ramener un salaire et délaissant la table du déjeuner et il avait aussi à charge de rétablir son statut ; mais lorsqu'il s'agissait de mettre sur la table quelques regles de bon sens, son statut habilement exploité faisait défaut pour que les consignes soient suivies d'effets ! Et j'irais jusqu'à dire, que même en situation professionnelle stable, mes tentatives pour obtenir de vous un minimum de rationnalité se sont heurtées à une vigueur insoupconnée dans la rebellion et l'inertie ! Témoin cette recommandation que j'avais manuscrite et affichée ( je l'ai gardée ) , finalement rageur, pour que vous ne mélangiez pas rubans et ficelle dans la caisse des outils à manches ou à pinces ! De même pour la recommandation toute simple d'embastiller vos wagons de sacs plastrique dans des paniers selon leur taille et leur matière, et décidant aussitôt de vos attentions conjugales ( sans compter la crise d'hystérie immédiate et l'éternel renvoi à mes propres manquements grossis au besoin ).

Bref, je n'ai pas fini, vous vous en doutez bien de remettre à plat toutes les inconsistances qui font d'un lieu de vie un endroit malcommode , non mobilisable, non productif et malheureux ! Il me reste ce tiroir de meuble télé, déjà malaisé par sa lourdeur et " habilement " bloqué par un autre meuble, mais rangeant de la papeterie de toute taille, format ou texture que Tom n'a jamais pu utiliser pour ses ébauches créatives ! Il me reste des elements de cuisine, mal agencés dans leur rangement, pourtant vastes et stockant des produits jamais utilisés, l'amoncellement totalement stérile sur les elements de cuisine que j'avais montés ( j'ai vidé celui du dessus du frigo et je ne vous parle pas du nombre d'heure que m'a couté son nettoyage et le ramener à un simple usage hygiénique ), le bar était un entrepot de verroterie sans nombre et, consequemment sans usage ( j'aurais eu honte de l'ouvrir devant des invités ), le verre envahissait les meubles réservés au classement, classement au demeurant anarchique et inutilisable, vous rechigniez aux aménagement qui auraient permis de stocker de nombreux livres laissant libre cours à leur entassement dans de nombreux recoins, les portes étaient toujours affublées de porte-manteaux dans leur dos, devant, derrière, gênant leur ouverture et le passage, la table de salon, element de standing faisant correspondance au cliché pesait 3 tonnes à chaque récurage lestée qu'elle était par des objets sans nombres, revues qu'on lirait un jour peut-être et bloquait tout accès au coin salon, ainsi qu'au meuble jeu ( cadeau spécial Tom )...

On en finirait pas de lister toutes les horreurs dans lesquelles vous avez laissé sombrer notre appartement et je ne saurais dire qui je dois remercier que vous en ayiez eu un plus spacieux, c'eut été pire encore en terme de gestion ! On pourrait croire que des gens vivant dans un tel capharnaüm étaient des gens pressés, bousculés par leur activités et leurs obligations...même pas !

Votre allié assez dévoué pour aujourd'hui, j'ai une vaisselle...

"
Avatar du membre

Ricochette
Cornes d'Or
Cornes d'Or
Messages : 2747
Enregistré le : mar. 24 avr. 2012 18:02

Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par Ricochette »

Atchoum!
En lisant ces derniers écrits, je confirme que la présomption de base, qu'était la séparation, s'imposait.
Vos incompabilités de mode de vie étaient prédominantes, l'inéluctable s'est produit.

C'est moche en général ces derniers instants de couple déchiré, on en arrive à vivre des situations impensables et absurdes. Prise de conscience qu'il aurait fallu réagir avant. Il faut l'avoir vécu pour en comprendre toute la profondeur de l'horreur.

Sutrajimpe, tu n'as plus qu'à repartir sur de bonnes bases à présent, maintenant que ton appart a subi les assauts des déménageurs Bretons et de Mr Propre.

Ça ne va pas être rose tous les jours pour toi mais le plus délicat de la tempête est passé. Si tu as résisté à tout ce que tu viens de subir, alors le futur ne te posera pas de problème.
Le rire c'est une poussière de joie qui fait éternuer le coeur.
Répondre