lente mise à mort d'un cocu

La découverte de l’infidélité est une expérience traumatique. Il est souvent difficile d’être objectif lorsque nous traversons des situations déstabilisantes. Parlons en sans complexe.

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sutrajimpe
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lente mise à mort d'un cocu

Message par sutrajimpe »

cocuage de 2 mois et demi, conjointe apparemment larguée ( 2 semaines ) , enfant commun de 13 ans, 23 ans de vie commune.

Moi, chômeur depuis 7 ans ( resté employable, petits boulots ).

J'ai surtout été surpris par l'incroyable arrogance de l'annonce. Je l'ai découvert seul, certes, après avoir été entouré de toute ces ambiances malsaines et des interprétations que je ne pouvais pas manquer de faire à propos de rencontre de hasard de collegues, d'amies, ou de parents d'éleves mais ce que j'ai découvert ( SMS tard le soir, nombre incalculable de SMS sur avril ) ne m'avait encore pas permis de mettre le doigt dessus, je pensais à une " emprise " ( elle fréquente des sites de coaching ésotérique ) ou alors un protocole destiné à s'auto-protéger. ( amies toutes séparées un peu manipulatriceq )

Il faut que j'explique l'histoire depuis le début.

Je relève d'une maladie rénale, des calcul et je suis resté au tapis pendant plus d'un an en 2013. J'ai fait tout de que j'ai pu pour me maintenir, j'ai 52 ans, mais question sexe, j'avais d'autre problème à règler. Ma conjointe en a 46.

Début 2014, ma conjointe ( union libre ) m'annonce qu'elle en a assez d'une vie feutrée, sans relief, sans sorties, elle désire passer du bon temps avec ses copines. Et elle installe sur les pas des fetes de Noël, un rite du samedi soir, d'abord un soir avec ses collègues de bureau, un soir avec des copines désoeuvrées, plusieurs soir pour aider la mère malade d'une autre de ses copines, puis elle reprend contact avec d'ex-copine de jeunesse... Se tissent alors un reseau de sorties du samedi soir, présentées d'emblée comme un besoin de prendre l'air, de voir du monde.

Au début, j'acquiesce, prenant du plaisir à prendre un peu de temps avec mon fils en tête à tête.

En février, l"habitude est prise, les copines telephonent pour établir leur samedi soir, celle de passage à la maison se gaussent, l'encouragent encore à prendre du bon temps, un climat malsain s'installe et l'affirmation et la revendication de la pleine légitimation de ces sorties commencent à remplir l'espace. je commence à essayer de tempérer, mais rien n'y fait.

Les vacances de février arrivent, on part au ski et la semaine est une véritable horreur, partenaire absent, lourdeur d'emploi du temps, impossibilité d'installer une dynamique, blocages ( dû à l'argent, dit-elle ). Je rame comme un fou pour installer une climat positif, et elle passe son temps à pianoter des SMS. Elle m'implore presque pour écourter le séjour. ( on aurait pu rester la quinzaine ).

Retour à la maison, la situation devient tout bonnement critique, ma ( mon omni-)présence à ma maison sont contestée, les faits les plus anodins donnent lieu à des crises, mes soins concernant la supervision des devoirs deviennent acrobatiques, elle est horripilée par le temps que j'accorde au suivi scolaire. Elle dit ne plus pouvoir rentrer, ce qu'elle commence à faire d'ailleurs ! Je m'execute et tente d'optimiser cette gestion-là ! Je sors même avant qu'elle ne renttre pour faire sdu sport et la laisser retrouver son fils seul et son espace vital.

Les sorties s'enchainent à un rythme effrenée avec toujours le même protocole : pas un mot jusqu'au samedi soir, où il semble convenu qu'elle sorte, moi n'osant lui demander s' il y aura une nieme récidive, et elle attendant quasiment la dernière minute pour oser l'avouer ! Je culpabilise à fond par ses propos ( manque de vie sociale, manque d'emploi, d'envie de vivre etc ), elle, fait la timid, qui 'ose l'avouer plus tot de peur de blesser !

J'avais commencé à noter ses sorties au 15 février après plusieurs autres précedentes non mémorisées, j'en étais déjà à 16. je lui demande de mettre un frein à cette frénesie de copines : - si tu m'empêches de voir mes copines, je te quitte, lache-t-elle... J'ai ai été calmé pendant deux semines, puis ce fut, au cours d'une altercation où je lui disais que pour son fils, elle pouvait bien faire un break d'une semaine - et puis, si, j'y vais et je vais même découcher !

Je m'en veux aujourd'hui d'avoir été si benêt, mais il faut bien m'avouer que la belle s'en tirait à merveille pour faire peser tout le poids de son comportement sur ma situation et restait dans les clous avec une feinte de culpabilité et de désir irrepressible, que sais-je ! Les recoupements au cours de communication breves avec des personnes de son entourage professionnel, personnel, voire familial ( j'ai l'oreille assez fine dans l'expression des messages oraux, et en infra-verbal ) me disait assez que j'étais cuit, mais je ne parvenais pas à accrocher quelque preuve irréfutable.

Au vacances de Pâqes, j'ai attaqué, il fallait crever quelques abcès. Habituellement, ma femme pete toujours un plomb au passe du professionnel au familial, et rien ne s"était passé VSD. J'ai donc rebondi sur la première critique et je me suis laché. Le lendemain, le mardi, rebelotte, j'ai piqué là où ca faisait mal, mais là, je tenais pour la première fois quelque chose d'incompréhensible ( les SMS ) et m'a demandé de faire tapis, je l'ai fait.

C'est alors qu'elle m'a affronté physiquement, griffes en avant, me demandant de me casser, en m'envoyant à la figure qu'elle avait un mec. J'ai noté qu'elle se forçait ( ce qui est encore pire ), et qu'elle parvenait à un aboutissement logique qui avait duré 3 mois et demi ! J'ai commencé par sourire à la plaisanterie et elle m'a tendu le télephone, puisque j'avais le numero, j'ai composé et ai été mis directement en contact avec son amant !
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sutrajimpe
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Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par sutrajimpe »

L'affaire des SMS doit être détaillées pour apprécier le degré d'agressivité et de perversité auquel ma femme était parvenu !

C'est depuis les vacances de février que je m'énervais de cette tendance à pianoter toute la journée ( merci free ) avec sa tribu de copines ! Copines au demeurant peu près toute séparées, si bien que ça ne me rassurait pas sur la sécurité de mon couple ! Les dimanches étaient ravagées par ses rentrées tardives du samedi soir, et les SMS prenait le pas sur les projets du dimanche, notre vie de famille voguait à l'aveuglette sur les désirs de madame !

Ce mardi des vacances de Pâques, avant qu'elle ne parte faire les courses seule, je relève encore qu'elle se tient à l'écart dans l'entrée en train de pianoter ( ton badin pour confirmer une observation qu'elle niait ),. Elle répond - c'est ta copine que t'aime bien ( une taïwanaise, qui éleve seule sa fille après une rupture, qui vit depuis 20 ans sans travailler et manipulatrice 7e dan après une thèse en linguistique que je déteste tout particulierement, j'entendais d'ailleurs des problématiques raciste/antiraciste de plus en plus souvent invoquée dans la bouche de ma femme sans que mon problème avec cette copine particulière ne s'y rapporte ).

Justement, j'avais envie de passer un bon savon à cette copine dont j'avais relevé que son retour en France depuis janvier correspondait avec le caractere invivable de ma femme ! J'ouvre donc le compte internet pour relever un numero qui venait d'être composé ( première fois que j'ai pensé à m'y intéresser ) et à prpos du numero relevé, quelle ne fut pas ma surprise alors de constater un litanie de numero quasi-tous les mêmes des heures les plus précoces de la journée jusqu'à l'heure du coucher !

Mais je n'y étais encore pas du tout, j'étais sûr à ce moment là de l'emprise de la fameuse taïwanaise !Et c'est pour la proteger qu'elle a décidé de relever le pot au rose, dès son retour !
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sutrajimpe
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Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par sutrajimpe »

A ce point-là, les lecteurs diront surement que je ne parviens ma à exprimer avec concisions mes pensées, et que je me perd dans la déscription narrative des faits !

Je vais tenter de corriger.

Ma première pensée a été stratégique, il fallait écrire un scénario de sortie de crise qu'il fallait que nous suivions et qui permettrait au couple, que je croyais encore vivant ( tous les cocus pensent ça, je pense ) de sortir de l'ornière ! .

Je me suis donc informé dès la première soirée et il s'est avéré au cours de recoupement qui ont suivi, que cette version, qu'elle avait eu le temps de préparer depuis le midi était entièrement fausse ! Cette versio nétait destinée à brouiller les pistes et surtout, maintenir hors de portée toute tentative d'identifier l'amant. C'était une rencontre de hasard, disait-elle, totalement découplé des copines ( protection ), une affaire terminée, qu'elle n'était pas prête à revivre, quelqu'un avec qui elle ne passerait pas sa vie, que je saurais rien de A à Z sur les détails , qu'elle ne pourrait pas vivre avec lui, bref, quelque chose de sexuel, déplaisant et fait avant tout pour mettre un coup de pied dans la fourmilière de notre couple !

J'ai donc proposé une action en 3 temps, qu'elle rouvre son compte internet qu'elle avait codé, qu'elle envoie un SMS de rupture et que nous parlions des causes de son malaise et des moyens d'y remédier, une remise en selle immédiate du couple, donc ! La réouverture du compte a trainé 2 jours assorti d'un, -de toute façon, ça ne chanqe rien que tu regardes ! , le SMS de rupture, executé sous mon insistance 2 jours plus tard, elle m'a demandé narquoise ce qu'elle devait écrire, assorti d'un -si c'est pas celui-là, c'en sera un autre de toute façon ! et la crise qui a suivi immédiatement s'est conclue par la déchirure de mes joues et chacun une baffe à l'autre ! ( c'est elle qui a commencé alors que je la traitais de connasse d'en être venu au mains alors même que notre fils sortait de sa chambre horrifié par la scene en implorant l'arret des hostilités et que j'essayais de le calmer contre moi ). L'horreur !

Le debriefing n'a pas encore eu lieu 4 semaines plus tard !

La première semaine a été sur le plan d son comportement très sereine de sa part, sauf lorsque mes demandes étaient contraignantes et hormis les crises d'histérie provoquées par mes assauts verbaux. Elle tenait de façon impavide, un discours culpabilisant, me renvoyant à moi même, légitimant ses actions, son emploi du temps n'en a été nullement modifié, les sorties ( elle était alors en vacances ) sont restées sans concession et sans justification. des collègues appelaient pour une affaire urgente à regler, des copines telephonaient pour aller prendre un pot, mais pour moi, le cocuage était terminé, bien qu'elle me tint la dragée haute et qu'elle s'amusait presque de ma détresse !

Personnellement, ni je ne dormais, ni je ne mangeais, et je venais de me remettre à fumer grossierment et de façon quantitativement exagerée ! Mais je gerais.

La semaine suivante, j'ai été zombifié, c'est à peine si je m'en souviens !

J'ai commencé à reprendre vie la troisieme semaine, décidant quelques actions d'informations et pour déjouer des coups tordus ( puisqu'elle se plaignait d'être surveillée par le compte internet, elle avait emprunté le telephone de sa mère, ce que j'ai su déjouer en un jour chrono, j'ai rapporté le telephone à ma belle-mere avec les SMS éloquent du lundi, ce qui m'appris que la partie n'était pas du tout gagnée ). J'ai cessé d'y fournir l'usage de la voiture pour la pause déjeuner. J'ai dégonflé les pneus de ma voiture après découverte d'un baise-en-ville planqué dans la voiture pour parer à la sortie du samedi de la deuxieme semaine ( gamin placé chez un copain pour la nuit comme par hasard, alors que le copain en question habite un réduit avec sa mère séparée, très grande copine depuis peu de ma dulcinée ).

A ce propos la premiere semaine s'est conclue par une sortie du dimanche soir, juste après qu'elle ait transmis mon fils à sa soeur pour sa deuxieme semaine de vacances de Paques à la montagne ! Ca s'est passé comme ça, elle devait aller chez sa maman avec notre fils où sa soeur passerait le prendre et ceci fait, comme la situation était tendue, elle me telephone depuis chez une très très grande copine, la voix cassée, jouant la petite fille qu'elle s'était décidé à ne pas rentrer directement en tête à tête, vu la situation tendue et qu'elle rentrerait après le film !

Mais quel film, dis-je, j'ai vu l'installation de la copine et elle a deux cents chaines ! J'insiste, je demande qu'elle rentre après le repas, eventuellement et c'est oui. Finalement, à onze heures et demi, je rappelle la copine, lui passe un savon et l'accuse de couvrir les sorties de ma conjointe depuis le début, et la met en demeure de me fournir des détails ( -Mais je ne m'occupe pas de ses affaires, ce sont vos afffaires, pas les miennes, etc ). -Elle vient de partir, me dit-elle ! Finalement, au cours d'une discussion orageuse, ma chere et tendre me crachera au visage qu'elle était bien allé se faire "sauter" ( ce sont ses termes ) ce dimanche soir...
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sutrajimpe
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Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par sutrajimpe »

La difficulté à vivre la situation tient au fait du brusque changement de caractère de ma conjointe !

De caractère habituellement posé, refléchi, froide et distante, mais créant une atmosphère de sérénité et de bien-être, elle est passée à un être cynique, sans concession, ultime sans ses propos et froidement déterminée ! Une véritable psychopathe !

J'ai mis du temps ( 2 semaines ) à reprendre pied, à voir la malversation de son emploi du temps, la feinte de son scénario de tromperie, il y a fallu que je recoupe les données, les siennes et la réalité des faits, et m'étant habitué à une totale confiance, je n'en croyais même pas mes yeux, devant des évidences ! Par contre, quand elle est prise au piège et qu'un plan est déjoué, elle nie, me traite de parano, et prend les arguments les plus pathétiques pour nier l'évidence !

J'ai su comme cela qu'elle était folle amoureuse, en fait, des poèmes d'amour en témoignent ! Pour quelqu'un qui est toujours discrète, se prête peu et peine à exprimer ses sentiments, montrant toujours un visage égal, j'ai été sidéré ! Je lui dit qu'elle est tombée folle amoureuse d'un baiseur, mais elle n'en a cure ! Elle est encore dans son histoire d'amour !

J'ai appris qu'elle mentait presque en permanence, car j'ai moi-même, pour la première de fois de ma vie, appris à tester sa sincérité sur des faits que je connaissais ! Je l'ai vu me mentir en face, ne pouvant pas toujours révelé que je savais la vraie version ! Le cercle de ses collegues était resté étanche à toute cette affaire, disait-elle ! Or, j'avais rencontré un de ses collègues dont le comportement d'évite avait été éloquent et finalement, comme j'étais allé au contact, s'inquiétant de ma présence dans les parrages de ma femme ! Elle a fini par avouer que ses collègues savaient ! etc

Je crois que c'est cela, le plus dur à avaler, voir un être cher se transformer en un adversaire acharné, usant de toute les ficelles pour vous pieger encore, alors que vous en être encore à essayer de redresser la barre de concert ! L'attrait sexuel nouveau, les tensions liberées par une autre relation revelent un visage tout à fait nouveau et c'est encore pire lorsque la justification au cocuage releve d'une forme de vengeance.

" On aurait jamais dû en arriver là ", me répétait-elle bien avant la revélation ! ( culpabilisation non révelée que doit endosser le conjoint ) " On a fait un enfant par hasard " un mois plus tôt, ce qui avait donné lieu à une grosse réaction d'incompréhension de ma part et propos que je n'ai toujours pas digeré et que je ne digererai probablement jamais ! ( en somme, traduction, voilà pourquoi je n'arrive pas à me séparer alors que j'en brule d'envie ). Ce propos revient régulierement sur le tapis de ma part pour la culpabiliser à mon tour et à encore generer des cris ce soir même ! " Je suis parti en live depuis janvier " avait été une première tentative de cracher le morceau il y a environ deux mois !
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Ricochette
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Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par Ricochette »

Sois le bienvenu Sutrajimpe,

Sans aucun doute, tu fais bien partie des nôtres.
Plusieurs points sont intéressants dans ton récit, même s'ils sont malheureusement très classiques: le portable (encore lui!), le mensonge à outrance, les stratégies qui ne manquent pas de diversité, le renversement de la culpabilité, un conjoint qui se révèle être un parfait inconnu.

"Elle si posée, réfléchie, froide et distante" a radicalement changé. Si elle a le cerveau retourné, tu auras peu de chances de la ramener à la raison dans cet état. Si elle n'est pas disposée à corriger son comportement, sans démarche de sa part, tu resteras malheureusement impuissant.

Ce qui n'apparaît pas, ce sont les solutions proposées par ta femme pour résoudre la situation. A part son souhait de continuer à batifoler, ce qui t'est inconcevable, concrètement elle attend quoi?
Que tu craques? Elle fait tout pour.
Que tu prennes la décision pour t'en faire porter la responsabilité aux yeux de votre enfant? Ca y ressemble.

Elle ne semble pas vouloir s'arrêter en si bon chemin. Te jeter à la face que si ça n'est pas Paul, ce sera Jacques, manque franchement de délicatesse et est assez révélateur sur ses intentions à venir. Sans parler de son manque de respect à ton égard.

Tant que tu étais anesthésié et que tu ne bronchais pas, ça lui allait bien.

Si vos comptes ne sont pas au beau fixe, songe à faire le nécessaire pour ne plus participer au financement de ses sorties/parties de jambes en l'air!

Le WE s'est passé comment pour vous? Et ton fils?

Bien du courage à toi, tu es dans l'oeil du cyclone.
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bumad
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Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par bumad »

Euh... l'oeil du cyclone, as vraiment ! C'est violent (l'oeil du cyclone, c'est l'endroit calme).
Clairement, elle te hait et te le fait sentir. Fuis ! Tu retrouveras ta sérénité après, une fois le deuil passé.
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jaguarboy
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Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par jaguarboy »

Bonjour Sutrajimpe, et bienvenue à bord.

Comme le souligne Ricochette, une bonne partie de ton récit reste du classique : le portable qui devient un prolongement de sa main, la négation systématique des faits, les couvertures composées de copines, de soirées... Certaines et certains ici ont connu ! Pour ce qui est de l'agressivité et des détails, cela représente les "agréments" propres à chaque histoire. Mais à te lire, la tienne ne manque pas de sel.

Il est temps pour toi, une fois le puzzle des méfaits recomposés, de prendre des décisions : je ne vois pas vraiment comment vous pourriez poursuivre ensemble bien longtemps. La séparation est un bol de m... à avaler, mais une fois fait, ça va mieux : le simple fait de prendre une décision ( séparation ou autre ) redonne confiance : tu sauras où tu te diriges et tu reprendras la main.

Malheureusement, celle qui partageait ta vie va devenir ta pire ennemie. En ce sens, protèges toi, protèges tes avoir ( notamment financier ! ) et commence à voir un avocat conseil.

Courage à toi.
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Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par Ricochette »

bumad a écrit :Euh... l'oeil du cyclone, as vraiment ! C'est violent (l'oeil du cyclone, c'est l'endroit calme).
Merci Bumad d'avoir rectifié, c'était effectivement l'inverse que je voulais dire. Oups! :oops:
jaguarboy a écrit :je ne vois pas vraiment comment vous pourriez poursuivre ensemble bien longtemps. La séparation est un bol de m... à avaler, mais une fois fait, ça va mieux
Rhôôôô, encore une préconisation de séparation!
N'en déplaise à certains(es) mais tout comme Jaguarboy, je vois mal une autre alternative dans l'état des choses, je dirais même qu'elle s'impose. A moins de croire :fee: ...aux miracles.
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jaguarboy
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Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par jaguarboy »

Comment "passer" sur de tels évènements ? Comment retrouver paix et sérénité, confiance et vue sur un avenir radieux après ça ?

J'ai tenté, je me suis documenté... j'ai même consulté des oracles nommés "psy". Bien rares sont ceux qui s'en sortent vraiment.
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sutrajimpe
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Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par sutrajimpe »

Ce qui n'apparaît pas, ce sont les solutions proposées par ta femme pour résoudre la situation. A part son souhait de continuer à batifoler, ce qui t'est inconcevable, concrètement elle attend quoi?
Merci Ricochette de ta réponse et de ton diagnostic.

Je n'avais pas terminé le récit et il est important de signaler que j'ai eu l'intuition le 24 avril, 2 jours après son coming-out et en raison de la violente réaction de ce coming-out, - qui paraissait comme forcé, dicté de l'extérieur - qu'elle s'était faite larguée ! Je lui ai dit d'ailleurs, semblant porter plus que ma part en pareille situation - tu ne te serais pas fait larguée, toi, par hasard ! Ce sur quoi elle me répondit que non, pourquoi ? avec un aplomb ( trop ) coutumier !

Or c'était bien le cas ! Et ce semble daté du vendredi précédent ! Par contre, elle s'est accrochée jusqu'au 6 mai où elle finit par lacher, alors que je la fais tourner en bourrique au telephone dans un parking où je n'ai pas laissé la voiture du ménage ( pas de la baise ) qu'elle vient de se faire larguer !

Mais la veille, alors que nous accueillions un jeune correspondant allemand de notre fils, elle avait conclu qu'elle choisissait la séparation !

Ce sur quoi elle n'est pas revenu une semaine durant, poursuivant la sinusoïde infermal du séparation/réparation que pour ma part, je vis aussi !

J'ai donc élaboré la semaine suivante après avoir laissé 3 jours à chacun pour tenter de se faire une opinion, un vote à bulletin secret, mais pas anonyme avec un jeu de 2 bulletins chacun séparation - réparation où les réponses seraient inscrites à chaque tour ( de façon à avoir un focus historique de ce choix dépouillé de toute rétrocation d'une communication peu explicite ) et qu'on tomberait d'accord lorsque les deux bulletins dépouillés seraient identiques.

C'est justement là que se joue une partie du probleme entre nous, c'est l'assentiment qu'elle demande et qui lui serve après coup de justification pour chacun de ses choix que j'ai voulu contourner par ce vote assez particulier !

Or, elle dit avoir jeter un bulletin au hasard, et on a eu qu'un tour, réparation - réparation ! Mais jeter ce billet au hasard retentit, une fois encore comme une dénégation d'un quelconque processus où je serais impliqué, et comme la volonté de choisir elle-même, alors même qu'elle a un très gros problème pour poser la moindre décision en général ! Et, comme moi, je suis fasciné par la belle depuis toujours, cette indécision permanente est devenue un peu mon cadre de référence, d'où notre situation completement létale !

Donc, jusqu'au 6 mai, une mise à mort sans concession, parce qu'elle était encore assuré du coussin que lui procurait son mec. J'ai pensé même que la révélation était ma tête dans la balance pour le déterminer aussi à des choix de son coté. Depuis, une attitude de protection et de modération, voire même de dénégation ( cette affaire va pas tarder à être de l'histoire ancienne ) et des recherches parallèles lui permettant d'assurer le même rôle que le mec !

Elle fréquente notamment une kinésiologue - praticienne en kinésiologie - puisque ce sont des formations de conseil absolument pas reconnue universitairement qu'elle m'avait déjà présentée comme une masseuse ( à la suite d'un massage offert à Noël par ma belle-mère ) et qui devient à coup de 50€ par séance, sa petite voix dans la tête qui lui dit ce qu'elle doit faire ! Le processus que j'ai tenté d'engager au sein du couple, du fait de mon déficit de crédit et de mon étiquette d'obstacles sur la route de son succes - ou de la levée de ses blocages ou difficultés, est débordé par des praticiens qui en tirent profit, à preuve du contraire !

De plus, je suis sensé plaider plaider pour ma paroisse, à mon seul profit, je m'abrite derrière le même, etc etc etc Or, si n'y avait pas l mome, justement, ça fait longtemps que j'aurais pris les jambes à mon cou ! De plus, financièrement, je vis à voilure plus que réduite pour réduire les frais du ménage, et je n'ai qu'une pensée : tenter de faire le mieux possible ( en terme de ressources, d'activités et d'éducation ) avec ce que l'on a !
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sutrajimpe
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Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par sutrajimpe »

Jaguarboy,

je crois que des actes de cette nature sont quand même l'équivalent d'evenements liés à une guerre !

Je pèse mes mots, car on a toute à la fois, la tempête sous le crane, après un atteriisage très brutal, qui fait rassembler toute la situation présente sous un jour lugubre totalement nouveau, auquel on a peine à croire ( les couchers à 2/3 heures du mat sont assurés - lever 6 heures ) et en même temps, on doit recoller à la réalité, en prendre pleinement mesure pour pouvoir éteindre l'incendie au plus vite. Et sur ce chapitre, chaque journée, qui s'annonce en apparence calme par rapport aux précedentes apportent leur lot de dantesque et de réactions immédiates.

Un exemple : j'avais chopé sur sa messagerie la préparation d'un n-nieme sortie ( le 3 mai ) préparé depuis le 11 avril avec une ancienne, venant d'une région limitrophe, ( cas pathologique du dévergondage à l'époque, grande idole de ma belle ). Bien sûr, le samedi se passait sans qu'elle en fasse le moins du monde référence et en tachant minutieusement de cacher le moindre signe de fébrilité. Evidemment, lui tendre la perche lui donne une nieme fois la possibilité de me faire dicter mon sort ! J'attends donc et je surprends par inadvertance entre 2 portes mon fils dans un dialogue au portable. Il apparait que celui-ci ira dormir chez un bon copain dont la maman, - séparée professionnelle, 2 mariages sur 2 générations avec enfants qui se sont soldés par la même résultat - a par ailleurs une attitude d'implicites gras - et aussi de domination vis-à-vis de moi - depuis quelque temps avec ma concubine.

Là, j'ai instantanément réagi, elle plaçait le gamin pour la soirée pour découcher à coup sûr. Il faut être sur cette sorte de qui-vive qui fait vivre un quotidien relationnel apaisé en apparence, mais prêt à bondir pour éviter l'irréparable ! De fait, un baise-en-ville a été découvert par notre fils même dans la voiture le lendemain. ( Il avait remarqué cette pochette inhabituelle, et il en dtaillait le contenu, s'étonnant de tout le necesaire pour se préparer le matin après le lever, sans comprendre et moi non plus, jusqu'à ce, qu'enfin, ca fasse tilt pour moi)

Là, comme j'avais préparé mon coup, et que j'avais moi-même programmé une soirée où ma mère passerait nous chercher, moi et mon fils, je suis sorti dégonfler un pneu de ma voiture pour plastiquer sa soirée !

Ce qu'il faut comprendre, c'est que épier une messagerie, dégonfler les pneux d'une voiture, sont des actes que je réprouve totalement : je n'ai jamais fait cela de ma vie ! Mais, l'urgence de la situation alliée au fait d'être mls en demeure de trouver l'information pour recoller à la réalité fait envisager les solutions les plus radicales ! En dehors de la prise de conscience du malaise profond du couple, des responsabilités partagés, du tragique du naufrage et des promesses du couple - ou de la vie tout court - bafouées, en dehors de la propre gestion émotionnelle de soi et des rapports à l'autre, il y a la necessité de l'action et de la remise à plat des prérogatives de chacun !

C'est une guerre !
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jaguarboy
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Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par jaguarboy »

Salut, sutrajimpe.

Curieux ce que l'on se surprend à faire dans ces cas là, alors que nous n’aurions même pas envisagé l'ombre de l'imitation de tels actes. Comme beaucoup, dans cette guerre qui se déroule, tu te surprends à faire des trucs irrationnels dans une vie normale.

Faire garder les enfants alors que madame découchait, j'ai connu. C'est ignoble. Dans mon cas, ce fût alors avec la complicité de mon ex belle mère... il y a presque treize ans.

Rien a attendre de tels personnages.
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Ricochette
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Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par Ricochette »

Mais cela ne peut durer qu'un temps. Ensuite il faut se résoudre à vivre et pas dans ces conditions.
Le rire c'est une poussière de joie qui fait éternuer le coeur.
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polpolp
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Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par polpolp »

Pourquoi vouloir reconstruire alors que ta femme n'aspire qu'a sortir s'amuser et te tromper ?
Pourquoi ne pas la confrontez directement en ayant les mots approprié, des mots qui choque mais la feront réfléchir au lieu d'user de stratagème pour l'espionner et l’empêcher d'aller a ses sauteries (dégonflé les pneus par exemple) ?

Car tout ce que tu fais c'est retarder l'inévitable mais sa n'arrange rien, si j'ai bien tout compris (assez difficile tant ton récit est décousu) elle a eu plusieurs amants en peu de temps ? Est ce encore pardonnable et réparable ? j'en doute surtout que de son coté elle n'en a pas l'envie, car sa vie de maintenant n'est qu'une quête de plaisir intense et éphémère qu'un mari lambda ne peut pas lui apporter ...
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Auteur du sujet
sutrajimpe
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Re: lente mise à mort d'un cocu

Message par sutrajimpe »

Pourquoi vouloir reconstruire alors que ta femme n'aspire qu'a sortir s'amuser et te tromper ?
Pourquoi ne pas la confrontez directement en ayant les mots approprié, des mots qui choque mais la feront réfléchir au lieu d'user de stratagème pour l'espionner et l’empêcher d'aller a ses sauteries (dégonflé les pneus par exemple) ?
Pour plusieurs raisons.

D'abord ,j'ai été humilié de mon manque d'objectivité sur son emploi du temps. Dû à un manque d'information ( j'avais écrit infirmation, c'est vrai aussi ) , donc ,dès que j'ai été dégrisé, j'ai eu à coeur de plastiquer tout ce que j'ai pu ! C'est irrépressible, pour montrer qu'on se remet en piste ! C'est pas le fond du problème, d'accord, mais ça fait quand même du bien !

Ensuite, la discussion est fortement biaisée, puisque le rapport de force lui étant favorable, l'autre est un sourd que rien n'arrete dans ses désirs, qu'en conséquence, le manque de respect est flagrant, et qu'il ne reste que les batons dans les roues pour sauver la face !

En plus de ça, le fight est la seule issue, je me vois pas fuir ou baisser les bras, et peu importe les moyens !

Et d'autre part, tant qu'il restera une once d'espoir qu'on peut reconstruire, je le ferai parce que j'ai un gamin qui doit voir que les adultes éssaient de règler leur problème au mieux, et que ça peut passer un temps par un mano à mano pour sauver le couple ! J'ai pas envie de lui laisser sur les bras nos problèmes non résols qu'il vivra lui au niveau psychique !
Car tout ce que tu fais c'est retarder l'inévitable mais sa n'arrange rien, Est ce encore pardonnable et réparable ? j'en doute surtout que de son coté elle n'en a pas l'envie
Je pointe bien le ridicule d'actions ponctuelles qui, finalement, centrent sa propre vie sur l'autre, le cocuage et le morbide de cette forme d'interêt un peu dépersonnalisant. Mais, ça permet dans un premier temps de se poser comme un interlocuteur valide, qui se met au niveau de l'autre installé dans son mépris et ses mensonges voraces.

Ceci dit, il faut mettre les choses en rapport, dans leurs durées, dans leurs niveaux, par rapport aux enjeux ( l'éducation d'un enfant ). Je résiste à placer mon égo au centre de mes préoccupations !
Pardonnable : surement, si le pardon est demandé ! Réparable : je n'en suis pas sûr moi-même !

Après, on est pas entièrement irresponsable dans la pente qu'a suivi son couple et quelque part, même, on a choisi l'élue en connaissance de cause !

En finalité, quelquesoit les actions entreprises, si ce n'est la décision de séparation, on montre qu'on tient à l'autre, c'est aussi la souffrance du cocu, mais on ne veut pas être celui qui dira stop ! On dira peut-être un jour : "allez, on arrête de se faire souffrir, on se sépare...par amour ! "
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