Déboussolé, bien évidemment

La découverte de l’infidélité est une expérience traumatique. Il est souvent difficile d’être objectif lorsque nous traversons des situations déstabilisantes. Parlons en sans complexe.

Modérateur : Sans Prétention

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Paumé
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Enregistré le : ven. 23 janv. 2015 11:31

Déboussolé, bien évidemment

Message par Paumé »

Bonjour,

j'ai 57 ans, vis depuis 25 ans avec une femme merveilleuse :super: de 10 ans de moins que moi, qui m'a voué un amour inconditionnel pendant 23 ans. Nous avons fait le choix de ne pas avoir d'enfants.

Je suis sans emploi (je donne quelquefois des cours de soutien scolaire, même pas de l'argent de poche !), ce qui contribue à augmenter le problème de notre couple. Ou qui est peut-être même l'essentiel du pb. Avec la méchante, l'horrible, la détestable routine je pense.

Indéniablement, elle m'aime encore, ou au moins éprouve une grande tendresse pour moi. Sinon, elle aurait déjà franchi le pas. Car je ne suis pas encore cocu, je pense. Trompé, oui, cocu, non.
Comment le sais-je ? Voici les (dé)faits.

Le mardi 2 décembre, jour noir, elle participe à une soirée entre collègues. Dont le futur fameux Klaus, qui travaille à trente kilomètres dans une filiale, mais qui ce jour-là était présent.
Vers minuit, mon épouse rentre, et m'avoue qu'elle éprouve des entiments pour un autre homme.
Coup de massue. :bonk: Incompréhension. Paralysie. Destruction. Bref, je suis anéanti. J'accuse le coup, et comme je ne suis pas un violent, mais plutôt un vieil enfant en noircissant mon état, je ne fais aucune scène. Mais depuis ce soir-là, je suis déstructuré.

Jusque-là, elle n'avait fait que parler au téléphone avec lui, qu'il a une voix charmeuse, et échanger des mails. :deal: Elle me dit qu'il n'est même pas beau, qu'elle ne comprend pas ce qui lui arrive, mais qu'elle ne peut cesser de "penser" à lui. J'imagine le genre de "pensées".

Ce qui me tue, c'est que depuis 25 ans elle me répètait qu'elle m'aimerait toujours (et aujourd'hui encore elle me dit qu'elle avait été sincère), qu'elle voulait me garder le plus longtemps possible, que j'étais précieux pour elle, que je n'avais pas besoin de travailler dans cette société de fous, que elle ça ne la dérangeait pas d'aller bosser (donc je restais garder la maison et préparer les repas, j'aime bien).

Et voilà que je découvre un de ses mails enflammés sidérants, ou elle avoue à Klaus les fantasmes qu'elle a, qu'elle lui envoie une photo de son décolleté pour le faire bander, qu'elle souhaite qu'il lèche le téléphone après leurs conversations, en attendant de passer à d'autres sortes d'actes concrets. :calin

Aïe aïe aïe ! C'est imminent, je le sens, p... de b... de m... :diable: !

Je sais bien que je dois essayer de la reconquérir, trouver un travail, me montrer fort, mais je ne sais pas quoi faire pour la surprendre, réintroduire ce piment qu'elle cherche ailleurs.
Elle ne se confie plus à moi, elle me ment, elle me lance des piques, des reproches, me fait la morale ; elle reste enfermée dans son bureau dès 6h30 le matin pour envoyer son mail diabolique, puis part au boulot à 8h30 en venant me faire un bisou et en me disant qu'elle est à la bourre ; le soir, pareil, elle s'enferme, elle ne mange presque plus rien. On regarde la télé, et on se couche.
Comme je suis un gros ronfleur, elle se sert de ce prétexte depuis deux mois pour aller s'installer dans son bureau, où il y a un canapé lit, et donc part régulièrement vers 2h, 3h du matin, quand je suis profondément endormi zzzzzzz.


J'ai encore la chance que deux fois par semaine, nous nous retrouvions pour des ébats amoureux, mais je sens qu'elle pense à l'autre : ses étreintes ont changé, ce n'est plus la même "femelle" qui vibre. :cocu:

Je perds moi aussi l'appétit, et il n'y a plus grand'chose qui me motive. Je ne conçois pas la vie sans elle, je pense mettre fin à mes jours si cela devait arriver. En tous cas, bizarrement, je n'ai plus peur de la mort. C'est la souffrance qui est insupportable.

Voilà, ça fait du bien d'en "parler".

Je serais profondément soulagé et intéressé par vos conseils, pour éviter qu'elle passe à l'acte, car elle sera forcément déçue, et coupable, car elle me respecte encore un peu.
Merci d'avance.

Le petit Paumé.
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djam
Cornes d'Or
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Enregistré le : ven. 21 janv. 2011 16:10

Re: Déboussolé, bien évidemment

Message par djam »

Paumé a écrit :Bonjour,

j'ai 57 ans, vis depuis 25 ans avec une femme merveilleuse :super: de 10 ans de moins que moi, qui m'a voué un amour inconditionnel pendant 23 ans. Nous avons fait le choix de ne pas avoir d'enfants.

Je suis sans emploi (je donne quelquefois des cours de soutien scolaire, même pas de l'argent de poche !), ce qui contribue à augmenter le problème de notre couple. Ou qui est peut-être même l'essentiel du pb. Avec la méchante, l'horrible, la détestable routine je pense.

Indéniablement, elle m'aime encore, ou au moins éprouve une grande tendresse pour moi. Sinon, elle aurait déjà franchi le pas. Car je ne suis pas encore cocu, je pense. Trompé, oui, cocu, non.
Comment le sais-je ? Voici les (dé)faits.

Le mardi 2 décembre, jour noir, elle participe à une soirée entre collègues. Dont le futur fameux Klaus, qui travaille à trente kilomètres dans une filiale, mais qui ce jour-là était présent.
Vers minuit, mon épouse rentre, et m'avoue qu'elle éprouve des entiments pour un autre homme.
Coup de massue. :bonk: Incompréhension. Paralysie. Destruction. Bref, je suis anéanti. J'accuse le coup, et comme je ne suis pas un violent, mais plutôt un vieil enfant en noircissant mon état, je ne fais aucune scène. Mais depuis ce soir-là, je suis déstructuré.

Jusque-là, elle n'avait fait que parler au téléphone avec lui, qu'il a une voix charmeuse, et échanger des mails. :deal: Elle me dit qu'il n'est même pas beau, qu'elle ne comprend pas ce qui lui arrive, mais qu'elle ne peut cesser de "penser" à lui. J'imagine le genre de "pensées".

Ce qui me tue, c'est que depuis 25 ans elle me répètait qu'elle m'aimerait toujours (et aujourd'hui encore elle me dit qu'elle avait été sincère), qu'elle voulait me garder le plus longtemps possible, que j'étais précieux pour elle, que je n'avais pas besoin de travailler dans cette société de fous, que elle ça ne la dérangeait pas d'aller bosser (donc je restais garder la maison et préparer les repas, j'aime bien).

Et voilà que je découvre un de ses mails enflammés sidérants, ou elle avoue à Klaus les fantasmes qu'elle a, qu'elle lui envoie une photo de son décolleté pour le faire bander, qu'elle souhaite qu'il lèche le téléphone après leurs conversations, en attendant de passer à d'autres sortes d'actes concrets. :calin

Aïe aïe aïe ! C'est imminent, je le sens, p... de b... de m... :diable: !

Je sais bien que je dois essayer de la reconquérir, trouver un travail, me montrer fort, mais je ne sais pas quoi faire pour la surprendre, réintroduire ce piment qu'elle cherche ailleurs.
Elle ne se confie plus à moi, elle me ment, elle me lance des piques, des reproches, me fait la morale ; elle reste enfermée dans son bureau dès 6h30 le matin pour envoyer son mail diabolique, puis part au boulot à 8h30 en venant me faire un bisou et en me disant qu'elle est à la bourre ; le soir, pareil, elle s'enferme, elle ne mange presque plus rien. On regarde la télé, et on se couche.
Comme je suis un gros ronfleur, elle se sert de ce prétexte depuis deux mois pour aller s'installer dans son bureau, où il y a un canapé lit, et donc part régulièrement vers 2h, 3h du matin, quand je suis profondément endormi zzzzzzz.


J'ai encore la chance que deux fois par semaine, nous nous retrouvions pour des ébats amoureux, mais je sens qu'elle pense à l'autre : ses étreintes ont changé, ce n'est plus la même "femelle" qui vibre. :cocu:

Je perds moi aussi l'appétit, et il n'y a plus grand'chose qui me motive. Je ne conçois pas la vie sans elle, je pense mettre fin à mes jours si cela devait arriver. En tous cas, bizarrement, je n'ai plus peur de la mort. C'est la souffrance qui est insupportable.

Voilà, ça fait du bien d'en "parler".

Je serais profondément soulagé et intéressé par vos conseils, pour éviter qu'elle passe à l'acte, car elle sera forcément déçue, et coupable, car elle me respecte encore un peu.
Merci d'avance.


Le petit Paumé.
Cc, faudrait que tu gamberges autrement...Peut être appréciera t'elle son escapade?
Et toi est ce que tu te respectes un peu?
Au fait ...Ne mets pas fin à tes jours, et regardes autour de toi... Sors de chez toi...Arrêtes la popote...la vraie souffrance devrait te sauter aux yeux...
Prends soin de toi :)
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