Et un fidèle de plus : j'ai un mari vraiment infernal !

La découverte de l’infidélité est une expérience traumatique. Il est souvent difficile d’être objectif lorsque nous traversons des situations déstabilisantes. Parlons en sans complexe.

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Ricochette
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Re: Et un fidèle de plus : j'ai un mari vraiment infernal !

Message par Ricochette »

Sans Prétention a écrit :Désolé, je sors les phrases comme elles viennent. On me comprend là ?
C'est on ne peut plus limpide!

Ce qui ressort comme bilan de ces RV est peu encourageant tant la tâche est de grande ampleur.
Après ce recensement, il y aura du travail de correction à faire. Espérons que Mme soit assez solide pour aller jusqu'au bout de l'entreprise qui s'annonce laborieuse. A moins qu'elle se décourage en cours de route et qu'elle opte à nouveau pour le laisser-aller puisque ça ne nécessite aucun effort et que ça procure tant de réconfort...
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Re: Et un fidèle de plus : j'ai un mari vraiment infernal !

Message par Sans Prétention »

Ricochette a écrit :A moins qu'elle se décourage en cours de route et qu'elle opte à nouveau pour le laisser-aller puisque ça ne nécessite aucun effort et que ça procure tant de réconfort...
C'est tout le problème... :sad:
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Re: Et un fidèle de plus : j'ai un mari vraiment infernal !

Message par Sans Prétention »

Lettre de séparation continuation

Ce que je te rends, ce que je reprends, ce que je laisse, ce que je continue.

Ce que je te rends :

Tes incertitudes. J’ai attendu ce que je pensais être un minimum, qui s’appelle « engagement », mais cela te coûte de n’aimer qu’une personne ou, pour être plus précis, puisque tu te donnes aux désirs des autres, cela te coûte de ne pas avoir la certitude d’être aimée de tous. Maladivement. Comme si mon existence te privait d’autres possibles amoureux… Comme si un seul ce n’était pas suffisant. Et ça ne l’est pas, en effet, mais tu ne sais pas combler tes vides de manière sublime, à moins que ce ne soit cela ton sublime : commencer ad vitam aeternam l’an 1 d’un flirt avec Sisyphe. Don Juanisme ? Alors avant que je ne coule pour de bon, noyé dans le Styx des cœurs morts, je te rends tes incertitudes, je n’en ai plus besoin, elles me torturent, car elles suspendent mon existence à un « peut-être » qui dure depuis quinze ans… Avec des pauses fantastiques. Comme tes amours passés. Toujours « pausés » et non « posés ».

Je te rends tes infidélités, elles t’appartiennent,

les images délicieuses ou sordides qui en découlent selon les jours, tes souvenirs sexuels, je te les rends, ils sapent notre lien présent, détruisent la confiance future que j’avais en nous, pensant que l’on ferait différemment, pas comme les autres. Je les porte, ça m’empêche d’avancer. Reprends tout.

Je reprends :

ma dépression, j’en guérirai, je le sens aujourd’hui.
mon incapacité de travailler correctement, j’assumerai devant mes supérieurs, les collègues… de ne pas avoir pu lever mon cul de mon canapé par peur d’y retrouver un inconnu en me retournant après avoir changé de chaine. C’était crétin. J’étais flamboyant, j’aurais dû le rester.
Mes réflexions. Pour moi tout est limpide. L’équation est résolue, le puzzle, même avec des pièces manquantes présente le paysage. Maintenant, je SAIS. Je sais aussi que c’est trop dur pour toi la simplicité sincère d’une âme amoureuse. Trop dur d’admettre la vérité : tu es une enfant tenue sous séquestre.

Je te laisse :

Je te laisse à l’illusion de la perfection parentale. Elle te travaille au corps et paralyse jusqu’à tes émotions les plus intimes. Tu ne la vaincras jamais et par conséquent ton autonomie continuera à se débattre dans les parenthèses du néant. Et tu t’accrocheras sans cesse à des hommes, fille sans père, qui confond pairs masculins et amants. Sans fin. Sans faim. Donnant, mendiant, peut-être de l’amour. Dévorant sans doute des corps. Aucun de tes amants eux-mêmes infidèles n’avaient rien à te proposer. Et cela te seyait. La profondeur te fait fuir. Vive le néant d’hier… Il te maintient sous SA coupe : elle qui n’a jamais été aimée, te somme de l’adorer, de l’excuser, tout le temps, pour tout. Elle te demande de la venger parfois, d’être sa fierté, d’être sa perfection puisque le livre de sa vie ne transpire que l’échec. Rassurant échec qui dit qu’elle sert à quelque chose en ce monde : te guider. Ce n’est pas là pourtant le rôle unique d’une mère, elle te couvre de vagues affectives impossibles, comme une mer souvent déchaînée. Et SES courants contraires te guident. Vers quoi ? Où as-tu vu de l’incertain en moi ? Nulle part. Et ce bain trop calme, trop rassurant, tu ne l’aimes pas. Il te fait peur car il t’est totalement inconnu. Tu n’as vécu que dans le remous et la violence des mots qui cachaient les maux, les maux authentiques. Chez toi, on se drape dans l’à peu près et le mensonge, c’est une culture familiale que j’exècre. De natures différentes, nous ne pouvons nous retrouver sous peine de blesser la vérité de nos êtres.

L’illusion de ta légèreté, c’est une programmation forcée : je DOIS sourire, je DOIS être légère, comme si c’était un ordre, comme si quelqu’un t’obligeait à être heureuse, à ne jamais dire ta peine, à la cacher. C’est bizarre. J’entends bourdonner dans mes oreilles avec la voix de ta mère : « Ce n’est pas bien de pleurer pour un garçon ». Bizarre. En mon temps, j’ai su accueillir le cœur de l’autre mais j’en ai perdu l’habitude : tu ne m’as jamais rien confié, à part des coups de surins verbaux hérités d’on ne sait où… Et tu as étouffé de notre vie. Et tu es presque morte avec. Par « devoir ». A qui dois-tu quelque chose ? Je t’ai ordonné notre vie ? Et tu t’es « hors donnée » à d’autres, pour te « libérer ». De quoi ? Aujourd’hui, les échanges sont bloqués parce qu’il y a eu ces autres. Cela ne gène pas ta mère. Ton mari passe après. Tu es toujours comme elle te veut pendant que moi je te veux comme toi-même. Que ton toi m’aime, pour me garder, me regarder. Mais rien à faire. Je te laisse à tes illusions.

Je continue :

De penser pour me panser. Pour que quelqu’un lèche mes plaies. Et ce quelqu’un, malheureux, le cœur lourd et saignant de manière abominable, minable, ce sera moi. Moi seul dans la pénombre d’une cage qui s’est refermée sur sa proie, mon esprit, mon amour, vidé de ses forces vitales, mordant quiconque l’attaque dans un dernier élan de survie contrarié par un fatal chagrin, avec, au fond, mon coupable assentiment : la croyance en ma toute puissance m’a coûté cher. Je ne pourrai pas te sauver. Après tous ces pleurs, ces rivières d’hémoglobines, ces mensonges délicieux et ces douceurs intimes amères, tu ne sais toujours pas ce que tu veux pour toi, pour nous. Je jette l’éponge de notre combat pour me consacrer à d’autres cons bas… Mon père en l’occurrence, lui qui a méprisé ma mère de toute sa petitesse des années durant en l’enfermant comme une bête en cage, cajolée par le diable en personne, la vie supprimée de ses beautés élémentaires par des maîtresses qui se liaient à perpétuité à l’histoire familiale d’où j’ai été vomi dans la douleur de l’abandon. Je continue d’être fidèle à moi-même et je ne tomberai pas en enfer en croyant encore à un paradis. Ailleurs peut-être, seul ou avec quelqu’un d’autre.

Tu n’as pas à me guérir de cela, mais tu n’as pas à me faire revivre ce purgatoire aux relents connus. Je continue de le repousser loin de moi. M’accompagneras-tu mon amour ou resteras-tu dans l’ombre de ton histoire impossible ?
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Plusdanstoncoeur
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Re: Et un fidèle de plus : j'ai un mari vraiment infernal !

Message par Plusdanstoncoeur »

Bonsoir, à moins que j'ai mal compris tu te mets dans la peau de ta femme lors de ton premier message ? Car si c'est vraiment elle qui à écrit ça j'ai vraiment pas envie de répondre je risquerais d'être vulgaire ahahah
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jaguarboy
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Re: Et un fidèle de plus : j'ai un mari vraiment infernal !

Message par jaguarboy »

Sans Prétention a écrit : Je te laisse à l’illusion de la perfection parentale. Elle te travaille au corps et paralyse jusqu’à tes émotions les plus intimes. Tu ne la vaincras jamais et par conséquent ton autonomie continuera à se débattre dans les parenthèses du néant. Et tu t’accrocheras sans cesse à des hommes, fille sans père, qui confond pairs masculins et amants. Sans fin. Sans faim. Donnant, mendiant, peut-être de l’amour. Dévorant sans doute des corps. Aucun de tes amants eux-mêmes infidèles n’avaient rien à te proposer. Et cela te seyait. La profondeur te fait fuir. Vive le néant d’hier… Il te maintient sous SA coupe : elle qui n’a jamais été aimée, te somme de l’adorer, de l’excuser, tout le temps, pour tout. Elle te demande de la venger parfois, d’être sa fierté, d’être sa perfection puisque le livre de sa vie ne transpire que l’échec. Rassurant échec qui dit qu’elle sert à quelque chose en ce monde : te guider. Ce n’est pas là pourtant le rôle unique d’une mère, elle te couvre de vagues affectives impossibles, comme une mer souvent déchaînée. Et SES courants contraires te guident. Vers quoi ? Où as-tu vu de l’incertain en moi ? Nulle part. Et ce bain trop calme, trop rassurant, tu ne l’aimes pas. Il te fait peur car il t’est totalement inconnu. Tu n’as vécu que dans le remous et la violence des mots qui cachaient les maux, les maux authentiques. Chez toi, on se drape dans l’à peu près et le mensonge, c’est une culture familiale que j’exècre. De natures différentes, nous ne pouvons nous retrouver sous peine de blesser la vérité de nos êtres.

L’illusion de ta légèreté, c’est une programmation forcée : je DOIS sourire, je DOIS être légère, comme si c’était un ordre, comme si quelqu’un t’obligeait à être heureuse, à ne jamais dire ta peine, à la cacher. C’est bizarre. J’entends bourdonner dans mes oreilles avec la voix de ta mère : « Ce n’est pas bien de pleurer pour un garçon ». Bizarre. En mon temps, j’ai su accueillir le cœur de l’autre mais j’en ai perdu l’habitude : tu ne m’as jamais rien confié, à part des coups de surins verbaux hérités d’on ne sait où… Et tu as étouffé de notre vie. Et tu es presque morte avec. Par « devoir ». A qui dois-tu quelque chose ? Je t’ai ordonné notre vie ? Et tu t’es « hors donnée » à d’autres, pour te « libérer ». De quoi ? Aujourd’hui, les échanges sont bloqués parce qu’il y a eu ces autres. Cela ne gène pas ta mère. Ton mari passe après. Tu es toujours comme elle te veut pendant que moi je te veux comme toi-même. Que ton toi m’aime, pour me garder, me regarder. Mais rien à faire. Je te laisse à tes illusions.
Je me demande si nous n'avons pas eu des sœurs jumelles comme épouse... Mais tout cela est loin derrière moi. Heureusement, car on ne construit rien de propre sur de tels courants d'air.
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Re: Et un fidèle de plus : j'ai un mari vraiment infernal !

Message par Sans Prétention »

Plusdanstoncoeur a écrit :Bonsoir, à moins que j'ai mal compris tu te mets dans la peau de ta femme lors de ton premier message ? Car si c'est vraiment elle qui à écrit ça j'ai vraiment pas envie de répondre je risquerais d'être vulgaire ahahah
Ah non, ça c'est second degré... On se défoule comme on peut quand on ne sait plus trop où on en est :pleure: :mdr1: :evil: :bonk: :? :+ :lol: :diable:
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Re: Et un fidèle de plus : j'ai un mari vraiment infernal !

Message par Sans Prétention »

jaguarboy a écrit : Je me demande si nous n'avons pas eu des sœurs jumelles comme épouse... Mais tout cela est loin derrière moi. Heureusement, car on ne construit rien de propre sur de tels courants d'air.
Sans aucun doute. C'est pour cela que ça sent le roussi. Pourtant...

Jeudi soir (moi) : "Tu ne vois pas que je ne peux pas avoir de femme tant que tu ne te positionnes pas vis-à-vis de ta mère (sous entendu : "pour le moment je vis avec une petite fille gâtée"). T'es trop dépendante. Ca me gave qu'elle t'envoie des messages d'échec tout le temps..."

Dans ma tête, y a beldoche multipliée par 50 qui dit comme dans les cauchemars des films comiques : "Pourquoi tu t'es mariée ?" "Il fait pas le poids" "Qu'est-ce que c'est que cet arsouillle?" "Trompe le ça te fera un coup d'avance pour quand il te trompera..." "L'amour ne résiste pas à la vérité"

Vendredi soir (cabinet du psy) : "Madame, vous devez vous assumer. Vous libérer. Vous n'êtes pas obligée de vivre le mariage tel que l'a vécu votre mère. On dirait que vous êtes dans un système qui vous arrange. Vous semblez être une petite fille qui ne prend pas de décision. Cela arrange tout le monde au fond."

Et là je pense, honteux : "Merde, même moi. Elle a voulu que je sois son guide. Elle a vu en moi une possibilité de relation stable, elle si indécise. J'ai voulu jouer les sauveurs..." Ma voix sort malgré moi : "Oui mais là, si ça arrange sa mère, ça ne m'arrange plus moi. J'en ai marre." Je me retourne vers elle : "Choisis la vie que tu veux avoir. Fais quelque chose, je sais pas moi. Fidélité ou polyamour ou..." "Monsieur, vous l'infantilisez à nouveau : vous la sommez de "faire quelque chose". Laissez-lui le temps."

J'ai failli être super content... Je prends ce qu'on me donne pour le moment. Pour le moment. Dans l'arrière pièce, beldoche a lu mon pamphlet de 40 pages qui lui taille un costume sur mesure, acide, mais, je le pense, juste. Beldoche a fouillé dans mes affaires, violé ma vie privée. C'est dire combien elle est envahissante !!!

Mais je me sens mieux... On ne se parle plus et mon épouse commence à ruer pour exister au milieu de ce conflit. C'est bon signe. Enfin Elle réagit !
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Ricochette
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Re: Et un fidèle de plus : j'ai un mari vraiment infernal !

Message par Ricochette »

Et oui SansPrétention, la thérapie de couple est souvent risquée pour le lésé, aussi inconcevable cela puisse t-il être.
Souviens-toi, il n'y a pas si longtemps, sans le savoir nous t'avions évoqué cette forte probabilité de déconvenue avec cette démarche. Bienvenue à toi dans ce monde surréaliste.
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Re: Et un fidèle de plus : j'ai un mari vraiment infernal !

Message par Sans Prétention »

Pour l'INSTANT, pour l'instant, je ne me sens pas encore lésé...

Mon épouse doit s'autonomiser et il faut que cela vienne d'elle (jusque là la logique est logique). Pas facile quand on a passé sa vie à se faire embarquer par des perturbations biographiques sans réfléchir : elle a tout "choisi" par "facilité" (pour certaines choses, je n'ose pas dire par défaut). Etudes, petits amis, vie professionnelle, mariage, enfants... Il n'y a donc jamais eu de choix réel. Les expériences sont cumulées, entassées quelque part, et elles ne disent rien. Elles sont là comme un tas informe qui attend d'être ramassé par le prochain venu. Sera moi ou un autre ?

Se réveiller à quarante ans et s'interroger : j'ai fait quoi de ma vie ? Je veux aller où ? n'est pas une mince affaire en pareil cas...

Sur le fond je comprends. Sur la forme, on a un grave problème de timing : elle commence tout juste son travail intérieur, moi ça fait presque quinze ans que j'attends. Au niveau synchro, c'est aussi ordonné qu'une chorégraphie de la troisième jeunesse sur Beyoncé.

Au final, ce ne sera pas forcément elle qui lâchera l'affaire avant. Je commence à bouillir à l'intérieur à un point que l'Exaspération est devenue ma nouvelle compagne, pendant que je roule des pelles à Impatience. La vie de famille que j'adorais commence à me peser. Ca sent le "peut-être" partout dans la maison. J'allume la télé, le premier mot que j'entends c'est : "Attends". En tirant la chasse, l'eau dit "Patience".
Il n'y a plus de cris, plus de signes dépressifs... Juste ma toux du moment qui perturbe faussement mon sommeil et un p... de conflit ouvert avec l'autre ex-poison qui était venu à moi sous les traits d'une belle-mère vomissant ses échecs sur mon couple. Elle s'en est retournée à sa place je crois. Non que je la déteste, mais il fallait que je devienne basique "oh la belle-mère, elle fait ch...". J'avais jamais dit ça avant mais pour mon plus grand malheur, je dois admettre que la réussite du couple passe aussi par là. C'est psychomécanique : ma femme a cru un temps que j'étais devenu son frère ou son père. Résultat : on va chercher l'Eros ailleurs. Ca craint un max tous ces transferts freudiens...

Bon il y a eu des écrits prometteurs échangés devant le psy. Des qui donnent de l'espoir comme celui dans lequel on exprime ce qu'on attend d'une vie de couple. Je me dis que je n'ai pas le droit de casser un tel élan, même si au niveau vitesse de croisière un gastéropode à coquille saoul ferait figure de Usain Bolt. (Je reboue !)

Et il y a moi : gavé de certitudes chimériques j'ai activement participé au naufrage en ne me positionnant pas clairement dès le départ.

Pour l'INSTANT, pour l'instant, je ne me sens pas encore lésé... Mais si je sens que ça sent le roussi, je prends la poudre d'escampette...
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Re: Et un fidèle de plus : j'ai un mari vraiment infernal !

Message par Sans Prétention »

Ca se décoince : hier, pour l'avant-Pâques, j'ai eu droit à du neuf.

"Je suis désolée pour ce qui est arrivé. Je regrette... Je reconnais que je suis allée trop loin... Je te veux. Tu es l'homme de ma vie" Pas noyé dans les conneries de débats sans fin... Pas vraiment demandé, mendié...

Presque dix mois après. C'est donc ça la reconstruction ? Premier :) pour moi...
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Re: Et un fidèle de plus : j'ai un mari vraiment infernal !

Message par Sans Prétention »

Ricochette a écrit :Ton interrogation sur le choix amoureux, je me la suis aussi posée. Ma conclusion a été très simple après réflexion: j'ai été la seule à jouer carte sur table.
Idem. En face, cet entrainement intensif au déni, à l'inauthenticité, s'est construit dans les tréfonds de l'histoire familiale torturée... Aujourd'hui, il me semble la sortir de là. Prudence quand même... J'ai moi-même les poumons pleins d'eau...
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Re: Et un fidèle de plus : j'ai un mari vraiment infernal !

Message par fifi59 »

"Je suis désolée pour ce qui est arrivé. Je regrette... Je reconnais que je suis allée trop loin... Je te veux. Tu es l'homme de ma vie" Pas noyé dans les conneries de débats sans fin... Pas vraiment demandé, mendié...


Une perle à garder précieusement. Petit pas par petit pas... et pourquoi pas?
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Re: Et un fidèle de plus : j'ai un mari vraiment infernal !

Message par jaguarboy »

Sans Prétention a écrit :Ca se décoince : hier, pour l'avant-Pâques, j'ai eu droit à du neuf.

"Je suis désolée pour ce qui est arrivé. Je regrette... Je reconnais que je suis allée trop loin... Je te veux. Tu es l'homme de ma vie" Pas noyé dans les conneries de débats sans fin... Pas vraiment demandé, mendié...

Presque dix mois après. C'est donc ça la reconstruction ? Premier :) pour moi...
Mwai, ben là aussi, ça me rappelle quelque chose. Sauf que madame s'était fait lourder, et il lui fallait bien un point d'attache... jusqu'au suivant.
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Sans Prétention
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Re: Et un fidèle de plus : j'ai un mari vraiment infernal !

Message par Sans Prétention »

fifi59 a écrit :Une perle à garder précieusement. Petit pas par petit pas... et pourquoi pas?
Très féminin de voir le côté +. Les femmes semblent habituées à composer avec des partenaires parfois, souvent, immatures...
jaguarboy a écrit :Mwai, ben là aussi, ça me rappelle quelque chose. Sauf que madame s'était fait lourder, et il lui fallait bien un point d'attache... jusqu'au suivant.
Le mâle, lui, a toujours plus de mal...

Je vais vous confier un secret : je REVE de l'aboutissement positif cette reconstruction. Il y a des possibles rationnels : madame se fait mettre la psychée au scalpel pour savoir si elle supporte ou pas une vie que j'appelle moi "équilibrée". Je suis (encore) "amoureux" et pourtant les coups de machette, ça a dégommé grave dans le secteur : j'ai vécu "Saw" (c'est aussi pour ça que je me dis que mes motivations sont certainement peu rationnelles. Je dois être mazo ou dépendant affectif. Ca m'énerve :+ )!
Par contre, je reste PRUDENT : je ne connais pas bien la personne avec qui je suis depuis 14 ans... J'ai l'habitude de lire dans les gens à cause de mon "hyperesthésie", ils appellent ça. Là, je suis vrillé. J'ai plus une ressource de disponible. Alors je me contrains malgré moi à un balancement qui hésite entre confiance béate en l'avenir et méfiance d'espion du MI5.

Une nouveauté dans ma vie : c'est moi qui clive !
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fifi59
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Re: Et un fidèle de plus : j'ai un mari vraiment infernal !

Message par fifi59 »

Sans Prétention... comment dire... que de point communs... accrochés à nos partenaires malgré (ou à cause?) ce qu'ils sont. Ambivalence+++ sur l'avenir... Y croire dur comme fer, alors que l'énergie n'est plus là...
Tu crois qu'on peut trouver notre profil dans une nosographie quelconque? Ce serait une bonne nouvelle, un traitement serait possible...
Bon Saw, je ne connais pas... mais disons que si ça parle de meurtre, de dégommage, de cris, de rage... ben, je me suis vue comme cela pendant quelques semaines... et puis plus rien... plus de jus comme dirait l'autre... :sad:
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