Salut Bellae,
j'ai des hauts et de bas. Parfois il est très gentil et je vois qu'il regrette mais la plupart du temps il me fait me sentir comme une moins que rien ce n'est pas forcement les paroles mais les actes ou surtout l'absence d'actes, d'empathie, de compréhension, de soutien, de considération, de respect ...... Les PAROLES ne SUFFISENT PLUS.
Ca, c'est dur à lire Bellae. Ca évoque en moi énormément. En version féminine, j'ai la même à la maison. Ces mots rassurants du début, cet espoir de se dire que comme l'abcès est crevé il/elle va (re)devenir gentil, il va te soutenir, "ça va être encore mieux qu'avant", tout ça.... du vent.
La vérité (je pense) est qu'il est tellement cassé, tellement encore plus perdu que toi, désolé c'est dur, mais tellement déçu de lui finalement (de ne pas avoir assuré ce secret), que malgré les promesses du début, il ne peut simplement pas assumer (car son cœur n'y est pas) le fait qu'il doive se bouger, là, maintenant.
4 ans et des poussières après, alors que je me suis habitué à ne quasiment jamais attendre quoique se soit d'elle, elle commence enfin à se centrer sur son couple.
Elle voulait le faire avant. Mais je crois qu'ils ne peuvent pas. Ils sont incapables d'assumer leur(s) acte(s) et encore moins dans ce qui est de la partie visible, le passage à l'acte de la reconstruction. Au moment où on a besoin d'eux, alors qu'ils se sont donné corps et âme pour leur maitresse, ils sont vides de sentiments. Et ça, ça fait mal! Mal de s'apercevoir que pour nous, ils sont incapables de reproduire ce qu'ils ont donné à l'autre.
Alors oui, ils arrive ce moment où les paroles ne suffisent plus.
Alors, tu vas apprendre à vivre pour toi, à lever les yeux pour apprécier un simple ciel bleu. A sourire d'une bêtise qui te fera du bien. Accroche-toi à ces petites choses de la vie, ces petits plaisirs. Tes forces reviendront un jour. Le brouillard dans lequel tu te trouves se dissipera. Je te le souhaite de tout cœur!
Courage Bellae!

« On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une », Confucius.