so78 a écrit : ↑mer. 20 déc. 2017 07:28
Sauf quand la personne ne se rend pas compte du côté déviant de son attitude !
SP à encore une fois raison quand il parle de caprices d'enfant dans le corps d'un homme.
Je sais que ce n'est pas ce que tu veux dire mais je précise pour les nouveaux lecteurs du forum que je n'ai jamais légitimé les comportements déviants au prétexte que les personnes responsables du chaos qu'elles instaurent ne "savent pas ce qu'elles font".
Je fais juste la distinction entre névroses et psychoses et état limite.
Dans le premier cas, toutes les recettes à la con des magazines fonctionnent : nouveau départ, communication, empathie, pleurs, ne plus y penser, pardonner, refaire confiance, s'interroger sur soi...
Les cf névrosés ont un sens moral qui dépasse la circonférence de leur nombril et ils ont dans leur structure mentale une denrée psychologique de plus en plus rare : la culpabilité. C'est pas bon mais ça aide à prendre en compte les autres. À minima.
Dans le deuxième cas (les structures plutôt psychotiques), ce sont des personnes qui vivent un peu en dehors du réel (et beaucoup dans leur sphère égoïste) : il faut donc leur forcer la main et sans aucun état d'âme.
Il ont la caractéristique de comprendre les choses... Aujourd'hui. Mais demain qui sait ?
Seule compte leur gueule pour parler vulgairement et toutes les approches basées sur la raison et les sentiments sont d'entrée de jeu caduques.
Parce que, justement, dans un monde parallèle, où vous n'êtes pas considérés comme quelqu'un mais comme un empêcheur de tourner en rond, "ils vont bien". Vous par contre "tu n'as pas compris ce que j'ai voulu dire", "c'était une blague", "tu es égoïste", etc...
On ne peut pas leur demander ce qu'ils n'ont pas en bagage. C'est une hérésie. Ils manipulent leur entourage mais se manipulent aussi tous seuls comme des gamins qui croient que c'est leur copain imaginaire qui leur a demandé de mettre les doigts dans la confiture et qu'ils sont capables d'affirmer, la bouche rouge de fraises gélatineuse "c'est pas ma faute, le pot était ouvert".
Le lendemain : "pourquoi t'as mangé la confiture ?" "T'es folle, j'ai rien mangé !" Et comme vous avez tout nettoyé...
La passivité alors revient à valider leur égoïsme et leur connerie sans borne. Les discussions les font sourire et leur demander d'ouvrir les yeux sur le mal engendré les met à peine mal à l'aise.
Ils ne se sentent pas "malades" (d'ailleurs ils ne le sont pas, ils vivent avec d'autres valeurs, et ils aiment à penser que tout ce qu'il leur arrive de négatif est la faute des autres). Deux psychotiques ensemble s'amusent beaucoup.
Je précise que nous avons tous des comportements ou névrotiques ou psychotiques mais que nous fonctionnons PRINCIPALEMENT sur un des deux pôles : si vous culpabilisez pour des erreurs que vous n'avez pas commises, vous savez à quel camp vous appartenez et avec qui il ne faut pas vous mettre en ménage.
Si votre conjoint vous ordonne d'accepter ses tares en sous entendant que les psy sont des guignols et qu'il n'a pas l'intention de changer "pour si peu", vous savez à quelle grande famille il appartient et je conseille de changer son fusil d'épaule : faites un nouveau contrat amoureux dans lequel votre liberté égale la sienne.
Dans le dernier cas (état limite) pas de solution : il faut se barrer. Les "PN" (entre guillemets) sont (presque) inguérissables.
Au final donc je ne cautionne pas la méthode du sirop pour la toux quand on est face à un cancer.
C'est pourquoi je me suis permis de dire à Orchidée que son thérapeute qui a pour unique concept de guérison l'acceptation inconditionnelle (de Carl Rogers) est un véritable collabo concernant les PN. Je n'expliquerai pas davantage pourquoi.
so78 a écrit : ↑mer. 20 déc. 2017 07:28
Le mien a un côté qui n'a pas grandi. Enfant précoce non détecté, adulte ayant énormément de mal à accepter ses torts et le temps qui passe, évitant aux maximum les situations où il serait mal à l'aise mais montrant une grande assurance s'il doit les gérer.
Encore un sujet que je connais très bien.
Malheureusement (voir adultèmes "les cornus zébrés"). D'où mon intolérance quant aux options de certains concernant leurs déviances (références : J-S Fanchin qui aurait tendance à les ranger parmi les grands empathes - mouais - et surtout Frank Ramus qui met de l'ordre dans ces approches caricaturales du phénomène).
Tous les HP ne sont pas psychotiques.
C'est pourquoi je dis même tarif pour ces sales gosses que leur QI supérieur à 130 n'excuse pas ... Non pas qu'ils n'aient pas de spécificités (faut que je développe ?) mais c'est bien pratique de faire chier le monde avec des malaises d'enfant gâté à qui il faut expliquer les règles rudimentaires du savoir vivre ou alors aider (à coups de pieds quelque part) à faire un choix de vie. Ils sont confortablement installés dans leur souffrance et les comportements attentistes (du partenaire) ne les aident pas.
so78 a écrit : ↑mer. 20 déc. 2017 07:28
En même temps je me dis qu'avec son physique, il aurait pu de nouveau la franchir depuis longtemps. Donc stand by et non il m'en faut beaucoup plus pour me vexer !
1) c'est ton choix. Mais tu sais maintenant ce que je pense du stand by (mais je n'ai aucune vérité absolue en stock).
2) je crois que Persephone parlait à Orchidée en fait.