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Mon parcours (ou les femmes et moi)

Posté : lun. 3 févr. 2020 14:11
par fg.playing
Bonjour,

J'ai 44 ans, en couple depuis 24 ans, marié depuis 19 ans, 3 enfants, séparé de corps (officiellement) depuis 2 mois et en instance de divorce.
Ces trois dernières années ont été particulièrement difficiles et même si je ne me suis jamais manifesté jusqu'ici sur ce forum (cela m'a pourtant démangé plus d'une fois), tous vos témoignages m'ont été une source précieuse d'aide pour le décryptage de ma propre histoire.

Je vous devais bien de vous faire part à mon tour de mon vécu, des illusions qui se perdent jusqu'à finir noyé dans une misogynie certes salvatrice mais qu'il convient de transcender dans une forme de rédemption de ses propres fautes pour enfin comprendre et revenir dans sa vie...et repartir à l'assaut du monde.

Je vous le livre tel quel, brut, parfois un peu cru mais authentique en espérant qu'il puisse en aider certains.

Alors comme çà, tu trouves une nana une nana te choisit. Elle t'emporte dans son agenda, dans son plan de vie et toi tu suis, amoureux. T'y crois autant qu'elle d'avoir trouvé ta princesse (et elle de l'être). Alors tu laisses un peu tomber tes vieux potes, tout ce que tu aimais faire, juste pour lui plaire.

Tu vis un frenchdream plus plus et tu es content malgré les hauts et les bas : une belle maison et un grand terrain à la campagne, 3 beaux enfants, le chat, le chien et le poisson rouge et autres hamsters ; La plage l'été, la montagne l'hiver ou l'inverse. Mais çà ne suffit jamais, insatiable elle est. T'as juste l'impression d'essayer de combler un puit sans fond. Tu l'emmènes en Corse mais sa meilleure amie est partie aux Maldives, t'achète le dernier J7, sa collègue a le dernier A5 avec reconnaissance faciale. Toi en attendant, pour la faciale tu peux aller te pignoler parce qu'après tout ce temps, Madame est fatiguée, stressée, énervée, débordée par sa charge mentale et émotionnelle...C'est tellement dur d'être une femme, tu comprends.

En fait non, tu ne comprends pas trop parce que la vie ne t'a jamais semblé aussi facile que maintenant et pourtant çà ne va pas, le couple n'a jamais été aussi mal. Alors tu fais des efforts, tu rames....mais çà ne sert à rien parce que comme tu rames tout seul, et bien, tout çà tourne en rond. Mais tu le ne vois pas tout suite. Il te faut encore du temps. Mais petit à petit le vernis craque, la peinture tombe. Tu vois ta sœur quitter son foyer, abandonner un bébé de six mois et tromper son mari sans vergogne. Un chasseur, il finira par se flinguer le con. Ta belle-mère recevoir son amant à l'apéro pendant que ton beau père retape la terrasse. Lui aussi finira par se foutre en l'air un beau matin. Et puis ta mère mettre à la porte ton père en phase terminale d'un cancer du poumon. Tu recueilleras son dernier souffle dans un coin d'une chambre des urgences. Pourtant, il t'avait prévenu, il y a vingt ans : "Te marie pas, gamin. C'est un piège à con". De toute l'arrogance de ta jeunesse, tu avais crû en savoir plus que lui à ce moment là et tu ne l'as pas écouté. Et donc toi, t'as travaillé, t'as pouponné, sorti les poubelles, tondu la pelouse, sorti ta famille les week-ends et tu as regardé ta femme s'éloigner de toi inéluctablement, micro-cheater avec des collègues de travail et d'anciennes connaissances, devenir un monstre d'indifférence et de froideur.

Tu demandes des explications mais rien ne vient parce qu'elle reste incapable de savoir pourquoi elle est comme çà. Et là tu insistes bêtement... mais tu n'aurais pas du parce qu'il était déjà trop tard, çà ne servait à rien. Il fallait simplement partir mais tu avais besoin de comprendre. Malheureusement, avec toute ta rationalité face à une mauvaise foi incommensurable, tout ce que tu vas réussir à gagner c'est de passer aux yeux de tous pour un psychopathe. La situation se retourne complètement et devient une tempête de merde que tu essuies de pleine face.

Il te faut encore du temps en recherche dans le vécu des autres pour saisir qu'il y a qu'à la nature que les femmes ne tiennent paroles (merci Saez) et qu'elle ne t'aime pas et ne t'aimera jamais (merci le Roi de la jungle). Elle ne t'a même jamais vraiment aimé au fond...tout au plus a-t-elle apprécié ce que tu pouvais lui apporter.

Et c'est là que tu te dis, tout çà pour çà mais à quoi bon ? Toi qui avait suivi l'injonction de construire une famille, d’honorer la fonction du père. Toi qui pensait avoir bien fait, avoir gagné ta respectabilité, tu te retrouves bafoué, trahit, mis plus bas que terre, relégué au second plan. Et toute l’hypocrisie sociétale t’explose à la figure. Tu perds un peu pied devant la vacuité de l'existence qui éclate soudainement. Heureusement quelques philosophes comme Nietzsche, Schopenhauer et consorts t'aident à ne pas sombrer dans l'abîme.

Cynique, désabusé, tel un Diogène 2.0 dans ton 20m2 de centre ville, tu regardes le monde désormais un sourire narquois aux lèvres mais plus rien n'a de goût si ce n'est celui de l’amertume. Ton champ mental s'est obscurci et comme tous les hommes tu es rattrapé par tes addictions que ce soient l’alcool, les drogues, le jeu ou les putes....et tu deviens toi-même un éloge de la fuite (merci Laborit).

Et pourtant avec le recul, tu finiras par ne rien regretter, par appréhender le monde tel qu'il est, sans jugement moral, par prendre ce qu'il y a de bon en chaque instant et laisser le mauvais de côté. Tout ceci n'est ni mal, ni bien. Çà est. C'est tout.
Et çà valait le coup.


Merci de m'avoir lu. Merci à tous les participants actifs pour leur soutien indirect.

Bien à vous.

Re: Mon parcours (ou les femmes et moi)

Posté : lun. 3 févr. 2020 19:54
par fg.playing
Re,

Pour recoller un peu plus finement avec le thème du site, je vais vous parler de mon histoire avec un focus sur l'adultère. Je pense que ce sera à la fois édifiant et tellement classique.

Alors remontons le temps si vous le voulez bien.

J'ai vingt ans, après une année en dilettante à la fac de sciences, j'effectue mon service militaire. L'égo un peu gonflé par la formation martiale, j'affiche l'assurance sereine d'avoir l'avenir devant soi et je rencontre ma future femme, toujours en étude, en école d'ingénieur.

Un amour d'été qui se prolonge et qui devient porteur de plus longues et belles promesses. Je débarque chez ses parents au bout de quelques mois pour y découvrir tout de même un étrange ballet. Le père est visiblement relégué dans la chambre d'amis depuis quelques années déjà et alors qu'il retape la deuxième salle de bain, il y a deux frangins, des voisins, régulièrement présents à l'apéro ou dans la journée, pas franchement antipathiques à ma présence mais clairement je comprends que je marche sur leurs plates bandes dès le départ. Et effectivement, au fil des rencontres, je réalise que le plus vieux courtise la mère (et je pense même que l'idylle est déjà consommée) et que le plus jeune courtise la fille. Je me souviendrais toujours du premier anniversaire à fêter en couple avec ma chère et tendre où avec ma maigre solde d'appelé j'avais quand même réussi à lui offrir son parfum préféré et que ce gus lui avait offert une énorme gerbe de fleurs qui n'aurait pas dépareillé pour un mariage. Ce soir là, je lui avait demandé de clarifier la situation avec lui et s'il ne devait rien n'attendre de sa part, alors elle devait lui dire clairement. Jouant une sorte d’innocence sur le sujet, elle a eu bien du mal à le faire concrètement. Avec le recul, ceci aurait déjà du me mettre la puce à l'oreille.

Un an passe et nous nous fiancions déjà (oui çà se faisait encore un peu à l'époque), officialisant la promesse d'un futur mariage. Premier vrai amour pour tous les deux, premières découvertes, premières fois.

Quelques années supplémentaires, j'ai repris des études en la suivant dans une grande ville. Nous sommes tous les deux encore très jeunes. Encore à la recherche de nous mêmes quelque part. Quelques anecdotes éclairantes cependant. Début des années 90, début d'Internet, on découvre les dialogues et la drague en ligne. On s'amuse à deux à discuter avec des mecs. C'est un jeu de couple. Pour moi, çà ne va pas plus loin. Pas pour elle. Elle reprendra seule la discussion avec un des gars rencontrés en ligne et ira "seuleument boire un verre avec" d'après elle mais à mon insu (je ne l'apprendrai que par hasard quelques semaines plus tard). Rien de bien méchant a priori. Je ne vais pas tous les raconter, mais notre jeunesse étudiante est émaillée de quelques autres incidents du même acabits (autant de signaux d'alarme que je n'aurai jamais su correctement interpréter à l'époque).

Et puis sous le coup de l'annonce d'une maladie grave, son père se suicide (pour moi ce n'est que la goutte d'eau d'un vase déjà bien rempli de tout le ressentiment de son épouse qui n'éprouve plus rien pour lui depuis longtemps déjà). Et c'est la première grosse crise de notre couple. Elle s'éteint complètement, se renferme, il ne se passe plus grand chose entre nous. Elle est presque inaccessible. Mais je reste là à ses côté du mieux que je le peux. Il faut plus de trois ans pour que le couple se retrouve....un peu....

Une année encore, nous sommes jeunes actifs, appart en banlieue parisienne. Préparatifs de mariage et c'est compliqué. On ne s'est jamais autant disputé depuis nos débuts que sur cette période. Comble du comble, j'apprends avec deux mois de retard qu'elle a pu faire plusieurs sorties, ballades avec un de ses collègues tombé amoureux d'elle à force de confidences (sic). Ce collègue lui fait régulièrement des cadeaux, a même offert le même parfum qu'elle a l'habitude de porter à sa propre femme ("mais çà ne marche pas sur son épouse ce n'est pas pareil" - faut l'entendre çà quand même avec le recul). En fait, hyper catholique, il reproduit de façon moderne avec ma future femme un amour platonique épistolaire que son père avait pu entretenir avec sa maîtresse (sans jamais consommer donc) dont la famille était au courant. Ça leur plaît énormément à tous les deux visiblement. Personnellement, cela me laisse pantois et perplexe, il me faut plusieurs semaines pour démêler le vrai du faux et encore aujourd'hui, je ne sais certainement pas toute la vérité. C'est extrêmement désagréable parce qu'habillement, c'est presque moi qui suit en faute de leur en vouloir de jouer avec le feu des sentiments.

Et bien que les conjoints respectifs (l'épouse de ce collègue et moi même) ont pu demander explicitement de tout arrêter ou du moins de s'en tenir qu'à un échange de bons de vœux de débuts d'années, ce manège durera plus de quinze ans plus ou moins secrètement avec des hauts et des bas et des accrochages réguliers à ce sujet.

Entre temps, achat de la maison, premier enfant. Et rebelote. Un autre collègue, bizarrement tombé également amoureux à force de confidences au travail (re-sic) se pointe à la maison. Au début tout semble normal, néanmoins rien qu'au premier dîner, je comprends que le mec à des vues sur ma femme. Et de fait, cet homme, fraîchement divorcé, avait pour l'habitude de jouer le troisième larron pour les couples adeptes de candaulisme. Clairement pas ma tasse de thé, même si à la maison, c'est bien Madame qui tient la culotte, je ne suis tout de même pas prêt à la voir la laisser tomber pour un autre. Elle non plus d'ailleurs, mais la situation l'amuse assurément. Elle repassera un soir chez lui après le boulot sans que je ne le sache. Et c'est même elle qui finira par me faire la gueule parce que je me suis mis en colère en l'apprenant (hem). Lui finira par plus ou moins couper les ponts en voyant que cela n'aboutissait pas vraiment à ce qu'il souhaitait mais elle gardera longtemps le contact avec lui.

Je ne vais pas m'étaler énormément d'avantage. C'est déjà bien long. Mais c'est au troisième enfant que je suis complètement délaissé. Oh, je ne suis pas tout blanc dans l'histoire non plus. Je me suis réfugié dans le travail et mon tort c'est peut-être d'avoir abandonné la place. Après un passage en tant qu'homme au foyer, je me rend compte qu'elle part rechercher de la reconnaissance dans le regard d'autres hommes toujours autant. On parle aujourd'hui de micro-cheating pour désigner ces échanges de mails, de textos mais çà ne fait pas moins mal qu'un adultère plus franc.

Mes tentatives d'explications, de retours vers elle, les tentatives de reconstructions seront vouées à l'échec. Il est déjà trop tard. Je ne suis plus qu'un fou malade de jalousie selon elle. Il nous fera encore trois longues années douloureuses pour se rendre à l'évidence que la séparation est inéluctable pour le bien de tous et y compris des enfants.

Aujourd'hui, je sais juste que j'ai échappé de justesse à être moi aussi ce père relégué dans la chambre d'amis pendant que Madame recevait potentiels prétendants au salon. Je crois m'être émancipé juste à temps. Cocu, je ne sais pas dans le fond. Tout dépend un peu de la définition. Mais je reste lucide. Et de toutes façons l’hypocrisie, les mensonges qui conduisent à la perte de confiance ont suffit à tout détruire.

Après trois ans au fond du trou, je renaît seul mais enfin chez moi. Je n'ai jamais autant profité des enfants que depuis que nous sommes effectivement séparés. Tout reste à faire (le divorce en lui-même). Mais je ne me suis jamais autant senti homme qu'aujourd'hui prêt à affronter de nouveau la vie. Et après toutes ces années de doutes, sur la passé, sur soi-même, cela fait un bien fou !

Re: Mon parcours (ou les femmes et moi)

Posté : mar. 4 févr. 2020 10:46
par Conan le Cornard (2)
Salut FG.
Bienvenue sur le site.

Merci pour ce super compte rendu. Belle écriture au passage.
Je vois que ça a été compliqué avec madame dès le début pour toi. Cette famille mon Dieu...
Finalement tu n'as aucune certitude quant au cocufiage de madame. Mais en tous les cas, la période soupçonnée s'étale sur quasiment toute votre vie commune, ce qui est on ne peut plus effrayant.
L'impression qu'il n'y a finalement eu jamais d'état de grâce dans votre couple. Pas de preuve mais quand même beaucoup d'indices. Madame aime bien avoir sa petite cour de mecs autour d'elle. Difficile de se dire qu'il n'y a strictement rien eu durant cette période.
De toute façon peu importe, il y a à la fois un gros manque de respect envers toi (elle n'a jamais rembarré personne, elle n'a jamais tenu compte de ce que tu éprouvais) et une impossibilité totale de lui faire confiance (beaucoup de secrets). De plus elle semble insinuer que tu es excessivement jaloux voire parano, ce qui est souvent la première ligne de défense des cocufieurs.

Mais la renaissance est arrivée au bout du tunnel. Un message d'espoir qui fait du bien à entendre.

Re: Mon parcours (ou les femmes et moi)

Posté : mar. 4 févr. 2020 14:01
par fg.playing
Hey Conan,

Merci pour l'accueil. Cela fait du bien de ne plus se sentir seul.

Tu as parfaitement résumé mon histoire et je partage exactement ce même ressenti par rapport à sa "personnalité".
Je vois que ça a été compliqué avec madame dès le début pour toi. Cette famille mon Dieu...
Et pourtant, je me suis élevé socialement en la rencontrant en passant d'une famille de classe populaire fonctionnaire/mère au foyer à une petite bourgeoisie du corps enseignant très à gauche et "humaniste".
Finalement tu n'as aucune certitude quant au cocufiage de madame. Mais en tous les cas, la période soupçonnée s'étale sur quasiment toute votre vie commune, ce qui est on ne peut plus effrayant.
J'ai toujours plus ou moins tenu un journal, pas vraiment intime, sans aucune constance mais en le relisant, je me suis aperçu qu'effectivement, cela a toujours été en filigrane et en dents de scie depuis les tous débuts.
L'impression qu'il n'y a finalement eu jamais d'état de grâce dans votre couple.
En racontant ici sur ce forum, j'ai été obligé d'accentuer sur ce qui peut conduire à la séparation mais il y eu quand même de très bons moments et au moins trois beaux enfants pleins de vie.
Pas de preuve mais quand même beaucoup d'indices. Madame aime bien avoir sa petite cour de mecs autour d'elle. Difficile de se dire qu'il n'y a strictement rien eu durant cette période.
Alors là, je reconnais, je ne sais pas si elle tient sur un "N'avoue jamais" et s'il n'y avait vraiment rien d'autre à découvrir. En même temps, je suis informaticien de profession (et de nos jours il n'y pas grande chose que l'on puisse cacher à un informaticien motivé et en colère). Un développeur, çà analyse plus que çà ne programme en fait. J'ai creusé, beaucoup. Je l'ai surveillé, et je ne le regrette pas parce que cela m'a permis d'avoir pas mal de coup d'avances sinon je serai encore le dindon d'une sacrée farce même que virtuelle. Moi aussi parfois, je me suis cru dans Blade Runner à devoir la confronter avec ce qu'elle ne pensait pas que je pouvais savoir : calibrage, recoupements, failles... et bégayages. Et çà se finissait toujours par une fuite de Madame auprès des enfants pour clore ainsi toutes possibilités d'explications alors qu'on arrivait au nœud gordien qui aurait pu enfin nous permettre de mettre cartes sur table.

De ma propre analyse, ce besoin de reconnaissance (commun à beaucoup de monde), ces petits jeux pimentés d'interdit, cette façon de tenir des mecs un peu par le bout du nez (ils avaient toujours un profil de "gentils"), lui plaisait énormément mais cela s'arrêtait à l'image de la mère parfaite (donc qui ne consomme pas) qu'elle voulait (et veux encore) tenir. Elle aurait choisi des mecs plus entreprenants, plus sûr d'eux, elle serait certainement passée à la casserole (elle l'a reconnu une fois d'ailleurs pour ensuite oublier qu'elle avait prononcé ces paroles). Et je pense qu'elle les choisissait ainsi inconsciemment pour ne pas prendre de risque. Une fois au cours de nos dernières disputes alors que je m'affirmais de plus en plus, elle a lâché : "Eh bien, si j'avais su j'aurai choisi un vrai gentil" en parlant de moi et du mariage. Une phrase bien éclairante, un peu comme une claque de vérité. Et c'est le seul tort qu'elle reconnaisse un peu (il n'y a jamais vraiment eu d'excuses de sa part pour quoi que ce soit) : d'avoir délaissé le couple au profit uniquement de son rôle de mère. Et c'est aussi ce qui l'a retenu toute cette dernière année où j'avais personnellement pleinement réalisé qu'elle ne m'aimait plus et que c'était fini et sans espoir: c'était impossible pour elle de se résoudre au divorce, une maman bien ne se sépare pas de son conjoint même si elle ne ressent plus rien pour lui.
De toute façon peu importe, il y a à la fois un gros manque de respect envers toi (elle n'a jamais rembarré personne, elle n'a jamais tenu compte de ce que tu éprouvais) et une impossibilité totale de lui faire confiance (beaucoup de secrets). De plus elle semble insinuer que tu es excessivement jaloux voire parano, ce qui est souvent la première ligne de défense des cocufieurs.
Cela n'a été que sa ligne de défense tout du long, aucune explications cohérentes de son comportement, c'est moi qui avait un problème, qui n'allait pas bien, à cause du décès de mon père (alors que cela n'a été que le déclic qui me fait dire que la vie est courte et que je ne vais pas attendre encore dix ans avant d'être heureux et que madame se sente bien), à cause d'une jalousie maladive et que j'avais besoin de me faire soigner. Elle a réussi à me faire douter plus d'une fois. Alors que je n'allais pas bien parce ma femme s'éloignait chaque jour d'avantage, me prenait pour un con et pour qui je n'étais plus qu'une ressource. Elle, elle s'est toujours sentie légitime et dans son droit de faire ce qu'elle faisait.

C'est le manque de respect, les mensonges droit dans les yeux tout en me faisant passer pour un psychopathe qui me font prendre conscience de ce mal-être diffus depuis toutes ces années (j'ai longtemps cru que les femmes n'aimaient pas le sexe) et qui me font partir.

Encore aujourd'hui, elle pense que cette une sorte de divergence de chemins, de façons de penser qui nous sépare dans un 50/50 au niveau responsabilité. Bon, j’acquiesce pour ne pas relancer de débat inutile mais je n'en pense pas moins.

Et le plus drôle au moment où sa mère, deux fois veuve (un suicide et un accident), pour moi ayant pleinement une part de responsabilité dans la mort de son premier mari (je ne vous en ai pas parlé mais sans avoir aucune certitude, il se pourrait bien tout de même que la sœur de ma future ex-femme, mon ex-belle sœur donc, ne soit qu'en fait sa demie-soeur), apprend mon départ du domicile me dit : "Bon ben, on ne va pas juger mais tout de même...." sous entendu, t'aurais pu faire un effort pour rester. Non, çà non...vous n'allez pas juger !

Me suis permis d'ajouter un nouveau commentaire sur ton propre fil. My two cents comment on dit !

A plus,

FG.

Re: Mon parcours (ou les femmes et moi)

Posté : mar. 4 févr. 2020 14:12
par Tatoone
Ouille ! Je préfère la fin que le début.

Je vois que tu es tombé sur un beau spécimen de sal.. pe maléfique. Et elles ont l'air de se passer le flambeau de mère en fille en plus...

Heureusement toi tu as su partir avant de terminer comme beau papa. Tu as conjuré le sort. :super:

Je me disais que tu semblais bien amère (en même temps c'est logique) et au final non, simplement réaliste au final, peut-être qu'il suffirait de peu pour que tu vois les femmes sous un meilleur jour.
Aujourd'hui où en es-tu ? Tu lèches tes plaies ou tu es prêt pour la suite ?

Moi aussi j'étais tombée dans une famille de cocufieurs de père en fils. Comme quoi, apparemment il serait judicieux de regarder les parents avant de se mettre avec les enfants...

Tu sembles en tout cas sur la bonne route à présent. :wink:

Re: Mon parcours (ou les femmes et moi)

Posté : mar. 4 févr. 2020 14:58
par fg.playing
Tatoone a écrit : mar. 4 févr. 2020 14:12 Ouille ! Je préfère la fin que le début.

Je vois que tu es tombé sur un beau spécimen de sal.. pe maléfique. Et elles ont l'air de se passer le flambeau de mère en fille en plus...

Heureusement toi tu as su partir avant de terminer comme beau papa. Tu as conjuré le sort. :super:

Je me disais que tu semblais bien amère (en même temps c'est logique) et au final non, simplement réaliste au final, peut-être qu'il suffirait de peu pour que tu vois les femmes sous un meilleur jour.
Aujourd'hui où en es-tu ? Tu lèches tes plaies ou tu es prêt pour la suite ?

Moi aussi j'étais tombée dans une famille de cocufieurs de père en fils. Comme quoi, apparemment il serait judicieux de regarder les parents avant de se mettre avec les enfants...

Tu sembles en tout cas sur la bonne route à présent. :wink:
Oui, mon premier message est rempli d'amertume mais il date de quelques temps déjà même si je l'ai posté qu'hier et j'ai progressé depuis. C'est pour çà que j'ai poursuivi aussitôt avec un récit plus neutre et apaisé, on va dire.

Il faut reconnaître que, que ce soient ma sœur, ma mère, ma femme, toutes les femmes importantes de ma vie ne m'ont pas ménagé et ne me ménagent pas encore aujourd'hui.

Ma sœur a depuis son divorce une vie dissolue et à problèmes, ma mère depuis qu'elle se retrouve seule m'en fait voir de toutes les couleurs et a réussi à détruire en quelques années tout ce que mon père avait pu bâtir pour elle et lui tout en crachant sur son dos et ses soi-disant insuffisances alors qu'elle vit aujourd'hui grâce à sa pension de réversion. Et ma femme ne va pas me faire de cadeau pour la séparation et pour le partage des biens qui se profile. C'est encore moi qui soutien pleinement le foyer dans lequel je ne suis plus le bienvenu. Parfaitement d'accord pour compenser des années de sacrifices mais quel que part, moi aussi j'ai sacrifié une partie de ma carrière pour la famille mais cela ne sera pas pris en compte et tout ceci ne me paraît pas tout à fait juste. Enfin, c'est compliqué de trouver le bon positionnement de tous ces curseurs.

J'ai failli accepter "la chambre d'amis, les copains qui pouvaient venir à la maison tout en continuant à tout financer bien sûr". J'ai été a deux doigts de le faire pour les enfants principalement (c'était son credo çà : "préserver les enfants") et certainement de finir accroché à une poutre dans la grange au bout du compte. Et puis une énième dispute remplie de méchanceté ("je ne peux rien pour toi") et d’hypocrisie de déni ("je n'ai jamais rien fait de mal") m'inonde de rancœur. Un véritable dégoût qui se montrera salutaire finalement. Un fameux "Mais bordel, toutes des p*tes ! C'est pas croyable" qui me fait dire "Tu ne lui dois rien et il est temps de penser à toi. Barre toi !". C'était il y a un an. Année durant laquelle j'ai pu panser mes plaies, guérir et partir pas trop brutalement.

Depuis, j'ai affiné ma vision des femmes, des hommes, des rapports qu'ils pouvaient y avoir entre eux. D'ailleurs, çà doit se sentir dans ce que j'écris maintenant par rapport à mon premier message d'il y a quelques mois. Mais en même temps, il est froid et amer d'une certaine lucidité. J'ai fini par dépasser tout çà, l'assimiler, le transcender. Mes dernières lectures des ouvrages d'Henri Laborit m'ont beaucoup aidé à la fois à comprendre, pardonner aussi du coup, d'aborder le genre humain et la gente féminine sans jugement ni a priori et à voir l'avenir plus sereinement.

Plus que prêt pour la suite. Pleins de bon moments à vivre encore avec les enfants, leur parler d'amour aussi si je m'en souviens un peu, au moins ne pas gâcher leur potentiel d'épanouissement. Et assurément rencontrer, échanger avec, partager, aider tout un tas de personnes comme ici du reste :)

Re: Mon parcours (ou les femmes et moi)

Posté : mar. 4 févr. 2020 15:25
par Tatoone
Tu as bien morflé. Et aucune pour rattraper l'autre. Tu dois avoir une bien piètre image de la gente féminine.
Moi j'étais dans la même situation que toi, avec une bien piètre image des hommes. Pour moi ils étaient tous des cocufieurs en série.

Rencontrer mon mari actuel m'a donné une sacrée claque, positive cette fois. La gentillesse de la part d'un homme je ne connaissais pas avant lui. La découverte de ce forum en a été une autre : "quoi, les femmes aussi peuvent être des sal..pes ?!?". J'ai appris que oui et d'ailleurs je suis entourée de femmes de petite vertu. Je n'en finis pas d'être choquée par ceux qui m'entourent. Au moins je suis au courant que ça existe. Triste constat. :beurk:

"Ce qui ne me tue pas me rend plus fort" disait Nietzsche. C'est mon leitmotiv depuis très longtemps. Et ça se vérifie avec toi. Tu aurais pu te laisser aller et non, tu as décidé que ça ne se passera pas comme ça, que tu ne te laisseras pas abattre. Bravo. Vraiment. Bravo.
Et je te souhaite de tout cœur de rencontrer celle qui rachetera la faute des autres.

Il n'y a pas de sal.. et de sal..pes, il y a juste des (très) mauvaises rencontres. Laissons-les sur le bas côté et continuons notre route.
Je suis sûre que dans quelque temps tu t'apercevras qu'au final tu t'en sors mieux que cette princesse de pacotille. D'ailleurs je lui souhaite à elle de rencontrer celui qui la punira pour ce qu'elle a fait. On récolte toujours ce que l'on sème. :cocu:

Re: Mon parcours (ou les femmes et moi)

Posté : mar. 4 févr. 2020 16:56
par fg.playing
Tu as bien morflé. Et aucune pour rattraper l'autre. Tu dois avoir une bien piètre image de la gente féminine.
Je reconnais que le sourire des filles ne me faisait plus rien il y a encore peu de temps. Renfermés sur moi même pendant 3 années, prisonnier dans une chambre d'écho masculiniste (et heureusement les relents de troisième Reich dans le fond des textes même s'ils énoncent quelques vérités te font te dire que le discours global craint), cela n'aide pas.

A force de lire des choses à droite et à gauche mais dans une même sphère au discours orienté, j'avais dépassé le stade de la misogynie pour devenir carrément misanthrope. Ta propre histoire confirme bien qu'il peut y avoir autant de sal***ds que de sal*pes. Au bon du compte, cela fait relativiser et réfléchir...et on finit par en sortir avec un gros facepalm :kelkon:

J'ai remonté la pente depuis, suis sorti de ma bulle, je m'ouvre de nouveau aux autres, et redécouvrir une lueur d'intérêt dans le regard d'une femme me fait à nouveau réaliser que 1) je ne dois pas être si naze ou si mauvais et 2) "Oui, la vie est belle !".

Pour en revenir à elle, je ne peux même pas lui en vouloir d'avoir agit un peu inconsciente de ce qu'elle faisait. Je n'ai pas évoqué l'épisode de la tentative de thérapie de couple auprès d'une psychologue qui après mon entrevue individuelle (qui suivait un entretien commun en préambule) dans laquelle je déballe toute mon histoire avec toute ma subjectivité évidemment mais en essayant de rester le plus factuel en une heure (j'avais un tel besoin de réponse), me dit très émue elle-même qu'il faut que je fasse mes valises séances tenantes, qu'il faut que je parte sans me retourner. C'était il y a 3 ans et c'était épique aussi. Mais bon au final, la réalité était un peu plus complexe et je crois que ma femme n'a jamais encore vraiment réalisé le mal que son comportement pouvait engendrer. Pour elle, elle n'a jamais rien fait de préjudiciable et c'est pour çà qu'elle a aussi eu énormément de difficultés à comprendre ma tourmente et me voit certainement encore aujourd'hui comme un névrosé.

Alors que je pense que c'est surtout elle qui a un problème avec son père, la figure du père et qu'en fin de compte, elle n'aime pas ce que peut-être un homme.

Sorti de çà, elle reste une mère dévouée et attentionnée. Je pense qu'il faudra tout de même que je reste vigilant à un niveau d'exigence, à une barre trop haute qu'elle pourrait vouloir demander à ses enfants (pour sa propre image de mère). D'ailleurs, elle se sent mal d'avoir échoué à leur montrer une image parfaite du couple. Il se pourrait qu'à l'avenir si jamais les choses ne tournaient pas comme elle le souhaite pour eux qu'elle finisse par les rejeter carrément (je me pose déjà la question).

Elle me fait part souvent de ses difficultés seule avec les trois (notre cadette a été diagnostiquée Haut Potentiel hypersensible avec un QI très élevé et au delà des difficultés d'un quotidien classique, je dois reconnaître que cette spécificité apporte son lot de complications et ce n'est pas toujours facile à vivre en tant que parent). Je la soutien encore énormément mais ses propres lamentations de mère célibataire me touchent de moins en moins (chacun sa merde après tout) et c'est salvateur.

Pour les enfants actuellement, leur maman est "bizarre". "Elle essaye de jouer la maman cool mais çà marche pas" dixit mon aînée. "Toi papa, tu n'as pas changé".

Ils ont bien compris que je n'avais pas eu d'autre choix que de partir et adorent venir chez moi. Ça fait un bien fou et me conforte dans mes propres choix.

Au plaisir de vous lire.

FG.

Re: Mon parcours (ou les femmes et moi)

Posté : mer. 5 févr. 2020 11:05
par Tatoone
La façon dont tu décris ton ex femme me fait beaucoup penser à l'ex de mon mari, le côté mère attentionnée en moins.
Besoin de reconnaissance dans le regard des hommes, besoin de plaire... Elle l'a trompé à de (très) nombreuses reprises dont avec un ami apparemment, c'est la dernière bombe qu'elle lui a balancé au moment de leur séparation. Aujourd'hui il ne sait toujours pas de qui il s'agit mais il reste philosophe, "tout finit par se savoir".

Madame depuis enchaîne les relations sans jamais se fixer, et elle abîme tous les mecs qui ont le malheur de tomber amoureux d'elle.

Son fils (mon beau fils donc) en garde une énorme méfiance vis à vis des femmes. Il a 20 ans aujourd'hui, est en couple depuis un bon moment mais reste sur ses gardes.

Au début de leur séparation il avait 8 ans, il était en garde alternée, une semaine chez l'un une semaine chez l'autre. Mais leurs relations n'étaient pas très bonnes et souvent il revenait à la maison plus tôt que prévu.
À ses 15 ans elle l'a foutu dehors (elle voulait vivre sa vie, pouvoir sortir comme elle voulait). Il est donc resté à temps complet avec nous jusqu'à ce qu'il quitte la maison pour voler de ses propres ailes. Il a une complicité énorme avec son papa et moi. Et d'ailleurs c'est drôle mais il dit la même chose que toi à propos de ta femme, à savoir qu'il ne peut pas lui en vouloir "elle est con c'est pas de sa faute". :lol:

Re: Mon parcours (ou les femmes et moi)

Posté : mer. 5 févr. 2020 12:51
par fg.playing
La façon dont tu décris ton ex femme me fait beaucoup penser à l'ex de mon mari, le côté mère attentionnée en moins.
Les stéréotypes existent pour nous aider à appréhender le monde en simplifiant et en généralisant. S'il on ne le faisait pas, on ne pourrait rien décrire complètement, rien comparer. Ils sont très mal vus aujourd'hui et pourtant cela fonctionne très bien depuis la nuit des temps.

Si je te devais te décrire avec une précision mathématique, cela me prendrait un temps infini. Tu es unique mais savoir que tu es une femme, dans la quarantaine, appartenant à la génération X et en t'assimilant à toutes les femmes de cette génération avec toutes les approximations que cela comportent pourra néanmoins nous permettent de communiquer plus finement et plus rapidement que si nous ne le faisions pas.

Et donc, on va retrouver des constantes chez tous les cocufieurs, cocufiés qui permettent de faire des classifications (l'adultème) réductrices certes mais pas moins pertinentes.

Le "ton ex femme me fait beaucoup penser à l'ex de mon mari" n'est pas du tout étonnant dans le fond.

Tout çà pour dire que oui, mon fils dans dix ans pourrait bien ressembler comme deux gouttes d'eau à ton beau fils. Et me faire dire que, bien que je sois plutôt dans l'optique de finir ma vie seul (comme une forme de préservation de tout çà), il serait peut-être important que je retrouve quelqu'un, un jour, ne serait-ce que pour montrer que oui, une construction à deux, avec ses compromis mais aussi son véritable partage honnête peut exister.

Mais une fois que la séparation actuelle sera aboutie comment se projeter avec une nouvelle personne, alors qu'on a le sentiment d'avoir déjà joué presque toutes les cartes possibles de la vie (amours adolescentes, jeune couple qui perdure, mariage, enfants, divorce) et en ayant la sensation d'avoir mener au bout au bout le couple pour n'en constater que l'impasse ?

Des amours, des rencontres, limitées, circonscrites avec une certaine prudence, je l'imagine mais une relation profonde, véritablement créatrice me paraît impossible avec tout ce passif. Enfin, l'avenir me le dira....

Et sinon juste pour rebondir là-dessus :
Elle l'a trompé à de (très) nombreuses reprises dont avec un ami apparemment, c'est la dernière bombe qu'elle lui a balancé au moment de leur séparation. Aujourd'hui il ne sait toujours pas de qui il s'agit mais il reste philosophe, "tout finit par se savoir".
Ce genre de chose me ramène à chaque fois à Laborit (ma référence du moment, mais çà passera lol) et à son "amour, amitié qui n'existent pas vraiment" et ne sont que des processus chimiques temporaires à la fois initiateurs ou cautions de nos comportements (cela ne leur enlève pas tout le sens qu'ils peuvent prendre au niveau supérieur des interactions humaines dans la société).

Mon ex au tout début de notre histoire, dans un moment de doute (déjà), avait écrit à mon meilleur ami du service militaire (la formation militaire a ceci d'exemplaire de par sa dureté de forger une camaraderie solide prête à résister aux temps les plus durs, un garçon pour qui j'aurai donné ma vie donc et lui de même), qui l'avait courtisé également mais c'est moi qui avait gagné à l'époque, avait écrit donc que cela allait moyennement entre nous deux, qu'il pouvait venir la voir dans son appart d'étudiante s'il le voulait. Et lui s'était empressé de répondre que oui, çà pourrait être sympa surtout si je n'étais pas là et qu'il serait toujours là pour elle (avec tout un tas de sous-entendus plus ou moins subtiles sur la façon dont il pourrait la consoler).

A priori cela ne s'est jamais fait par manque d'opportunité simplement (et je ne l'ai découvert que récemment au détour de lettres oubliées dans un tiroir). Donc au lieu de défendre et de préserver le couple de son meilleur ami et il n'a eu le réflexe que s’engouffrer dans la brèche, prompte éventuellement à tout détruire.

Donc en matière de cœur (ou de fesses), il n'y a plus d'amitié (aussi forte soit-elle au demeurant) qui tienne.

Ton conjoint n'a peut-être pas tout à fait tourné cette page et peut-être que cela le turlupine encore. Qui est-ce bon sang ? (et je le comprends). Il ne devrait pas se laisser prendre au piège de son ex qui ne visse qu'à le blesser. Tu ne peux que lui conseiller de laisser tomber. On s'en balance. Cela pourrait être n'importe qui, chacun de nous. Et cela n'enlève pas que cet ami reste son ami avec ses faiblesses. Tout comme ma copine de l'époque n'avait pas à ouvrir cette porte à mon meilleur pote (surtout que ces doutes étaient complètement infondés et juste un prétexte), c'est surtout son ex-femme qui a couché avec son ami que l'inverse. Je suis certain qu'elle l'a choisit à dessein parce que c'est bien la femme qui choisit toujours à la fin parmi ses prétendants.

Son ex peut bien avoir fait ce qu'elle veut et avec qui elle veut, que çà finisse par se savoir ou non, c'est n'est plus ce qui importe aujourd'hui puisqu'il est avec toi :fleur

Re: Mon parcours (ou les femmes et moi)

Posté : mer. 5 févr. 2020 13:22
par Mitsou78
Nous ne sommes finalement que de bas instincts animaux plus ou moins savamment contrôlé....

Mon ami prêt à tout pour son pote l'était plus encore quand il s'introduisait entre les cuisses de ma dame... Comme quoi l'amitié sans faille ne tient finalement qu'à un fil, celui du string de la donzelle pas si effarouchée qui se trémousse devant lui.

Pour l'avoir fait, querelles d'ado pour une fille je précise, j'ai était également si bas, rompre une amitié pour les bras d'une princesse... Mais en ce jeune temps j'y croyais encore aux comtes de fée !!! Passé 20 ans j'vais compris la différence entre amitié et intérêt.
Pas du tout l'intention de briser un couple, une famille... Lui si, même deux avec la sienne.
Ma femme aussi pour satisfaire à une attirance !!!

D'un coté la largeur de la ficelle du string, de l'autre elle est dans l'incapacité de me dire.... Une attirance. Le couple ne tient finalement pas à grand chose !!! :fleur

Re: Mon parcours (ou les femmes et moi)

Posté : mer. 5 févr. 2020 23:46
par Tatoone
Fg j'espère bien que tu rencontreras quelqu'un qui te consolera de tout ça. Ce n'est pas fini. Je te comprends mais peut-être qu'un jour le destin mettra sur ton chemin une gente dame qui fera tomber toutes tes barrières, on ne peut pas contrôler ses sentiments...

Pour mon mari, cette histoire par rapport à un ami très proche ne le turlupine pas, ce qu'il en dit c'est qu'un jour il le saura et qu'à ce moment là ça sera terminé avec cet ami. En attendant chacun bénéficie de la présomption d'innocence.

Perso je ne crois pas du tout en l'amitié homme/femme. Une petite amitié oui, mais pas la grosse complicité ou on se voit seul à seule, ou on se fait des confidences etc, ça non, ça finit toujours mal. Et c'est par expérience que j'en déduis ça. J'ai eu des amis hommes qui finissaient inévitablement par me draguer alors je me suis fait une raison. Je fuis les hommes dès qu'il y a risque que ça dévie. Je dis toujours d'ailleurs que mon meilleur ami est mon mari. :petard:

Concernant mon beau fils, il est aussi entouré d'amis dont les parents sont tous séparés. Donc il ne croit pas à l'amour qui dure. Il dit que de nos jours c'est impossible. Et concernant son père et moi il dit que oui ça marche parce que l'on s'est rencontré sur le tard et qu'on en a tellement bavé avant qu'on sait apprécier ce que l'on a ensemble. Je trouve ça un peu triste mais peut-être a-t-il raison... :doute:
Les films Disney nous auraient donc menti !!! :evil:

Re: Mon parcours (ou les femmes et moi)

Posté : jeu. 6 févr. 2020 01:41
par fg.playing
Tatoone a écrit : mer. 5 févr. 2020 23:46 Fg j'espère bien que tu rencontreras quelqu'un qui te consolera de tout ça. Ce n'est pas fini. Je te comprends mais peut-être qu'un jour le destin mettra sur ton chemin une gente dame qui fera tomber toutes tes barrières, on ne peut pas contrôler ses sentiments...

Pour mon mari, cette histoire par rapport à un ami très proche ne le turlupine pas, ce qu'il en dit c'est qu'un jour il le saura et qu'à ce moment là ça sera terminé avec cet ami. En attendant chacun bénéficie de la présomption d'innocence.

Perso je ne crois pas du tout en l'amitié homme/femme. Une petite amitié oui, mais pas la grosse complicité ou on se voit seul à seule, ou on se fait des confidences etc, ça non, ça finit toujours mal. Et c'est par expérience que j'en déduis ça. J'ai eu des amis hommes qui finissaient inévitablement par me draguer alors je me suis fait une raison. Je fuis les hommes dès qu'il y a risque que ça dévie. Je dis toujours d'ailleurs que mon meilleur ami est mon mari. :petard:

Concernant mon beau fils, il est aussi entouré d'amis dont les parents sont tous séparés. Donc il ne croit pas à l'amour qui dure. Il dit que de nos jours c'est impossible. Et concernant son père et moi il dit que oui ça marche parce que l'on s'est rencontré sur le tard et qu'on en a tellement bavé avant qu'on sait apprécier ce que l'on a ensemble. Je trouve ça un peu triste mais peut-être a-t-il raison... :doute:
Les films Disney nous auraient donc menti !!! :evil:
En ce qui me concerne personnellement, ce ne sera certainement qu'une question de choix. Mais je pense que je n'aurai plus jamais la force de l'investissement nécessaire à une relation sérieuse parce que oui de toutes façons, j'aurai bien du mal à croire que cela puisse durer sans heurts douloureux. Le rapport risques/bénéfices ne me semblent plus équitable et surtout de nos jours (mais l'a-til seulement jamais été) comme le souligne très justement ton beau-fils. Oui, les films Disney, les comédies romantiques mentent sur toute la ligne. Je ne vais pas développer d'avantage cette nuit mais il y aurait tellement à dire. Et ton couple se retrouve à perdurer certainement en étant la conjonction d'une éducation issue d'un modèle classique (papa-maman pour la vie quoiqu'il arrive) et d'un trauma commun trouvant écho chez l'un et chez l'autre.

Tout de même, pour ton mari, cette satanée ex aura réussi à déposer une sacrée bombe à retardement qui doit miner (si j'ose dire). Ne pas la laisser gagner finalement et ne pas perdre un ami certainement précieux pour une garce et ce qui doit être une erreur pulsionnelle me semble judicieux. Ne plus jamais y penser me semble plus sage. D'ailleurs, s'il l'apprend un jour, il y aura prescription comme on dit. Certaines choses doivent finir dans les limbes de l'oubli.

Je ne sais pas pourquoi tu me parles précisément de l'amitié homme/femme. Mais c'est marrant parce que mon ex m'avait fait le coup pour chacune de ses relations alors même que chacun de ses "marlous" avaient explicitement exprimé leur amour. M'enfin... J'avais beau lui expliquer pourquoi je n'y croyais pas. Je n'étais qu'un aigri qui ne croyait en rien à ces yeux. Etait-elle vraiment si naïve ? Avec le recul, j'en doute.

Mais oui, tu as parfaitement raison de ne pas y croire. Cela ne peut exister que sur une fraction très reduite de temps. Il ne peut y avoir de confidences entre un homme et une femme qui ne conduisent in fine à un désir de rapprochement charnel.

:A+

Re: Mon parcours (ou les femmes et moi)

Posté : jeu. 6 févr. 2020 12:41
par Mr Great
Juste, en lisant ces posts, je suis ancien informaticien. Ne jamais tromper un informaticien, sur de se faire attraper ! Demandez à ma femme !

Re: Mon parcours (ou les femmes et moi)

Posté : jeu. 6 févr. 2020 13:14
par Saturnales001
Il y a tellement de points communs avec ma propre histoire. Mais je crois que cette histoire, la majorité des hommes nés après les années 70 la vivent.
La pilule rouge est amère a avaler, d'autant que nous ne parlons pas beaucoup entre nous, ou peut être pas des choses essentielles. Ces découvertes se font généralement seuls.C'est bien cette vulnérabilité qui est nouvelle. Il existait autrefois des sphères d'amitié virile, des "safe space" aujourd'hui partis en désuétude.

Les femmes sont moins responsables que le moule éducatif dans lequel nous avons baigné.

Non, comme tu le sais, une "belle rencontre" ne réparera pas ce qui en toi a été abimé. C'est le privilège des femmes, de pouvoir réparer une relation par une autre, solipsisme aidant je suppose. Ce qui aide, un peu, c'est de savoir que tu n'es pas seul (loin s'en faut). C'est aussi de comprendre que tout ca, finalement, n'aura été qu'une farce antédiluvienne : le jeu de la nature, qui a voulu que tu procrées. Et ca c'est bien ! Des enfants sont nés, c'est l'essentiel. Tu as accompli la seule chose qu'un homme peut espérer du couple.

En tout cas tu as toute mon amitié.