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Histoire banale ?
Modérateur : Sans Prétention
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- Cornes d'Or
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Re: Histoire banale ?
Je crois qu'elle te dit ce qu'elle veut, que c'est fini mais ne veut pas te blesser, te heurter ET se protéger, mais que tu ne l'entends pas...
Elle ne peut avancer avec sa psy que si elle est honnête avec elle, donc avant tout avec soi-même. Je ne la crois pas sur ce schéma mais bien sur celui de protéger son ancien-nouveau jardin secret. Les psys ne sont pas des magiciens, ils font avec ce que le patient propose...
Bon courage.
Elle ne peut avancer avec sa psy que si elle est honnête avec elle, donc avant tout avec soi-même. Je ne la crois pas sur ce schéma mais bien sur celui de protéger son ancien-nouveau jardin secret. Les psys ne sont pas des magiciens, ils font avec ce que le patient propose...
Bon courage.
L'amour ne se fait bien que l'après-midi. Onze fois sur dix, l'adultère découle du fait que les époux se fréquentent seulement le soir. F. Dard
Pour une femme adultère, le premier amant seul compte, après ils ne se comptent plus. HF Amiel
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Auteur du sujet - Cornes de Bronze
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- Mon histoire : viewtopic.php?t=4422
Re: Histoire banale ?
Salut Mitsou,
Je t'avoue que j'ai également des doutes sur son entière sincérité, même dans ce qu'elle peut dire à sa psy.
D'autant que l'histoire m'a prouvé qu'elle ne dit en effet pas tout à sa psy et qu'à partir de là certaines analyses de sa psy se sont retrouvées faussées.
J'en ai presque voulu un temps à sa psy de ne pas avoir repéré certaines choses mais comme tu dis, les psys ne sont pas des magiciens, ils font avec ce que leur patient veut bien leur confier.
Par contre dans le discours qu'elle me tient, on est bien dans ce que tu décris au départ.
Elle me dis clairement des trucs du genre que c'est fini et que ça lui fait du mal de me blesser, qu'elle doit se protéger etc...
Au final tant que je n'ai pas ma psy de mon côté pour traiter tout ce qui touche à l'émotionnel j'essaye d'orienter nos conversations sur l'aspect pratique et transition parentale.
Mais c'est vrai qu'elle tourne finalement en boucle sur le couple alors que c'est elle qui décrète qu'il est mort, c'est un peu paradoxal.
Mais en tout cas ce n'est pas/plus à moi de l'aider à ni à assumer ses erreurs ni à se regarder dans le miroir.
J'ai mon acceptation à travailler de mon côté, à elle de voir désormais comment elle va faire pour vivre avec sa façon de penser/fonctionner.
N'hésite pas à me dire si jamais j'avais compris ton message de travers.
Merci en tout cas pour toute l'aide apportée
Je t'avoue que j'ai également des doutes sur son entière sincérité, même dans ce qu'elle peut dire à sa psy.
D'autant que l'histoire m'a prouvé qu'elle ne dit en effet pas tout à sa psy et qu'à partir de là certaines analyses de sa psy se sont retrouvées faussées.
J'en ai presque voulu un temps à sa psy de ne pas avoir repéré certaines choses mais comme tu dis, les psys ne sont pas des magiciens, ils font avec ce que leur patient veut bien leur confier.
Par contre dans le discours qu'elle me tient, on est bien dans ce que tu décris au départ.
Elle me dis clairement des trucs du genre que c'est fini et que ça lui fait du mal de me blesser, qu'elle doit se protéger etc...
Au final tant que je n'ai pas ma psy de mon côté pour traiter tout ce qui touche à l'émotionnel j'essaye d'orienter nos conversations sur l'aspect pratique et transition parentale.
Mais c'est vrai qu'elle tourne finalement en boucle sur le couple alors que c'est elle qui décrète qu'il est mort, c'est un peu paradoxal.
Mais en tout cas ce n'est pas/plus à moi de l'aider à ni à assumer ses erreurs ni à se regarder dans le miroir.
J'ai mon acceptation à travailler de mon côté, à elle de voir désormais comment elle va faire pour vivre avec sa façon de penser/fonctionner.
N'hésite pas à me dire si jamais j'avais compris ton message de travers.
Merci en tout cas pour toute l'aide apportée
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- Cornes d'Or
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Re: Histoire banale ?
Il n'y a pas de remerciements à donner, si nous intervenons c'est par expérience, surtout je crois celle du fait que plus vite le travail se fait, moins il est "traumatisant", plus vite on avance, quelque soit l'orientation, enfin on s'apprend, on se comprend personnellement et c'est bien le plus important en finalité je crois. Quitter ses illusions berçantes pour vivre réellement
L'amour ne se fait bien que l'après-midi. Onze fois sur dix, l'adultère découle du fait que les époux se fréquentent seulement le soir. F. Dard
Pour une femme adultère, le premier amant seul compte, après ils ne se comptent plus. HF Amiel
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Auteur du sujet - Cornes de Bronze
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Re: Histoire banale ?
Salut à tous,
Des nouvelles depuis un bon mois passé.
J'ai enfin trouvé une thérapeute qui me convient bien, déjà quatre séances réalisées avec elle et ça fait un bien fou.
Heureusement d'ailleurs que j'ai cette thérapeute car tout se dégrade progressivement sinon.
Madame est de plus en plus pressée que le divorce soit acté.
Toujours soit disant pour des raisons autres que son présumé amant.
J'ai de plus en plus de preuves que ce sont bien des gros mensonges.
Dernier exemple en date d'hier soir : madame m'envoie un mail récapitulatif des pièces à fournir et autres infos en lien avec la procédure de divorce.
Je lis le mail et ouvre le code source d'origine du texte et paf !
A l'origine le mail a été envoyé par l'amant, sur une nouvelle boite mail de ma femme, puis redirigé sur son ancienne boite mail avant de me l'envoyer (en essayant maladroitement de masquer les entêtes mais bon).
Soit disant le bonhomme juste ami de ma femme qui n'a rien à voir dans tout ça selon elle (et toujours selon elle ils ne parlent pas de ce genre de choses...).
Enfin bref voilà, je continue à me faire aider pour traverser cette longue route du divorce par "consentement mutuel" (enfin je l'espère ça part de plus en plus mal).
Bonne journée à tous
Des nouvelles depuis un bon mois passé.
J'ai enfin trouvé une thérapeute qui me convient bien, déjà quatre séances réalisées avec elle et ça fait un bien fou.
Heureusement d'ailleurs que j'ai cette thérapeute car tout se dégrade progressivement sinon.
Madame est de plus en plus pressée que le divorce soit acté.
Toujours soit disant pour des raisons autres que son présumé amant.
J'ai de plus en plus de preuves que ce sont bien des gros mensonges.
Dernier exemple en date d'hier soir : madame m'envoie un mail récapitulatif des pièces à fournir et autres infos en lien avec la procédure de divorce.
Je lis le mail et ouvre le code source d'origine du texte et paf !
A l'origine le mail a été envoyé par l'amant, sur une nouvelle boite mail de ma femme, puis redirigé sur son ancienne boite mail avant de me l'envoyer (en essayant maladroitement de masquer les entêtes mais bon).
Soit disant le bonhomme juste ami de ma femme qui n'a rien à voir dans tout ça selon elle (et toujours selon elle ils ne parlent pas de ce genre de choses...).
Enfin bref voilà, je continue à me faire aider pour traverser cette longue route du divorce par "consentement mutuel" (enfin je l'espère ça part de plus en plus mal).
Bonne journée à tous
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Auteur du sujet - Cornes de Bronze
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- Mon histoire : viewtopic.php?t=4422
Re: Histoire banale ?
Bonjour à tous,
Le post de milo91 m'a donné envie de raconter ma petite histoire de vendredi, j'ai rencontré pour la première fois celui qui sera mon avocat dans le cadre de mon divorce, et ce rendez-vous m'a en quelque sorte reboosté.
Je lui explique ma situation, et chose amusante ou cocasse, il est plutôt optimiste dans mon cas.
En effet, il me dit qu'il représente le plus souvent des maris qui sont ceux qui ont trompé leur femme. Et qui sont donc quittés par elle en conséquence.
Qui plus est souvent des hommes peu présents dans leur vie familiale etc...
Donc il était selon ses dires "agréablement surpris" de rencontrer le cas du bon père de famille, fidèle, probablement trop gentil et qui est quitté par sa femme multi-infidèle.
Il m'a sorti tout un tas de statistiques sur les divorces, notamment sur le fait qu'il sont maintenant généralement demandés par madame quel que soit le cas (que ce soit le mari ou la femme qui soit infidèle).
Mais du coup dans mon cas, il me disait que vu que ma femme est d'accord pour un divorce par consentement mutuel c'était tant mieux et que de toute façon si ce n'était pas le cas, ma femme n'aurait aucun intérêt à aller devant le juge.
Apparemment sur ma commune, les deux juges aux affaires familiales (deux femmes) sont assez dures envers les femmes infidèles et qui plus est qui quittent leur mari derrière, les deux sont assez traditionnelles et ne comprennent pas vraiment cette manie actuelle des femmes de demander le divorce pour un oui ou un non... assez cocasse.
Du coup le rendez-vous s'est terminé sur un "avec vous ça ne devrait pas être trop compliqué et tenez le coup".
C'est marrant ça m'a fait autant de bien qu'un rendez-vous avec ma psy .
J'aimerais bien avoir votre avis sur ce qu'a dit mon avocat.
Le post de milo91 m'a donné envie de raconter ma petite histoire de vendredi, j'ai rencontré pour la première fois celui qui sera mon avocat dans le cadre de mon divorce, et ce rendez-vous m'a en quelque sorte reboosté.
Je lui explique ma situation, et chose amusante ou cocasse, il est plutôt optimiste dans mon cas.
En effet, il me dit qu'il représente le plus souvent des maris qui sont ceux qui ont trompé leur femme. Et qui sont donc quittés par elle en conséquence.
Qui plus est souvent des hommes peu présents dans leur vie familiale etc...
Donc il était selon ses dires "agréablement surpris" de rencontrer le cas du bon père de famille, fidèle, probablement trop gentil et qui est quitté par sa femme multi-infidèle.
Il m'a sorti tout un tas de statistiques sur les divorces, notamment sur le fait qu'il sont maintenant généralement demandés par madame quel que soit le cas (que ce soit le mari ou la femme qui soit infidèle).
Mais du coup dans mon cas, il me disait que vu que ma femme est d'accord pour un divorce par consentement mutuel c'était tant mieux et que de toute façon si ce n'était pas le cas, ma femme n'aurait aucun intérêt à aller devant le juge.
Apparemment sur ma commune, les deux juges aux affaires familiales (deux femmes) sont assez dures envers les femmes infidèles et qui plus est qui quittent leur mari derrière, les deux sont assez traditionnelles et ne comprennent pas vraiment cette manie actuelle des femmes de demander le divorce pour un oui ou un non... assez cocasse.
Du coup le rendez-vous s'est terminé sur un "avec vous ça ne devrait pas être trop compliqué et tenez le coup".
C'est marrant ça m'a fait autant de bien qu'un rendez-vous avec ma psy .
J'aimerais bien avoir votre avis sur ce qu'a dit mon avocat.
Re: Histoire banale ?
Salut !
Dommage pas de retour ou de news depuis ton dernier post !
Si jamais tu repasses dans le coin je suis intéressé
Dommage pas de retour ou de news depuis ton dernier post !
Si jamais tu repasses dans le coin je suis intéressé
“Le mariage c'est résoudre à deux les problèmes qu'on n'aurait pas eus tout seul.”
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Auteur du sujet - Cornes de Bronze
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- Mon histoire : viewtopic.php?t=4422
Re: Histoire banale ?
Salut Goku,
Désolé de répondre aussi peu rapidement.
Je repasse par ici de temps en temps mais certes pas très souvent.
Et c'est vrai que je n'avais pas vraiment publié de suite à cette histoire.
Du coup vu que c'est gentiment demandé la voici (je commence par ce qui a été le plus simple pour finir par le plus "compliqué") :
Déjà côté divorce, ça s'est passé pour ma part de la plus "facile" des façons sur le plan paperasse/financier.
Mon ex femme ayant tendance à ne pas penser à tout ce qui est argent (ça je dois bien lui reconnaitre elle n'a jamais été vénale), et désireuse que tout aille le plus vite possible, on a pu faire une divorce par consentement mutuel.
Et où globalement j'ai été bien gagnant. Comme elle avait hérité récemment d'une jolie somme, elle pouvait s'acheter cash un petit appartement (T3 donc pas non plus une cage à lapin). A la condition que ça aille vite et que le divorce ne lui coûte rien. Moi, grand prince , j'ai du coup proposé de payer tous les frais du divorce (mine de rien les frais de notaire c'est salé) mais en contrepartie elle ne me demandait rien du tout. Le notaire a fait ce qu'il fallait dans les calculs pour que je ne lui doive aucune soulte et que je puisse garder ma maison (je payais de toute façon le crédit sur mon salaire depuis 4 ans, et la banque n'a pas été casse pied pour me transférer le crédit à mon unique nom et avec le taux d'époque donc double bonus).
En gros mon ex femme a donc accepté un accord dans lequel elle était carrément perdante mais qui a pu être acté et signé en moins de six mois (un record selon le notaire et ma banquière) ! Tout ça pour se barrer rapidement roucouler avec son nouveau Jules
Ensuite côté divorce, séparation, mais côté psychologique pour ma part.
Lors de mon dernier message, le choc de la séparation était déjà bien consommé et passé.
Mais j'ai quand même gardé des séances de psy jusqu'au début de l'été de cette année car j'avais beaucoup de mal à accepter ma condition de divorcé.
Je veux dire par là que mon ex femme en elle-même, vu ce qu'elle m'avait fait, bon débarras, mais la notion même du divorce, je l'avais toujours en travers de la gorge.
J'ai arrêté les séances de psy car bien que cette situation ne me plaît toujours pas vraiment à l'heure actuelle, elle ne me fait plus déprimer.
Ca reviendrait à en vouloir à la terre entière que de déprimer dans ma situation donc je tâche d'aller de l'avant malgré les quelques coups de mou qu'on peut évidemment avoir de ci de là, mais bon globalement je gère ça plutôt bien si je m'occupe bien .
Troisième point : quand je dois revoir/appeler mon ex femme. Ca arrive souvent puisqu'on doit se coordonner pour notre fille (je reviens sur ce point juste après).
C'est chiant, compliqué. Elle m'horripile par sa façon de vivre, de tout faire à la dernière minute et de se plaindre tout le temps : "mais j'ai pas d'argent". Ben oui c******** tu passes tout ton temps libre en weekend avec ton nouveau Jules, ça coûte les sorties. Et comme on a tout calculé au moment du divorce pour qu'on ait le même reste à vivre, je ne me gêne pas pour le lui balancer dans les dents et pour lui rappeler qu'elle ne sait juste pas ce que c'est que de gérer son argent.
Mais bon parfois ça me fait même du bien et me rappelle que finalement c'est tant mieux que je ne sois plus avec elle et me fait repenser à tout ce que j'acceptais pour elle...
Le point le plus difficile a été ma file et c'est encore le cas.
C'est probablement elle pour qui c'est le plus difficile.
Elle a bien compris tout ce que ça change pour elle et c'est là que c'est le plus dur à encaisser, car elle n'y peut rien la gosse.
Elle est en garde alternée une semaine chez l'un une semaine chez l'autre.
Et la différence entre ses deux parents est telle que forcément elle a bien repéré le problème.
Entre sa mère qui s'en occupe certes mais ne fait pas grand chose avec elle (une sortie de temps de temps quand même, mais c'est souvent chez ses amis à elle et à un rythme d'adultes...) et son père qui vit presque pour elle (j'exagère hein, je vous vois venir , je profites aussi de la vie pour moi mais on est d'accord que je suis à un stade de ma vie où ma fille est simplement ma priorité) donc qui lui organise des sorties, des vacances, qui invite ses copines à la maison et puis en plus qui vit dans une grande maison...
Ca finit souvent en mode quand elle est avec moi tout va bien, sa mère elle s'en fout et ne veut pas lui parler au téléphone, et quand elle est avec sa mère, elle demande une visio avec moi presque tous les jours parce que je lui manque...
Des fois ça me soule car j'ai l'impression d'en faire trop et d'accentuer ce fait, mais en même temps je ne vais pas m'empêcher de vivre ce que j'ai à vivre avec ma fille sous prétexte que mon ex femme n'en fait pas autant.
Et pour le coup bonus, je suis bien aidé par mon ex belle famille (beau père, belle soeur) qui me soutient et n'en peut plus de mon ex femme depuis qu'elle vit seule. Ils découvrent comment elle est vraiment car je leur cachait souvent ses mauvais côté
Mais du coup ça me fait mal de voir mon enfant de 5 ans qui découvre déjà les mauvais côté de sa mère. Elle me demande souvent des trucs du genre : "pourquoi maman est toujours énervée ?", "pourquoi maman elle joue pas avec moi ?", "pourquoi avec toi on pars tôt pour l'école ? Avec maman on arrive en retard" etc...
C'en est même passé du stade de ses propres interrogations du genre : "Pourquoi toi et maman vous êtes plus amoureux ?" (parce qu'on le lui avait expliqué) à "Pourquoi maman elle ne t'aime plus ?" (et ça elle l'a deviné toute seule, personne ne lui a dit...).
Donc voilà pour résumer : s'il n'y avait que moi et mon ex femme, je m'en porterais au final comme un charme de ce divorce, avec le bémol habituel ici que j'en ressort avec une vision de l'amour et du couple qui n'est plus la même (ça c'est clairement du fait du cocufiage). Et bien que je papillonne de ci de là je n'ai pour le moment plus vraiment envie de couple. Mais bon dans l'absolu c'est pas grave, je suis très entouré et ne m'ennuie quasiment jamais donc ma vie personnelle n'est pas si mal (et en plus niveau boulot ça va super bien).
Par contre au final le plus compliqué dans ce genre de cas ce sont les enfants. Ma fille va devoir grandir avec cet état de fait et je ne peux pour le moment l'aider que dans la moitié de sa vie et ça, ça me fout toujours les boules. Mais je garde le même objectif de parent que j'avais quand j'étais encore marié : faire tout mon possible pour que ma fille puisse être heureuse.
Voilà voilà, j'espère que ce pavé sera lisible
Et je reste ouvert à toute question/curiosité, je repasserai par là un peu plus ces prochains jours.
Désolé de répondre aussi peu rapidement.
Je repasse par ici de temps en temps mais certes pas très souvent.
Et c'est vrai que je n'avais pas vraiment publié de suite à cette histoire.
Du coup vu que c'est gentiment demandé la voici (je commence par ce qui a été le plus simple pour finir par le plus "compliqué") :
Déjà côté divorce, ça s'est passé pour ma part de la plus "facile" des façons sur le plan paperasse/financier.
Mon ex femme ayant tendance à ne pas penser à tout ce qui est argent (ça je dois bien lui reconnaitre elle n'a jamais été vénale), et désireuse que tout aille le plus vite possible, on a pu faire une divorce par consentement mutuel.
Et où globalement j'ai été bien gagnant. Comme elle avait hérité récemment d'une jolie somme, elle pouvait s'acheter cash un petit appartement (T3 donc pas non plus une cage à lapin). A la condition que ça aille vite et que le divorce ne lui coûte rien. Moi, grand prince , j'ai du coup proposé de payer tous les frais du divorce (mine de rien les frais de notaire c'est salé) mais en contrepartie elle ne me demandait rien du tout. Le notaire a fait ce qu'il fallait dans les calculs pour que je ne lui doive aucune soulte et que je puisse garder ma maison (je payais de toute façon le crédit sur mon salaire depuis 4 ans, et la banque n'a pas été casse pied pour me transférer le crédit à mon unique nom et avec le taux d'époque donc double bonus).
En gros mon ex femme a donc accepté un accord dans lequel elle était carrément perdante mais qui a pu être acté et signé en moins de six mois (un record selon le notaire et ma banquière) ! Tout ça pour se barrer rapidement roucouler avec son nouveau Jules
Ensuite côté divorce, séparation, mais côté psychologique pour ma part.
Lors de mon dernier message, le choc de la séparation était déjà bien consommé et passé.
Mais j'ai quand même gardé des séances de psy jusqu'au début de l'été de cette année car j'avais beaucoup de mal à accepter ma condition de divorcé.
Je veux dire par là que mon ex femme en elle-même, vu ce qu'elle m'avait fait, bon débarras, mais la notion même du divorce, je l'avais toujours en travers de la gorge.
J'ai arrêté les séances de psy car bien que cette situation ne me plaît toujours pas vraiment à l'heure actuelle, elle ne me fait plus déprimer.
Ca reviendrait à en vouloir à la terre entière que de déprimer dans ma situation donc je tâche d'aller de l'avant malgré les quelques coups de mou qu'on peut évidemment avoir de ci de là, mais bon globalement je gère ça plutôt bien si je m'occupe bien .
Troisième point : quand je dois revoir/appeler mon ex femme. Ca arrive souvent puisqu'on doit se coordonner pour notre fille (je reviens sur ce point juste après).
C'est chiant, compliqué. Elle m'horripile par sa façon de vivre, de tout faire à la dernière minute et de se plaindre tout le temps : "mais j'ai pas d'argent". Ben oui c******** tu passes tout ton temps libre en weekend avec ton nouveau Jules, ça coûte les sorties. Et comme on a tout calculé au moment du divorce pour qu'on ait le même reste à vivre, je ne me gêne pas pour le lui balancer dans les dents et pour lui rappeler qu'elle ne sait juste pas ce que c'est que de gérer son argent.
Mais bon parfois ça me fait même du bien et me rappelle que finalement c'est tant mieux que je ne sois plus avec elle et me fait repenser à tout ce que j'acceptais pour elle...
Le point le plus difficile a été ma file et c'est encore le cas.
C'est probablement elle pour qui c'est le plus difficile.
Elle a bien compris tout ce que ça change pour elle et c'est là que c'est le plus dur à encaisser, car elle n'y peut rien la gosse.
Elle est en garde alternée une semaine chez l'un une semaine chez l'autre.
Et la différence entre ses deux parents est telle que forcément elle a bien repéré le problème.
Entre sa mère qui s'en occupe certes mais ne fait pas grand chose avec elle (une sortie de temps de temps quand même, mais c'est souvent chez ses amis à elle et à un rythme d'adultes...) et son père qui vit presque pour elle (j'exagère hein, je vous vois venir , je profites aussi de la vie pour moi mais on est d'accord que je suis à un stade de ma vie où ma fille est simplement ma priorité) donc qui lui organise des sorties, des vacances, qui invite ses copines à la maison et puis en plus qui vit dans une grande maison...
Ca finit souvent en mode quand elle est avec moi tout va bien, sa mère elle s'en fout et ne veut pas lui parler au téléphone, et quand elle est avec sa mère, elle demande une visio avec moi presque tous les jours parce que je lui manque...
Des fois ça me soule car j'ai l'impression d'en faire trop et d'accentuer ce fait, mais en même temps je ne vais pas m'empêcher de vivre ce que j'ai à vivre avec ma fille sous prétexte que mon ex femme n'en fait pas autant.
Et pour le coup bonus, je suis bien aidé par mon ex belle famille (beau père, belle soeur) qui me soutient et n'en peut plus de mon ex femme depuis qu'elle vit seule. Ils découvrent comment elle est vraiment car je leur cachait souvent ses mauvais côté
Mais du coup ça me fait mal de voir mon enfant de 5 ans qui découvre déjà les mauvais côté de sa mère. Elle me demande souvent des trucs du genre : "pourquoi maman est toujours énervée ?", "pourquoi maman elle joue pas avec moi ?", "pourquoi avec toi on pars tôt pour l'école ? Avec maman on arrive en retard" etc...
C'en est même passé du stade de ses propres interrogations du genre : "Pourquoi toi et maman vous êtes plus amoureux ?" (parce qu'on le lui avait expliqué) à "Pourquoi maman elle ne t'aime plus ?" (et ça elle l'a deviné toute seule, personne ne lui a dit...).
Donc voilà pour résumer : s'il n'y avait que moi et mon ex femme, je m'en porterais au final comme un charme de ce divorce, avec le bémol habituel ici que j'en ressort avec une vision de l'amour et du couple qui n'est plus la même (ça c'est clairement du fait du cocufiage). Et bien que je papillonne de ci de là je n'ai pour le moment plus vraiment envie de couple. Mais bon dans l'absolu c'est pas grave, je suis très entouré et ne m'ennuie quasiment jamais donc ma vie personnelle n'est pas si mal (et en plus niveau boulot ça va super bien).
Par contre au final le plus compliqué dans ce genre de cas ce sont les enfants. Ma fille va devoir grandir avec cet état de fait et je ne peux pour le moment l'aider que dans la moitié de sa vie et ça, ça me fout toujours les boules. Mais je garde le même objectif de parent que j'avais quand j'étais encore marié : faire tout mon possible pour que ma fille puisse être heureuse.
Voilà voilà, j'espère que ce pavé sera lisible
Et je reste ouvert à toute question/curiosité, je repasserai par là un peu plus ces prochains jours.
Re: Histoire banale ?
Hello Igore (je viens de remarquer le "38" on ne doit pas être loin )
Très instructif aussi, je pense avoir une histoire relativement proche et j'en suis au point où ce qui m'inquiète le plus c'est l'avenir de ma fille... je ne suis pas certain que ton retour me rassure sur ce sujet mais au moins je peux essayer d'anticiper les éventualités et essayer de s'y préparer au mieux
Pour ton retour encore un grand
Une excellente journée
Très lisible merci beaucoup
Très instructif aussi, je pense avoir une histoire relativement proche et j'en suis au point où ce qui m'inquiète le plus c'est l'avenir de ma fille... je ne suis pas certain que ton retour me rassure sur ce sujet mais au moins je peux essayer d'anticiper les éventualités et essayer de s'y préparer au mieux
Pour ton retour encore un grand
Une excellente journée
“Le mariage c'est résoudre à deux les problèmes qu'on n'aurait pas eus tout seul.”
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Auteur du sujet - Cornes de Bronze
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Re: Histoire banale ?
Bonjour Goku,
Déjà de rien, le forum est là pour s'entraider, si ma propre expérience peut en aider d'autres, même si je ne suis pas un aussi grand théoricien en la matière que certains ici, et bien tant mieux.
Il y aura peut-être un peu de redite par rapport à ce que j'ai posté sur ton fil.
Je comprends parfaitement que ce soit l'avenir de ma fille qui te préoccupe le plus.
C'était également mon cas et c'est d'ailleurs toujours le cas.
D'ailleurs mon ex femme s'est faite internée samedi matin pour dépression et en "urgence" ce qui fait que je me suis retrouvé avec ma fille alors que ce n'était pas prévu.
Dans l'absolu être avec ma fille je ne m'en plains évidemment pas, mais il y a évidemment de meilleures conditions...
Se préparer au mieux pour ta fille, c'est à mon avis ce que tu as de mieux à faire.
En tout cas pour ma part, c'est ce qui m'a permis de tenir lors des épreuves du divorce, et encore maintenant c'est un peu ce qui donne un cap à ma vie.
Alors certes il ne faut pas que ma vie se résume à ma fille, mais elle en reste ma priorité.
Comme j'ai pu le lire sur ton fil, je vois que tu traverses a priori la même souffrance et les mêmes interrogations que moi, à savoir :
- est-ce que ma fille va supporter tout ça ?
- pourras-t'elle être heureuse avec des parents divorcés ?
etc...
J'ai eu tout un tas de pensées et d'idées noires en rapport avec ma fille jusqu'au divorce. Parfois cela me rendait malade, et parfois comme dit c'est ce qui me donnait la force d'avancer.
Et j'ai justement pu avancer en me concentrant sur ça : ma fille a besoin de moi !
Je considère que sa mère est malade (preuve supplémentaire en est de son hospitalisation récente...).
Et donc que le pilier de ma fille ce sera moi.
A ce titre, certes cela me met un peu de pression, mais ça me donne surtout un but.
Et à noter que cela ne m'empêche pas non plus de profiter de ma propre vie, mes amis etc...
Je vois justement comme faisant partie de l'objectif de prendre soin de moi pour garder une bonne santé mentale, pour moi et pour ma fille, car elle a besoin d'un père qui tient le coup.
Donc pour résumer pour ma part : oui ça a été dur, ça l'est toujours aussi par moment. Je dois collaborer avec mon ex femme et c'est clairement pas toujours facile. Mais c'est pour la plus belle des causes alors ça me permet de m'accrocher !
Je me permets de supputer qu'il en sera de même pour toi et te souhaite donc en conséquence tout le courage nécessaire.
Déjà de rien, le forum est là pour s'entraider, si ma propre expérience peut en aider d'autres, même si je ne suis pas un aussi grand théoricien en la matière que certains ici, et bien tant mieux.
Il y aura peut-être un peu de redite par rapport à ce que j'ai posté sur ton fil.
Je comprends parfaitement que ce soit l'avenir de ma fille qui te préoccupe le plus.
C'était également mon cas et c'est d'ailleurs toujours le cas.
D'ailleurs mon ex femme s'est faite internée samedi matin pour dépression et en "urgence" ce qui fait que je me suis retrouvé avec ma fille alors que ce n'était pas prévu.
Dans l'absolu être avec ma fille je ne m'en plains évidemment pas, mais il y a évidemment de meilleures conditions...
Se préparer au mieux pour ta fille, c'est à mon avis ce que tu as de mieux à faire.
En tout cas pour ma part, c'est ce qui m'a permis de tenir lors des épreuves du divorce, et encore maintenant c'est un peu ce qui donne un cap à ma vie.
Alors certes il ne faut pas que ma vie se résume à ma fille, mais elle en reste ma priorité.
Comme j'ai pu le lire sur ton fil, je vois que tu traverses a priori la même souffrance et les mêmes interrogations que moi, à savoir :
- est-ce que ma fille va supporter tout ça ?
- pourras-t'elle être heureuse avec des parents divorcés ?
etc...
J'ai eu tout un tas de pensées et d'idées noires en rapport avec ma fille jusqu'au divorce. Parfois cela me rendait malade, et parfois comme dit c'est ce qui me donnait la force d'avancer.
Et j'ai justement pu avancer en me concentrant sur ça : ma fille a besoin de moi !
Je considère que sa mère est malade (preuve supplémentaire en est de son hospitalisation récente...).
Et donc que le pilier de ma fille ce sera moi.
A ce titre, certes cela me met un peu de pression, mais ça me donne surtout un but.
Et à noter que cela ne m'empêche pas non plus de profiter de ma propre vie, mes amis etc...
Je vois justement comme faisant partie de l'objectif de prendre soin de moi pour garder une bonne santé mentale, pour moi et pour ma fille, car elle a besoin d'un père qui tient le coup.
Donc pour résumer pour ma part : oui ça a été dur, ça l'est toujours aussi par moment. Je dois collaborer avec mon ex femme et c'est clairement pas toujours facile. Mais c'est pour la plus belle des causes alors ça me permet de m'accrocher !
Je me permets de supputer qu'il en sera de même pour toi et te souhaite donc en conséquence tout le courage nécessaire.
Re: Histoire banale ?
Bjr Igore,
Ne penses tu pas que c'est plus toi qui a besoin de ta fille qu'elle de toi. Ou tout du moins que vous avez besoin l'un de l'autre.
Ne craints tu pas de développer une dépendance affective qui pourra être dommageable pour ta fille. Sans le vouloir, tu lui fais supporter une charge affective importante.
Ne penses tu pas que c'est plus toi qui a besoin de ta fille qu'elle de toi. Ou tout du moins que vous avez besoin l'un de l'autre.
Ne craints tu pas de développer une dépendance affective qui pourra être dommageable pour ta fille. Sans le vouloir, tu lui fais supporter une charge affective importante.
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Auteur du sujet - Cornes de Bronze
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Re: Histoire banale ?
Bonjour Old-boy,
Merci de ta remarque qui est on ne peut plus pertinente, d'autant que ça a été un long sujet de discussion avec ma psychologue.
En effet le risque serait que ma fille soit l'unique but de ma vie et que je tombe comme tu le dis dans une forme de dépendance.
Comme je le précisais, ma fille vie ne se résume pas à ma fille.
Par contre en effet elle est ma priorité.
Pas au sens où je vais m'empêcher de vivre parce que je suis papa célibataire (d'autant que ça n'a rien d'incompatible ).
Mais plutôt au sens où je me tiens toujours prêt à m'en occuper s'il y en a besoin, même si ce n'est pas forcément mon "tour".
Comme c'est le cas en ce moment où elle devrait être avec sa mère, mais sa mère étant internée, heureusement que j'étais prêt à accueillir ma fille sans problème et qu'elle ne se retrouve pas dans une situation instable à peine la rentrée passée.
Mon but est justement en ce sens que ma fille supporte le moins possible de charge pendant le divorce, et qu'elle ait toujours un refuge stable au cas où sa mère pète un plomb.
Donc une dépendance affective, je n'ai pas trop peur d'en développer une.
Au contraire un des exercices réalisés avec ma psy était : imaginer comment je me sentirai quand ma fille sera en âge d'être indépendante/Autonome (même si on n'abandonne jamais complètement son enfant évidemment mais vous voyez l'idée).
Et le résultat est que pour le moment, je serai probablement très heureux de voir un jour ma fille faire sa vie, et même si elle part à l'autre bout du monde, si elle est heureuse, j'en serai heureux. Et si elle est malheureuse, je me tiendrai prêt à l'aider si je le peux.
Par contre la difficulté pour ma part dans cette histoire : un peu de pression due à cette situation évidemment. Et difficile de prévoir les activités que je veux réaliser seul, car souvent à la dernière minute, j'ai du les annuler pour récupérer ma fille.
La solution pour ma part, je prévois mes activités, et si je dois les annuler pour garder ma fille, et ben tant pis j'annule (parfois ça passe, parfois pas, genre si c'est pour une nouvelle rencontre je passe pour le mec pas fiable, mais bon tant pis je ne me mets pas la rate au courbouillon pour ça).
Donc en effet sujet délicat, trouver son équilibre au milieu de tout ça n'est pas simple, et pour ma part ce qui m'aide le plus ce sont mes amis car pour la plupart, je peux mixer avec eux vie sociale et être papa puisque qu'on se réunit la plupart du temps avec nos enfants respectifs.
Merci de ta remarque qui est on ne peut plus pertinente, d'autant que ça a été un long sujet de discussion avec ma psychologue.
En effet le risque serait que ma fille soit l'unique but de ma vie et que je tombe comme tu le dis dans une forme de dépendance.
Comme je le précisais, ma fille vie ne se résume pas à ma fille.
Par contre en effet elle est ma priorité.
Pas au sens où je vais m'empêcher de vivre parce que je suis papa célibataire (d'autant que ça n'a rien d'incompatible ).
Mais plutôt au sens où je me tiens toujours prêt à m'en occuper s'il y en a besoin, même si ce n'est pas forcément mon "tour".
Comme c'est le cas en ce moment où elle devrait être avec sa mère, mais sa mère étant internée, heureusement que j'étais prêt à accueillir ma fille sans problème et qu'elle ne se retrouve pas dans une situation instable à peine la rentrée passée.
Mon but est justement en ce sens que ma fille supporte le moins possible de charge pendant le divorce, et qu'elle ait toujours un refuge stable au cas où sa mère pète un plomb.
Donc une dépendance affective, je n'ai pas trop peur d'en développer une.
Au contraire un des exercices réalisés avec ma psy était : imaginer comment je me sentirai quand ma fille sera en âge d'être indépendante/Autonome (même si on n'abandonne jamais complètement son enfant évidemment mais vous voyez l'idée).
Et le résultat est que pour le moment, je serai probablement très heureux de voir un jour ma fille faire sa vie, et même si elle part à l'autre bout du monde, si elle est heureuse, j'en serai heureux. Et si elle est malheureuse, je me tiendrai prêt à l'aider si je le peux.
Par contre la difficulté pour ma part dans cette histoire : un peu de pression due à cette situation évidemment. Et difficile de prévoir les activités que je veux réaliser seul, car souvent à la dernière minute, j'ai du les annuler pour récupérer ma fille.
La solution pour ma part, je prévois mes activités, et si je dois les annuler pour garder ma fille, et ben tant pis j'annule (parfois ça passe, parfois pas, genre si c'est pour une nouvelle rencontre je passe pour le mec pas fiable, mais bon tant pis je ne me mets pas la rate au courbouillon pour ça).
Donc en effet sujet délicat, trouver son équilibre au milieu de tout ça n'est pas simple, et pour ma part ce qui m'aide le plus ce sont mes amis car pour la plupart, je peux mixer avec eux vie sociale et être papa puisque qu'on se réunit la plupart du temps avec nos enfants respectifs.
Re: Histoire banale ?
Bonjour Igore
Aller du coup je te réponds ici
Aïe... Je te comprends, les meilleurs moments sont avec nos enfants, mais on sait bien au fond qu'ils ont besoin des deux parents pour être heureux et quand l'un ne peut/veut pas assurer c'est compliqué à gérer...
+1 Comme tu as pu le lire sur mon post (désolé pour le pavé ) c'est aussi le cas pour moi
Yep ! Je m'y retrouve à 100% surtout quand ça fait déjà bien longtemps qu'on a l'impression d'être le seul pilier dans le couple, que l'autre s’effondre ou laisse tomber (ce qui est arrivé plusieurs fois dans mon couple, j'aurais dû être plus attentif à ça d'ailleurs) il ne reste plus que nous et là tu dois tenir plus le choix t'es le dernier rempart, c'est une sacrée pression... Quand en plus tu t'entends dire après des trucs du genre "je me suis trop mis la pression"igore38 a écrit : ↑lun. 11 sept. 2023 11:49 Comme j'ai pu le lire sur ton fil, je vois que tu traverses a priori la même souffrance et les mêmes interrogations que moi, à savoir :
- est-ce que ma fille va supporter tout ça ?
- pourras-t'elle être heureuse avec des parents divorcés ?
etc...
J'ai eu tout un tas de pensées et d'idées noires en rapport avec ma fille jusqu'au divorce. Parfois cela me rendait malade, et parfois comme dit c'est ce qui me donnait la force d'avancer.
Et j'ai justement pu avancer en me concentrant sur ça : ma fille a besoin de moi !
Je considère que sa mère est malade (preuve supplémentaire en est de son hospitalisation récente...).
Et donc que le pilier de ma fille ce sera moi.
A ce titre, certes cela me met un peu de pression, mais ça me donne surtout un but.
Et à noter que cela ne m'empêche pas non plus de profiter de ma propre vie, mes amis etc...
Je vois justement comme faisant partie de l'objectif de prendre soin de moi pour garder une bonne santé mentale, pour moi et pour ma fille, car elle a besoin d'un père qui tient le coup.
J'espère en effet trouver la force de suivre un chemin dans cette jungle, qui arrivera à une clairière proche de celle que tu semble avoir trouvé. Rester zen et maintenir un cap pour la petite quand on en a pris autant dans la tronche c'est franchement pas simple.igore38 a écrit : ↑lun. 11 sept. 2023 11:49 Donc pour résumer pour ma part : oui ça a été dur, ça l'est toujours aussi par moment. Je dois collaborer avec mon ex femme et c'est clairement pas toujours facile. Mais c'est pour la plus belle des causes alors ça me permet de m'accrocher !
Je me permets de supputer qu'il en sera de même pour toi et te souhaite donc en conséquence tout le courage nécessaire.
Merci pour ton message, une excellente journée
“Le mariage c'est résoudre à deux les problèmes qu'on n'aurait pas eus tout seul.”
Re: Histoire banale ?
C'est aussi une question que je me pose en ce moment...
Moi non plus
D'où l'importance des premiers messages que l'on reçoit ici même, penser à soi en premier. C'est ce que j'ai commencé à mettre en place, me rapprocher de la famille, se recréer un cercle social et renouer avec des activités qui nous font du bien.igore38 a écrit : ↑lun. 11 sept. 2023 15:12 La solution pour ma part, je prévois mes activités, et si je dois les annuler pour garder ma fille, et ben tant pis j'annule (parfois ça passe, parfois pas, genre si c'est pour une nouvelle rencontre je passe pour le mec pas fiable, mais bon tant pis je ne me mets pas la rate au courbouillon pour ça).
Donc en effet sujet délicat, trouver son équilibre au milieu de tout ça n'est pas simple, et pour ma part ce qui m'aide le plus ce sont mes amis car pour la plupart, je peux mixer avec eux vie sociale et être papa puisque qu'on se réunit la plupart du temps avec nos enfants respectifs.
Il est évident que tout comme toi ma fille reste la priorité numéro uno et que si, en fonction des événements, des ajustements sont à faire ils seront faits.
“Le mariage c'est résoudre à deux les problèmes qu'on n'aurait pas eus tout seul.”
Re: Histoire banale ?
Igore dans tes rapports avec ta fille, il va falloir gérer des barrières, plus tard elle pourrait bloquer ta relation affective avec une nouvelle compagne car quelque part en dévellopant cette relation quasi fusionnelle tu lui donnes le roles "feminin" dans la famille et elle pourrait voir toute inursion d'une femme dans votre bulle familiale comme une "rivale".
Parles en avec ton psy
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Re: Histoire banale ?
Salut Old-boy,
Merci pour ton commentaire, je te rassure, ça a été une de mes premières préoccupations lors de mes premières séances avec ma psy.
Préoccupations ravivées récemment car mon ex femme a fait une tentative de suicide mardi matin, donc ma fille va être avec moi un bon bout de temps...
J'ai il y a quelques mois pris également des séances avec une psychologue pour enfant justement pour parler de ce sujet. Elle m'a beaucoup aidé à mettre en place au quotidien un mode de vie sain en ce sens. L'idée est d'aider au maximum ma fille a être autonome et à se développer en tant que personne, sans non plus aller dans l'extrême car une enfant de 5 ans a besoin de tendresse (et ça fait partie du développement émotionnel aussi).
Pour te donner des exemples prosaïques de tout un tas de petits tips :
- laisser progressivement ma fille faire en autonomie les gestes du quotidien : s'habiller, se brosser les dents, m'aider à mettre la table, à débarrasser etc... Là on en est au stade de l'apprentissage de la toilette (douche) en autonomie également (c'est le début évidemment mais ça progresse bien).
La laisser préparer son goûter pour l'école. Lui proposer de changer certains meubles de sa chambre de disposition et comment elle veut ranger ses jouets. Bref l'accompagner au mieux vers l'autonomie (la psy disait : on est là, mais on ne fait pas ! sous-entendu évidemment on ne fait que si l'enfant le demande car elle n'y arrive pas encore. Il faut qu'elle sente qu'elle puisse être aidée si besoin, mais qu'elle doit essayer de faire d'abord).
Lui faire participer à l'élaboration du repas aussi et c'est même plutôt sympa. Je lui apprends les bases d'un repas équilibré et quand on fait les courses elle participe. Elle choisit ses légumes, ses fruits, dans la limite évidemment de mon approbation.
- mettre des limites sur le temps accordé à chacun. Par exemple sur le temps que je passe à jouer avec elle, toujours mettre une sorte "d'objectif" du genre "ok je joue à ça avec toi" et une fois ce temps de jeu terminé, je retourne à mes occupations et elle joue seule à autre chose (tout un équilibre à trouver puisqu'elle a besoin d'un temps de jeu avec moi, mais aussi d'apprendre à jouer seule). Autre exemple les vacances : cet été j'ai pris 4 semaines de vacances avec elle. Il y a eu une semaine mixte où il y avait des moments pour elle et des moments pour moi (avec mes amis par exemple), puis une semaine de "vraies" vacances où on est partis, chaque jour il y avait une activité pour elle, une pour moi. Puis une semaine dans ma famille, là c'était facile puisqu'elle était avec ses petites cousines donc beaucoup de temps en autonomie pour elle c'était bien. Puis trois jours où j'ai invité des amis à moi à la maison. Le premier soir un peu dur pour elle car elle ne les connaissait pas. Mais elle a finit par trouver sa place dans tout ça et pareil chaque jour, quand même un petit moment pour elle (mais pas nécessairement qu'avec moi, en groupe) du genre parc de jeux, une visite de grottes qu'elle a adoré (et mes amis aussi donc win win)
- comme je disais ne pas négliger la tendresse car c'est important à cet âge mais approprier les comportements pour ne pas tomber dans une phase œdipienne (parce qu'on est en plein dedans) exacerbée. Par exemple : si je lis une histoire avec elle, on s'assoit l'un à côté de l'autre et pas elle sur moi. Autoriser évidemment les bisous et les câlins car elle en a besoin, par contre éviter de la porter trop souvent. De même elle a le droit de venir me voir dans ma chambre si elle en a besoin mais elle ne dort pas à côté de moi, elle a sa chambre, son lit, et doit y dormir.
- autant que faire se peut, me libérer des moments complètement à moi et donc où elle est avec quelqu'un d'autre. Hier soir par exemple, je suis rentré de deux jours de déplacement professionnel (et oui du coup mon ex femme a fait sa tentative de suicide pendant mon déplacement, elle arrive encore bien à me pourrir la vie...) et donc ma fille était avec sa mamie. Dans dix jours, ma fille va passer un weekend avec sa tante et son oncle. On prévoit avec son grand-père une journée aussi. Bref tout faire pour qu'elle ait ses moments pour elle sans son père, et que j'aie évidemment aussi les miens sans ma fille. En temps normal la garde alternée une semaine sur deux facilite les choses, mais là les prochains mois vont être plus compliqués...
Pour résumer c'est en effet tout un équilibre à mettre en place pour ne pas tomber dans une dérive fusionnelle malgré la situation, ce qui ne serait bon ni pour elle ni pour moi. Il est clair que mon rôle en tant que son parent référent n'est pas de la rendre dépendante vis à vis de moi mais de tout faire pour qu'elle s'épanouisse et qu'elle devienne à terme une personne autonome.
Et sinon pour parler de moi et d'une éventuelle nouvelle compagne, c'est là évidemment que le bas blesse.
J'habite à la campagne, un coin avec très peu de célibataires. Faire des rencontres est compliqué.
Et d'autant plus que je dois prévoir à l'avance chaque sortie, c'est rarement compatible avec la drague.
Pour exemple, je discutais depuis quelques jours avec une jeune femme sympathique. Mais quand je lui ai fait comprendre qu'on ne pourrait se rencontrer que dans dix jours, elle a coupé court et c'est habituel. Les femmes ont autant de prétendants qu'elles désirent, pourquoi elle irait s'emmerder avec un gars à la situation compliquée... C'est la loi du marché.
Donc je ne désespère pas, ça pourra bien arriver un jour. Mais probablement dans une phase où au moins la garde alternée aura retrouvé un rythme sûr pour ne pas avoir à passer pour le mec pas fiable à chaque fois que je propose un rendez-vous...
Par contre je n'ai pas trop peur que ma fille bloque une éventuelle future relation.
Car pour donner un exemple, quand mes amis étaient là pendant trois jours, il y avait des ami(es).
Ma fille a visiblement remarqué que j'étais assez proche avec une de ces amies. C'est le cas, on aurait probablement pu sortir ensemble dans une autre situation (elle habite à 500Km, doit s'occuper de ses parents, vient de trouver un super nouveau travail donc ne veut évidemment pas bouger etc...).
Et quand ils sont partis, elle m'a demandé si cette amie restait à la maison. Et quand je lui dis non elle était triste (elle avait bien accroché avec elle ).
Donc je me dis que le jour où je trouverai une éventuelle compagne, je serai probablement capable d'amener la chose auprès de ma fille et que ça ne la perturbe pas (ou pas trop).
L'avenir le dira !
Et une fois encore désolé pour le pavé pour ceux qui liront
Merci pour ton commentaire, je te rassure, ça a été une de mes premières préoccupations lors de mes premières séances avec ma psy.
Préoccupations ravivées récemment car mon ex femme a fait une tentative de suicide mardi matin, donc ma fille va être avec moi un bon bout de temps...
J'ai il y a quelques mois pris également des séances avec une psychologue pour enfant justement pour parler de ce sujet. Elle m'a beaucoup aidé à mettre en place au quotidien un mode de vie sain en ce sens. L'idée est d'aider au maximum ma fille a être autonome et à se développer en tant que personne, sans non plus aller dans l'extrême car une enfant de 5 ans a besoin de tendresse (et ça fait partie du développement émotionnel aussi).
Pour te donner des exemples prosaïques de tout un tas de petits tips :
- laisser progressivement ma fille faire en autonomie les gestes du quotidien : s'habiller, se brosser les dents, m'aider à mettre la table, à débarrasser etc... Là on en est au stade de l'apprentissage de la toilette (douche) en autonomie également (c'est le début évidemment mais ça progresse bien).
La laisser préparer son goûter pour l'école. Lui proposer de changer certains meubles de sa chambre de disposition et comment elle veut ranger ses jouets. Bref l'accompagner au mieux vers l'autonomie (la psy disait : on est là, mais on ne fait pas ! sous-entendu évidemment on ne fait que si l'enfant le demande car elle n'y arrive pas encore. Il faut qu'elle sente qu'elle puisse être aidée si besoin, mais qu'elle doit essayer de faire d'abord).
Lui faire participer à l'élaboration du repas aussi et c'est même plutôt sympa. Je lui apprends les bases d'un repas équilibré et quand on fait les courses elle participe. Elle choisit ses légumes, ses fruits, dans la limite évidemment de mon approbation.
- mettre des limites sur le temps accordé à chacun. Par exemple sur le temps que je passe à jouer avec elle, toujours mettre une sorte "d'objectif" du genre "ok je joue à ça avec toi" et une fois ce temps de jeu terminé, je retourne à mes occupations et elle joue seule à autre chose (tout un équilibre à trouver puisqu'elle a besoin d'un temps de jeu avec moi, mais aussi d'apprendre à jouer seule). Autre exemple les vacances : cet été j'ai pris 4 semaines de vacances avec elle. Il y a eu une semaine mixte où il y avait des moments pour elle et des moments pour moi (avec mes amis par exemple), puis une semaine de "vraies" vacances où on est partis, chaque jour il y avait une activité pour elle, une pour moi. Puis une semaine dans ma famille, là c'était facile puisqu'elle était avec ses petites cousines donc beaucoup de temps en autonomie pour elle c'était bien. Puis trois jours où j'ai invité des amis à moi à la maison. Le premier soir un peu dur pour elle car elle ne les connaissait pas. Mais elle a finit par trouver sa place dans tout ça et pareil chaque jour, quand même un petit moment pour elle (mais pas nécessairement qu'avec moi, en groupe) du genre parc de jeux, une visite de grottes qu'elle a adoré (et mes amis aussi donc win win)
- comme je disais ne pas négliger la tendresse car c'est important à cet âge mais approprier les comportements pour ne pas tomber dans une phase œdipienne (parce qu'on est en plein dedans) exacerbée. Par exemple : si je lis une histoire avec elle, on s'assoit l'un à côté de l'autre et pas elle sur moi. Autoriser évidemment les bisous et les câlins car elle en a besoin, par contre éviter de la porter trop souvent. De même elle a le droit de venir me voir dans ma chambre si elle en a besoin mais elle ne dort pas à côté de moi, elle a sa chambre, son lit, et doit y dormir.
- autant que faire se peut, me libérer des moments complètement à moi et donc où elle est avec quelqu'un d'autre. Hier soir par exemple, je suis rentré de deux jours de déplacement professionnel (et oui du coup mon ex femme a fait sa tentative de suicide pendant mon déplacement, elle arrive encore bien à me pourrir la vie...) et donc ma fille était avec sa mamie. Dans dix jours, ma fille va passer un weekend avec sa tante et son oncle. On prévoit avec son grand-père une journée aussi. Bref tout faire pour qu'elle ait ses moments pour elle sans son père, et que j'aie évidemment aussi les miens sans ma fille. En temps normal la garde alternée une semaine sur deux facilite les choses, mais là les prochains mois vont être plus compliqués...
Pour résumer c'est en effet tout un équilibre à mettre en place pour ne pas tomber dans une dérive fusionnelle malgré la situation, ce qui ne serait bon ni pour elle ni pour moi. Il est clair que mon rôle en tant que son parent référent n'est pas de la rendre dépendante vis à vis de moi mais de tout faire pour qu'elle s'épanouisse et qu'elle devienne à terme une personne autonome.
Et sinon pour parler de moi et d'une éventuelle nouvelle compagne, c'est là évidemment que le bas blesse.
J'habite à la campagne, un coin avec très peu de célibataires. Faire des rencontres est compliqué.
Et d'autant plus que je dois prévoir à l'avance chaque sortie, c'est rarement compatible avec la drague.
Pour exemple, je discutais depuis quelques jours avec une jeune femme sympathique. Mais quand je lui ai fait comprendre qu'on ne pourrait se rencontrer que dans dix jours, elle a coupé court et c'est habituel. Les femmes ont autant de prétendants qu'elles désirent, pourquoi elle irait s'emmerder avec un gars à la situation compliquée... C'est la loi du marché.
Donc je ne désespère pas, ça pourra bien arriver un jour. Mais probablement dans une phase où au moins la garde alternée aura retrouvé un rythme sûr pour ne pas avoir à passer pour le mec pas fiable à chaque fois que je propose un rendez-vous...
Par contre je n'ai pas trop peur que ma fille bloque une éventuelle future relation.
Car pour donner un exemple, quand mes amis étaient là pendant trois jours, il y avait des ami(es).
Ma fille a visiblement remarqué que j'étais assez proche avec une de ces amies. C'est le cas, on aurait probablement pu sortir ensemble dans une autre situation (elle habite à 500Km, doit s'occuper de ses parents, vient de trouver un super nouveau travail donc ne veut évidemment pas bouger etc...).
Et quand ils sont partis, elle m'a demandé si cette amie restait à la maison. Et quand je lui dis non elle était triste (elle avait bien accroché avec elle ).
Donc je me dis que le jour où je trouverai une éventuelle compagne, je serai probablement capable d'amener la chose auprès de ma fille et que ça ne la perturbe pas (ou pas trop).
L'avenir le dira !
Et une fois encore désolé pour le pavé pour ceux qui liront