SOS cocu

Exact, j'en ai fait les frais.
Je ne m'en glorifie pas mais je le reconnais. Ses agissements m'ont poussée à agir d'une manière qui ne me correspond pas.
Tu as raison Jaguarboy d'évoquer aussi la violence psychologique qui elle, est loin d'être négligeable également. On en mesure toute l'ampleur quand on ressort des griffes de nos conjoints bourreaux!

Il est bien difficile de ne pas sortir de ses gonds lors de certains épisodes marquants, assené souvent avec mépris et suffisance.

L'un des grands jeux de mon ex était justement de tenter de me faire exploser. Son téléphone portable, si cher à ses yeux, était en mode enregistrement, dès fois qu'elle arrive à ses fins.

Je lui ai dit une fois " tu as de la chance d'être une femme. Si tu avais été un homme, il en aurait été tout autre. " Phrase qu'elle a enregistrée, retransmis à son avocate, histoire de me faire passer pour quelqu'un de violent.

Ca va très loin avec certains !

Futur ex lui, poussait à bout et a dégainé son tél une fois pour filmer alors ma colère en prenant un ton anormalement doux. Il s'est empressé de montrer son enregistrement aux enfants, disant qu'en leur absence, j'étais folle, lui le gentil et moi la méchante.
De la manipulation encore!

La manipulation est la violence des lâches.

Tout comme la violence. Les 2 cumulés, ça donne un cocktail détonant, je le dis par expérience.

Je comprends bien que oui....

C'est inimaginable le plaisir que l'on peut éprouver loin de leur vue et de leurs agissements scabreux.
Un plaisir intense que je n'aurais jamais éprouvé si je n'avais pas eu une telle référence...faut bien tenter de positiver!

Rubye a écrit :Aujourd'hui encore j'ai fait de la casse, je ne sais pas encore combien de temps je pourrais supporter ce malaise qui s'est installé ou même faire semblant...

J'en suis là, pourtt l'adultère est bien digéré.......................................................

En me relisant, oui j´étais un Iceberg et non ce n´était pas une violence psychologique pour se venger de.... C´était une catatonie primaire à ce qui me tombait dessus. Je voulais simplement me sauver loin de tous, prendre de l´air, une bouffée d´oxygène pour penser plus clairement.
Je ne voulais pas "exploser", car exploser aurait eu des conséquences physiques sans point de non retour.
On ne fait pas la guerre à ceux qu´on aime.

L'ex était provocateur et faisait tout pour obtenir des prétextes pouvant justifier ses actes déplacés. Alors il poussait à bout sans garder, bien évidemment, de preuves de ses stratagèmes.
Besoin d'aller voir un sandwich? Il provoquait une dispute et partait en claquant la porte, histoire de dire qu'il partait prendre l'air pour se calmer.

Le jour où moi je l'ai claquée, la porte, je ne l'ai plus rouverte.
Aucun regret. Peut-on regretter son bourreau?

J'ai voté non, mais j'avoue que l'envie m'a effleuré surtout face au mensonges

J'ai voté non... Pour la violence physique. Psychologiquement , en revanche, PERSONNE n'y échappe.

la déception est passé au delà de la colère....

Je suis non violente, je pèse 50 kilo et je ne sais pas me battre.

Pour la première fois de ma vie, j'ai vu rouge, j'étais incontrôlable je lui ai mis mon poing dans la figure,
Il a eu un œil au beurre noir pendant 10 jours, (il disait aux uns qu'ils s'était cogné dans une porte aux autres qu'il s'était blessé avec sa raquette). ;)
Pour ma part j'ai eu mal à la main pendant au moins trois semaines, mais la douleur m'a tenu chaud, je l'ai recherchée et je m'en suis prise à moi même.

Quand j'ai découverts la suite de ses mensonges alors même qu'il me promettait depuis un moi qu'il avait compris, changé et qu'il ne mentait plus, je suis redevenue violente mais cette fois , j'ai utilisé tout ce qui me passait par sous la main, j'ai ravagé notre chambre, l'ai assommé avec ses propres chaussures (elles contenaient des embauchoirs en bois) et puis je suis allée m'installer à l’hôtel.
Après j'ai tourné la violence contre moi, je me tapais la tête contre les murs, la douleur physique m’apaisait et éloignait les envies de suicide.