Les Français, champions de l'infidélité

Quel comportement adopter face à l’adultère, comment réagir? Beaucoup de questions, quelques débuts de réponses. Ne pas poster de témoignage dans cette rubrique.

Modérateur : Eugene

Règles du forum
Forum ouvert aux invités. il est possible d'envoyer un nouveau sujet ou de répondre sans être inscrit. Votre message sera posté, mais requierera l’approbation d’un modérateur avant d’être rendu visible publiquement. Merci de votre compréhension.
Ne pas poster de témoignage dans cette rubrique.
Répondre
Avatar du membre

Auteur du sujet
SOS cocu
Administrateur
Administrateur
Messages : 199
Enregistré le : mer. 7 déc. 2005 21:00

Les Français, champions de l'infidélité

Message par SOS cocu »

Les Français cautionnent l’adultère, ils le pratiquent et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils le vivent très bien. Le site de rencontre Gleeden.com vient d’ailleurs de sacrer la France championne mondiale de l’infidélité.

C'est un fait maintenant avéré, les Français possèdent une certaine réputation quant à leur aptitude à s’adonner à des relations extra-conjugales.

La France, championne de l’adultère

Selon le site Gleeden.com, « 53 % des Français estiment qu’il est possible de tromper son partenaire, en l’aimant toujours autant ». La France prend ainsi la première place du classement réalisé par ce site de rencontres pour personnes mariées.

Pour Matthew Waren du bureau français de Gleeden, « comme avec la nourriture, le vin et la mode, il semble que le Français détient un certain flair pour la relation extra-conjugale. Les films français sont truffés d’hommes et de femmes mariés qui pratiquent l’infidélité de façon élégante et légère. Cela devient aussi naturel pour eux que de fumer une cigarette. Cette image positive de l’infidélité est également présente au sein même de son gouvernement. Pendant longtemps, certains présidents français ont eu la réputation d’être volages. François Mitterrand, menait ainsi une double vie, avec sa femme d’un côté et sa maîtresse (Anne Pingeot) et sa fille illégitime de l’autre. Elles furent d’ailleurs présentes le jour de ses obsèques en 1996 à côté de Danielle Mitterrand. Son successeur, Jacques Chirac, a avoué dans ses mémoires qu’il avait également eu des relations extra-conjugales : « Il y a eu des femmes que j’ai beaucoup aimées, aussi discrètement que possible » disait-il ».

Adultère censuré aux États-Unis

Plus récemment en France, les nombreuses « sexcapades » de Dominique Strauss-Kahn ont fait la Une de tous les journaux pendant de nombreuses semaines. Fait curieux, selon un sondage Ifop publié au mois de septembre 2011, plus de 47% de la population française désirait voir DSK revenir en politique.

Dans le monde Anglo-Saxon un tel évènement mettrait immédiatement fin à la carrière d’un politicien. On s’en souvient, l’Affaire Monica Lewinsky avait défrayé la chronique. Les relations qu’entretenait le Président Bill Clinton avec sa secrétaire avaient profondément scandalisé les États-Unis. En France, ce genre d’affaires, ne semble pas avoir les mêmes répercussions.

Tromper son partenaire est « sain »

La Science semble être du côté des adultérins. Pour de nombreux experts, avoir une relation extra-conjugale est légitime. Maryse Vaillant, psychologue française et auteur de L’amour, la Fidélité, explique que « les femmes devraient accueillir les affaires extra-conjugales de leur mari comme le signe, d’un mariage sain. Le pacte de fidélité n’est pas naturel, il est culturel. »
Dans un entretien, accordé au journal Le Télégraphe en 2009, elle déclare également « la plupart des hommes ne le font pas parce qu’ils n’aiment plus leurs femmes, au contraire. Ils ont simplement besoin d’un moment de répit. Même pour certains hommes qui sont en fait profondément monogames l’infidélité est presque inévitable ».

Les Français aiment mener une double vie

Pour Maryse Vaillant, la France est un cas particulier. Alors que les Américains font le choix du divorce, les Français, eux, « préfèrent conserver des familles intactes, ne pas se séparer et aller trouver du réconfort ailleurs que dans leur cellule familiale ». Le taux de divorce en France est d’ailleurs très inférieur à celui des États-Unis.

Cet état d’esprit possède cependant certaines limites. La pratique de l’infidélité par la femme n’est pas perçue de la même manière que l’infidélité masculine. Pour Maryse Vaillant, « la culture française est encore très dure avec les femmes « qui trompent » leurs maris ».

Même si ces comportements « libertins » sont acceptés, l’auteur ajoute également que « la hantise d’être trompé est sans doute tout aussi française que le croissant ».

Global Post / Adaptation Marie Pichereau - JOL Press
Répondre