Infidélité dans le couple: Un tiers des femmes ont déjà trompé leur conjoint!

Quel comportement adopter face à l’adultère, comment réagir? Beaucoup de questions, quelques débuts de réponses. Ne pas poster de témoignage dans cette rubrique.

Modérateur : Eugene

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Eugene
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Infidélité dans le couple: Un tiers des femmes ont déjà trompé leur conjoint!

Message par Eugene »

Qui sont ces Françaises qui vont voir ailleurs et pourquoi? L'enquête de l'Ifop, réalisée pour Daylov, site de rencontres extraconjugales, livre des résultats surprenants. L'infidélité ne rime pas uniquement avec sexualité...

33% ont déjà eu un rapport sexuel avec un autre homme que leur partenaire

En cinquante ans, le chiffre a plus que triplé (10% en 1970). La libération sexuelle est passée par là, mais pas seulement. Pour François Kraus, directeur d'études au département Opinion et Stratégies d'entreprise de l’Ifop, la banalisation de la rencontre sur Internet et son anonymat rassurant expliquent aussi cette proportion. L’infidélité n’est pas pour autant devenue un idéal de vie. Selon le sociologue François de Singly** : « La majorité des gens gardent en tête le modèle d’un couple exclusif. Mais, on refuse de plus en plus les compromis : quand ça ne va plus, on quitte son conjoint. Cela passe souvent par la rencontre d’un autre partenaire, et donc par une infidélité passagère, marqueur de rupture. » Selon lui, l’infidélité n’a pas nécessairement augmenté, c’est la durée du couple qui a diminué.

41% d'entre elles sont chefs d'entreprise

Le milieu socio-professionnel induit-il une prédisposition à l’infidélité? « Les CSP+ sont sans doute moins freinées que les autres par les répercussions éventuelles d’un adultère, comme une perte de revenu en cas de divorce », analyse François Kraus. L’autonomie financière aiderait donc à franchir le pas. Ainsi, 57% des femmes qui refusent l'adultère de peur que leur conjoint l’apprenne, sont ouvrières, contre 35% de cadres.

48% ont déjà testé l'infidélité « verbale »

Pour les femmes qui se refusent à avoir des rapports sexuels, il existe d'autres formes d'infidélité: les jeux de séduction (45%), des envois de messages, SMS ou chats ambigus (27%) ou carrément plus explicites (13%) via webcam. Mais alors, pianoter sur son portable, c'est tromper ? Selon François Kraus, en matière d’infidélité, les femmes n’ont pas les mêmes aspirations que les hommes : « Elles cherchent surtout à savoir si elles plaisent, à booster leur ego ». Sauf qu’elles y mettent plus de sentiments. Comme l’explique Alain Héril, psychanalyste et sexothérapeute : « Echanger des SMS ou des mails mobilise chez elles un engagement affectif et émotionnel qui les fait se sentir infidèles. »

40% des femmes en couple depuis moins d'un an ont déjà été infidèles dans leur vie

L’infidélité n’est pas forcément liée à la longévité de la relation, puisque ce chiffre est identique parmi celles qui sont actuellement en couple depuis trois à sept ans. Pour Alain Héril, on assiste surtout à une redéfinition de l’engagement dans le couple : « On commence aujourd’hui une histoire en s’offrant la possibilité d'un ou de plusieurs plan B, au cas où ça ne marcherait pas avec notre partenaire actuel. Si les sites de rencontres ont largement favorisé cette vision consumériste de la relation amoureuse, cela est encore plus exacerbé chez celles qui ont peur de la solitude, et veulent envisager une autre histoire. »

23% des femmes en couple se laisseraient bien tenter

A condition d’être certaines de ne pas se faire prendre ! « Cela représente environ 3,8 millions de femmes sur les 17 millions de Françaises actuellement en couple », précise François Kraus. « Ce qui est intéressant, analyse François de Singly, c’est l’absence de variation importante par rapport l’âge – elles sont aussi nombreuses à moins de 30 ans qu'à plus de 60 – , à la catégorie socio-professionnelle, ou même à la religion. A une exception : les femmes les plus disposées à l’infidélité sont celles qui ont eu le plus de partenaires dans leur vie. »

62% d'entre elles craqueraient par attirance physique ou sexuelle

C’est la motivation première. Viennent ensuite les romantiques, celles qui ressentent des sentiments (55%), souffrent du manque d'attention de leur conjoint (50%) ou veulent revivre la magie des premiers instants (48%). Cela traduit une société plus axée sur le développement personnel que sur le développement collectif, le couple en l'occurence, analyse Alain Héril. « Nous vivons dans l’espoir illusoire de rencontrer cet autre qui nous complètera totalement. Le couple est devenu l’endroit où l’on veut l’aventure et la sécurité, où l’on n’accepte plus l’insatisfaction ni la frustration qu’il génère. Cela induit forcément des comportements de zapping relationnel, d’infidélité. »

* Sondage Ifop réalisé auprès d'un échantillon de 3 406 Françaises âgées de 18 ans et plus, du 25 octobre au 3 novembre 2016. ** Auteur de « Le soi, le couple et la famille », éd. Armand Colin.

Source
Those who talk behind my back, my ass contemplates
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