Citations des CF

[Sanji]

Bonjour à toutes et à tous,

J'aimerais ouvrir ce sujet afin de partager des phrases que nous ont dites les CF.
Je vais commencer par vous en citer deux, d'autres me reviendront sûrement.

Avant la séparation : "C'est mon corps, pourquoi je ne pourrais pas en faire ce que je veux quand tu n'es pas là ?"
Ça se passe de commentaire...

Après la séparation : "Tu as la part belle de la séparation, parce que moi j'ai tout à apprendre !" (sur un ton de reproche)
Je pense qu'elle n'a pas compris ce que ça signifiait.

Bon courage à vous

[Sans Prétention]

Hello Sanji !

J'aimerais ouvrir ce sujet afin de partager des phrases que nous ont dites les CF.
Je vais commencer par vous en citer deux, d'autres me reviendront sûrement.

Complète ici : viewtopic.php?t=3733

Tu peux continuer la liste faisant "répondre" et en citant les témoignages. A la base c'est collaboratif...
Mais je collabore tout seul

[Sanji]

Bonsoir SP,

C'est entendu, désolé du doublon

[Sans Prétention]

Bonsoir SP,

C'est entendu, désolé du doublon

No prob

[Sanji]

Je vais repartir sur ce sujet, même si le contenu ne correspond pas vraiment au titre, afin de ne pas polluer le bon sujet.
At least it's my fuck up.

Ces derniers temps, j'ai souvent repensé à de petites scènes quotidiennes. Rien qui ne mérite une rupture, et c'est là le côté pervers de l'inertie du couple. Par là, je pense à cette métaphore de la balance, dans laquelle on pèse le pour et le contre : d'un côté le poids colossal d'une relation amoureuse et de toute la logistique qui en découle, et de l'autre le ressenti d'un instant présent.

Parmi les nombreuses images qui me hantent, une sort particulièrement du lot. Non pas à cause de sa gravité, mais au contraire de part son insignifiance. Je pense que de nombreuses personnes n'y accorderaient pas d'importance, voire en riraient. Personnellement, j'en garde une blessure.

Un soir somme toutes assez ordinaire, alors que mon ex et moi étions en couple depuis deux ans (avant donc la naissance de notre aîné), je préparais le repas alors qu'elle regardait une série télé. À cette époque, je travaillais en entreprise et elle finissait son master.
J'ai donc pris une heure pour préparer une salade composée (rien d’extraordinaire, je le répète, svp ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit), ayant eu la chance de trouver des produits frais de bonne qualité (avocats bien mûrs, noix fraîches, etc.).
Je suis allé la rejoindre, et, bien sûr, lui ai tendu le plat pour qu'elle se serve en premier. Nous avons continué à regarder son épisode, puis, à la fin, je lui ai demandé de me passer le plat pour me servir. Elle avait tout mangé.
J'ai été stupéfait de cette situation, et n'arrivais pas à en croire mes yeux. Elle a éclaté de rire, et, en guise d'excuses, m'a simplement dit : "Mais c'était trop bon !"
Ce soir-là, mon repas a été un sandwich pain de mie/emmental.

Quelque part, je ne peux m'empêcher de penser qu'elle ne m'a jamais respecté, et qu'une personne bienveillante aurait pris sur elle pour réparer ce qu'elle avait fait (soyons fous : aller cuisiner pour moi pendant que j'aurais à mon tour regardé une vidéo que j'aurais choisie).

Je me demande si j'ai toujours fermé les yeux, si avec plus de maturité j'aurais pu me rendre compte que je n'avais pas choisi la bonne personne et ainsi aurais pu éviter à mes enfants de vivre ce drame, ou si mon esprit me joue des tours. Si à trop vouloir chercher à me convaincre de ses torts, je finis par perdre toute objectivité...

[Sophit4444]

Bonjour Sanji ,

Ce que tu viens de raconter est en effet loin d'être anodin ...
Qui de normalement constitué ferait ça ?

1 / Tu as tout préparé 2/ la moindre des choses aurait été qu'elle t'attende 3/ imaginons ok elle commence avant mais elle t'en laisse ...4/ Elle a tout fini ...Elle a satisfait SON besoin sans te prendre en compte .Comme si tu n'existais pas .Même pas d'excuses ,même pas essayé de rattrapper sa connerie .

Cela montrait en effet ,un très gros problème de son côté !

Pas de partages ...Tout pour elle ,Madame la mal éduqué ...Pardon mais la un gros problème d'éducation !

Clairement elle ne pensait qu'à elle ,un ego surdimensionné !!!!

Ton investissement n'a même pas été remarqué et remercie...

J'ai pas les mots ...

Oui tout était la ...

Désolé ,
Je suis vraiment désolé pour cet épisode .
Que dire ...Elle ne vaut pas la peine....

[Sanji]

Bonsoir Sophit4444,

Je te remercie de ta réponse.

En effet, j'avais déjà à l'époque les clés pour comprendre.
C'est dur de se dire que si j'avais assemblé les pièces à ce moment-là, j'aurais pu m'épargner beaucoup de peine, et offrir à mes enfants leur famille unie, avec une autre femme.
J'en suis capable dans de nombreux autres domaines, mais visiblement pas concernant ma relation amoureuse. Ou du moins, je n'en étais pas capable. Mais maintenant c'est trop tard...

[Anonyme 17]

Bonjour Sanji

Quand j'ai lu ce matin ton récit de ce vieux souvenir, à chaud il m'est venu quelques pensées.

Tout d'abord, je trouve que ta dame de l'époque a eu un comportement totalement infantile. Le comportement de l'enfant dont les parents satisfont les besoins primaires, et pour qui c'est dans l'ordre des choses. On me donne à manger je mange, sans me soucier des autre.

J'ai lu ton histoire Sanji. Ton ex avait faim à tous niveaux. Et elle a bien mangé sans se soucier de toi. Comme elle a mangé cette fameuse salade, sans se préoccuper de toi, de tes désirs et de tes besoins. Manque d'empathie absolue qui me fait penser au mur que tes parents regardent s'effondrer sans regarder le mur du voisin. Le curseur était déjà pointé semble t'il.

Alors oui, je suis comme toi souvent je revisite mon passé pour y rechercher des signes annonciateurs du comportement déviant qui est apparu au fil des années chez mon homme. Aurais je dû ou pu voir quelque chose ? Oui certainement. Mais j'étais enfermée dans l'idéal de construction de la vie de famille. J'ai tout occulté à la faveur de ce projet.

Tu dis aussi que l'arrivée de vos trois enfants ont bousculé l'ordonnancement de votre couple. Les enfants, ça te défonce ta vie. Faut être prêt.
J'en ai eu quatre, je les adore, c'est pas la question.

Quelquefois, je me dis qu'une relation amoureuse sans enfants est une expérience singulière et intéressante. Que cette relation sera exempte des vicissitudes liées à nos changement de posture quand naissent les enfants... L'épouse devient mère, le mari devient père.... Et l'inconscient nous fait des farces.
Tout ça pour dire Sanji, que je te souhaite du fond du cœur de te déployer dans une nouvelle relation, saine, respectueuse, transparente. Et que tu sentiras vibrer l'élan d'amour que tu portes au fond de toi.

Bien à toi

[Sans Prétention]

Quelquefois, je me dis qu'une relation amoureuse sans enfants est une expérience singulière et intéressante. Que cette relation sera exempte des vicissitudes liées à nos changement de posture quand naissent les enfants...

Bonjour Jaune.

J'aimerais que ce soit vrai mais l'expérience montre que ça n'est pas le cas.
L'insatisfaction chronique est un théorème qui se traduit de façon simple :

tu n'as pas d'enfant ? Tu trompes parce que tu te sens vide.
Tu as des enfants ? Tu trompes parce que tu as besoin d'air.
Ton mari est très demandeur mais peu attentionné ? Tu trompes avec un amant qui t'offre de la tendresse pure.
Ta femme n'est pas assez demandeuse ? Tu trouves une amante "chaude".
Ta femme est trop demandeuse et t'épuise ? Tu trouves une femme délicate qui te fait ressentir des trucs que tu n'as jamais éprouvés.
Ton mari est trop "demandeur" physiquement ? Tu trouves quelqu'un qui te fait vibrer émotionnellement.

Tu es souvent en déplacement ? Tu cherches des aventures.
Tu es coincé à la maison ? Tu cherches à t'échapper du "quotidien" en multipliant des aventures.

L'insatisfaction chronique se caractérise par le fait d'être lassé de ce qu'on a et toujours courir vers ce qu'on n'a pas (avec en toile de fond "césafote"). On reconnaît ces individus à leur language culpabilisateur.

Et à l'inverse : il y a une pathologie qui consiste à se satisfaire de ce qu'on n'a même pas mais qu'on Imagine avoir (avec en toile de fond "cémafote"). On les reconnaît à leur rhétorique qui cherche en permanence à dédouaner leur conjoint.

Un couple d'opposés de ce type donne une inscription sur SOS.

En fait ta "solution" serait de toutes les façons un problème pour certains profils et ton mari est de ceux-là.
Encore une fois, tu cherches à le dédouaner...
Je t'annonce qu'être mère ou père n'éteint pas la flamme : elle la transforme (preuve : si ton mari avait été dans les mêmes dispositions que toi, tu n'en serais pas là. Et même avec ce qu'il t'a fait, tu cherches encore à justifier ses actes par une explication externe à ce qu'il est tout en renonçant à ce que toi tu es et aimes).

Maintenant je t'accorde que cette transformation est plus difficile pour certains. Je t'accorde également qu'elle est de plus en plus difficile de nos jours.

[Sanji]

Bonsoir Jaune,

Je te remercie de ta réponse et de ta compassion.
J'espère que cette phase passera bientôt, pour moi comme pour toi, à chercher à reconstruire, tout en étant replongé·e en permanence dans le passé, et sans arriver à supporter le présent...
En travaillant, il m'arrive souvent de me retrouver avec des outils dans les mains sans savoir pourquoi, après avoir été aspiré dans ce tourbillon de pensées. Que s'est-il vraiment passé, à quel point m'a-t-elle trahi, quels moments étaient sincères, qu'est-ce que j'aurais pu faire ? C'est épuisant...

Je suis d'accord pour dire que l'on se transforme en devenant parent, mais je pense que si la base est saine il n'y a aucune raison d'en arriver là.

Bon courage à toi, Jaune, et à toutes celles et tous ceux qui lisent ce message et traversent les mêmes tourments.

[Anonyme 17]

Bonsoir,

Sans Prétention, ton message m'a sidérée ce midi et j'ai passé le reste de la journée en apnée. J'ai eu l'impression de prendre un skud en pleine face. Ces derniers jours je tournais et retournais déjà dans tous les sens ce que tu m'as écrit dans le message précédent. J'ai pris des notes pour moi même au fil des jours.

Je pense avoir tout saisi de ce dernier message sauf cette phrase que je ne comprends pas.

]En fait ta "solution" serait de toutes les façons un problème pour certains profils et ton mari est de ceux-là.

Je comprends que Monsieur est un insastisfait chronique et qu'elle qu'ait été notre situation de vie, il en aurait été insatisfait et accusateur à mon égard (cétafote).

Et moi, j'ai considéré la "qualité" de nos relations à l'aune de ce dont je rêvais en faisant fi de la réalité.
Je ne sais pas si je cherche à le dédouaner. Je cherche à le comprendre par tous les biais que j'ai pu évoquer.... Son passif éducatif, les reproches que je pouvais lui faire (d'alcoolisation de monsieur derrière ces reproches).

Est-ce que chercher à comprendre ça veut dire dédouaner ? Peut être.

J'ai lu et relu nombre de témoignages et d'interventions ces jours ci. Notamment des questions telles que "et que fait le cocufieur à présent pour réparer ?". Et que fait le ou la'cocue pour se réparer lui ou elle même ?.

J'ai vécu ces derniers jours en observant de plus près ce qui se passait dans notre couple, en étant imprégnée de mes lectures du site. Et je me rends compte qu'on est loin du compte et ce soir je suis en mille morceaux.

J'ai le cœur en vrac et la trouille au ventre.

Monsieur n'en peut plus de m'entendre revenir sur les sujets qui fâchent (la représentation des gros seins est mon sujet favori). Et sur les raisons de ses liaisons. Je suis tellement anéantie de son incapacité à communiquer que je lui ai dit qu'on allait dormir chacun de notre côté.
Il m'a répondu "avec plaisir".
Car il ne sera plus dérangé par la lumière lorsque je lis. (je lis beaucoup, et il dort beaucoup).
Je lui dis qu'il se fiche de moi, qu'il aurait pu me le dire plus tôt.

"what else"? Je demande

Réponse "j'en ai marre des questions" . Puis plus tard "j'ai besoin de calme et de paix". En gros "boucle là et tout ira bien".

Et puis encore plus tard il dit "je sais pas pourquoi j'ai dit ça...." avec plaisir ".

Encore une fois il sait pas pourquoi ces phrases sortent. Et moi je sais et je lui dis d'ailleurs" c'est exactement ce que tu penses et portes au fond de toi ".

Avant le drame, monsieur ne parlait jamais, jamais un mot de reproche, jamais un mot de travers. Le silence total. Je vivais cela comme une agression passive. Et d'ailleurs, souvent j'ai eu des pensées de séparation. Comme si je sentais ce qui disfonctionnait et aller nous péter à la tête des années plus tard. Et j'ai fait l'autruche, oui.

Bref cette semaine a été un festival de ce que je considère comme de l'agressivité de la part de monsieur. Ou Sans doute, éclairée par vos commentaires, je vois les choses autrement.

Alors certes nous avons eu cette semaine une chage familiale et logistique intense qui a généré beaucoup d'attentions, de tensions et de fatigue.
On aurait pu traverser cela dans l'humour et la complicité. Monsieur m'en a mis plein la tête un matin "tu dis toujours oui aux petits enfants, avec toi c'est open bar." Cemafote encore si ça se passe pas bien. J'ai craqué, effondrée devant tant de mauvais foi. J'avais la tête à l'envers, je me refaisais le film des instants vécus avec mes petits enfants. Et comme une conne je me remettais en question sur mes façons de faire.

Heureusement ma fille était là, sidérée., et m'a remis les pendules à l'heure. "c'est lui qui dit toujours NON".

Et puis je propose une activité, il dit "non" et puis cinq minutes après il dit "oui". Je m'en étonne.. Il me dit que j'avais raison en fait.

Nous faisons chambre à part, je ne lui adresse plus la parole. Il semble s'en accommoder. Nous avions parlé de partir en vacances en septembre. Il n'en parle plus et ne fait plus de recherches à ce sujet.

Je me disais qu'il me quittait passivement. Il laisse pourrir la situation.

Ce soir j'essaie de communiquer, je lui demande comment il se sent ? Il dit "je suis fatigué".

Je lui dis qu'il doit se soigner. Qu'il aurait dû se soigner depuis longtemps. Silence de sa part.

J'abandonne la discussion. C'est son problème à présent. Le mien de problème c'est moi. Arrêter de picoler, démarrer au plus vite nouvelle thérapie que j'attends avec impatience. J'ai des envies de danser, de bouger, de vivre, et j'ai surtout pas besoin de calme et de paix après le carnage desl'infidélités.

Vos messages me font réaliser

- que la réparation n'est pas en route. Monsieur est bloqué et empêtré dans son histoire et ses névroses. Et moi dans les miennes.

-que nos thérapeutes de couple m'ont très vite emmenée sur le' chemin d'un pardon. Que c'était pas si grave. "quand on a faim on va au supermarché (texto, véridique). Je me suis presque retrouvée au banc des accusés.

Monsieur ma dit face à ma rage de constater que notre histoire était salie" à t'entendre on dirait que je t'ai trompée toute ma vie ".... Ben ouais.... 4 fois sur les 10 derniers années !!!! Sans compter le virtuel !!!!

Je ne lui cherche plus d'excuses, je ne cherche plus à le dédouaner. Qu'il se soigne et revienne debout si c'est son souhait.

Je pense souvent à vous dans la journée, vous êtes mes seuls amis. J'attends le moment où je pourrai écrire. Et vous lire,même si ça me donne à voir ce que je ne veux pas voir. Et que j'entrevois malgré tout. Car faut bien avancer.

Ce message est bien 'long encore. Je rends grâce à votre patience.

[Sans Prétention]

Bonsoir Jaune

Je pense avoir tout saisi de ce dernier message sauf cette phrase que je ne comprends pas.

]En fait ta "solution" serait de toutes les façons un problème pour certains profils et ton mari est de ceux-là.

Je comprends que Monsieur est un insastisfait chronique et qu'elle qu'ait été notre situation de vie, il en aurait été insatisfait et accusateur à mon égard (cétafote).

Tu as parfaitement compris mon propos mais ce n'était pas un scud

Et moi, j'ai considéré la "qualité" de nos relations à l'aune de ce dont je rêvais en faisant fi de la réalité.

Tout simple. Tu as bien saisi le sens de ce que je voulais dire...

Soyons juste : dans tes écrits il y a un peu d'explication (c'est vrai) mais il y a surtout beaucoup de remise en question de toi. Et aucune remise en question de lui.
Je vais m'expliquer juste après.

Je ne sais pas si je cherche à le dédouaner. Je cherche à le comprendre par tous les biais que j'ai pu évoquer.... Son passif éducatif, les reproches que je pouvais lui faire (d'alcoolisation de monsieur derrière ces reproches).

Est-ce que chercher à comprendre ça veut dire dédouaner ? Peut être.

Absolument pas.
Chercher à comprendre, mettre des mots ce n'est pas dédouaner. Je passe mon temps à le faire je crois et le but n'est pas de dédouaner mais expliquer.

La question est : est-ce que tu cherches à comprendre ou à le dédouaner ?

A partir du moment où toi tu aimes tes enfants, la famille, que tu te casses en mille morceaux pour ça. Parce que c'est ton modèle à toi. A partir du moment où ça te rend heureuse, il n'y a pas de raison de requestionner tes aspirations (de manière aussi radicale j'entends) parce que lui a échoué.

La limite était là : tu le décris comme un super papa, grand-père, super mari à part éventuellement ses infidélités mais je vois pas le gars aussi extraordinaire que ça... Précisément c'est un mec passif qui ne sait pas bien ce qu'il veut, et qui n'hésite pas à "pénétrer" l'antre familial, en quelque sorte ton petit cocon en y mettant des poufiasses dans toutes les pièces de la maison. C'est une démarche qui dit qu'il n'accorde que peu d'importance à ce qui t'équilibre.
Admettons qu'il n'ait aucun respect pour ses propres engagements vis-à-vis de votre couple, mais la maison, vous y avez élevé vos enfants... Il est où le bon papa ?

Par contre ses psychoses passent avant tout.

Te voir écrire cette contre vérité : si on est sans enfant c'est peut-être mieux pour le couple, ça m'a un peu peiné pour toi je dois dire.

Certains vivent comme ça et ils ont raison pour eux-mêmes.
Toi ce n'est pas ce que tu voulais.
Questionne tout ça, mais ne renie pas ce que tu es.
Évolue, mais ne renonce pas.

Je suis tellement anéantie de son incapacité à communiquer que je lui ai dit qu'on allait dormir chacun de notre côté.
Il m'a répondu "avec plaisir".

Si je fais un relevé de toutes ses petites phrases de merde qui visent à te démolir, j'ouvre une section rien que pour lui...

Voilà précisément ce que tu dois lui interdire de sortir de sa bouche. Tu ne le sais pas mais si ça te met en colère (à juste titre) une partie de ton cerveau y croit à ses remarques bien ciblées, que tu le veuilles ou non.

Encore une fois il sait pas pourquoi ces phrases sortent. Et moi je sais et je lui dis d'ailleurs" c'est exactement ce que tu penses et portes au fond de toi ".

Je le crois aussi.
Mais admettons l'inverse (il ne pense pas ce qu'il dit) : naturellement, il a plutôt des paroles assassines que rassurantes

Avant le drame, monsieur ne parlait jamais, jamais un mot de reproche, jamais un mot de travers. Le silence total. Je vivais cela comme une agression passive. Et d'ailleurs, souvent j'ai eu des pensées de séparation. Comme si je sentais ce qui disfonctionnait et aller nous péter à la tête des années plus tard. Et j'ai fait l'autruche, oui.

C'était ce dont il fallait que tu prennes conscience.
Voilà. Le plus gros du travail de conscientisation est fait. Maintenant tu peux commencer à poser tes bases.

Alors certes nous avons eu cette semaine une chage familiale et logistique intense qui a généré beaucoup d'attentions, de tensions et de fatigue.
On aurait pu traverser cela dans l'humour et la complicité. Monsieur m'en a mis plein la tête un matin "tu dis toujours oui aux petits enfants, avec toi c'est open bar." Cemafote encore si ça se passe pas bien. J'ai craqué, effondrée devant tant de mauvais foi. J'avais la tête à l'envers, je me refaisais le film des instants vécus avec mes petits enfants. Et comme une conne je me remettais en question sur mes façons de faire.

Face je gagne. Pile tu perds.

Heureusement ma fille était là, sidérée., et m'a remis les pendules à l'heure. "c'est lui qui dit toujours NON".

Et puis je propose une activité, il dit "non" et puis cinq minutes après il dit "oui". Je m'en étonne.. Il me dit que j'avais raison en fait.

Heureux de constater que même si je ne vous connais pas ta fille au moins relaye mes impressions.
Ravi aussi d'apprendre que j'avais raison sur son caractère double.
Besoin de soins Mister Yellow...

Nous faisons chambre à part, je ne lui adresse plus la parole. Il semble s'en accommoder.

Ah.

Nous avions parlé de partir en vacances en septembre. Il n'en parle plus et ne fait plus de recherches à ce sujet.

Un bon mari...

Jaune, écoute, je connais des dizaines de femmes qui auraient foutu la valise de ton mari par la fenêtre pour la moitié de ce qu'il fait et je ne parle même pas des infidélités.
Il est temps de voir ce qui est pour te permettre à toi de prendre le meilleur parti de tout ça.

nos thérapeutes de couple m'ont très vite emmenée sur le' chemin d'un pardon. Que c'était pas si grave. "quand on a faim on va au supermarché (texto, véridique). Je me suis presque retrouvée au banc des accusés.

Un thérapeute digne de ce nom n'écrit pas ça.
Change.
Quant au pardon c'est complètement hors sujet.
Le sujet central est la réparation : quels actes forts pour toi ?
Quels engagements ambitieux pour vous ?

Le pardon vient après ou pas. C'est pas la question de fond.
Tu as par ailleurs subi un grave trauma on s'en occupe quand ?
Et lui la question de son enfance et son besoin maladif de plaire, son attitude passive / agressive, c'est abordé à quel moment de votre "thérapie" '?

Je me souviens avoir eu une bonne thérapeute.
Un jour je lui ai demandé "je suis un vieux con avec mes principes rétrogrades ou quoi ?"
Elle m'a dit "vous êtes vous-même".
J'ai pensé "ah merde je me renie !"

Depuis, j'ai évolué sur certaines questions mais j'ai pas lâché les fondamentaux quitte à les vivre d'une autre manière.

Monsieur ma dit face à ma rage de constater que notre histoire était salie" à t'entendre on dirait que je t'ai trompée toute ma vie ".... Ben ouais.... 4 fois sur les 10 derniers années !!!! Sans compter le virtuel !!!!

Encore hors sujet.
C'est pas le nombre de fois en tant que tel.
C'est toute une partie de votre histoire qu'on t'a confisquée.

10 ans à ne pas te dire les choses...
10 ans où tu n'as pas compris telle ou telle réaction pensant mal faire alors que tout simplement ton tort principal était de le gêner dans sa course au cul de morue.

Entre tout, le but n'est pas de l'enfoncer plus qu'il ne le faudrait.
Le but est que tu arrêtes de t'enfoncer toi, de disparaître sous sa psychose à lui au prétexte qu'il serait un homme merveilleux en dehors de ses infidélités.
Même s'il ne t'avait pas trompée il faudrait quand même se poser des questions.

Sinon comme dit plus haut je ne sais pas pourquoi tu continues à lui poser la question du pourquoi. Tu as les réponses.
C'est le "comment" qui t'échappe encore...

Et le comment tu le perçois par petites touches : manque de respect, mutisme, mensonge, passivité, agressivité verbale, fuite, besoin maladif de plaire.
Donc là faut commencer à se protéger en arrêtant de considérer que ce qu'il dit vaut quelque chose.
Ce qu'il dit renseigne sur son état d'esprit et aussi sur sa façon de voir les choses, de te voir, mais en aucun cas cela ne remet en question la belle personne que tu es profondément.

[Mitsou78]

Trop vite, trop tôt pour re construire un couple...
Tu commences seulement à t'apprendre, continue le travail, aidé c'est mieux, sur toi...
Vous êtes l'exemple type de deux adultes d'un certains âges qui ne murissent pas ensemble, l'un restant ancré dans ses pathologies, l'autre commençant à cerner et corriger les siennes !!!

[Babou]

Salut jaune

Je suis tellement anéantie de son incapacité à communiquer

Tu vois une incapacité à communiquer, n'est ce pas plutôt un manque de respect? J'ai l'impression que parler "d'incapacité à communiquer" est ta façon de lui trouver des excuses alors que ce qu'il fait est plus grave que ça.
Il y a des gens qui ont des difficultés à communiquer mais ne sont pas dans le manque de respect (des timides, des gens réservés, des autistes, peu importe). Des gens profondément gentils mais qui sont "juste" maladroits ou plus à l'aise dans le silence que dans l'interaction.
Dans ton cas ce n'est pas ça que je lis.

Est ce que ça :

"j'en ai marre des questions"

"j'ai besoin de calme et de paix"

"quand on a faim on va au supermarché"

c'est le genre de chose que tu dirais à quelqu'un que tu respectes à qui tu as fait du mal? En tant qu'adulte, quand tu fais du mal à quelqu'un tu t'en excuses et tu fais ce qu'il faut pour réparer ce mal non? Si jamais demain je te cassais une jambe sur un coup de colère et que je te disais "oh désolé... mais après tout ça n'est qu'une jambe ça n'est pas grave c'est bon m'énerve pas" sentirais tu que mon "désolé" est sincère? Voilà ce qui me fait tiquer : tu interprètes comme "difficulté à communiquer" le fait que son pardon n'est pas sincère vis à vis de toi. C'est lui donner une excuse facile. Peut être parce que sinon cela te donnerait à voir un visage de lui autre que celui que tu veux voir. Quelque part, peut être te mens tu autant qu'il ne te ment. Pour quelle raison?
Je lis quelqu'un qui te considère comme un acquis et qui ne voit pas de manque de respect dans le fait de te tromper et de ne rien faire pour réparer. Et je te lis toi qui déforme ce que tu vois pour caser ça dans une simple "incapacité à communiquer".

Comme ici :

que la réparation n'est pas en route. Monsieur est bloqué et empêtré dans son histoire et ses névroses.

Tu décris quelqu'un de bien qui serait juste empêtré dans ce qu'il a fait, comme s'il cherchait à réparer ce qu'il a fait sans savoir comment. Or, ce n'est pas ce que tu décris.
Son état d'esprit, il te l'a dit texto :

" à t'entendre on dirait que je t'ai trompée toute ma vie "

Lorsque quelqu'un te montre qui il est : crois le.
0 remord, presque un "si c'était à refaire je le referais mais en me planquant mieux".
Quelqu'un qui a l'intention de réparer ce qu'il a fait ne te dirait pas que ce qu'il a fait n'est pas assez grave pour que tu en fasses tout un plat. Le problème c'est que tu ne veux pas croire que cette personne là, c'est lui. Tu préfères le voir comme quelqu'un de juste maladroit enfermé dans ses névroses.

J'ai des envies de danser, de bouger, de vivre, et j'ai surtout pas besoin de calme et de paix après le carnage desl'infidélités.

Tu as surtout besoin d'autre chose qu'un mec qui ne te respecte pas et ne répare pas les conséquences de SES actes.
Appelle ça "bouger, danser, vivre" si tu le souhaites; mais j'ai l'impression que c'est ta façon de dire sans le dire que tu as besoin de t'éloigner de lui. Pourquoi n'oses tu pas dire que tu as besoin de t'éloigner de lui?
Lui est plutôt calme = tu as besoin de mouvement. Si lui était plutôt agité, tu sentirais avoir besoin de calme.
Quelque part demande toi si ton besoin c'est de bouger/danser/vivre en restant à ses côtés ou plus simplement de ne pas rester aux côtés de quelqu'un qui ne te respecte pas comme tu le mérites.

Saurais tu poser des mots sur ces choses?
- quelles conséquences monsieur a t-il subi pour ses propres actes?
- quelles actions concrètes a t-il mis en oeuvre pour réparer ce qu'il a fait?

[Sans Prétention]

nos thérapeutes de couple m'ont très vite emmenée sur le' chemin d'un pardon. Que c'était pas si grave. "quand on a faim on va au supermarché (texto, véridique). Je me suis presque retrouvée au banc des accusés.

Je n'ai pas compris si cette pépite a été écrite par les thérapeutes ou si elle est de ton mari ou si ton mari prétend que c'est ce que lui ont dit les thérapeutes mais cette remarque très bête et violente, non seulement est culpabilisante (s'il avait faim, c'est que tu ne lui donnais pas à manger !) mais en plus très conne parce qu'elle ignore superbement le réel.

Parce qu'il y a effectivement des gens qui ont "faim" mais :
- qui grignotent légèrement et se rendent compte qu'ils n'avaient pas vraiment "faim" mais qu'ils étaient juste devant la télé depuis trop longtemps
- qui invitent leur partenaire à partager un en-cas (couple complice)
- qui proposent de changer de resto (couple aux tendances libertines, complice)
- qui sont boulimiques de manière pathologique (donc ils n'ont pas "faim", ils bouffent) : tonneau des Danaïdes comme ton mari

Change de thérapeute : ils ne parlent pas de qui vous êtes et appliquent des recettes toutes faites à des situations sans les distinguer.

Et pour finir : la comparaison avec le supermarché est assez éloquente !
On parle de mets raffinés faits avec amour ou d'étalage de viande au rayon froid ?

Ne plus s'interdire d'affirmer qu'on parle de consommation de viande : c'est validé par ton mari.