j'ai 15 ans de couple au compteur et bien des torts à mon actif:je me suis laissé emporter dans la routine,je my suis même installé avec complaisance ignorant l'epée de damoclès qui guettait la routine tel un vautour sa proie,peu de sorties pour casser le quotidien dirigé par les contraintes,solitaire parce que mon metier m'apporte un équilibre et l'idée fausse qu'une bonne ligne de conduite(pas de tromperies)et l'amour pouvait suffir à emprunter le chemin idéal.En y reflechissant bien et selon ses propres dires j'ai fini par me servir d'elle involontairement comme d'un objet.
biensur dans ce contexte etouffant(pour ne pas administrer une rafale de sédatifs je clos le chaptire torts mais sachez juste qu'il ya beaucoup de motifs qui les uns greffés aux autres dépeignent un tableau aux allures de nebuleuse):elle a commis l'impensable;j'ai senti qu'il se tramait quelque chose de louche au détour de sa vie et au bout de plusieurs tentatives j'ai obtenu des aveux de petits bisous:grosse claque au fer rouge à travers la tête,la je vacille pas mais la soupape en branle cherche un dernier rempart pour trouver une bouée de sauvetage.Tout ce que cela implique en quelques mots remet à jamais ma concéption du couple,dans ce qui me reste alors de reflexion s'enferme une explosion de peine qui aujourd'hui encore à du mal à s'evacuer par petits bouts.
act I:on a un enfant de 2 ans et j'ai d'abord pensé que j'allais me battre pour lui parce qu'il a besoin de ses deux parents.Pour lui mais pas pour elle
act II:je ne peux refouler mes sentiments aussi loin que j'aimerais,comme un pilote qui manque un control et echoue dans le fossé on reprend le volant pour renouer avec ce qui anime notre bonheur.
act III:ma part de responsabilité dans cet accident me donne envie de changer ça pour que l'eventuelle rechute brise ma vie sans regrets.Difficile dès le départ de comprendre ça.Je dois me premunir et prendre conscience que rien n'est aqcuis sur cette terre d'illusions(j'étais beaucoup trop sur de moi).
Ensuite elle a su trouvé les mots juste,des mots maintes fois repetés mais toujours sans réponses,electro-choc oblige la magie opère et mon neurone naufragé reprend des couleurs,enfin je l'ai entendu.
Du coup ça va mieux on dirait bien que notre vie redémarre doucement,je sais qu'il reste des fondations et que nos talents d'architecte vont contribuer à notre avenir mais une chose me bloque,quelque chose dont on ne peut se séparer totalement.
Par exemple cette nuit;3h hop reveil accompagné d'un bloc projeté en pleine tête,un truc qui colle à la nuit,comme une balle atteignant parfaitement sa cible et se logeant la ou ça paralyse,quelque chose qui vous enferme dans une cage de peur iraisonnée,je veux nommer l'angoisse,celle qui vous pousse à ne plus agir normalement,celle qui fait que chaque jour je l'espionne,je la met en contradiction dès que possible,que je cherche du négatif partout ou se dirigent mes pensées,que je suis pret à engager un détéctive etc etc;quand revient la lucidité je me dis alors que je deviens cinglé et que ma raison se fait la malle.
Je lui en veux de m'avoir volé cette confiance naive,je lui en veux maintenant de devoir combattre l'invisible(le pire des combats envisageable).
Aujourd'hui j'essaie d'avancer et je me dis que la route va être longue avant de parvenir à dompter ces angoisses et ça me donne l'impression de me retrouver face à un monstre sourd.
Aurais-je le temps de m'en départir pour relancer ce qui peut nous sauver,c'est mon interrogation d'aujourd'hui.
