Aïe, ca fait trop mal

La découverte de l’infidélité est une expérience traumatique. Il est souvent difficile d’être objectif lorsque nous traversons des situations déstabilisantes. Parlons en sans complexe.

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barnabée
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par barnabée »

Oui bien sur que le cocufiage arrive dans les couples qui ont des problèmes ou simplement les couples qui s'essouflent, mais dans ce cas il y a plein d'autres solutions, soit pour relancer la machine si il y a encore de quoi faire, soit pour arrêter, mais le COCUFIAGE est la pire des solutions, la plus violente, la plus destructrice, la moins courageuse.............
Donc même si après on décide de rester (c'est mon cas) l'image de l'autre est à jamais altérée, et pour ma part la confiance en l'autre et en moi et totalement détruite....
ps : je souffre tout le temps
La fidélité c'est l'amour qui empêche la médiocrité, c'est l'amour plus fort que l'instinct......
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siream
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par siream »

La trahison est la pire des choses dans le couple !!!!! Ta souffrance s'estompera pour disparaître un jour mais la confiance ??????
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aie
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par aie »

En fait, ce qui est le plus destructeur dans mon cas (comme dans le cas de barnabee par exemple), c'est que je suis pas seulement cocue en amour, je suis aussi cocue en amitie. Ca pose des questions bizarres et des remises en questions de soi beaucoup plus violentes.
Parce que quand on est "seulement" cocue en amour, on sait que quelque chose n'allait pas dans le couple et il y a tellement de composantes différentes dans le couple (dialogue, partage, mais aussi cul, ennui, quotidien, enfants ...) qu'on peut arriver à comprendre que si l'une de ces composantes ne fonctionne pas, l'infidele est tenté d'aller voir ailleurs. Et ailleurs, il trouve peut-etre satisfation sur LA composante défaillante mais il ne trouve pas satisfaction sur TOUTES les composantes.
Mais quand on est aussi cocue en amitie, alors là, on se pose des questions sur sa valeur, sur ce qu'on represente pour les autres, sur sa capacité à être aimée et respectée. On a vraiment l'impression de pas être important dans le coeur des gens.

Si une personne vous dit quelque chose, pour pouvez penser qu'elle a tort mais si plusieurs personnes vous disent la même chose, vous commencez à vous dire que c'est vous qui avez tort.

Et quand, en plus, cette blessure est une répétition d'une blessure plus ancienne qui a provoqué les même sentiments, vous vous dites que c'est inscrit en vous, que les choses se répètent encore et encore et pour toujours. Alors vous vous demandez ce qui en vous fait que l'histoire se répète.
Et vous ressentez un puissant ecoeurement de vous
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siream
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par siream »

Cocue en amitié ? Cocu est un terme qui n'est pas adapté ! :wink: La remise en question de soi c'est ce que nous traversons tous à ce moment là : Pourquoi moi ? Qu'ai je donc fais pour mériter ça ? ......etc Pourquoi toujours nous remettre nopus en question le probléme vient peut être aussi de l'autre et seulement l'autre dans certain cas .........
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barnabée
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par barnabée »

c'est parfaitement ça Aïe, j'ai souvent l'impression que tu écris parfaitement ce que mon coeur pourrait écrire :
"Puisque personne ne m'a suffisemment aimé pour me protéger du pire, puisque l'amour l'amitié m'ont détruite, (dans mon cas on peut rajouter ma famille, la mort et la maladie) alors la seule solution (c'est mon cas) c'est de choisir l'isolement total..."
L'autre est et restera pour moi une menace, puisque ouvrir son coeur c'est faire entrer le cheval de troie ou plutôt les chevaux qui nous détruirons.
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aie
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par aie »

Quand notre psy m'avait demandé pourquoi je me torturais comme ca, j'avais écrit ce texte sur elle:

Les pires sont ceux à qui l’on a tant donné que, sans rien véritablement attendre en retour, on nourrit tout au moins l’espoir d’une forme de reconnaissance, d’un embryon de volonté de ne pas nuire, comptant sur cette logique primaire et ancestrale qui consiste à ne pas mordre la main qui vous nourrit ou vous protège. On ne peut imaginer que ce ne sont que de veritables trous noirs, absorbant la chaleur et la lumière de votre affection ou votre dévouement, s’en nourrissant sans que rien ne puisse les remplir ni les repaitre et qui vous broient et vous recrachent anéanti, brisé, amer, contaminé par leur perversité et envahi d’une irrepressible envie de vomir.

A la découverte de la trahison, dans un premier temps, la stupeur vous paralyse, le cerveau se bloque, les lèvres se fignent, la respiration se fait laborieuse, haletante et sifflante. L’univers se retrecit et se concentre, attirant dans sa reduction tout bruit, tout air , toute lumière, dans une gigantesque et interminable aspiration. Le champ de vision se referme, réduit à la taille d’une pointe d’épingle, plus rien ne bouge, plus un battement de cil, le cerveau devient minéral, le corps de marbre, jusqu’au cœur qui ralentit sa course, rate un battement et se glace. Plus une sensation, plus une pensée, le vide, le néant, un sombre trou sans fond dans lequel vous tombez sans la moindre sensation de chute. L’immobilité absolue de la moindre cellule de votre corps.

Cela part du haut de la tête, comme une couronne grelottante, étraignant votre front dans son étau gelé. Le cercle de froid descend lentement votre corps frissonnant, figeant et glaçant chaque cellule sur son chemin. Il atteint le cou et progresse lentement, douloureusement le long de la colonne vertebrale, comme un doigt de givre. Il passe le cœur, fouillant, creusant et vidant chaque recoin, ne laissant qu’un trou béant et sanguinolant, un vide insondable. Il descend encore, passant le ventre qui se crispe, atteignant les jambes qui se transforment en coton, flageollent et sont parcourues de millions de piqures et finalement disparaît sous vos pieds, retournant à la terre, aux enfers.
La concentration de l’espace ralentit progressivement pour finalement atteindre une limite absolue. Voila, ca y est, vous être devenu un caillou, le temps s’arrête, vous êtes mort.

Combien de temps, le temps suspend-il son vol ? Combien de temps dure votre absence, votre inexistence ? Une fraction de seconde, une éternité.

Et puis soudain, comme le reflux d’une monstrueuse marée, tel un volcan lacérant les entrailles de la terre dans une formidable explosion, le ventre se déchire crachant les pierres de la colère, libérant la coulée de lave de la haine et les épaisses fumées noires et asphyxiantes de la rage. Le corps se rechauffe instantanement, se met à bouillir, la transpiration coule de vos tempes, sous vos bras, le long de votre dos. Un cri prend naissance au plus profond de votre être, enfle et se dilate, retourne votre estomac, se fraye un chemin déchirant à travers l’œsophage, atteint la gorge qu’il laboure dans son acharnement à passer ce couloir trop étroit et finalement, dans un dernier effort, s’explulse en un furieux geyser, assourdissant, interminable, desctructeur, vous laissant haletant, épuisé et tremblant, la gorge en feu, l’esprit vidé, ne connaissant plus qu’un seul mot au monde : non… non…, oh pitié non…

Puis, assez vite, l’urgence vous saisit, le corps se met en mouvement, frénétiquement, il faut agir. Le danger est là. Il faut fuir, il faut se se battre. Vous marchez, courez, en long et en large, vous allez vers le téléphone, puis changeant d’avis, vous vous précipitez vers vos clés de voiture pour finalement retourner du pas pressant vers l’ordinateur. C’est forcement une erreur, il doit y avoir une explication, il faut vérifier, vous avez du vous tromper, mal comprendre, Votre souffle est court, l’adrenaline coule à flot dans vos veines, vous donnant une force surhumaine pour… pour…
Et doucement, entre deux respirations asmathiques, vous l’entendez, cette petite voix qui chuchote l’évidence : Pour rien, il est déjà trop tard. Le mal est fait, irreversible.

Alors, vous êtes à nouveau, submergé par un torrent de haine, vous vous noyez et vous consumez dans ses flots brulants. La rage vous brule l’âme et le corps. Plus l’évidence de votre impuissance émerge, plus la haine gonfle.
La trahison tourne et tourne et tourne encore dans votre tête, comme une bille de flipper, filant, rebondissant et repartant dans toutes les directions, en une course folle, heurtant, cassant et détruisant sur son passage tous les souvenirs agréables et rieurs, les transformant en marscarades grimacantes et sinistres. L’évocation de visages amicaux fait apparaître des masques fourbes et moqueurs. Dans votre réminiscence , les rires prennent des accents de cris de hyenes.

Votre cerveau réinterprete l’histoire à la lumière noire de la traitrise.

Jour après jour, les détails s’ajoutent aux détails pour former un ensemble cohérent. Les pièces du puzzle se regroupent, s’assemblent et s’emboitent à présent à la perfection, formant l’image parfaite et d’une précision chirurgicale de votre candeur, de votre bêtise crasse et impardonnable.
Ces petits riens qui auraient pu vous mettre la puce à l’oreille et que vous avez négligement balayés d’un revers de la main vous apparaissent maintenant, comme une multitude de fils de soie invisibles qui se melent et tissent ensemble le linceul de votre innocence. Vous êtes un idiot, un moins que rien.
Chaque jour apporte sa petite touche au tableau, dessinant avec une finesse cruelle, les contours précis de chaque élement, les différents points de rupture où vous auriez encore pu changer le cours des choses, où rien n’était alors joué et vous observez l’image, imaginant et comblant par la pensée les espaces encore vierges, en suintant par tous les pores de votre peau, une poisseuse humiliation.

Puisque vous avez été si naïf, si stupide, puisque vous vous êtes cru si fort, si bon, si important, si aimé ou si malin, il vous faut à présent apprendre de votre bêtise, maitriser la nausée et observer l’étendue des dégats jusqu’à ce que vomissement s’ensuive, boire la coupe de vinaigre jusqu’à la lie, afin qu’au moins, sorte de ce carnage, un sens, une plus grande tolérence, une compréhension nouvelle, une forme de clairvoyance, n’importe quoi, même infime, qui vous pemettent de penser un jour que vous n’avez pas été trahi en vain, que vous n’avez pas que perdu, que quelque chose en vous a été gagné. Ce qui ne détruit pas rend plus fort parait-il.

« Oublie » vous conseillent certains. « Pense à autre chose » vous répetent d’autres. Mais quel bienfait peut-il en sortir si vous détournez le regard, si vous refusez d’y penser. Il faut fouiller, chercher, retourner chaque grain de cette mer de sable noir. La solution se trouve peut-etre sous l’un d’entre eux, l’infime parcelle de quartz blanc, l’éclat de cristal pur, le trésor qui vous permettra de cesser les recherches, de trouver une nouvelle harmonie interieure, que vous pourrez contempler en vous disant que cette épreuve n’aura pas été vaine, que vous n’avez pas seulement perdu.

Mais tandis que vous souffrez comme un forcat à la peine pour donner du sens à votre souffrance, reconstruire, exister, l’Autre, cet Abominable, l’objet de toute votre haine, celui qui s’est servi sur le dos de la bête encore vivante, celui là ne doit pas rester impuni, l’esprit libre et serein. Il faut qu’il souffre, il faut qu’il paye.
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barnabée
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par barnabée »

Tellement bien écrit, tellement bien décrit, tellement vrai, tellement.................
Merci Aïe je vais lire et relire ton texte en boucle......
La fidélité c'est l'amour qui empêche la médiocrité, c'est l'amour plus fort que l'instinct......
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patoche
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par patoche »

ouaaaaa balaise le texte ! que dire de plus ? rien !
seul le temps permet de surmonter , sans oublier bien sur mais en ne souffrant plus !
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petitemarie
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par petitemarie »

Adèle a écrit :Je crois que c'est tout à fait normal que Aie envoie promener plus moins gentiment son homme...et ce de temps en temps. C'est même très sain.

On va pas commencer à béatifier tous les cocufieurs, s'ils restent avec leur cocu.

C'est quoi ta valeur personnelle Petitemarie?
Il ne s'agit nullement de béatifier les cocufieurs, ni de leur dresser une statue. Quant à aie, je ne dis pas que ce n'est pas normal qu'elle envoie valser son mari, juste qu'elle le fait.
Il n'y avait aucun jugement dans mes paroles, juste des faits.

Quand X trompe Y, X n'est plus parfait, merveilleus, sensationnel, formidable... comme il l'était auparavant aux yeux de Y. X descend de son piédestal, redevient un simple mortel. L'amour de Y pour X en prend un coup. X doit reconquérir cet amour et accepter que Y le voit avec des yeux réalistes. X doit accepter que Y connaisse ses failles, ait espionné sa vie, ses conversations, ses mails... X doit accepter les reproches, les remarques, les piques, les attaques, les pleurs, les sanglots, les crises d'angoisse, de tétanie... Et vivre avec son propre remords, lorsqu'il en a.

Je ne dis pas que X n'a rien mérité tout ça. Il avait qu'à réfléchir plus de 5 minutes avant de baisser culotte. Je dis juste que X doit être profondément amoureux de Y pour accepter tout ça car je pense que pour le cocufieur aussi, le plus simple est de partir.
aie a écrit :En fait, ce qui est le plus destructeur dans mon cas (comme dans le cas de barnabee par exemple), c'est que je suis pas seulement cocue en amour, je suis aussi cocue en amitie.
Je comprends ton terme. J'ai l'impression que la trahison amicale est bien plus dure à accepter que la trahison amoureuse. Quelque part la trahison amoureuse "fait partie du jeu", des risques que l'on prend quand on est en couple. Alors que si l'on peut s'attendre à être trahie par une amie pour une connerie, une question de sous, une bagarre sur les mômes... la dernière chose à laquelle on s'attend d'une amie, c'est bien qu'elle tente de nous piquer notre mari !
On a tous évoqué un jour avec son conjoint la question de la fidélité, de la jalousie... Mais qui a pensé à dire à priori à une amie proche "si tu couches avec mon marie, je t'arrache les yeux et je m'en fais un collier" ?
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aie
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par aie »

Mais qui a pensé à dire à priori à une amie proche "si tu couches avec mon marie, je t'arrache les yeux et je m'en fais un collier" ?
Ben moi, justement. Enfin, j'avais pas pensé au collier mais j'avais déjà évoqué cette question avec elle quand elle a couché avec le mari de sa cousine. Et c'est là qu'elle avait eu cette phrase que "jamais au grand jamais elle ne pourrait faire une chose pareille" !!!
Je ne dis pas que X n'a rien mérité tout ça. Il avait qu'à réfléchir plus de 5 minutes avant de baisser culotte. Je dis juste que X doit être profondément amoureux de Y pour accepter tout ça car je pense que pour le cocufieur aussi, le plus simple est de partir.
Par contre ca, ca fait vraiment beaucoup de bien. Moi aussi je vais le relire en boucle. Merci
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petitemarie
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par petitemarie »

aie a écrit :Citation:
Mais qui a pensé à dire à priori à une amie proche "si tu couches avec mon marie, je t'arrache les yeux et je m'en fais un collier" ?


Ben moi, justement. Enfin, j'avais pas pensé au collier mais j'avais déjà évoqué cette question avec elle quand elle a couché avec le mari de sa cousine. Et c'est là qu'elle avait eu cette phrase que "jamais au grand jamais elle ne pourrait faire une chose pareille" !!!

Eh mais c'est vraiment la reine des SALOPES !!!! Je pensais que tu en avais parlé avec elle APRES que tu aies eu des doutes concernant ton mari.

aie a écrit :Citation:
Je ne dis pas que X n'a rien mérité tout ça. Il avait qu'à réfléchir plus de 5 minutes avant de baisser culotte. Je dis juste que X doit être profondément amoureux de Y pour accepter tout ça car je pense que pour le cocufieur aussi, le plus simple est de partir.


Par contre ca, ca fait vraiment beaucoup de bien. Moi aussi je vais le relire en boucle. Merci
En fait je me suis posé la question et je crois honnêtement qu'à la place de mon conjoint, j'aurais eu du mal à rester. Je n'aurais pas supporté ce regard sur moi. L'amour-propre du cocu en prend un coup. Mais l'amour-propre du cocufieur découvert aussi. Et ça tu l'as dit, toi aussi, que ton mari qui se voyait comme quelqu'un de droit n'a plus la même image de lui. Et il sait aussi que tu n'as plus cette image de lui. Or c'est avant tout aux yeux de ceux qu'on aime qu'on veut se montrer beau. Il en faut de l'amour pour passer outre cela. Ou au contraire n'en avoir rien à foutre de l'autre. Mais au fond de toi, tu sais très bien que ce n'est pas le cas de ton tien.
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Adèle
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par Adèle »

siream a écrit :Cocue en amitié ? Cocu est un terme qui n'est pas adapté ! :wink: La remise en question de soi c'est ce que nous traversons tous à ce moment là : Pourquoi moi ? Qu'ai je donc fais pour mériter ça ? ......etc Pourquoi toujours nous remettre nopus en question le probléme vient peut être aussi de l'autre et seulement l'autre dans certain cas .........
Effectivement que c'est donc vrai. Le danger par contre si on ne fait pas une remise en question, c'est de vivre toujours le même type de relation...
On va mieux lorsqu'on comprend que la fin d'un couple, n'est que la fin d'un monde... pas du monde.

**on est incurable lorsqu'on chérit sa souffrance** Gustave Flaubert.
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fredisdead
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par fredisdead »

pour parler de choses plus legeres, j'ai vu aie que tu connaissais mon petit village?
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linda13
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par linda13 »

Bonjour,

Aie,ton histoire est bien triste aussi, et ton texte à ta psy criant de vérité ressentie par nombre d'entre nous dont moi... Je l'ai lu et je le relirai car il exprime vraiment ce que je ressens encore aujourd'hui 6 ans après comme quoi on n'en sort pas indemne de ces histoires d'adultère...
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Auteur du sujet
aie
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Re: Aïe, ca fait trop mal

Message par aie »

Salut linda, tu ressens encore ca 6 ans après, ca fait peur !

Salut fred, je ne connais pas ton village mais je suis allée jeter un coup d'oeil sur internet et je l'ai trouvé magnifique. J'ai eu une vision. Celle d'un grand barbecue sur la place que j'ai vu en photo, nous tous, les cocus et les cocufieurs, seuls ou en couple, comme un grand pied de nez à toute cette merde, à tes villageois bien-pensants, à tous ces soit-disants amis qui nous ont trahis, aux innombrables bavards, bonimenteurs, donneurs de conseil, directeurs de conscience et autres corbeaux qui nous entourent . On mettrait une banderole "Grand rassemblement des cocus de France et de Navarre - On est malheureux, on est minables, on est ridicules et grotesques mais on est pas seuls et on vous emmerde!"

Je crois (j'espere) que j'arrive au bout du bout. J'en peux plus d'être malheureuse, de détruire mon homme et mes enfants, de douter, de flipper, de fliquer, d'analyser, de me masturber le cerveau. JE VEUX VIVRE, respirer, profiter, bouffer, baiser, rigoler, découvrir, sentir, avoir confiance en moi, en la vie, en ma force, en ma valeur, en mes valeurs.

Ce que j'ai donné, ma confiance, mon temps, une place dans ma famille et dans mon coeur, je l'ai fait parce que c'etait moi et que ca me ressemble. Ce qu'on m'a fait, c'est pas moi, c'est pas ma faute, ca ne me ressemble pas.
S'il est la, avec moi, c'est parce que je suis moi. S'il n'est pas avec elle, c'est justement, parce que c'est elle.

Allez, haut les coeurs fred, on va y arriver mon copain.
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