6 ans aprés.........................

[mistermagoo]

Je vous lis depuis plusieurs années et je ne pense pas avoir véritablement contribué.

Aucunement voyeuriste, car faisant partie de la caste des cornus, Je me suis reconnu en vos douleurs, vos hésitations sur l'attitude à adopter face à ce cauchemar qui vous tombe sur la tète lorsque vous découvrez qui peut être votre moitié, ce qui fait que par la suite, plus rien ne sera jamais plus comme avant.

Je ne saurai vous dire si cela est une règle et si les dégâts occasionnés, à mon sens irréversibles, ne peuvent qu’entrainer une séparation même sur le tard, mais 6 ans après l'été où je devins cocu, la séparation semble s'être prononcée ce soir au hasard d’une conversation houleuse et ce sur le thème du dit cocufiage.

Pourquoi ? Parce depuis lors, ceci me ronge, et ce tout particulièrement pendant l’été (cf. en infra) ma confiance n’a jamais eu la chance de se rétablir (du moins partiellement) dés lors qu’elle n’a jamais voulu satisfaire à me répondre au pourquoi de cela, à sa nature, à rien !, à un quelconque début de dialogue, à m’en guérir quoi !, et que notre activité sexuelle s’est cantonné à 4 à 6 rapports forcés pour elle, contraints, mal vécus par an, alors qu’avant il était d’un rythme effreiné.

C’est ainsi qu’alors que je la sollicitais pour m’expliquer celle-ci me répondait invariablement « c’est du passé, je ne veux pas en parler faut te faire soigner tu es un grand malade » et cela déjà même 2 mois après que son amant l’eut jeté et qu’elle ait regagné mon domicile.
Je l’avais accepté à nouveau dans mon appartement car je ne pouvais la mettre à la rue et car elle me disait qu’elle partirait dans 3 mois.

Donc, aux origines :
Après que j’eus découvert le pot aux roses en fouillant dans ses papiers en début d’été 2004, vinrent la négation et les mensonges cousus de câble blanc, puis la thèse de l’erreur de parcours, quelques je t’aime pendant mon énorme dépression réactionnelle, des « tu me fais confiance ? », des « je te jure que » et pendant ce temps là elle continuait à coucher avec lui.
Les rares week-end où on se croisait, je lui laissais une chance d’être honnéte et lui demandais « tu n’as rien à me dire ? » elle me répondait en régle générale « je suis content que tu sois là » ou « je t’aime ».
Sa réaction face à ma douleur autrement ? inhumaine, « tu as une gueule d’enterrement, comment peut on te désirer » dégout affiché « souhait que j’aille chez mon frangin dans les landes (loin donc) en arret maladie (dépression bien sur ) » afin d’avoir plus les coudées plus franches avec son amant bien sur, rien d’altruiste là dedans.

Propos dévalorisants et menteurs à certains amis communs occultant bien sur le cocufiage que je ne souhaitais leur évoquer moi-même en défense et qui se sont soldés par autant de pertes d’amis.
Ces fameux coup de tel du soir auxquels elle tenait tant et où elle disait coucher chez une amie alors qu’elle était chez lui.
Un de mes coups de tel visiblement dérangeant un soir « haa c’est toi » puis en sourdine un « attends ! » adressé à quelqu’un. Et puis le silence jusqu’à ce que le tel portable coupe de lui-même.
Cerise sur le gateau, elle a même réussi à me faire coucher (même lit copulatoire? je ne sais pas) dans le baisodrome de bord de plage de son amant alors que je n’etais pas au courant, elle disant que lui et moi, on serait à coup sur de tres bons amis…….



La vérité est qu’alors que j’aimais passionnément cette personne, épouvantablement instable, caractérielle, difficile et insatisfaite sur tout et bien évidemment de moi, mais terriblement attachante, et lui consacrais un amour, une attention et une aide sans faille.
celle-ci a été se glisser dans les draps de son potentiel employeur dans le cadre de son entretien d’embauche et a poussé même le zéle bien plus loin.

Le traumatisme a été doublé par ce que je découvrais d’elle et son inhumanité par la suite.

Un raccourci de la mentalité mante religieuse :
Propos de l’an passé, elle, un peu ivre

« Pour moi, l’affectif, cela n’a jamais compté, je me suis marié à mon ex parce que son père était général et me fascinait. Avec le recul, j’aurai du choisir le frere de mon ex avec qui je m’entendais mieux.
Accéder au couches supérieures c’était mon aspiration.
Je ne veux de conjoint que s’il fait partie des hautes couches sociales, présente bien, posséde notorité, puissance et des biens.
Ta mére était très bien physiquement et c’est normal qu’elle ait trompé ton pére, j’aurai fait la même chose moi-même »

Ces propos repris plus tard, à jeun, avec une fanfaronnade « je trouve quelqu’un demain sans probleme pour te remplacer »


Bon 6 ans après, j’ai fait une bonne partie du deuil et l'ait grandement désaimé, et le genre de propos tenu au dessus y participe largement (par ailleurs ceci a largement entretenu l’angoisse du jardin plus vert en face également même si ces concepts me dégoutaient d’elle),
Mais un fait est :
Je n’ai plus de forces, ni d’envie, ni de courage
Je suis en pleine désillusion et plein de méfiance
Je me sens moche et pas attirant
Je ne me sens nullement capable de créer un couple à nouveau, l’idée même de rencontrer quelqu’un me terrorise

[Adèle]

De toute façon avant de penser à former un nouveau couple.... vous allez devoir réapprendre à vous aimer vous mêmes....

Prenez soin de vous... et malheureusement.... non heureusement bienvenu parmis nous...

[uomo]

Le femmes qui pensent comme la votre ne sont pas forcément légions... rien n'indique que vous rencontrerez de nouveaux une adepte forcenée de l'ascenseur social.

Est-elle bien née au moins pour avoir de telles prétentions ?

Bref je crois que vous valez mieux que ça, mieux que ce que vous pensez de vous même, et j'aimerais que vous ayez dans votre entourage des gens pour confirmer ce que je vous dis.

Avez-vous pensé à pousser la poste d'un psy ?

[kanashimi]

Wow !
Que dire face à tant de méchanceté et face à tant de... gentillesse?

Je suis content pour toi mistermagoo que t'es enfin coupé les ponts avec ce genre de personnage (que j'aurais depuis longtemps viré à coup de pied au c.ul).

Première chose, comme dis adèle, te reconstruire.
Qu'est ce que tu as envie?
Commence par des petits plaisirs : boire un coup avec la pote, manger une fondue etc...
Tu verras, à force de positif le négatif diminue.

Moche et pas attirant... ça ça ira mieux plus tard, avec le sourire !


Le couple tout ça, tu verras bien plus tard.

Mais après moi j'ai pas été au fond comme ça, donc...

[mistermagoo]

Ce matin, elle me laisse un livre en vainqueur, qui, elle, sait vivre et connait tout du bonheur et se fait psychothérapeute pour l’occasion, signature vacharde de sa part dans le cadre d’une séparation sans conséquence pour elle, sauf celle consistant à changer de confort pour un autre qu’elle a prévu de trouver sous peu sur son lieu de prédilection de drague, le même où celui où le cocufiage eut lieu, et où elle avait déjà eu des aventures avant moi, plage très porteuse de haute bourgeoisie mariée aux valeurs morales déliquescentes.

« Pourquoi est ce si difficile d’être heureux ? » de jacques salomé, allusion non masquée à ma difficulté à oublier, art, qui, chez elle, est maitrisé jusqu’à l’amnésie choisie.
C’est ainsi, que la mort et la maladie sont deux choses tellement importantes, que le cocufiage entre autre ne saurait être pris en compte car dérisoire par comparaison. De même pour les peines de cœur et tromperies qui pour elle, sont, juste des atteintes à l’égo.
Elle n’a nullement été confronté à la maladie soit dit en passant.

Non , elle est née d’un milieu très modeste, je dirai même pauvre. Elle a choisi, ses beaux parents dans des castes sociales élevées pour remplacer ses parents, ses amies et amants dans le même creuset et croit être issu de ce milieu bourgeois dés lors. Elle choisit ses amis et amants chez les puissants ou chez qui peut lui être utile afin d’accéder à ses interets personnels, à sa promotion personnelle.
Les plus intégres ne l’aiment pas, les plus cons ou les plus interessés par sa plastique, il faut le dire, très interessante se laissent gruger ou séduire par cette femme enfant.

La porte d’un psy, hmpffff ! je ne vous cache pas que je n’y crois pas trop. La mise sous antidépresseur, j’ai bien peur s’impose et j’y satisferais cet après midi probablement la mort dans l’ame.
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Pour répondre au :
Wow !
Que dire face à tant de méchanceté et face à tant de... gentillesse?
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Je te remercie de cette appréciation positive, mais, par souci d’honneteté, je te dirai que par la suite et alors qu’elle me qualifiait de « trop et pas assez » avant de me tromper : le trop faisant référence au « je donne le meilleur de » et le pas assez au « moi-même », j’ai peu ou prou glissé vers un « pas assez » et « pas assez » espérant une mise à plat de sa part afin de repartir sur des bases antérieures à la tromperie qui seraient cette fois-ci saines… ou pour le moins glissant vers un « on ne donne à présent qu’en rapport avec ce que l’on reçoit ».
De même, je reconnais que l’été venant, ses non réponses à mes questions me rendaient taiseux et lointain, assurément désagréable mais jamais agressif.
Comment aurai je pu faire pour espérer une stabilité et une confiance retrouvée, des projections sur l’avenir, si ce n’est en sondant son évolution dans sa mentalité, dans l’espoir vain qu’elle ouvre son cœur et son intelligence, et que j’y trouve sensibilité, compréhension et humanité et que me soit dit en toute sincérité qu’elle regrettait, qu’elle avait honte et aussi pourquoi?.
Cela n’a jamais eu lieu bien sur.
Ai-je eu tort ? de toute maniére, c’était plus fort que moi.

Si je ne l’ai pas viré à coup de pied au cul c’est parce que cette personne un peu « border line » était à la limite du gouffre à l’époque où je l’ai connu et y etait toujours pendant et aprés sa séquence cocufiage.
(Une secte, une faillite professionnelle personnelle et la perte de sa maison couronnant ceci, des exils ultérieurs et 2 licenciements consécutifs pour faute (liés à son foutu caractère ingérable). Je rédigeais ainsi son dernier mémoire de prud’homme et participais à la réintégrer dans la vie socio-professionnelle à mon petit niveau et selon les possibilités qui étaient miennes. Tout ceci dans un cadre de dépression et arret maladie pour elle.)

Pourquoi donc ne pas l’avoir viré à coup de pied au cul ?
*Je ne voulais pas la mettre à la rue.
*Son amie la plus proche (une confidente pour moi qui devint très vite celle qui détourne mes propos de leur contexte et les modifie à souhait dans leur contenu pour pourrir encore plus la situation en les lui rapportant de manière choisie, orientée et très partielle plus tard) n’était pas franchement enthousiaste pour l’accueillir. Elle l’aurait fait mais m’a dit clairement qu’elle ne la supporterait pas.
*Et son départ étant annoncée à 3 mois, je m’étais dit que je pourrai bien survivre à cela encore un peu et remettre ma phase deuil à un peu plus tard. Et de 3 mois en 3 mois,………nous nous sommes vite retrouvé à 4 ans de vie commune de +, post cocufiage sur ces principes de faux départ (les 2 années qui ont suivi, les CDD étaient plutôt sur 1 an)

De quoi j’ai envie ?
Sincérement de rien à l’heure actuelle.
J’ai vécu 7 ans autour de la problématique du couple et m’y suis oublié.

Mais je reessaierai les petits plaisirs petit à petit mais c’est bien d’une dépression et d’une incapacité à vivre dont on parle à présent. Je ne me leurre pas.

[siream]

Bonjour et bbienvenue parmis nous !
Je pense que ta femme miniminise sa trahison , quand je lis ton récit j'ai la sensation qu'elle est contente d'être avec toi car elle a trouvé l'homme qui "accepte tout" une épaule qu'elle trouve quand le besoin sans ressent !! Le fait qu'elle refuse le dialogue est une preuve qu'elle n'a pas envie de faire évoluer les choses ! Pour reconstruire il faut être deux et là tu es seul ...Courage

[Laurent]

Bonjour Mister Magoo,

tes posts me font remuer les nerfs tant la description de ta contrepartie féminine ressemble à mon ex-femme, et ton état de lucidité et de facteurs de dépressions réunis y rajoutent bien aussi.

Je peux juste te dire qu'il n y a rien à attendre d'elle.

Il faut que tu t'occupes de ta santé, un début de dépression ne 'passe' pas facilement comme on peut le croire.
Soigne toi dès maintenant, en supprimant la cause racine : fais ce qu'il faut pour ne plus la voir dans les mois et années à venir.

Crois moi, la guérison est longue.

J'ai meme eu une période durant laquelle j'étais limite à changer de trottoir en croisant une personne du sexe opposé.

Le bonheur revient longuement après. Ca fait trois ans pour moi, et depuis une grosse année je redécouvre ce que veut dire etre joyeux. Vivre à deux aussi.

L'important c'est vraiment de te soigner, de faire ce qu'il faut pour te séparer de cette vouivre qui te garderait la tete sous l'eau sinon. Il n y a pas pire qu'une destructrice manipulatrice telle que tu la cotoies. Ne l'écoute pas.
Le chant des sirènes ne vaut que si on l'écoute, et si tu ne fais que regarder les faits sans écouter les paroles, le monstre sera révélé à 100%.

Tiens nous informés de tes avancées, ce lieu est un phare sur lequel les lames de fonds et les mensonges se brisent tel la bruine sur un rocher.

[uomo]

Bonjour,

Je vais être cash.

JE NE CROIS PAS A L'AUTOMEDICATION POUR SOIGNER UNE DEPRESSION => ALLEZ OUSTE CHEZ LE PSY !!!

Je vais être re-cash.

Tu es trop intelligent pour être heureux. Cesse de ruminer, de ressasser, de penser. Un con qui marche ira toujours plus loin qu'un intellectuel qui se suicide...

Fais des choses simples, mécaniques.

Mange, dors, cours, nage, conduis, saute, danse, ... ; n'importe quoi de physique qui calme le cerveau et envoie des tas d'hormones positives dans le corps.

Par ailleurs, je suis d'accord avec elle (c'est peut-être la seule chose qu'elle dit qui ne soit pas une c...) : les blessures d'amour et de tromperie sont des atteintes à l'égo. Et la mort et la maladie sont plus graves que le cocufiage, c'est une évidence pour moi. Alors ne laisse pas la dépression issue de cette blessure d'égo, ce cocufiage, te rapprocher de l'une ou de l'autre.

Plus facile à dire qu'à faire, je sais. Comme Laurent, je dirais que ne plus la voir DU TOUT serait un bon début. Est-ce possible?

Continue à poster ici, nous sommes de tout coeur avec toi.

[mistermagoo]

Bonjour Uomo

J’en suis encore à ces bouffées d’espoirs de renouveau (cela ne se commande pas) très vite annihilées par la réalité ; par exemple, celle de ce coup de téléphone de ce soir qu’elle donnait à une amie, aussi papilloneuse qu’elle, et où elle mentionnait la fin de notre relation et la promesse de plaisirs en lien avec le masculin pour un séjour « féria ? » « plage ? » « combien de jours ?» avec elle, un homme devant lui être présenté, et ce dés demain.

Nous sommes donc en colocation mal établi et son souci actuel est « est-ce que je pourrai amener mes conquêtes à la maison, lui (moi) ici ».

Il va de soi que je ne saurai humainement le supporter.

Dans sa petite tète, il est clair qu’elle reste dans cette maison !

Voilà du coté du pas facile à vivre.

Pour le concret :
Ne plus la voir DU TOUT implique en 1er lieu un déménagement,

Nous avons loué (très bonne option soigneusement choisie alors que pourtant l’heure était à l’achat) une maison à loyer onéreux et j’ai tenu à ce que le bail soit à nos 2 noms connaissant la mistinguette et son absence totale de sens des responsabilités et son instabilité chronique.

2 possibilités :
1 – je me tire car n’ayant nullement envie de rester sur ces lieux chargés d’émotions négatives et de non partage et elle reste – problème : elle vient de monter son cabinet dentaire et ses moyens financiers seront très loin de permettre de subvenir aux ressources nécessaires (carnet de rendez-vous vide pour l’instant) – au total, nous partons tous 2, chacun de notre coté.
Tu diras que je devrais ne pas m’en soucier
2 – je reste (c’est exclus) et elle part

le problème
il s’agit d’un département cotier ou le locatif à l’année n’apparaitra qu’à compter de septembre. Il semble qu’il soit impossible de se loger en attendant.

En vous remerciant pour votre écoute et votre aide

[Laurent]

Protège le magot du magoo, ainsi que sa santé mentale.

Trouve des solutions pour déjà la voir 'moins'. Sors de sa malsaine influence.

Tu es trop intelligent pour etre heureux, oui. En tout cas avec une perverse.

Je sais que ce que nous disons doit te faire violence, il m'arrivait de renier en bloc à mon époque.

Agis bien, agis vite.

[Nas]

Salut Mistermagoo,

Dur dur...

Je me sens moche et pas attirant

Je réagis sur cette phrase...C'est Madame qui te fait penser une chose pareille, et vu le peu de valeur et d' honneur dont elle fait preuve, je pense que tu peux zapper ses dires à 1€ le litre. Elle y perdra sa dignité.
La vie ne s'arrête pas pour autant, et crois moi, d'autre penseront le contraire.

[Adèle]

Si je comprends bien vous êtes 2 dentistes? Si elle monte son cabinet dentaire?

Mais, comment pouvez-vous accepter tout celà... C'est un de vos patient qui vous conte celà... Vous lui dites quoi?

Avez-vous des enfants? Vous en parlez-pas...

Je suis pas religieuse... mais pas du tout... et pourtant j'aime aide-toi et le ciel t'aidera...

Qu'attendez-vous?

D'ailleurs pour vous rassurez vous pouvez m'envoyez une photo en privé. Je vais vous le dire si vous êtes moche ou non...

[mistermagoo]

Bonjour à tous

Je suis venu ici dans l’attente d’avoir des vues sur la chose de la part de personnes ayant connu ce même moment de vie et ce faisant de m’aider à y voir plus clair, et cela, avec une volonté…… ne surtout pas me répandre en douleur.

Nous vivions en union libre et dieu merci n’avons ni enfant, ni possessions immobilières communes.
Ceci permet de relativiser sérieusement ma situation par comparaison à ce que vit Dada (qui a toute mon estime et ma compassion) ou d’autres nombreuses personnes ici.
De même, malgré son défaut de port de préservatifs, je n’ai pas attrapé de cochonneries graves.

Je suis venu également ici pour narrer mon histoire pour 2 raisons :
- Apporter un témoignage de conjoint cocu qui n’est jamais arrivé à faire un deuil sur la tromperie et cela 6 ans après que cela ait eu lieu

Mon cas n’est pas comparable à d’autres situations où un pardon aurait pu être accordé.
Ainsi, celui-ci n’a jamais pu être fait pour des raisons liées à
*l’absence de demande de pardon et d’explications de sa part
*la légitimité de l’avoir fait qu’elle s’est donnée, sans étayer ceci, justifiant ceci uniquement par un fait relevant de sa « vie privée », « c’est arrivé, c’est tout, c’est comme cela, c’est la vie, je n’ai pas à m’excuser», après bien sur les mensonges et autres débilités d’usage initiale (juste un bisou dans le cou, c’est pas ma faute si je plais, c’est ta faute si tu étais venu cela n’aurait pas eu lieu et il m’aurait respecté, tout cela pour un simple mot mal compris sur mon calepin (calin))

Je vous ai décrit donc une personne pour le moins spéciale.

- évoquer avec vous si le fait de demander des explications réitérées (saisonnier façon estival) était légitime dans ce cas de figure car il s’avère que ceci a tué le « couple » à supposer qu’il était vivant…

Pourtant Audiard, je crois, disait « ils évitaient très méticuleusement les disputes afin d’éviter les réconciliations »

Et je vous ai donc décrit les circonstances de la rupture.

1er acte :
Après 2 mois de disette,
demande non verbale d’un rapport sexuel le 27 juin de cette année après un bref échange de bisous.
Elle, haine dans les yeux, moi au dessus d’elle. Je m’arréte. Elle « alors tu me fais l’amour ? – (ton agressif) » moi « non »

Retour dans les souvenirs, 27 juin 2004, même situation en vacances aux saintes maries de la mer, à 3 jours du cocufiage. Je l’honorais malgré la haine dans ses yeux et elle de se fendre d’un « tu n’as pas encore fini ? ».
Autant dire que cela a été très très mal vécu et cela d’autant plus que je pressentais ce qui allait advenir ultérieurement.

Je revis en 2010 donc la même nausée par réminiscence .

2eme acte : je fais chambre à part consécutivement

3eme acte : Une demande (mendicité ?) de ma part d’échange concernant la sexualité qu’elle me refuse afin d’améliorer l’état du couple (dialogue somme toute naturel à l’intérieur d’un couple).
Réponse : J’ai jamais aimé cela

4eme acte : chambre commune car des invités occupent ma chambre, elle se love contre moi au matin, moi en bout de lit, et je lui demande, « dois je chercher ma sexualité ailleurs ? » pas de réponse de sa part

5eme acte : En gros et ce sur un ton posé, et annoncé comme tel dans la teneur que je voulais lui donner, j’aborde un dialogue pour 2 finalités afin de sauver le couple,
pourrais tu ouvrir ton cœur ton humanité et me libérer de ce fardeau en parlant de ce qui s est passé et du pourquoi, de ton ressenti avec le recul sur ta tromperie de 2004 ?
Pourrais tu me dire pourquoi parce que je ne peux accepter ton « je n’ai jamais aimé cela sur la chose sexuelle », considérant des antériorités avec « X » obsédé sexuel devant l’éternel, moi au début, et ton amant 2004, il s’avère qu’avec moi, c’est impossible ?

Coups de canifs successifs :
je la dégoute donc pas de rapport sexuel,
en 2004, elle avait décidé cela pour une raison qu’elle n’a pas voulu évoqué mais m’évoquera à notre séparation, + « il s’est tellement passé de chose entre nous depuis que cela ne devrait plus être évoqué »
successions de noms d’oiseau, absence d’écoute, et promesse de me tromper sous peu et de se trouver ainsi un nouveau logeur et autres horreurs pires qu’il est inutile d’évoquer (bon mettons ceci sur le compte de la colère)
je suis également le responsable de toutes ses difficultés alors que par mutations successives, je l’ai amené exactement là où elle voulait aller depuis 7 ans de maniére obscessionnelle, et cela avec ou sans moi (lieu où elle investissait (pari perdant) sur l’avenir avec mon cocufieur.
Idem pour ses canaux carpiens (la cause le déménagement)
Bien sur face à cette violence non souhaitée, j’ai répliqué itou….lourd…

La tromperie, je vous l’ai décrite dans les grandes lignes et je vous ferai abstraction de tous les faits infects et autres armes de destruction psychologique dont j’ai fait l’objet pendant 5-6 mois pendant et consécutivement.

J’ai apprécié vos diverses contributions

Ainsi

siream me dit
Je pense que ta femme miniminise sa trahison , quand je lis ton récit j'ai la sensation qu'elle est contente d'être avec toi car elle a trouvé l'homme qui "accepte tout" une épaule qu'elle trouve quand le besoin sans ressent !! Le fait qu'elle refuse le dialogue est une preuve qu'elle n'a pas envie de faire évoluer les choses ! Pour reconstruire il faut être deux et là tu es seul ...



Je bisse d’autant plus qu’elle m’annonce à présent que depuis le printemps, elle voulait revenir vers le département dont on vient et qu’initialement elle ne supportait pas car lieu de son ancienne faillite professionnelle, cherchant à tout va des cabinets du département où l’on est actuellement.
Cette femme fonctionne toute seule mais a besoin d’homme pour ses fins.
Elle chauffe un dentiste du prochain département depuis quelques temps déjà (elle fantasme sur le caducée manifestement). Je ne lui ai pas dit mais il ne peut pas la sentir, il l’a vu en opportuniste intéressée (nota bene : il est plein aux as et a quelqu’un dans sa vie (cela, cela ne la dérange pas non plus et elle le sait).

C’est ainsi que lorsque je lui dis que je pense prendre un appartement elle me demande d’’attendre un peu qu’elle ait monté son projet, 2 bisous à l’appui (la VOUIVRE tu disais Laurent ?).

Uomo

J’ai déjà connu les psy à l’occasion d’un deuil amoureux (cela n’arrange pas ma situation) et franchement cela n’a strictement rien donné POUR MOI.
Je m’en suis sorti par d’autres biais mais j’étais plus jeune.

Nas

Mon constat sur mon physique se dresse au quotidien, mais bon cela on verra pour plus tard, j’ai un putain de boulot à faire avant, je suis un tue l’amour actuellement.
Le fait est que la solitude me terrorise aussi, j’ai émigré pour cette mistinguette vers un département où je ne connais personne et où ceux-ci ont une drôle de mentalité.
Les liens amicaux qui devaient se tresser autour de ces anciennes amitiés ont disparues (disputes avec elle ou oubli) ou son activisme péjoratif à mon égard ont fait que ces gens ne m’avaient franchement pas à la bonne.

Uomo, Laurent et Adèle

Vous me perturbez et je pense que c’est sciemment.

Uomo, Laurent
Vous m’attribuez une intelligence, soit !, c’est votre avis et donc une incapacité à être heureux.
Evoquez vous une trop forte acuité déstabilisante ou un aspect obsessionnel obligé ?
La trépanation et une reconversion en éboueur sont elles souhaitables ?

Adèle

Oui, nous sommes dentistes, moi un chirurgien dentiste avec une activité particulière non soignante.

« Mais, comment pouvez-vous accepter tout cela »

Je ne l’accepte pas, je le somatise, mon amour pour elle + ma peur de l’abandon (cf. terrain psy) + mon appréhension de la solitude explique le reste.

« ... C'est un de vos patient qui vous conte celà... Vous lui dites quoi? »
de se barrer en courant, qu’il a tout à y gagner, qu’elle aura tout loisir de rendre malheureux le prochain type avec qui elle va jouer. Que lui y a déjà suffisamment satisfait.

« Je suis pas religieuse... mais pas du tout... et pourtant j'aime aide-toi et le ciel t'aidera... »

pour le moment, je n’ai pas de réponse

« Qu'attendez-vous? »

la fin de ce cauchemard et le début d’un renouveau

« D'ailleurs pour vous rassurez vous pouvez m'envoyez une photo en privé. Je vais vous le dire si vous êtes moche ou non... »

vous allez être épouvantablement malhonnéte par gentillesse

[Thob]

On sent dans tes mots que tu tournes sept fois le clavier dans tes mains avant de les taper. Et que tu cherches le mot précis. Souvent les messages inscrits ici le sont sur le moment (c'est ainsi que j'ai écrit les miens), avec toute l'animosité et l'effroi en filigrane. Dans les tiens, on sent effectivement que tu es à bout, que tu as poussé à fond les tentatives de compréhension et de réflexion. Six années me semblent un recul suffisant, comme nos camarades à cornes je dirais qu'il était temps d'agir et que tu n'as pas fini.

Dans ma situation, minime en comparaison, mais ce n'est jamais comparable, j'ai également cherché à obtenir le pourquoi sans rien obtenir. Cela ne fait pas encore deux mois, mais j'abandonne le pourquoi, je pense qu'il n'y en a pas vraiment. Quand on est le trompé on réalise d'un seul coup qu'on ne vivait pas à deux face au monde, mais à deux individus avec des objectifs pas forcément similaires. Je ne serais pas resté si ma conjointe n'avait pas montré un grand désarroi face à ma destruction, beaucoup d'attention et d'amour, même si je n'étais pas à même de les recevoir. Ce n'était pas gagné, comme beaucoup ici au début le cocufieur ne comprend pas ce qui pose problème au cocufié.

Cette femme te tient par tous les bouts, il faut absolument que tu prennes le large, même si c'est pour une courte période. Même exigeant, ton métier doit bien te permettre de prendre quelques jours seul ailleurs ? Te retrouver loin, même artificiellement, devrait te permettre de réfléchir sans influence à ce que tu attends de ta vie. Ta conclusion pourra être "je quitte la maison, qu'elle se démerde, une autre vie m'attend" ou "je ne peux pas me passer d'elle, je prendrai les coups et je survivrai", peu importe en fait tant que tu sais pourquoi tu fais tel ou tel choix, et comment tu l'assumeras.
On me l'avait écrit sur ce forum, pourtant mon premier mouvement était de la quitter. Je crois que c'est Adèle qui m'avait conseillé de m'éloigner pour réfléchir. Je n'ai pas pu partir très longtemps (obligations professionnelles) mais suffisamment pour avoir une dizaine d'heures seul, sans contraintes, sans influences extérieures, et pour prendre des décisions. Même si elles ne sont pas faciles à assumer tous les jours, pour moi il y a un moment précis où je sais que je me suis dit que ce choix-là était à moi (en opposition à tout ce que je devais avaler que je n'avais pas choisi de vivre). Je ne suis pas sorti de l'auberge, mais j'ai au moins acquis que rien n'est plus définitif. Je n'aurai pas de mal à m'en aller si cela doit se reproduire, quelque chose s'est cassé lorsque je me suis retrouvé seul à cogiter.

Et je rejoins tout le monde sur le psy : ces six années à te faire martyriser méritent bien de petites conversations avec des gens payés à t'écouter. Clairement, ta conjointe ne t'écoute pas.

Bon courage.

[uomo]

Uomo, Laurent et Adèle

Vous me perturbez et je pense que c’est sciemment.

oui

Uomo, Laurent
Vous m’attribuez une intelligence, soit !, c’est votre avis et donc une incapacité à être heureux.
Evoquez vous une trop forte acuité déstabilisante ou un aspect obsessionnel obligé ?

Il suffit de te lire pour comprendre que tu analyses beaucoup les choses, ce qui nécessite une forte intelligence analytique (non!). Le recul que tu prends sur la situation en est un autre signe.

Le problème, c'est qu'il existe ce que l'on appelle l'"analysis paralysis", c'est à dire l'incapacité d'agir suite à trop d'analyse. Tu as pesé le pour et le contre de toutes les options et aucune ne te semble se distinguer des autres. Donc tu ne fais rien.

Nous, qui avons vécu certaines expériences étrangement similaires (est-ce le forum qui veut ça?), sentons que non seulement il n'y a plus de solution amiable possible, mais qu'en plus de tout tu as largement dépassé tous les délais de péremption possibles et imaginables.

Ta santé physique et mentale sont actuellement en danger direct.

Il y a des gens qui, pour se sortir de situations désespérées, ont préféré se couper un membre pour avancer.

Disons que si on transforme cela en métaphore, toutes tes attaches matérielles doivent être méthodiquement et systématiquement coupées par toi pour te permettre de fuir et de passer à autre chose.

La trépanation et une reconversion en éboueur sont elles souhaitables ?

Note pour plus tard: ne jamais mordre la main tendue pour vous aider, même sans les dents

Au risque de passer pour tristement politiquement correct, je ne crois pas qu'être éboueur soit un signe de manque d'intelligence.
Accessoirement, et c'est un conseil que je me donne à moi même, il y a un moment où il faut arrêter de penser et devenir un peu plus primaire. Et faire du sport est un bon paliatif.

J’ai déjà connu les psy à l’occasion d’un deuil amoureux (cela n’arrange pas ma situation) et franchement cela n’a strictement rien donné POUR MOI.
Je m’en suis sorti par d’autres biais mais j’étais plus jeune.

Vous n'avez pas eu de chance. Tous les psys ne sont pas inefficaces. Par ailleurs je parlais simplement de traiter votre dépression, d'un point de vue médical. Seuls les psychiatres sont habilités à délivrer certains médicaments.

Uomo, Laurent et Adèle

Vous me perturbez et je pense que c’est sciemment.

re-oui

Bouge toi le c...