Cocue virtuelle, cocue quand même...

[pauv'pomme]

Bonjour à tous,
Des mois que je vous lis et que je me sens bien chez vous, parce que je me sens chez moi, cocue parmis d'autres avec les mêmes questionnements, les mêmes douleurs, et pourtant mon histoire est différente et a même certains aspects comiques.
Je vis depuis presque 5 ans avec un menteur. Je sais qu'il est addict au porno, il se fait prendre systématiquement car ne sait pas faire intelligemment le ménage sur le pc. Je sais que contrairement à tout ce qu'il veut bien avouer, il serait tenté de faire des rencontres mais il est assez desservi par la nature car malade (insuffisance rénale terminale, dyalisé à domicile), sans emploi, caractère associal, égoïste, capricieux, colérique, pas un top-model non plus.
Moi même, que puis je donc lui trouver? Il m'émeut. Il suce son pouce pour dormir, il est resté petit dans sa tête pour cause de mauvais traitements dans sa jeunesse. Il est naïf même quand il croit me manipuler. Je lis en lui comme dans un livre. Mais de temps à autre j'aime aussi lui mettre le nez dans son popo.
J'ai donc créé un pseudo sur copains d'avant et il ne m'a fallu que 7 échanges, soient 14 mails de part et d'autres pour savoir qu'il cherchait plus qu'une amitié, qu'il était partant pour une aventure, prêt à aller rejoindre Mylène, 37 ans, hotesse au chomage, licenciée par son boss (ex-amant), chaude comme une braise.
Le pauvre planquait du mieux les traces de contacts dans hotmails et changeait d'expression au fil de la journée. Ce n'est que hier soir, qu'émue de pitié, j'ai renoncé à le faire courrir jusqu'à Angoulême pour embrasser le vide et que je lui ai dit que Mylène n'était que ma création.
Ca l'a anéanti, il ne m'aime plus (?), ne veut plus vivre avec moi, mais se demande où il va vivre et dans quelles conditions (ne peut subvenir seul à ses besoins), prétend n'avoir pas eu d'intentions de tromperie mais avoir voulu jouer pour savoir jusqu'où la pouf pouvait aller.
Voilà en résumé ma petite mésaventure cocasse et pitoyable qui je l'espère n'ajoutera pas à vos tristesses, elle ne le mérite pas, mais vous fera sourire, donnera aussi peut être à ceux d'entre vous qui soupçonnent mais n'ont pas l'ombre d'une preuve, des idées pour faire une meilleure pêche...

[Nas]

Salut Pauv'pomme et bienvenue sur le forum !

Oooh non, aucune des histoires de trahison ne me font rire ou sourire. Pas plus la tienne!

prétend n'avoir pas eu d'intentions de tromperie mais avoir voulu jouer pour savoir jusqu'où la pouf pouvait aller

Ben voyons...Menteur jusqu'au bout des ongles, typique..Pris la main dans la culotte il dira encore qu'il est tombé dedans...C'est une caractéristique commune aux cocufieurs!

Mais bon, tout cela, pour toi, ça te mène où? Parce que qu'en même :

caractère associal, égoïste, capricieux, colérique, pas un top-model non plus.

Plus ce que tu sais maintenant....

Nb: J'aime pas ton pseudo, il te dénigre trop. Il irait mieux à ton...."mec"

[tropconfiante]

non non ! pas pauv'pomme!! brave fille plutôt!!! on est dressées pour ça à vrai dire non?
derrière ta décision de prendre ça à l'humour, on devine la souffrance...
ce type..pauv'con oui.... manque pas d'air en tous cas!
on est là pour toi.

ceci dit: je m'en vais en vacances : à plus tard vous tous..je n'aurai pas d'ordi...je vous emporte avec moi..prenez soin de vous!

[pauv'pomme]

Merci de m'avoir agréée cocue parmis vous.
Je tiens à lui malgré tout ce que je sais : "caractère associal, égoïste, capricieux, colérique, pas un top-model non plus" en plus de menteur et infidèle potentiel car j'ai du me battre pour le sauver à de multiples reprises : contre son premier médecin qui ne lui faisait pas de suivi pour son rein unique qui est foutu maintenant car trop tardivement pris en charge, contre sa mère qui l'a battu petit, qui a promis de lui donner un rein (même rhésus B- :2% de la population mondiale) avant de se dédire, je l'ai veillé dans son comas de 9 jours en novembre dernier contre l'avis de sa mère qui voulait qu'il soit débranché, l'ai soigné à son retour et aidé à surmonter les souffrances dues à la pose d'un cathéter au niveau de la gorge, les douleurs et les affres de l'hémo-dyalise, l'infection du cathéter, une deuxième intervention pour la dyalise péritonéale, une péritonite en avril, des épisodes dépressifs, ... c'est sans fin. Je passe mon temps à l'arracher aux griffes de la Faucheuse et je sais que s'il peut bénéficier d'une greffe ça ne se fera pas gentiment non plus : douleurs, risques de rejets, greffon de donneur décédé = durée de vie du greffon courte, de 5 à 7 ans, donc rebelote pour tout un parcours de douleurs, de peur et de risque mortel.
Je sais donc ce qu'il est, j'ai peur de ce qu'il sera et craint surtout qu'il ne soit plus, tout simplement, fatalement...
Il ne m'aime pas. Il ne s'aime pas. La vie ne lui fait pas non plus vraiment de risette. Alors je suis là...

[Alexandrovitch]

Bonjour Cocue virtuelle,
Ton histoire m'étonne, m'attendrit, elle me fait sourire aussi, parce que je te sens "pleine à ras bord" d'un humour très particulier, "noir goudron" et infiniment humain tout à la fois. Tu vas jusqu'au bout des choses, des gens, des événements, tu les mets à nu, sans aucune complaisance. J'ai l'impression que tu restes attachée à ton homme parce que tu as la certitude absolue qu'il n'y a rien à tirer de lui. (Tu as été jusqu'à lui tendre un piège, en sachant par ailleurs pertinemment qu'il allait s'y précipiter tête baissée). Je suis peut-être en train de tomber dans la psycho à deux balles, mais j'ai l'impression que dans la situation que tu vis, ce qui est important pour toi c'est d'avoir et d'entretenir cette certitude (="j'ai lié ma vie à une planche pourrie, mais au moins je sais complètement, sans qu'il subsiste aucune zone d'ombre, à qui j'ai à faire").
Comme çà, d'instinct, sans que je puisse donner d'explication rationnelle à ce que je vais te dire, je pense que tu as beaucoup de choses à exprimer, que ces choses-là tu les écrirais de façon très originale, et que çà donnerait un bouquin pas commun, sûrement rigolo, tendre et très noir...
Bon, je m'aperçois que je me suis barré à des années lumière du sujet qui nous interpelle tous ici, le cocufiage et son cortège de séismes...
Amitiés d'un ancien cancre souvent hors sujet...

[pauv'pomme]

J'écris. Ou du moins j'ai commis un "roman" en 98, avant le suicide de mon mari, schizophrène et alcoolique. Un témoignage aussi pour une voisine Marocaine analphabète. Des nouvelles aussi pour mon blog. Je préfèrerai écrire ma vie en piochant dans le champ lexical du bonheur, mais je ne fais que du constat d'accidents. Pour reprendre et contrarier la parabole paëlla/courgettes glanée dans un autre post, je n'aime pas pour, j'aime contre. Je suis consciente que le sentiment qui me pousse à porter à bout de bras cet homme, après avoir fait de même pour mon défunt époux, père de mes enfants s'appelle précisément compassion. Je m'attelle à une tâche harassante et perdue d'avance, puisqu'au bout, la Faucheuse gagne toujours mais c'est contre elle que je joue, c'est contre elle que j'aime, c'est à cause d'elle que je m'oublie.
Mon "homme" m'a paru de prime abord être un sacré connard, jamais aimable, renfrogné, discourtois... Puis j'ai appris qu'il avait été scolarisé en SEGPA, avait été enfant martyre, avait perdu son père, suicidé, des choses qui m'ont parlé, dans lesquelles j'ai reconnu une certaine gemellité avec moi mais aussi avec le père de mes enfants. Je sais bien que la recette du bonheur n'est pas l'addition de 2 malheurs mais quand même, je me suis sentie la force ou le devoir de le prendre en charge en plus de ma propre famille. De con fini que j'ai crains de voir finir connement, justement, il est devenu mon prince pas charmant, encore trop crapaud sous son affublement princier mais attendrissant quand même quand il essaie de coller au personnage... Ce qu'il tente de moins en moins ou alors avec moins de succès...

[Alexandrovitch]

Chère cocue virtuelle,
Il se confirme que tu es quelque de pas commun...

Toi et moi sommes très différents l'un de l'autre : toi tu empoignes les gens : tu les sors du cagibi, du capharnaüm, de la poubelle, tu les nettoies, tu les forces à se tenir debout, à essayer d'aller quelque part. En ce qui me concerne, c'est autre chose : Mr Nigaud-Schizophrène, qui a été de catastrophe en catastrophe, subies dans l'effarement. Ahuri, hébété à force de prendre des gnons. Finalement, de me retrouver au bout du rouleau, au RAS, en surendettement, çà n'a pas eu que du mauvais : çà a apparemment assagi (pour combien de temps?...) le fatum!...
Je suis sûr que tu saurais écrire un bouquin impitoyable et impitoyablement drôle sur tout ça. (il faut dire qu'il n'y a que très peu de temps que je me suis rendu compte que mes tribulations à travers ce vaste monde n'avaient rien de tragiquement grandiose et que j'étais plutôt dans la bouffonnerie).

Dis-moi, comment t'y es-tu prise pour faire autant de choses dans cette part de vie que tu as déjà parcourue?...

Et ton bouquin, tu le commences quand?...

Et tes nouvelles, tu les fais publier quand?...

Amitiés.

[pauv'pomme]

Je ne pense pas avoir grand chose de particulier, à ceci près : le défaut ou la qualité, je ne sais, d'être totalement dépourvue d'ambition personnelle au boulot comme dans la vie personnelle. C'est un défaut au regard du commun des mortels, le manque d'ambition est synonyme de manque de volonté. De la volonté, j'en ai de trop, mais elle ne m'est pas consacrée.
J'ai été différente, il a longtemps, avant que je fasse ce que les scientifiques appellent une EMI (expérience de la mort imminente). Çà m'a changée, j'y ai gagné peu, perdu beaucoup. Mais je ne supporte pas l'indignité.

[patoche]

'ai l'impression que tu as pris un enfant de plus avec toi , tu en parle comme d'un enfant ............il t'attendri , tu perce à jour facilement ses tentatives pour masquer son penchant , tu le piège , tu n’exprime pas de la souffrance face à la trahison de l’homme que tu est sensé aimer , tu exprime juste la manière dont tu joue avec un homme qui aux vues des descriptions de ses maladies serais bien en peine d’honorer une belle internaute . Certes ce monsieur semble vouloir s’évader et rêver avant de passer dans les bras de la grande faucheuse comme tu dis . Ce n’est pas sympa pour toi , mais franchement je ne trouve pas de souffrance dans ton poste …………..et ça me laisse perplexe
Je vais me faire incendier par les potes mais ton histoire me semble plus complexe que ça , en particulier la nature des sentiments qui tu as pour ce monsieur . la compassion ce n'est pas de l'amour ............
soufre tu vraimant ?

[siream]

Bonjour pauv'pomme !

J'éprouve le même sentiment que Patoche , je ne décele aucune souffrance face à la pseudo trahison de ton conjoint mais plutôt une forme de constat qui te fais presque "jubiler" peut être que je me trompe mais c'est ce que je ressens !!!!

[pauv'pomme]

C'est un constat triste et douloureux, j'ai mal à hurler, mais hurler sur qui ou après quoi? La compassion n'est pas un sentiment tiède puisque par définition c'est souffrir avec, je souffre affreusement de sa situation et je l'ai pris à bras-le-corps pour l'arracher à sa lente agonie, au début il n'avait que 40 euros par semaine pour vivre, dormait je jour, vivait la nuit, a été expulsé de son appart, n'est plus en mesure de travailler, alors je travaille pour lui assurer au moins un meilleur être, assume le matériel pour qu'il n'ait que sa santé en tête. Au final, par ce que quand même il aurait pu s'appeler Caliméro, parce que tout est trop injuste, il a fini par se délester de tout sur moi, et j'ai tout accepté car il disait m'aimer et me respecter. Ses mensonges, je ne les ai découverts que l'un derrière l'autre, et à chaque fois ils sont venus ternir l'estime que je lui portais, alors oui un amour déçu, c'est un amour qui s'éteint peu à peu puisqu'il a besoin de l'estime réciproque pour être nourri, alors vient la compassion, une version plus lucide, je sais qui il est, j'en souffre, il m'a menti sur ses sentiments et trahi toutes les promesses qu'il a faites et il est humain de faire preuve d'un sursaut de dignité et de dire, je sais, je t'ai tendu un piège et tu es tombé dedans. La lucidité n'empêche pas la souffrance. Mais l'enjeu ne m'échappe pas, je n'ai pas le droit de foutre à la porte de ma vie quelqu'un qui ne m'aime pas ou plus, qui me quitterait pour n'importe quelle autre, mais qui a une santé précaire et dont la survie à ce jour ne dépend que de la fourniture électrique que je paie et qui lui assure sa dialyse quotidienne. J'ai mal parce que je lui ai dit cent fois que je pouvais tout entendre, que toujours je préférais la vérité au mensonge, quelle qu'elle soit, que de ne pas être celle qu'il aurait choisie, je l'accepterais si il le disait auquel cas je me réservais le droit de trouver l'homme de ma vie. Mais non, il ne voulait pas ne pas être mon homme, et oui il était sur que j'étais son élue et jamais, ô grand jamais il ne chercherait à tromper ni mon amour ni ses promesses. Alors oui, c'est un constat, d'échec et de douleur, de dignité piétinée.

[Alexandrovitch]

Eh ben si, tu as quelque chose de très particulier : tu es, comme tu le dis toi-même, dépourvue d'ambition professionnellement et dans le privé. C'est le genre de truc que je comprends totalement et qui me parle absolument, mais qui relègue d'emblée la personne qui en est marquée dans un noman's land où on prend plus facilement des coups dans la gueule qu'on ne reçoit de bons points de la maîtresse. Alors seule dans ton coin tu t'efforces d'atteindre à l'excellence dans ce que tu sais bien faire : aider, sortir les autres de la merde... Toi, tu sais le boulot que çà représente. Tu sais qu'il n' y a au bout de tout çà ni câlins, ni les caméras de TF1, ni prix Nobel, ni même prix de camaraderie (c'est un truc de l'école primaire de mon temps, je suis né en 50...). Alors je t'entends bien quand tu dis que tu as mal à hurler. Je suis désolé pour les personnes qui se sont posé des questions sur la réalité de ta souffrance, mais pour moi il n'y a pas d'échelle de la douleur, non plus que de critères de validation de la peine, ou alors il faudrait faire établir des tests étalonnés par des psychométriciens (après s'être assuré au préalable que les psychométriciens retenus pour ce travail ont un semblant d'humanité-je suis conscient du paradoxe-"!...

Bon, je me répète : est-ce que tu voudrais bien me dire ce que tu voudras bien me dire du bouquin que tu as écrit et de ceux que tu vas écrire?

Amitiés

[pauv'pomme]

Mon roman était en fait une forme d'essai sur le féminisme, pompeusement titrée 'Bénie, sois tu Marie, entre toutes les femmes, éditions Fus-art, rien d'existant. Je ne le renie pas, mais quand il m'arrive de le relire, il m'explose à la figure tant la souffrance que je vivais déjà était forte est transpirait dans les lignes. Le livre écrit en lieu et place de ma voisine s'intitule "La main de Fatima" éditions le manuscrit où elle retrace son histoire de mariée de force à 12 ans et son calvaire d'épouse puis de divorcée en mal d'intégration en France, rien de très amusant non plus, éditions Le manuscrit. Mes nouvelles n'ont pas non plus grand intérêt mais si tu tiens à t'en faire une idée, je te donnerai à les lire en MP.

Pour en revenir à mon manque d'ambition personnelle, il est du à ce que ma mère m'a martelé que j'étais pas m'enfant qu'elle attendait, ayant fait une fausse couche et ayant perdu un garçon, traitée ensuite 15 ans pour de la stérilité. Je suis née, suivie de près par une sœur, elle même talonnée par le divin enfant, mon frère. J'ai vécu toute ma jeunesse et jusqu'à mon mariage en concurrence déloyale avec le frère parfait et décédé, et le vivant qui a tout pris de ce que ma mère avait d'amour. Tous les soirs je priais Dieu de faire un miracle et de réparer son erreur, que pendant la nuit me repousse le pénis perdu à ma naissance. A 38 ans enfin, elle a fini, ma chère maman, par daigner m'avouer que ce frère idéal et mort avait peut être été une sœur, qu'en vérité elle n'en avait jamais rien su. Pas le bon enfant, puis plus tard pas la bonne épouse, pas la bonne compagne, jamais la bonne personne, ça tue l'ambition dans l'oeuf comme expérience... et pourtant tu as raison, pour trouver ma place, j'essaie toujours d'être utile, d'adoucir la douleur des autres. Mais rien à faire, ma place n'est jamais nulle part, où alors sur le siège éjectable...

[pauv'pomme]

Je dois ajouter que mon défunt mari était le fruit d'un mariage alcoolisé et violent, placé par la DDASS dans un foyer où il a été violé par un éducateur qui pour se disculper lui a fait croire que c'était lui qui était aguichant avec les hommes, aussi bien qu'il affiche du mépris pour les homosexuels, il l'était de manière contrariée. Je ne l'ai su que plus tard, nous étions déjà parents, la schizophrénie et l'alcool le rongeaient déjà et il s'est suicidé le 24 décembre 98, sous les yeux de son "ami" et les miens, par défenestration. Mon compagnon actuel n'a pas non plus été l'enfant attendu, il avait un frère ainé et ses parents souhaitent une fille. D'où le martyr subi pour lui, pour moi. C'est en cela que nous avons une gémellité de parcours et que j'ai cru que nous pouvions être alliés pour nous battre dans la vie.
Ma mère a un myélome multiple et je suis seule pour lui mentir sur la gravité de son état et l'assister au quotidien, mon frère vit sur Lyon, son couple explose, sa petite est autiste, ma soeur vit en Bretagne, ma mère n'a que moi sur place et je ne suis évidement pas celle dont elle souhaiterait la présence auprès d'elle mais doit malgré tout s'en accommoder. Mais elle me le fait payer, m'engueule si ses résultats sanguins ne sont pas aussi positifs qu'elle l'espérait, critique ma vie, mes enfants, mon compagnon, tout y passe, pas de quartier. Mais bon, l'âge n'apporte pas forcément la sagesse, et au vu de ce qu'elle endure, je garde pour moi mon ressenti et dis amen à tout. Heureusement que je suis dépourvue d'ambition personnelle et capable de l'aimer en dépit de ma lucidité... Ce qui ne m'empêche pas non plus d'en souffrir atrocement...

[Manu]

salut a toi nouvelle venue, (pauv'pomme je peut pas !!!)

Ton histoire est sombre mais tu sembles toi très lucide, très forte.

Ce qui me choque, allons y franchement, c'est que j'ai l'impression que tu as toi même oublié de vivre pour toi...tu fais preuve d'une abnégation incroyable qui c'est sur te mèneras à l'auto-destruction.

C'est beau et touchant de vivre pour quelqu'un mais TOI ???? Tu sembles souffrir atrocement au profit d'autre qui ne soucie guère de ton état mental...