Aveuglé par la nuit...
Modérateur : Sans Prétention
Aveuglé par la nuit...
Bonjour
Voilà une semaine maintenant que je parcoure le forum. J'y ai cherché un cas similaire, pour essayer de comprendre ce qui m'arrive. Je n'ai pas trouvé ce que je cherchai, mais je commence à comprendre malgré tout.
Marié depuis 12 ans, plus quelques années passées ensemble, un enfant adorable, une épouse qui a des hauts et des bas, et moi-même qui ai des bas et des hauts.
La routine qui s'installe, les non-dits, le déni, les « ça ira mieux demain ».
Le courage qui fuit, le désir qui s'émousse, la silhouette qui s'empâte, le moral qui joue au yoyo.
Une dépression, il y a deux ans, qui couvait depuis......trop longtemps.
Le conjoint qui devient invisible, parce qu'on ne le regarde plus. Plus comme avant.
Du coup, on ne voit pas arriver les signes.
Ceux là même qu'on allait chercher à une époque.
Pendant une période de travail plus soutenue, je suis rentré un peu plus tard un soir, sans qu'elle ne m'entende.
Je suis allé vers le bureau où nous avons chacun notre ordi. C'est là que nous nous réfugions dans nos bulles respectives, le soir, en fin de journée.
Un mmo pour moi, des jeux en ligne pour elle.
J'ai écouté comme le bruit de quelqu'un qui range précipitamment quelque chose, une sorte de fouillis mêlé de rires étouffés.
Je suis ressorti de suite, par réflexe.
J'ai juste eu le temps de l'apercevoir en peignoir, devant son ordi.
Je suis retourné bosser.
Sur le moment je me suis dis qu'elle avait sans doute une discussion avec un de ses contacts Facebook et qu'elle me cachait quelque chose que je ne devait pas savoir, sans doute pour me faire une surprise.
Je n'ai même pas fait attention les jours suivant qu'il n'y avait jamais eu de surprise...
Elle est arrivée finalement, pas comme j'aurais souhaité cependant.
L'imprimante de la maison est sur son ordi. Je voulait imprimer un document que j'avais sur une clé usb, et quand son ordi sors de sa veille léthargique, je me retrouve sur sa page Facebook.
Elle est partie chez le coiffeur.
Je ne regarde jamais habituellement, c'est son univers, je n'irai pas sans y avoir été invité.
Je jette un œil machinalement avant de réduire la fenêtre, il y a des gens que je connais, d'autres non. La plupart sont en affichage masquée quand elle est en ligne, sauf deux.
Une que je connais bien, c'est l'ex femme d'un collègue qui a divorcé il y a un an.
L'autre, non .
La conversation est restée ouverte...
...
J'y voit des mots d'amour. Des « je t'aime » des « mon ange » des « tu me manque bb »
Les mots qu'on ne dit qu'à ceux qu'on aime.
Je le sais bien, elle me les disait ...avant...
Et aussi des conversations en cam, sans les images, je voit juste qu'il y en a eu plusieurs.
Je remonte un peu l'historique, pour essayer de comprendre.
Plus de 6 mois. J'arrête là.
Je referme tout ça, sans doute maladroitement, mais je ne sais plus trop ce que je fait.
Je me dis ok, bon, c'est du virtuel, sexuellement en ce moment avec moi c'est le désert, je peut comprendre, pas grave, ça reste son jardin secret.
Oui mais si c'était qu'une cam« tripotage », pourquoi ces mots d'amour ?
On ne dit pas des flopées de mots tendres dans ces cas là.
Et le malaise s'installe
Pas elle ! Pas ma femme !
J'ai une boule au ventre.
Et si ce n'était pas que virtuel ?
Et si le nom, à sonorité non francophone, était celui d'un français résidant dans la ville à coté ?
Ou qui travaille avec elle ?
La confiance est ébranlée.
Ma femme me trompe ?
Je fonce regarder sur les forums pour tenter de me rassurer.
Je n'ai pas compris encore à ce moment là.
Et puis je vous lit, les uns, les autres.
Ici, ou ailleurs, les témoignages sont foison.
Mais ici, il n'y a que ça.
Des gens comme moi.
Des hommes,des femmes, plus aveugles qu'un non voyant.
Je ne lui ai rien dit.
J'ai compris que ce n'était que la face émergée de l'iceberg, faire une scène ne résoudra rien dans l'immédiat. Le problème vient d’ailleurs, d'avant.
Je suis retourné deux ou trois fois sur son compte Facebook, j'ai trouvé facilement le MdP.
J'ai même téléchargé un keylogger sur son ordi. Les convs anciennes ont été effacées.
En même temps, ça ne sert à rien. Ce que j'y lit ne m'est d'aucune utilité.
Aujourd'hui, je sait que je l'aime encore. D'amour.
Le même qui à fait de nous des amants heureux à une époque.
J'ai décidé d'essayer de la reconquérir, sans le lui dire.
« Ma » femme est sensible, elle va se rendre compte que je change.
Se poser des questions.
Puis m'en poser.
Et on essayera de résoudre le problème ensemble.
C'est mon idée, mais j'ai des doutes.
Je ne sait pas encore si je lui dirait que je sait tout ça. Ce n'est pas ça l'important.
« ma » femme ne m’appartient pas.
Si je veut qu'elle reste à mes cotés, je n'ai qu'à lui en (re)donner l'envie.
Moi je l'ai cette envie !
De nouveau .
Malgré tout, les conseils sont parfois précieux, d’où mon message.
Le soutient également. Je ne me suis pas « étalé » sur ma souffrance. Pour en arriver là, elle a bien due souffrir en silence parfois également.
En ne m'étalant pas sur la mienne, j'ai l'impression de respecter la sienne...
Désolé de la longueur, et merci de m'avoir lu jusqu'ici.
Voilà une semaine maintenant que je parcoure le forum. J'y ai cherché un cas similaire, pour essayer de comprendre ce qui m'arrive. Je n'ai pas trouvé ce que je cherchai, mais je commence à comprendre malgré tout.
Marié depuis 12 ans, plus quelques années passées ensemble, un enfant adorable, une épouse qui a des hauts et des bas, et moi-même qui ai des bas et des hauts.
La routine qui s'installe, les non-dits, le déni, les « ça ira mieux demain ».
Le courage qui fuit, le désir qui s'émousse, la silhouette qui s'empâte, le moral qui joue au yoyo.
Une dépression, il y a deux ans, qui couvait depuis......trop longtemps.
Le conjoint qui devient invisible, parce qu'on ne le regarde plus. Plus comme avant.
Du coup, on ne voit pas arriver les signes.
Ceux là même qu'on allait chercher à une époque.
Pendant une période de travail plus soutenue, je suis rentré un peu plus tard un soir, sans qu'elle ne m'entende.
Je suis allé vers le bureau où nous avons chacun notre ordi. C'est là que nous nous réfugions dans nos bulles respectives, le soir, en fin de journée.
Un mmo pour moi, des jeux en ligne pour elle.
J'ai écouté comme le bruit de quelqu'un qui range précipitamment quelque chose, une sorte de fouillis mêlé de rires étouffés.
Je suis ressorti de suite, par réflexe.
J'ai juste eu le temps de l'apercevoir en peignoir, devant son ordi.
Je suis retourné bosser.
Sur le moment je me suis dis qu'elle avait sans doute une discussion avec un de ses contacts Facebook et qu'elle me cachait quelque chose que je ne devait pas savoir, sans doute pour me faire une surprise.
Je n'ai même pas fait attention les jours suivant qu'il n'y avait jamais eu de surprise...
Elle est arrivée finalement, pas comme j'aurais souhaité cependant.
L'imprimante de la maison est sur son ordi. Je voulait imprimer un document que j'avais sur une clé usb, et quand son ordi sors de sa veille léthargique, je me retrouve sur sa page Facebook.
Elle est partie chez le coiffeur.
Je ne regarde jamais habituellement, c'est son univers, je n'irai pas sans y avoir été invité.
Je jette un œil machinalement avant de réduire la fenêtre, il y a des gens que je connais, d'autres non. La plupart sont en affichage masquée quand elle est en ligne, sauf deux.
Une que je connais bien, c'est l'ex femme d'un collègue qui a divorcé il y a un an.
L'autre, non .
La conversation est restée ouverte...
...
J'y voit des mots d'amour. Des « je t'aime » des « mon ange » des « tu me manque bb »
Les mots qu'on ne dit qu'à ceux qu'on aime.
Je le sais bien, elle me les disait ...avant...
Et aussi des conversations en cam, sans les images, je voit juste qu'il y en a eu plusieurs.
Je remonte un peu l'historique, pour essayer de comprendre.
Plus de 6 mois. J'arrête là.
Je referme tout ça, sans doute maladroitement, mais je ne sais plus trop ce que je fait.
Je me dis ok, bon, c'est du virtuel, sexuellement en ce moment avec moi c'est le désert, je peut comprendre, pas grave, ça reste son jardin secret.
Oui mais si c'était qu'une cam« tripotage », pourquoi ces mots d'amour ?
On ne dit pas des flopées de mots tendres dans ces cas là.
Et le malaise s'installe
Pas elle ! Pas ma femme !
J'ai une boule au ventre.
Et si ce n'était pas que virtuel ?
Et si le nom, à sonorité non francophone, était celui d'un français résidant dans la ville à coté ?
Ou qui travaille avec elle ?
La confiance est ébranlée.
Ma femme me trompe ?
Je fonce regarder sur les forums pour tenter de me rassurer.
Je n'ai pas compris encore à ce moment là.
Et puis je vous lit, les uns, les autres.
Ici, ou ailleurs, les témoignages sont foison.
Mais ici, il n'y a que ça.
Des gens comme moi.
Des hommes,des femmes, plus aveugles qu'un non voyant.
Je ne lui ai rien dit.
J'ai compris que ce n'était que la face émergée de l'iceberg, faire une scène ne résoudra rien dans l'immédiat. Le problème vient d’ailleurs, d'avant.
Je suis retourné deux ou trois fois sur son compte Facebook, j'ai trouvé facilement le MdP.
J'ai même téléchargé un keylogger sur son ordi. Les convs anciennes ont été effacées.
En même temps, ça ne sert à rien. Ce que j'y lit ne m'est d'aucune utilité.
Aujourd'hui, je sait que je l'aime encore. D'amour.
Le même qui à fait de nous des amants heureux à une époque.
J'ai décidé d'essayer de la reconquérir, sans le lui dire.
« Ma » femme est sensible, elle va se rendre compte que je change.
Se poser des questions.
Puis m'en poser.
Et on essayera de résoudre le problème ensemble.
C'est mon idée, mais j'ai des doutes.
Je ne sait pas encore si je lui dirait que je sait tout ça. Ce n'est pas ça l'important.
« ma » femme ne m’appartient pas.
Si je veut qu'elle reste à mes cotés, je n'ai qu'à lui en (re)donner l'envie.
Moi je l'ai cette envie !
De nouveau .
Malgré tout, les conseils sont parfois précieux, d’où mon message.
Le soutient également. Je ne me suis pas « étalé » sur ma souffrance. Pour en arriver là, elle a bien due souffrir en silence parfois également.
En ne m'étalant pas sur la mienne, j'ai l'impression de respecter la sienne...
Désolé de la longueur, et merci de m'avoir lu jusqu'ici.
Dans la vie, fais confiance à ceux qui peuvent voir ces trois choses: ta peine derrière ton sourire, ton amour à travers ta colère et la raison de ton silence.
-
- Cornes d'Or
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- Enregistré le : mar. 24 avr. 2012 18:02
Re: Aveuglé par la nuit...
Bienvenue à toi Dom3,
Si tu cherches une histoire à peu près similaire à la tienne, tu peux toujours regarder celle de Motrix. Elle n'est toute jeune et je ne vais pas griller les étapes en te donnant l'épilogue.
Que ça ne soit que du virtuel ou non, le ver est dans le fruit. On se rend bien compte à quel point l'utilisation des technologies est rarement mise à profit pour la recherche du bonheur absolu.
Il est fréquent qu'après la découverte, le conjoint trompé veuille, comme toi, reconquérir sa moitié. Ca dure le temps que ça peut, selon la volonté et les bonnes dispositions de chacun. Tu es en pleine culpabilité et mets plus mettre l'accent sur sa souffrance à elle que sur la tienne. Erreur.
Si elle ne sait pas que tu es au parfum, comment veux-tu que cela cesse? A moins que le respect que tu lui accordes aille jusqu'à l'acceptation de ce qui t'est insupportable?
Tu n'as pas trop le choix, il faut que tu l'en informes, sans révéler tes moyens de contrôle surtout.
Sa réaction en dira long sur ta conduite à tenir, tu verras aussi si elle te ment.
Le dialogue c'est le ciment du couple. N'attends plus.
Bon courage.
Si tu cherches une histoire à peu près similaire à la tienne, tu peux toujours regarder celle de Motrix. Elle n'est toute jeune et je ne vais pas griller les étapes en te donnant l'épilogue.
Que ça ne soit que du virtuel ou non, le ver est dans le fruit. On se rend bien compte à quel point l'utilisation des technologies est rarement mise à profit pour la recherche du bonheur absolu.
Il est fréquent qu'après la découverte, le conjoint trompé veuille, comme toi, reconquérir sa moitié. Ca dure le temps que ça peut, selon la volonté et les bonnes dispositions de chacun. Tu es en pleine culpabilité et mets plus mettre l'accent sur sa souffrance à elle que sur la tienne. Erreur.
Si elle ne sait pas que tu es au parfum, comment veux-tu que cela cesse? A moins que le respect que tu lui accordes aille jusqu'à l'acceptation de ce qui t'est insupportable?
Tu n'as pas trop le choix, il faut que tu l'en informes, sans révéler tes moyens de contrôle surtout.
Sa réaction en dira long sur ta conduite à tenir, tu verras aussi si elle te ment.
Le dialogue c'est le ciment du couple. N'attends plus.
Bon courage.
Le rire c'est une poussière de joie qui fait éternuer le coeur.
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Re: Aveuglé par la nuit...
Et merde ! Encore un ! Désolé mais les arrivées des nouveaux sont pas des bonnes nouvelles le plus souvent...Dom3 a écrit :Bonjour
Si, si, je t'assure. Certainement, si tu cherches un calque de ton expérience avec des personnes qui s'appelleraient comme toi ou qui auraient le même âge, tu trouveras rien. En revanche, il y a des récurrences, des "symptômes" qui reviennent chez les malades de la fidélité que tu pourrais envisager de reconnaître à travers l'expérience des autres.Dom3 a écrit :Voilà une semaine maintenant que je parcoure le forum. J'y ai cherché un cas similaire, pour essayer de comprendre ce qui m'arrive. Je n'ai pas trouvé ce que je cherchai, mais je commence à comprendre malgré tout.
Ben tiens. Tout presque pareil ! Moi marié depuis presque 12 ans, sent qu'un truc va pas entre nous, madame joue à la mère parfaite, on joue au couple parfait, mais derrière le rideau, la structure du couple prend la rouille. Dépression en préparation pour moi... Et puis...Dom3 a écrit :Marié depuis 12 ans, plus quelques années passées ensemble, un enfant adorable, une épouse qui a des hauts et des bas, et moi-même qui ai des bas et des hauts.
La routine qui s'installe, les non-dits, le déni, les « ça ira mieux demain ».
Le courage qui fuit, le désir qui s'émousse, la silhouette qui s'empâte, le moral qui joue au yoyo.
Une dépression, il y a deux ans, qui couvait depuis......trop longtemps.
Ben si : tu as fait une dépression. Alors que tu n'aies pas voulu voir les choses en face, c'est un fait mais ton inconscient, lui, était bel et bien lucide...Dom3 a écrit :Le conjoint qui devient invisible, parce qu'on ne le regarde plus. Plus comme avant.
Du coup, on ne voit pas arriver les signes.
Ca c'est la période 0.
Explication ici : http://www.sos.cocus.org/viewtopic.php? ... e+0#p53204
Période 1 : tiens, on dirait qu'il y a des ressemblances avec d'autres cas finalement...Dom3 a écrit :Pendant une période de travail plus soutenue, je suis rentré un peu plus tard un soir, sans qu'elle ne m'entende.
Je suis allé vers le bureau où nous avons chacun notre ordi. C'est là que nous nous réfugions dans nos bulles respectives, le soir, en fin de journée.
Un mmo pour moi, des jeux en ligne pour elle.
J'ai écouté comme le bruit de quelqu'un qui range précipitamment quelque chose, une sorte de fouillis mêlé de rires étouffés.
Je suis ressorti de suite, par réflexe.
J'ai juste eu le temps de l'apercevoir en peignoir, devant son ordi.
Je suis retourné bosser.
Sur le moment je me suis dis qu'elle avait sans doute une discussion avec un de ses contacts Facebook et qu'elle me cachait quelque chose que je ne devait pas savoir, sans doute pour me faire une surprise.
Je n'ai même pas fait attention les jours suivant qu'il n'y avait jamais eu de surprise...
Elle est arrivée finalement, pas comme j'aurais souhaité cependant.
Encore une récurrence : les cocufieurs confondent liberté et autorisation à s'envoyer en l'air.Dom3 a écrit :Je ne regarde jamais habituellement, c'est son univers, je n'irai pas sans y avoir été invité.
On en parle ici : http://www.sos.cocus.org/viewtopic.php? ... %A9#p53723
Et là : http://www.sos.cocus.org/viewtopic.php? ... %A9#p53685
Et y en a encore...
Période 2... Parce que t'as pas cherché plus. Vient la période 3, la plus hard.Dom3 a écrit :Je jette un œil machinalement avant de réduire la fenêtre, il y a des gens que je connais, d'autres non. La plupart sont en affichage masquée quand elle est en ligne, sauf deux.
Une que je connais bien, c'est l'ex femme d'un collègue qui a divorcé il y a un an.
L'autre, non .
La conversation est restée ouverte...
...
J'y voit des mots d'amour. Des « je t'aime » des « mon ange » des « tu me manque bb »
Les mots qu'on ne dit qu'à ceux qu'on aime.
Je le sais bien, elle me les disait ...avant...
Et aussi des conversations en cam, sans les images, je voit juste qu'il y en a eu plusieurs.
Je remonte un peu l'historique, pour essayer de comprendre.
Plus de 6 mois. J'arrête là.
Tinns, finalement on trouve toujours un écho à son expérience finalement. Ne pas généraliser, certes, mais ne pas voir les choses par le petit bout de la lorgnette non plus... Ne sois pas aveuglé par tes propres horizons...Dom3 a écrit :Et puis je vous lit, les uns, les autres.
Ici, ou ailleurs, les témoignages sont foison.
Mais ici, il n'y a que ça.
Des gens comme moi.
Des hommes,des femmes, plus aveugles qu'un non voyant.
Etrange technique. Tiens nous au courant...Dom3 a écrit :Aujourd'hui, je sait que je l'aime encore. D'amour.
Le même qui à fait de nous des amants heureux à une époque.
J'ai décidé d'essayer de la reconquérir, sans le lui dire.
Optimiste.Dom3 a écrit :« Ma » femme est sensible, elle va se rendre compte que je change.
Se poser des questions.
Puis m'en poser.
Ensemble sans qu'elle ne s'en aperçoive ? Ca va être dur de chez dur... Mais sait-on jamais...Dom3 a écrit :Et on essayera de résoudre le problème ensemble.
C'est mon idée, mais j'ai des doutes.
Mais votre lien si.Dom3 a écrit :Je ne sait pas encore si je lui dirait que je sait tout ça. Ce n'est pas ça l'important.
« ma » femme ne m’appartient pas.
Donc on sait comment tu te positionnes.Dom3 a écrit :Si je veut qu'elle reste à mes cotés, je n'ai qu'à lui en (re)donner l'envie.
Moi je l'ai cette envie !
De nouveau .
Ben si, on lit entre les lignes ici.Dom3 a écrit :Le soutient également. Je ne me suis pas « étalé » sur ma souffrance.
C'est une vue de l'esprit. En n'existant pas, tu fais exister ta femme. Elle existe donc sans toi... Bizarre comme méthode amoureuse. Ah mais... Ca marche ! Tu n'existes plus dans son désir: elle t'a remplacé ! Qui c'est qui a parlé de "conjoint invisible déjà ?"Dom3 a écrit : Pour en arriver là, elle a bien due souffrir en silence parfois également.
En ne m'étalant pas sur la mienne, j'ai l'impression de respecter la sienne...
Désolé Dom, mais je te mets face à tes propres contradictions...
Sur le fond donc, d'accord avec Ricochette, sans réserve.
Ne sois pas désolé, on est là POUR çaDom3 a écrit : Désolé de la longueur, et merci de m'avoir lu jusqu'ici.
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)
Re: Aveuglé par la nuit...
Bonsoir
Et merci à vous deux pour vos réponses.
C'est déjà beaucoup de se sentir moins seul face à une situation dont je comprends...que je n'y comprends finalement pas bésef.
Vous m'avez donné beaucoup de lecture. merci.
@Ricochette: j'ai lu les sujets de Motrix et nad.
Mon premier sentiment est l'humilité. Comment des personnes peuvent souffrir ainsi, et ce pendant si longtemps?
Le contexte, ressemble, effectivement, à quelques détails prés:
Ma femme est en thérapie depuis plus de 20 ans. Je n'en connaît pas et n'en connaîtrai certainement jamais la teneur, elle ne m'en dit rien, je ne la questionne donc pas sur ce sujet.
Je pensai cette durée normale avant de faire ce travail moi-même. Là, effectivement, j'ai compris que si l'on ne désirai pas aborder le(s) sujet(s) avec son psy, on peut s'engager dans une "thérapie perpétuelle", pas invasive, ne solutionnant rien, mais confortable.
Mon épouse a donc peut-être un problème de ce coté.
Mes séances n'auront durées qu'un an, mais le problème qui me hantai avait pris forme. Je pouvais donc m'attaquer à sa destruction.
Le "sujet" de ma dépression n'était pas ma femme, mais ma psy m'avait bien fait comprendre qu'elle pouvait tout à fait prendre la place.
Bien que je pense que la situation soit moins grave concernant l'écart, je me rends compte à vous lire que je n'ai pas le recul nécessaire pour juger.
Le problème de fond, quand à lui, me paraît étrangement similaire...et pour moi, ça reste le sujet principal. "L'adultère" en lui même n'est que l'extériorisation de ce problème. (de mon point de vue d'aveugle)
Ce matin je vous disait être certain de vouloir la reconquérir. Après avoir lu cette histoire, je n'en suis plus aussi sûr.
Je vous disais aussi ne pas envisager de lui "avouer" que je savais. Je me rends compte que c'est un peu utopique de ma part.
L'affrontement me fait peur en fait. Aujourd'hui on se tolère, demain, on risque de se cracher dessus...
Je la connais, ça va être terrible.
Comment on peut tomber aussi bas? J'ai peur de la réaction de ma femme...
@ Sans Prétention: Le "décorticage" de mon message m'a également fait beaucoup réfléchir sur ma façon d'aborder les choses.
Quand je vous disais que je suis aveugle...
La lassitude m'envahit.
Cette solution m’apparaissait pourtant simple.
Je vais tâcher de mettre un peu d'ordre dans mes idées je crois.
Il est clair que je vais devoir l'affronter.
Alors même que je n'ai plus de preuves pour le lui faire admettre.
Elle efface dorénavant ses conversations.
Elle va minimiser, c'est évident.
Et on risque à nouveau de passer à coté du problème de fond.
Plus j'attends, plus l'abcès va grossir, plus il sera douloureux à percer...
Je reviendrai vous embêter si vous me permettez, je n'y arriverai pas seul j'en ai peur.
Il est tard, je vais me coucher, je tourne en rond là.
Encore merci de votre accueil et votre soutient.
Sincèrement.
Et merci à vous deux pour vos réponses.
C'est déjà beaucoup de se sentir moins seul face à une situation dont je comprends...que je n'y comprends finalement pas bésef.
Vous m'avez donné beaucoup de lecture. merci.
@Ricochette: j'ai lu les sujets de Motrix et nad.
Mon premier sentiment est l'humilité. Comment des personnes peuvent souffrir ainsi, et ce pendant si longtemps?
Le contexte, ressemble, effectivement, à quelques détails prés:
Ma femme est en thérapie depuis plus de 20 ans. Je n'en connaît pas et n'en connaîtrai certainement jamais la teneur, elle ne m'en dit rien, je ne la questionne donc pas sur ce sujet.
Je pensai cette durée normale avant de faire ce travail moi-même. Là, effectivement, j'ai compris que si l'on ne désirai pas aborder le(s) sujet(s) avec son psy, on peut s'engager dans une "thérapie perpétuelle", pas invasive, ne solutionnant rien, mais confortable.
Mon épouse a donc peut-être un problème de ce coté.
Mes séances n'auront durées qu'un an, mais le problème qui me hantai avait pris forme. Je pouvais donc m'attaquer à sa destruction.
Le "sujet" de ma dépression n'était pas ma femme, mais ma psy m'avait bien fait comprendre qu'elle pouvait tout à fait prendre la place.
Bien que je pense que la situation soit moins grave concernant l'écart, je me rends compte à vous lire que je n'ai pas le recul nécessaire pour juger.
Le problème de fond, quand à lui, me paraît étrangement similaire...et pour moi, ça reste le sujet principal. "L'adultère" en lui même n'est que l'extériorisation de ce problème. (de mon point de vue d'aveugle)
Ce matin je vous disait être certain de vouloir la reconquérir. Après avoir lu cette histoire, je n'en suis plus aussi sûr.
Je vous disais aussi ne pas envisager de lui "avouer" que je savais. Je me rends compte que c'est un peu utopique de ma part.
L'affrontement me fait peur en fait. Aujourd'hui on se tolère, demain, on risque de se cracher dessus...
Je la connais, ça va être terrible.
Comment on peut tomber aussi bas? J'ai peur de la réaction de ma femme...
@ Sans Prétention: Le "décorticage" de mon message m'a également fait beaucoup réfléchir sur ma façon d'aborder les choses.
Quand je vous disais que je suis aveugle...
La lassitude m'envahit.
Cette solution m’apparaissait pourtant simple.
Je vais tâcher de mettre un peu d'ordre dans mes idées je crois.
Il est clair que je vais devoir l'affronter.
Alors même que je n'ai plus de preuves pour le lui faire admettre.
Elle efface dorénavant ses conversations.
Elle va minimiser, c'est évident.
Et on risque à nouveau de passer à coté du problème de fond.
Plus j'attends, plus l'abcès va grossir, plus il sera douloureux à percer...
Je reviendrai vous embêter si vous me permettez, je n'y arriverai pas seul j'en ai peur.
Il est tard, je vais me coucher, je tourne en rond là.
Encore merci de votre accueil et votre soutient.
Sincèrement.
Dans la vie, fais confiance à ceux qui peuvent voir ces trois choses: ta peine derrière ton sourire, ton amour à travers ta colère et la raison de ton silence.
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- Cornes d'Or
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Re: Aveuglé par la nuit...
Nous sommes tous arrivés dans le même état que toi si ça peut te rassurer. Les commentaires de chacun nous ont été précieux primo pour démêler notre sac de noeuds grâce aux avis extérieurs et secundo à remonter la pente grâce à l'entraide de personnes qui nous comprenaient pour l'avoir aussi vécu.Dom3 a écrit :C'est déjà beaucoup de se sentir moins seul face à une situation dont je comprends...que je n'y comprends finalement pas bésef.
Pas de honte à avoir d'être atteint de cécité. Si tu demandes de l'aide, c'est pour retrouver la vue et être capable de voir les choses en face.
C'est réciproqueDom3 a écrit :Vous m'avez donné beaucoup de lecture.
Maintenant que tu as lu leur histoire, le couple Motrix et Nad n'a pas résisté longtemps aux bonnes intentions de reconstruction. S'ils nous lisent, il est préférable qu'ils s'en expriment eux-même.
Tu te demandes comment on peut souffrir aussi longtemps. Certains se demandent comment tu peux supporter ta situation actuelle.
On y voit toujours plus clair chez les autres car l'affect n'intervient pas et les solutions proposées plus radicales mais tellement plus pragmatiques!
Le handicap majeur que tu rencontres est le refus de dialogue de ta femme sur des sujets profonds qui concernent votre couple. Et pour couronner le tout, tu la respectes trop pour forcer la communication. Donc la gangrène évolue et chacun campe sur ses positions dans le plus grand mutisme.
En espérant qu'un miracle fera le reste.
Si elle joue au cerbère et que tu la crains, ça va être compliqué à résoudre. Te connaissant bien, Mme adopte l'attitude qui l'arrange pour te tenir à distance et pour mener sa vie comme elle l'entend. Si tu l'affrontes, au mieux ça s'arrangera un peu. Au pire...ça restera dans l'état.
Vivre en se tolérant comme vous le faites ne s'appelle pas vivre. Je confirme, ça peut vite dégénérer alors il faut réagir avant d'en arriver là car c'est trop moche tout ce qui peut se produire après. J'y suis passée par toutes ces étapes. Beurk!
Si tu ne détiens plus les preuves, tu n'es pas obligé de le lui dire non plus.
Elle efface ses messages? Il existe des logiciels pour récupérer tout ce qui a été mis à la corbeille (je sais que ça existe sans m'en être jamais servie). Alors tu peux soit continuer à l'espionner (au risque d'y découvrir des choses que tu ne supporteras pas et perdre encore du temps) soit y aller au flan et faire comme si tu avais tous les échanges qu'elle se donne tant de mal à effacer. Si elle prend ces précautions c'est que quelque part, elle sait que ça n'est pas bien et qu'elle craint ta réaction non?
Repositionne-toi et montre-toi déterminé à ne plus la subir telle qu'elle est.
A ton service Dom.Dom3 a écrit :Encore merci de votre accueil et votre soutient.
Le rire c'est une poussière de joie qui fait éternuer le coeur.
Re: Aveuglé par la nuit...
Bonjour
Plus je parcours le forum, plus je saisi que l'idée de sauvetage d'un couple est quelque chose d’extrêmement périlleux, long, et douloureux.
Qui ne n'a aucune chance d'aboutir si les deux personnes concernées ne sont pas motivées.
Hier soir, j'ai donc fini par admettre que vous aviez raison, j'ai profité du fait qu'elle ai passée une bonne journée pour aborder le sujet "en douceur"...
J'ai commencé par lui parler de mon mal-être et de cette dépression qui recommence pour moi. Je lui ai dit que je recommence ma thérapie sans lui en donner le sujet cependant.
Puis j'ai emmené doucement le sujet sur le couple, en essayant de lui faire comprendre le lien.
Je lui ai proposé que l'on se fasse aider par un psy de couple.
Elle se rends bien compte que ça ne va pas de mon coté, mais de son point de vue, notre relation est semblable à celle de beaucoup de couples.
Pas terrible, mais elle n'en souffre pas, elle attends des jours meilleurs, simplement.
Elle me semble prête à subir une impulsion, mais pas à la donner. C'est pourtant sur ce terrain précis que je compte l'emmener dans l'avancée de notre dialogue entamé.
Nous avons projetés de reprendre la discussion aujourd'hui.
En nous regardant j'avais l'impression de voir deux colocataires discuter d'une fuite sur le toit, l'un disant il pleut sur ma tête et l'autre lui répondant, de mon coté, ça va.
Je viens de regarder le keylogger, son copain "virtuel" à pris de la distance on dirait. Elle lui balance des "je t'aime, je veut qu'on se voit", mais il ne réponds pas.
Je n'ai même plus mal...
A défaut d'amour, j'ai peur de me satisfaire de cette souffrance.
Si je ne réagi pas maintenant, je vais m'enfoncer dans cette fichue dépression.
Je vais lui dire que je sait tout, je verrai bien sa réaction.
Dur,dur la vie.
Merci d'être là!
Plus je parcours le forum, plus je saisi que l'idée de sauvetage d'un couple est quelque chose d’extrêmement périlleux, long, et douloureux.
Qui ne n'a aucune chance d'aboutir si les deux personnes concernées ne sont pas motivées.
Je me suis probablement mal exprimé à son sujet. Ma femme à du tempérament, certes, mais elle n'est pas fermée au dialogue non plus.Ricochette a écrit :Si elle joue au cerbère et que tu la crains, ça va être compliqué à résoudre.
Hier soir, j'ai donc fini par admettre que vous aviez raison, j'ai profité du fait qu'elle ai passée une bonne journée pour aborder le sujet "en douceur"...
J'ai commencé par lui parler de mon mal-être et de cette dépression qui recommence pour moi. Je lui ai dit que je recommence ma thérapie sans lui en donner le sujet cependant.
Puis j'ai emmené doucement le sujet sur le couple, en essayant de lui faire comprendre le lien.
Je lui ai proposé que l'on se fasse aider par un psy de couple.
Elle se rends bien compte que ça ne va pas de mon coté, mais de son point de vue, notre relation est semblable à celle de beaucoup de couples.
Pas terrible, mais elle n'en souffre pas, elle attends des jours meilleurs, simplement.
Elle me semble prête à subir une impulsion, mais pas à la donner. C'est pourtant sur ce terrain précis que je compte l'emmener dans l'avancée de notre dialogue entamé.
Nous avons projetés de reprendre la discussion aujourd'hui.
En nous regardant j'avais l'impression de voir deux colocataires discuter d'une fuite sur le toit, l'un disant il pleut sur ma tête et l'autre lui répondant, de mon coté, ça va.
Je viens de regarder le keylogger, son copain "virtuel" à pris de la distance on dirait. Elle lui balance des "je t'aime, je veut qu'on se voit", mais il ne réponds pas.
Je n'ai même plus mal...
A défaut d'amour, j'ai peur de me satisfaire de cette souffrance.
Si je ne réagi pas maintenant, je vais m'enfoncer dans cette fichue dépression.
Je vais lui dire que je sait tout, je verrai bien sa réaction.
Dur,dur la vie.
Merci d'être là!
Dans la vie, fais confiance à ceux qui peuvent voir ces trois choses: ta peine derrière ton sourire, ton amour à travers ta colère et la raison de ton silence.
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Re: Aveuglé par la nuit...
Un petit mot rapide Dom, je développerai sans doute plus tard...
Ça va pour elle... Parce qu'elle a un sandwich (tierce personne). Elle "supporte" sa situation parce qu'elle s'octroie des "respirations" ailleurs, hors de toi, hors de ses "problèmes" de vrai couple. Elle s"hors donne" pour ordonner sa vie.
Rien de plus normal pour un cocufieur de trouver que "ça va". Mais ça va pas. Et si ce que te dit ton keyloger est vrai... Y a une brèche qui s'ouvre et ça te promet de menus feux d'artifice dans les jours qui viennent...
Ça va pour elle... Parce qu'elle a un sandwich (tierce personne). Elle "supporte" sa situation parce qu'elle s'octroie des "respirations" ailleurs, hors de toi, hors de ses "problèmes" de vrai couple. Elle s"hors donne" pour ordonner sa vie.
Rien de plus normal pour un cocufieur de trouver que "ça va". Mais ça va pas. Et si ce que te dit ton keyloger est vrai... Y a une brèche qui s'ouvre et ça te promet de menus feux d'artifice dans les jours qui viennent...
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)
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Re: Aveuglé par la nuit...
Les Keyloggeurs, à l'inverse des cocufieurs, ne mentent jamais.Sans Prétention a écrit :Et si ce que te dit ton keyloger est vrai... Y a une brèche qui s'ouvre et ça te promet de menus feux d'artifice dans les jours qui viennent...
Le pire, c'est que c'est ta femme qui le branche encore donc toujours demandeuse pour partir de traviole.
Si tu te sens capable de vivre ça encore longtemps et à répétition...
Le rire c'est une poussière de joie qui fait éternuer le coeur.
Re: Aveuglé par la nuit...
Bonjour, et merci a vous pour vos interventions de soutient.
Bon, ben voilà, c'est fait, le clash a bien eu lieu...
Première explication poussive. Je lui pose des questions, elle s'énerve un peu, mais ne comprends pas trop ou je veut en venir avec mes « histoires de couple qui ne va pas bien »...
deuxième crash test nettement plus expressif, démonstratif même, avec explosion de colère, engueulade à bâtons rompus, claquage de porte et départ en trombe en voiture avec crissements de pneus...
Je ne lui en veut pas, au contraire, je préfère quelqu'un qui extériorise à l'ignorance.
Puis, quelques essais infructueux plus tard, dénouement avec aveux complets et amorce de discussion constructive.
Ouf, une bonne chose de faite !
Merci S.O.S.COCU !
Plus sérieusement, je vous dresse le bilan de la journée d'hier :
Je passe les préliminaires si vous le voulez bien, et m'attarde un peu plus sur les avancées.
Quand la bouche s'est fermée et que l'oreille s'est ouverte, j'ai réussi à lui faire entendre ma vision moins édulcorée. Nous sommes tombés d'accord sur le fait que nous avions effectivement des problèmes de communication, puisqu' une vision différente de l'état de notre couple.
Le bilan une fois dressé, il est ainsi plus facile de faire machine arrière, et ainsi pouvoir comprendre ce qui s'est passé, la part de chacun étant plus clairement établie. Sommairement, mais les grandes lignes sont là. C'est un début. A suivre donc.
Puis vient le moment d'aborder le point clé, qu'elle a évoquée au cours d'une de ses explications précédente comme étant « une vie parallèle lui permettant d'attendre que j'aille mieux ».
Elle m'explique alors que je n'allai pas bien, et qu'elle avait préférée se rabattre sur ça que me quitter lâchement. Je me souviens de cette période effectivement. Je comprends son point de vue, j'étais en plein marasme, ça n'a pas du être un moment facile à traverser pour elle, j'admet.
Je lui en demande un peu plus, elle sourit et en minaudant un peu, me répond que c'est son « jardin secret »
Je lui explique donc ce que j'ai vu. Elle ne nie pas. Pas très heureuse que je soit entré dans son jardin. Je lui rappelle quand même que quand elle partie ce jour là elle me laissait seul avec notre fils. Et qu' une conv Facebook de ce type ouverte sur son ordi allumé pouvait fort bien être interprété comme un acte manqué...
Elle avoue donc tout avec une franchise doublée d'un naturel qui me scie en deux. Même des choses que je n'ai pas vues.
Qu'en fait elle à quelquefois (1ou 2 /mois pas plus pour les cams....) des conversations plutôt orientées, et ce avec au moins deux (mais non, je t'assures, pas plus...) mecs différents.
Et elle m'explique ainsi sans ambages que c'est sa bulle, que ce n'est que virtuel, elle ne les as pas rencontrés et n'en a pas envie, qu'ils sont loin (pas en France) et mariés, que pour eux c'est pareil, une sorte de parenthèse dans leur vie...
Re claque !
Et les mots doux alors ? chéri je t'aime, tu me manque mon ange, quand es-ce qu'on se voit ect, ect ???
ça fait partie du jeu, me répond elle tout naturellement....
Le principe étant, vous avez saisi, de jouer à une maîtresse qui trompe son mari avec son amant .
Et elle dédramatise : Mon pauvre, si tu voyait tout ce qui se passe au boulot, et ailleurs.
Si j'avais réellement voulue te tromper, j'en avait l'occasion à maintes reprises.
Si je ne l'ai pas fait, c'est parce que je t'aime.
Si tu savait : à un mec au boulot qui n’arrêtais pas de me dévorer des yeux, les collègues ont fait livrer un bouquet de fleur avec une carte « je t'aime », en se faisant passer pour moi...
Que tout ça n'est pas méchant, que son psy lui a même dit que tant que ça lui faisait du bien il ne ne voyait pas ou était le problème.
Stupéfaction...
Reflexion...
Je pense une seconde lui envoyer le coup du miroir, et si moi je faisait pareil, tu dirais quoi ?
Je me ravise, dans l'état d'esprit ou elle est, elle est fichue de me dire d'en faire autant, que ce n'est pas grave... Et elle sait très bien que je ne le ferai pas. Vieux réflexe, ne jamais menacer d'une chose qu'on est pas capable de faire.
Je trouve juste à lui répondre que si elle me préférai dans ses bulles à ses « contacts », la reconstruction de notre couple s'en trouverai probablement accélérée, et par le fait, la mienne consolidée...
Elle réponds par un ouais, timide et peu convaincant.
Je tente de négocier la continuité de la chose, ne l'ayant pas abordée elle même.
Je lui dit qu'elle devrait peut-être arrêter avec ces « gentlemans », elle me réponds qu'elle n'en a pas tellement l'intention, que ça lui fait du bien, que je ne suis toujours pas trop dispo.....
Echec donc, elle va continuer.
Il y a du pain sur la planche...
Nuit agitée, peu de sommeil, de parts et d'autres....
Un soubresaut nocturne cependant, elle n'est pas contente que j'ai regardé.
Et moi, pauvre loque pathétique, qui ne trouve rien de mieux à répondre pour la rassurer que « je comprends, je ne suis pas toujours dispo, c'est pas grave tant que ça reste virtuel »
Puis je me tourne dans le lit et pleure en silence...
Ce matin, je vais mieux. J'essaie de sortir le positif.
On a enfin réussi à parler calmement.
J'ai pu lui dire ce que je ressentais.
Elle a été "franche" avec moi.
Je vais devoir m'en satisfaire, je crois, dans un premier temps.
Scénario classique pour vous..
Après relecture, je suis confus de la longueur, mais extérioriser me fait du bien.
Merci pour cette bouée.
Bon, ben voilà, c'est fait, le clash a bien eu lieu...
Première explication poussive. Je lui pose des questions, elle s'énerve un peu, mais ne comprends pas trop ou je veut en venir avec mes « histoires de couple qui ne va pas bien »...
deuxième crash test nettement plus expressif, démonstratif même, avec explosion de colère, engueulade à bâtons rompus, claquage de porte et départ en trombe en voiture avec crissements de pneus...
Je ne lui en veut pas, au contraire, je préfère quelqu'un qui extériorise à l'ignorance.
Puis, quelques essais infructueux plus tard, dénouement avec aveux complets et amorce de discussion constructive.
Ouf, une bonne chose de faite !
Merci S.O.S.COCU !
Plus sérieusement, je vous dresse le bilan de la journée d'hier :
Je passe les préliminaires si vous le voulez bien, et m'attarde un peu plus sur les avancées.
Quand la bouche s'est fermée et que l'oreille s'est ouverte, j'ai réussi à lui faire entendre ma vision moins édulcorée. Nous sommes tombés d'accord sur le fait que nous avions effectivement des problèmes de communication, puisqu' une vision différente de l'état de notre couple.
Le bilan une fois dressé, il est ainsi plus facile de faire machine arrière, et ainsi pouvoir comprendre ce qui s'est passé, la part de chacun étant plus clairement établie. Sommairement, mais les grandes lignes sont là. C'est un début. A suivre donc.
Puis vient le moment d'aborder le point clé, qu'elle a évoquée au cours d'une de ses explications précédente comme étant « une vie parallèle lui permettant d'attendre que j'aille mieux ».
Elle m'explique alors que je n'allai pas bien, et qu'elle avait préférée se rabattre sur ça que me quitter lâchement. Je me souviens de cette période effectivement. Je comprends son point de vue, j'étais en plein marasme, ça n'a pas du être un moment facile à traverser pour elle, j'admet.
Je lui en demande un peu plus, elle sourit et en minaudant un peu, me répond que c'est son « jardin secret »
Je lui explique donc ce que j'ai vu. Elle ne nie pas. Pas très heureuse que je soit entré dans son jardin. Je lui rappelle quand même que quand elle partie ce jour là elle me laissait seul avec notre fils. Et qu' une conv Facebook de ce type ouverte sur son ordi allumé pouvait fort bien être interprété comme un acte manqué...
Elle avoue donc tout avec une franchise doublée d'un naturel qui me scie en deux. Même des choses que je n'ai pas vues.
Qu'en fait elle à quelquefois (1ou 2 /mois pas plus pour les cams....) des conversations plutôt orientées, et ce avec au moins deux (mais non, je t'assures, pas plus...) mecs différents.
Et elle m'explique ainsi sans ambages que c'est sa bulle, que ce n'est que virtuel, elle ne les as pas rencontrés et n'en a pas envie, qu'ils sont loin (pas en France) et mariés, que pour eux c'est pareil, une sorte de parenthèse dans leur vie...
Re claque !
Et les mots doux alors ? chéri je t'aime, tu me manque mon ange, quand es-ce qu'on se voit ect, ect ???
ça fait partie du jeu, me répond elle tout naturellement....
Le principe étant, vous avez saisi, de jouer à une maîtresse qui trompe son mari avec son amant .
Et elle dédramatise : Mon pauvre, si tu voyait tout ce qui se passe au boulot, et ailleurs.
Si j'avais réellement voulue te tromper, j'en avait l'occasion à maintes reprises.
Si je ne l'ai pas fait, c'est parce que je t'aime.
Si tu savait : à un mec au boulot qui n’arrêtais pas de me dévorer des yeux, les collègues ont fait livrer un bouquet de fleur avec une carte « je t'aime », en se faisant passer pour moi...
Que tout ça n'est pas méchant, que son psy lui a même dit que tant que ça lui faisait du bien il ne ne voyait pas ou était le problème.
Stupéfaction...
Reflexion...
Je pense une seconde lui envoyer le coup du miroir, et si moi je faisait pareil, tu dirais quoi ?
Je me ravise, dans l'état d'esprit ou elle est, elle est fichue de me dire d'en faire autant, que ce n'est pas grave... Et elle sait très bien que je ne le ferai pas. Vieux réflexe, ne jamais menacer d'une chose qu'on est pas capable de faire.
Je trouve juste à lui répondre que si elle me préférai dans ses bulles à ses « contacts », la reconstruction de notre couple s'en trouverai probablement accélérée, et par le fait, la mienne consolidée...
Elle réponds par un ouais, timide et peu convaincant.
Je tente de négocier la continuité de la chose, ne l'ayant pas abordée elle même.
Je lui dit qu'elle devrait peut-être arrêter avec ces « gentlemans », elle me réponds qu'elle n'en a pas tellement l'intention, que ça lui fait du bien, que je ne suis toujours pas trop dispo.....
Echec donc, elle va continuer.
Il y a du pain sur la planche...
Nuit agitée, peu de sommeil, de parts et d'autres....
Un soubresaut nocturne cependant, elle n'est pas contente que j'ai regardé.
Et moi, pauvre loque pathétique, qui ne trouve rien de mieux à répondre pour la rassurer que « je comprends, je ne suis pas toujours dispo, c'est pas grave tant que ça reste virtuel »
Puis je me tourne dans le lit et pleure en silence...
Ce matin, je vais mieux. J'essaie de sortir le positif.
On a enfin réussi à parler calmement.
J'ai pu lui dire ce que je ressentais.
Elle a été "franche" avec moi.
Je vais devoir m'en satisfaire, je crois, dans un premier temps.
Scénario classique pour vous..
Après relecture, je suis confus de la longueur, mais extérioriser me fait du bien.
Merci pour cette bouée.
Dans la vie, fais confiance à ceux qui peuvent voir ces trois choses: ta peine derrière ton sourire, ton amour à travers ta colère et la raison de ton silence.
Re: Aveuglé par la nuit...
ALERTE ROUGE - ALERTE ROUGE - ALERTE ROUGE - ALERTE ROUGE - ALERTE ROUGE - ALERTE ROUGE - ALERTE ROUGE - ALERTE ROUGEDom3 a écrit : Elle avoue donc tout avec une franchise doublée d'un naturel qui me scie en deux. Même des choses que je n'ai pas vues.
Qu'en fait elle à quelquefois (1ou 2 /mois pas plus pour les cams....) des conversations plutôt orientées, et ce avec au moins deux (mais non, je t'assures, pas plus...) mecs différents.
Et elle m'explique ainsi sans ambages que c'est sa bulle, que ce n'est que virtuel, elle ne les as pas rencontrés et n'en a pas envie, qu'ils sont loin (pas en France) et mariés, que pour eux c'est pareil, une sorte de parenthèse dans leur vie...
Et les mots doux alors ? chéri je t'aime, tu me manque mon ange, quand es-ce qu'on se voit ect, ect ???
ça fait partie du jeu, me répond elle tout naturellement....
Le principe étant, vous avez saisi, de jouer à une maîtresse qui trompe son mari avec son amant .
Pour ma part, je ne suis pas du tout rassurée de ces explications et je me permets de m’inquiéter de la situation
Attention, Ce n'est pas un jeu. C'est un piège.
Pour moi, le dérapage de mon mari a débuté de cette façon : une addiction aux jeux en ligne, une nouvelle vie sociale virtuelle qui se crée, des contacts avec plusieurs femmes, blagues et confessions partagées, échange de photos et de numéros de téléphones, fantasmes et dialogues hot etc...tentation et envie de se faire plaisir...et plouf : l'une de ces amies mariée est devenue sa maîtresse, les autres ses confidentes...On était nombreux à un moment dans mon couple !!!!
Classiques (et minables) ses arguments bidons pour se dédouaner : "tout le monde le fait, ce n'est pas méchant..."Dom3 a écrit :Et elle dédramatise : Mon pauvre, si tu voyait tout ce qui se passe au boulot, et ailleurs.
Si j'avais réellement voulue te tromper, j'en avait l'occasion à maintes reprises.
Si je ne l'ai pas fait, c'est parce que je t'aime.
Si tu savait : à un mec au boulot qui n’arrêtais pas de me dévorer des yeux, les collègues ont fait livrer un bouquet de fleur avec une carte « je t'aime », en se faisant passer pour moi...
Que tout ça n'est pas méchant, que son psy lui a même dit que tant que ça lui faisait du bien il ne ne voyait pas ou était le problème.
Et grandiose l'avis du psy ! (à supposer que ce soit vrai) : il ne voit pas où est le problème ? sans blague....hum,hum
Alors là, c'est mal barré. Elle refuse de renoncer à ses petits plaisirs égoïstes et malsains ? Elle souhaite continuer à se faire du bien, alors qu'elle sait que son comportement te blesse ? Je ne vois pas comment les choses peuvent s'arranger entre vous, tant qu'elle reste dans son monde virtuel, qu'elle s'évade et de se désinvestit de votre couple, qu'elle s'intéresse à d'autres hommes auprès desquels elle s'investit émotionnellement...ça sent pas bon du tout !Dom3 a écrit :Je lui dit qu'elle devrait peut-être arrêter avec ces « gentlemans », elle me réponds qu'elle n'en a pas tellement l'intention, que ça lui fait du bien, que je ne suis toujours pas trop dispo.....
Tu n'as pas à accepter sa conduite ni ce mépris dont elle fait preuve à ton égard. Ne te résigne pas, remets la discussion sur le tapis et dis-lui que tu souffres qu'elle se confie et qu'elle s'amuse avec des étrangers. Propose lui de voir des amis ensemble, de sortir et de rencontrer de nouvelles personnes, de la famille etc, des personnes réelles que vous connaissez tous les deuxDom3 a écrit :Echec donc, elle va continuer.Je vais devoir m'en satisfaire, je crois, dans un premier temps.
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Re: Aveuglé par la nuit...
Cette manière "détachée", cette façon complètement décrochée d'aborder le réel (douleur, attaque du lien du couple à la mitraillette de l'infidélité, réponses complètement saugrenues - et par là j'entends carrément impossible à une époque où elle t'a aimé VRAIMENT, impossibilité de percevoir ta souffrance), je connais. Par coeur.
A chacun son histoire mais ce "mécanisme de défense", cette façon d'entrer dans une quatrième dimension où "tout le monde fait ce qu'il veut", c'est un p... de foutu trauma (encore) qui dit une incapacité TOTALE à éprouver la moindre empathie. Une déconnexion qui permet de ne pas vivre la moindre petite contrariété et de se rouler dans le plaisir (presqu'enfantin allez, je le dis, "immature") de "faire quelque chose". Même n'importe quoi...
Le "principe de plaisir" est ainsi : se faire du bien, se faire du bien, se faire du bien, avec du faux (et ouais), avec du vrai, avec des cons, avec personne... C'est ce que fait le bébé qui suce son pouce en attendant d'être REELLEMENT nourri. Mais quand le pouce remplace l'attente et parfois même la maman, quand on aime le sein de maman de manière insupportable, on trouve des palliatifs partout. Quitte à tout démolir, tout foutre en l'air.
http://www.psychanalyse.fr/fr/dico-psy/ ... laisir_175
http://www.psychologies.com/Dico-Psycho ... de-plaisir
Je sais, je vire psycho de comptoir. Ma femme m'avait quand même dit : "On a qu'à se voir que le weekend pour faire l'amour, tu veux pas être mon amant plutôt ?" (et on fait quoi des gosses ? et moi tu crois vraiment que je vais dire oui comme un con ?) ou encore "T'as qu'à t'en trouver une aussi, par contre, vas pas à la chasse" (elle me tombe dessus dans la rue ? et puis j'en ai pas envie de ton marché de merde ! j'existe ou pas dans ton univers ?) ou bien "Je me sens libre avec lui" (le mec il proposait RIEN, à part de la spéléo digitale et des cours de langue entre deux portes)... Que des impossibilités qui vrillent la tête. Parce que dans le réel, c'était avocat, séparation, juge des affaires familiales pour les gosses. Peut-on être autant "en dehors" ?
Même à 2 euros le quintal, des aberrations, j'en ai entendu tellement (y compris chez les psys : "C'était courageux de tromper votre mari...") que je serai millionnaire si la revente était possible.
Enfance trop lisse ou trop perturbée ta femme ?
Deux "suivis" psy qui se rencontrent et fondent une histoire... Ca te parle pas ?
A chacun son histoire mais ce "mécanisme de défense", cette façon d'entrer dans une quatrième dimension où "tout le monde fait ce qu'il veut", c'est un p... de foutu trauma (encore) qui dit une incapacité TOTALE à éprouver la moindre empathie. Une déconnexion qui permet de ne pas vivre la moindre petite contrariété et de se rouler dans le plaisir (presqu'enfantin allez, je le dis, "immature") de "faire quelque chose". Même n'importe quoi...
Le "principe de plaisir" est ainsi : se faire du bien, se faire du bien, se faire du bien, avec du faux (et ouais), avec du vrai, avec des cons, avec personne... C'est ce que fait le bébé qui suce son pouce en attendant d'être REELLEMENT nourri. Mais quand le pouce remplace l'attente et parfois même la maman, quand on aime le sein de maman de manière insupportable, on trouve des palliatifs partout. Quitte à tout démolir, tout foutre en l'air.
http://www.psychanalyse.fr/fr/dico-psy/ ... laisir_175
http://www.psychologies.com/Dico-Psycho ... de-plaisir
Je sais, je vire psycho de comptoir. Ma femme m'avait quand même dit : "On a qu'à se voir que le weekend pour faire l'amour, tu veux pas être mon amant plutôt ?" (et on fait quoi des gosses ? et moi tu crois vraiment que je vais dire oui comme un con ?) ou encore "T'as qu'à t'en trouver une aussi, par contre, vas pas à la chasse" (elle me tombe dessus dans la rue ? et puis j'en ai pas envie de ton marché de merde ! j'existe ou pas dans ton univers ?) ou bien "Je me sens libre avec lui" (le mec il proposait RIEN, à part de la spéléo digitale et des cours de langue entre deux portes)... Que des impossibilités qui vrillent la tête. Parce que dans le réel, c'était avocat, séparation, juge des affaires familiales pour les gosses. Peut-on être autant "en dehors" ?
Même à 2 euros le quintal, des aberrations, j'en ai entendu tellement (y compris chez les psys : "C'était courageux de tromper votre mari...") que je serai millionnaire si la revente était possible.
Enfance trop lisse ou trop perturbée ta femme ?
Deux "suivis" psy qui se rencontrent et fondent une histoire... Ca te parle pas ?
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)
Re: Aveuglé par la nuit...
Cathilina a écrit :ALERTE ROUGE - ALERTE ROUGE - ALERTE ROUGE - ALERTE ROUGE - ALERTE ROUGE - ALERTE ROUGE - ALERTE ROUGE - ALERTE ROUGE
Oui, j'en suis conscient, ce n'est pas la bonne direction. Mais que faire d'autre? Je ne peut pas l'obliger.
Je ne suis pas un ange non plus. J'avoue que ma dépression s'est accompagné de mon lot de consolation dans ma bulle à une époque également. C'est même ce qui l'a poussée à en faire autant m'a-t-elle fait remarquer (justement) hier...Cathilina a écrit :...une addiction aux jeux en ligne...
Trop tard, j'ai malheureusement avalisé le phénomène. C'était le "deal" je la laisse faire jusqu’à ce que j'aille mieux, on reprends à ma guérison....Cathilina a écrit :Tu n'as pas à accepter sa conduite ni ce mépris dont elle fait preuve à ton égard. Ne te résigne pas, remets la discussion sur le tapis et dis-lui que tu souffres qu'elle se confie et qu'elle s'amuse avec des étrangers. Propose lui de voir des amis ensemble, de sortir et de rencontrer de nouvelles personnes, de la famille etc, des personnes réelles que vous connaissez tous les deux
Pour ne pas la perdre...Je sais, vous allez me dire c'est excessif.
Mais quand j'ai fait cette dépression, je n'ai rien vu venir, je me suis enfoncé doucement mais inexorablement. Si elle n'avait pas été là à ce moment, je ne pourrai pas me plaindre ici aujourd'hui.
Elle m'a sauvé la vie, ça vaut bien quelques sacrifices.
Pour les amis, j'ai malheureusement pris beaucoup de distance avec eux pendant cette phase. Quand à elle, c'est simple, elle n'en a aucuns.
Nous ne sortons plus non plus, le manque de réussite professionnelle dans mon nouveau départ a un peu ralenti ma guérison. Elle ne dirait probablement pas non, mais ne donne pas l’impulsion. Et elle déteste à peu près tous les membres de ma famille. Sa famille à elle est loin, c'est plus compliqué de se voir.
Je suis bien d'accord sur le principe, c'est ce que doit représenter cette bulle.Sans Prétention a écrit : "mécanisme de défense"
Oui et non. Je lui en ai fait voir aussi quand je n'allais pas bien. Les explosions de colère et les départs précipités elle connaît surtout les miens...elle devait se poser un paquet de questions qui restaient sans réponses...Sans Prétention a écrit : Une déconnexion qui permet de ne pas vivre la moindre petite contrariété
Pendant son enfance, ses parents ne se sont pas trop bien occupés d'elle. Les tantes, grand-mères, ça ne remplace pas une mère présente et aimante. Elle en souffre encore, ça se sent quand elles se voient.Sans Prétention a écrit :Enfance trop lisse ou trop perturbée ta femme ?
La psy du couple, c'est elle, moi je n'y connais rien.Sans Prétention a écrit :Deux "suivis" psy qui se rencontrent et fondent une histoire... Ca te parle pas ?
à l'inverse d'elle, mon enfance a été jalonnée de souffrance physique et d'emprise psychologique.
ça donne quoi en langage psy l'association des deux profils?
Elle m'a dit hier que j'étais dans un mécanisme d'auto destruction et que j'essayai de l'emmener avec elle.
Ma psy m'avait parlée de ce schéma, mais en me disant de me méfier de ne pas remplacer mon père par ma femme dans cet auto destruction.
Et je n'ai pas de rendez-vous avant Juillet, pfff...
Dans la vie, fais confiance à ceux qui peuvent voir ces trois choses: ta peine derrière ton sourire, ton amour à travers ta colère et la raison de ton silence.
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Re: Aveuglé par la nuit...
Finalement, c'est bien ce que je percevais...
Du premier message, on ne sentait qu'une "banale" affaire d'infidélité mais il y avait beaucoup de souffrance "en dessous"...
Décidément, on en fout de la poussière sous le tapis... Moi j'ai trouvé une belle-mère, c'est dire !
Je ne suis pas psy, je ne vais donc pas me permettre d'avancer sur des terrains aussi glissants que celui sur lequel vous évoluez ta femme et toi.
Une / deux bricoles cependant : le passif d'avant votre rencontre est lourd. Très lourd.
Le passif d'après votre rencontre est lourd également.
MAIS vous restez ensemble.
Je vais mettre une commande copié-collé automatique sur mon ordi: co-dépendance affective. En soi, ce n'est pas une "mauvaise" chose sauf lorsqu'il y a destruction d'un des deux partenaires ou des deux.
Tu ne sais pas pourquoi ta femme est suivie depuis tout ce temps ?
Sans rentrer dans les détails, il me semble que tu dois au moins appréhender les contours de ce qui la perturbe... Et ces contours là additionnés à tes propres névroses font que vous vous êtes trouvés et que vous "fonctionnez" sur un modus vivendi "sécure". Pas sécure dans le réel, mais sécure pour une idée que tu as de ce qui te semble bon pour toi.
Pas ou peu d'amis... Ni elle, ni toi. Vase clos. "Sécurité".
Le simple fait que ta femme t'ai choisi aussi interroge (ATTENTION, ne prends pas mes paroles pour ce qu'elles ne disent pas hein !!! Va pas comprendre par là que je suis en train de te dire des trucs chelous ou pour t'enfoncer. Nom de Dieu, si c'est le cas, supprime-moi des personnes autorisées à écrire sur ton post, parce que là ça me ferait hyper mal, je te jure !!!)
Au fond, l'extérieur est pour vous deux un ennemi. A un point que ses relations (de toutes façons vouées à ne jamais perdurer) sont de préférence virtuelles. Ca protège.
Et elle reste avec toi parce que ce qu'il y a dehors lui fait encore plus peur. Et tu restes parce que ce qu'il y a dehors te torture. Des trous partout dans vos constructions respectives et en vous emboîtant, vous êtes dans un semblant de complétude... Un peu comme deux tranches de gruyère qui se superposent et laissent penser à un fromage "plein" (con l'image, mais j'ai trouvé que ça... )
Qui vous démolit petit à petit.
Bon après, je ne te connais pas, je ne suis pas psy et ton vécu est peut-être à des années lumière de ce que je perçois de la chaise de mon bureau. Et c'est pour ça que je t'en parle: pour que tu réfutes ou acquiesces, ça permet de mettre de l'ordre, de ranger les boîtes éparpillées partout. Je peux te dire qu'en un an, j'en ai rangé des boîtes !!!
"Quoi faire ?" Ah génial, la question qui tue alors que personne n'a la réponse (on ne l'a qu'après en fait la réponse...)
Honnête jusqu'au bout : Je sais pas.
Mais une chose est sûre: prendre le contrepied de ce que vous avez fait jusqu'à présent. Surtout toi.
La vraie vie est aussi à l'extérieur.
Toro avait lancé l'idée de rencontres / soutien autour d'un verre entre cocus... C'est complètement vrillé comme idée... Mais génial !
Je sais pas qui tu pourrais voir en dehors sinon mais là vraiment, c'est une putain de révolution qu'il te faut mettre en place pour toi même D'ABORD.
Et ça se prépare.
Point 1: je sors. Nom de Dieu, sors, fais-toi plaisir. Tiens un truc crétin que j'ai fait y a pas longtemps: gros coup de blues, méga flippe. Je m'arrête à un 5 étoiles. Vue sur mer. Commande un cocktail (fruits, parce que je roule pas mal pour mon boulot) à sais pu combien. Une gorgée super chère. Puis deux, puis trois... J'me suis fait un kiffe de riche !!!
Point 2: un kiffe, justement. Y a pas un truc qui te fait kiffer grave ? un concert ? acheter une voiture de collection ? aller dans un camp de nudistes ? Vite un truc !!! Un truc que tu t'es dit: avant de mourir, je ferais bien ça... Ca quoi ? Fais gaffe juste de faire la différence entre simple désir et projet.
Un petit machin pour aider à différencier ici
C'est pas beaucoup mais un pied devant l'autre, ça fait une marche...
Dernière chose si après tout ce temps tu sais toujours pas ou tu vas avec ta psy et elle non plus, c'est que ce sont des pompes à fric... (peut-être, je préfère pas juger mais bon à un moment, vaut mieux aller boire une bière dans un 5 étoiles...)
Du premier message, on ne sentait qu'une "banale" affaire d'infidélité mais il y avait beaucoup de souffrance "en dessous"...
Décidément, on en fout de la poussière sous le tapis... Moi j'ai trouvé une belle-mère, c'est dire !
Je ne suis pas psy, je ne vais donc pas me permettre d'avancer sur des terrains aussi glissants que celui sur lequel vous évoluez ta femme et toi.
Une / deux bricoles cependant : le passif d'avant votre rencontre est lourd. Très lourd.
Le passif d'après votre rencontre est lourd également.
MAIS vous restez ensemble.
Je vais mettre une commande copié-collé automatique sur mon ordi: co-dépendance affective. En soi, ce n'est pas une "mauvaise" chose sauf lorsqu'il y a destruction d'un des deux partenaires ou des deux.
Tu ne sais pas pourquoi ta femme est suivie depuis tout ce temps ?
Sans rentrer dans les détails, il me semble que tu dois au moins appréhender les contours de ce qui la perturbe... Et ces contours là additionnés à tes propres névroses font que vous vous êtes trouvés et que vous "fonctionnez" sur un modus vivendi "sécure". Pas sécure dans le réel, mais sécure pour une idée que tu as de ce qui te semble bon pour toi.
Pas ou peu d'amis... Ni elle, ni toi. Vase clos. "Sécurité".
Le simple fait que ta femme t'ai choisi aussi interroge (ATTENTION, ne prends pas mes paroles pour ce qu'elles ne disent pas hein !!! Va pas comprendre par là que je suis en train de te dire des trucs chelous ou pour t'enfoncer. Nom de Dieu, si c'est le cas, supprime-moi des personnes autorisées à écrire sur ton post, parce que là ça me ferait hyper mal, je te jure !!!)
Au fond, l'extérieur est pour vous deux un ennemi. A un point que ses relations (de toutes façons vouées à ne jamais perdurer) sont de préférence virtuelles. Ca protège.
Et elle reste avec toi parce que ce qu'il y a dehors lui fait encore plus peur. Et tu restes parce que ce qu'il y a dehors te torture. Des trous partout dans vos constructions respectives et en vous emboîtant, vous êtes dans un semblant de complétude... Un peu comme deux tranches de gruyère qui se superposent et laissent penser à un fromage "plein" (con l'image, mais j'ai trouvé que ça... )
Qui vous démolit petit à petit.
Bon après, je ne te connais pas, je ne suis pas psy et ton vécu est peut-être à des années lumière de ce que je perçois de la chaise de mon bureau. Et c'est pour ça que je t'en parle: pour que tu réfutes ou acquiesces, ça permet de mettre de l'ordre, de ranger les boîtes éparpillées partout. Je peux te dire qu'en un an, j'en ai rangé des boîtes !!!
"Quoi faire ?" Ah génial, la question qui tue alors que personne n'a la réponse (on ne l'a qu'après en fait la réponse...)
Honnête jusqu'au bout : Je sais pas.
Mais une chose est sûre: prendre le contrepied de ce que vous avez fait jusqu'à présent. Surtout toi.
La vraie vie est aussi à l'extérieur.
Toro avait lancé l'idée de rencontres / soutien autour d'un verre entre cocus... C'est complètement vrillé comme idée... Mais génial !
Je sais pas qui tu pourrais voir en dehors sinon mais là vraiment, c'est une putain de révolution qu'il te faut mettre en place pour toi même D'ABORD.
Et ça se prépare.
Point 1: je sors. Nom de Dieu, sors, fais-toi plaisir. Tiens un truc crétin que j'ai fait y a pas longtemps: gros coup de blues, méga flippe. Je m'arrête à un 5 étoiles. Vue sur mer. Commande un cocktail (fruits, parce que je roule pas mal pour mon boulot) à sais pu combien. Une gorgée super chère. Puis deux, puis trois... J'me suis fait un kiffe de riche !!!
Point 2: un kiffe, justement. Y a pas un truc qui te fait kiffer grave ? un concert ? acheter une voiture de collection ? aller dans un camp de nudistes ? Vite un truc !!! Un truc que tu t'es dit: avant de mourir, je ferais bien ça... Ca quoi ? Fais gaffe juste de faire la différence entre simple désir et projet.
Un petit machin pour aider à différencier ici
C'est pas beaucoup mais un pied devant l'autre, ça fait une marche...
Dernière chose si après tout ce temps tu sais toujours pas ou tu vas avec ta psy et elle non plus, c'est que ce sont des pompes à fric... (peut-être, je préfère pas juger mais bon à un moment, vaut mieux aller boire une bière dans un 5 étoiles...)
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)
Re: Aveuglé par la nuit...
Bonsoir
Merci à toi Sans Prétenttion d'avoir pris le temps de m'expliquer tout ça.
Un peu comme une tour construite sur un marais.
Sinon, les 10/12 premières années de notre relation était plutôt réussies. Avis que ma chère et tendre partage, nous discutons énormément en ce moment. Un autre détail (pour l'ordre de tes boîtes ) : j'avais des amis quand nous nous sommes connus, pas très nombreux, mais des vrais! je les ais toujours, je les ai simplement négligés. Je sait qu'ils ne m'en veulent pas, ils comprennent ma dépression et que dans ces moments là, on a pas forcément envie de faire la fête, ou même simplement de se voir.
Et puis, nous avons réussis ensemble et malgré tout ça à préserver notre fils.
Pour prendre une image également, nous essayons de monter dans un puits en étant adossés l'un à l'autre. Si l'un flanche, le deuxième à le choix de s'accrocher pour ne pas tomber et voir l'autre disparaître, ou l'attraper avant qu'il ne tombe, et finir au fond avec lui.
Réjouissant.
J'ai bien ma petite idée, au point où on en est, je dirait que ma guérison, ça urge.
Son "infidélité" est une sorte de bouée pour elle. Je ne l'excuses pas, mais la comprends. Nous avons un fils, il faut absolument que l'un de nous deux au moins reste debout! Et à choisir, je préfère qu'elle fasse des cams (ça fait ch.... quand même, merde!) que me quitter ou baisser les bras elle aussi.
Elle me dit m'aimer encore. Pas aussi fort qu'avant. Je la crois.
Je suis donc prêt, moi-aussi, à faire l'effort.
Et je dois me dépêcher d'aller mieux et de la chérir. Si j'ai bien tout compris, elle reprendra confiance en moi, du coup, ça va "flatter" mon égo, et je serai de nouveau invincible.
En espérant qu'il ne soit pas trop tard, et qu'elle ne soit pas addict à ces ..."messieurs"... :diable: *cherche désespérement un smiley avec un mitraillete ou un bazooka*
Point 1: J'ai pris un abonnement dans une salle de sport...Donc, du coup, je pense que je vais y aller. ça peut être un début. En plus, un peu de biceps si ça tourne au vinaigre, ça ne peut pas nuire... (plaisanterie, bien évidemment le muscle le plus balaise est le cerveau!)
Point 2: Tu as raison, la vie est trop courte. J'aurais toujours voulu sauter en parachute, ou même rien qu'un saut à l'élastique. C'est pas compliqué en plus. (moins qu'un voyage dans l'espace )
Merci infiniment de m'avoir permis d'y voir un peu plus clair dans tout ce brouillard.
Merci à toi Sans Prétenttion d'avoir pris le temps de m'expliquer tout ça.
Bien vu! Je viens de lire sur le sujet, on est pile poil dedans. Tant que les deux vont bien, un certain équilibre est trouvé, l'un "complétant" l'autre de façon grossière, mais efficace. Une certaine valorisation se fait alors sentir, augmentant la confiance, bouchant les "trous" au fur et à mesure, contribuant à augmenter la hauteur de l'édifice. Mais pas sa solidité. Pour peu que l'un des deux (moi en l’occurrence) tombe, il emmène l'autre avec lui.Sans Prétention a écrit : ...co-dépendance affective. En soi, ce n'est pas une "mauvaise" chose sauf lorsqu'il y a destruction d'un des deux partenaires ou des deux.
Un peu comme une tour construite sur un marais.
Précisément, non, mais avec le temps, je me doute que le sujet principal est la paranoïa. Sentiment d'insécurité, peur que ses collègues ne déblatèrent dans son dos, quelques tocs bénins, une seule amie connue à ce jour, qu'elle ne fréquente plus depuis notre mariage où elle a mal interprétée son comportement...Sans Prétention a écrit :Tu ne sais pas pourquoi ta femme est suivie depuis tout ce temps ?
Heu? Pfiouuu.Sans Prétention a écrit : Et ces contours là additionnés à tes propres névroses font que vous vous êtes trouvés et que vous "fonctionnez" sur un modus vivendi "sécure". Pas sécure dans le réel, mais sécure pour une idée que tu as de ce qui te semble bon pour toi.
Je ne sait pas si c'est con, mais au moins je comprends plus vite.Sans Prétention a écrit :Et elle reste avec toi parce que ce qu'il y a dehors lui fait encore plus peur. Et tu restes parce que ce qu'il y a dehors te torture. Des trous partout dans vos constructions respectives et en vous emboîtant, vous êtes dans un semblant de complétude... Un peu comme deux tranches de gruyère qui se superposent et laissent penser à un fromage "plein" (con l'image, mais j'ai trouvé que ça... )
Alors là, je ne sait pas trop quoi penser. Oui, effectivement, je dirai quand l'un des deux est bancal.Sans Prétention a écrit :Qui vous démolit petit à petit.
Sinon, les 10/12 premières années de notre relation était plutôt réussies. Avis que ma chère et tendre partage, nous discutons énormément en ce moment. Un autre détail (pour l'ordre de tes boîtes ) : j'avais des amis quand nous nous sommes connus, pas très nombreux, mais des vrais! je les ais toujours, je les ai simplement négligés. Je sait qu'ils ne m'en veulent pas, ils comprennent ma dépression et que dans ces moments là, on a pas forcément envie de faire la fête, ou même simplement de se voir.
Et puis, nous avons réussis ensemble et malgré tout ça à préserver notre fils.
Pour prendre une image également, nous essayons de monter dans un puits en étant adossés l'un à l'autre. Si l'un flanche, le deuxième à le choix de s'accrocher pour ne pas tomber et voir l'autre disparaître, ou l'attraper avant qu'il ne tombe, et finir au fond avec lui.
Réjouissant.
C'est bien dommage...Sans Prétention a écrit :"Quoi faire ?" .....Honnête jusqu'au bout : Je sais pas.
J'ai bien ma petite idée, au point où on en est, je dirait que ma guérison, ça urge.
Son "infidélité" est une sorte de bouée pour elle. Je ne l'excuses pas, mais la comprends. Nous avons un fils, il faut absolument que l'un de nous deux au moins reste debout! Et à choisir, je préfère qu'elle fasse des cams (ça fait ch.... quand même, merde!) que me quitter ou baisser les bras elle aussi.
Elle me dit m'aimer encore. Pas aussi fort qu'avant. Je la crois.
Je suis donc prêt, moi-aussi, à faire l'effort.
Et je dois me dépêcher d'aller mieux et de la chérir. Si j'ai bien tout compris, elle reprendra confiance en moi, du coup, ça va "flatter" mon égo, et je serai de nouveau invincible.
En espérant qu'il ne soit pas trop tard, et qu'elle ne soit pas addict à ces ..."messieurs"... :diable: *cherche désespérement un smiley avec un mitraillete ou un bazooka*
Point 1: J'ai pris un abonnement dans une salle de sport...Donc, du coup, je pense que je vais y aller. ça peut être un début. En plus, un peu de biceps si ça tourne au vinaigre, ça ne peut pas nuire... (plaisanterie, bien évidemment le muscle le plus balaise est le cerveau!)
Point 2: Tu as raison, la vie est trop courte. J'aurais toujours voulu sauter en parachute, ou même rien qu'un saut à l'élastique. C'est pas compliqué en plus. (moins qu'un voyage dans l'espace )
Je trouvai que son cheminement était bon, mais après t'avoir lu, je me pose effectivement des questions...En un an de thérapie, elle n'a jamais abordé ces points.Sans Prétention a écrit :Dernière chose si après tout ce temps tu sais toujours pas ou tu vas avec ta psy et elle non plus, c'est que ce sont des pompes à fric... (peut-être, je préfère pas juger mais bon à un moment, vaut mieux aller boire une bière dans un 5 étoiles...)
Merci infiniment de m'avoir permis d'y voir un peu plus clair dans tout ce brouillard.
Vous lisez même entre les lignes qui sont entre les lignesSans Prétention a écrit :Ben si, on lit entre les lignes ici.
Dans la vie, fais confiance à ceux qui peuvent voir ces trois choses: ta peine derrière ton sourire, ton amour à travers ta colère et la raison de ton silence.
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Re: Aveuglé par la nuit...
Paranoïa... Le plus dur à soigner, justement parce que c'est de la paranoïa...Dom3 a écrit :Précisément, non, mais avec le temps, je me doute que le sujet principal est la paranoïa. Sentiment d'insécurité, peur que ses collègues ne déblatèrent dans son dos, quelques tocs bénins, une seule amie connue à ce jour, qu'elle ne fréquente plus depuis notre mariage où elle a mal interprétée son comportement...Sans Prétention a écrit :Tu ne sais pas pourquoi ta femme est suivie depuis tout ce temps ?
Sans Prétention a écrit : Et ces contours là additionnés à tes propres névroses font que vous vous êtes trouvés et que vous "fonctionnez" sur un modus vivendi "sécure". Pas sécure dans le réel, mais sécure pour une idée que tu as de ce qui te semble bon pour toi.
Imagine-toi dans un univers où tout explose tout le temps. Depuis petit. Ca pète partout, tout le temps... Tu flippes grave, mais t'es habitué. Et puis un jour, on te pose au milieu d'une forêt. Pas un bruit. Tu flippes encore plus: elle sont où mes explosions ? Quand est-ce que ça va péter ? Alors tu cours en direction de là où ça pète ! Ca te fait peur, mais au moins tu "connais". C'est pas sécure en réalité, mais c'est sécure par rapport à une idée (fausse) que tu as de la sécurité... Je m'embrouille là...Dom3 a écrit :Heu? Pfiouuu.
Tu reviens des fois Dom ?
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)