Ricochette a écrit :Il n'a pas d'empathie comme tu nous l'as écrit et cela se confirme.
Tu te réfugies ici mais tu lui donnes les clés pour mieux mesurer le travail de sape qu'il fait sur toi. Je ne suis pas sûre que ça l'affecte le moins du monde, si tant est qu'il se donne la peine de te lire. Je commence à bien le cerner et ça me provoque quelques résurgences de mauvais souvenirs.
J'entends la sonnette d'alarme retentir! Protège-toi car la destruction continue.
A fond comme Ricochette...
Je fais pas de mystère sur mon état, pour que tu saches "d'où" je t'écris : je suis moi-même clivé MAIS il y a eu un retour inespéré de ma femme "dans la lumière" qu'il me faut encore cerner, apprivoiser (est-ce le terme exact ?).
Je dois résoudre des questions qui ne sont plus du tout liées à mon couple en tant que tel, mais sur moi, de manière profonde. Et j'entreprends ce travail dans un climat apaisé, avec l'aide d'une psy qui m'arrache à des représentations anciennes et qui me pousse de manière jubilatoire dans une exploration de moi-même que je kiffe. Je trouve des trucs. Certains me gênent, d'autres me font positivement triper. Métaphysique, mais je suis comme ça. On ne peut pas décemment se déclarer humaniste et passer à côté de ce qui constitue l'âme humaine... Fidèle à mes pensées jusqu'au bout.
Dans ton cas par contre, on est loin loin de cet apaisement : Empathie du lourdingue = 0, remise en question = 0. Tu ne te rends pas compte à quel point tu es en train, non pas de puiser à l'intérieur de toi pour grandir, mais de creuser un trou dans tes réserves affectives. Ca te mine, t'use. Et lui en a RIEN A FOUTRE (sauf s'il y a séparation. C'est typique, dans une relation de co-dépendance, le "bourreau" a BESOIN de sa victime pour s'exprimer. Sans elle, il perd une partie de sa substance vitale, comme un parasite à qui l'on enlèverait le sang qu'il veut sucer).
En tous cas, je sais pas si il lit, puisque tu l'y as invité (en même temps, je sais pas si c'est si judicieux de lui avoir offert cet espace de respiration EN PLUS de TOUT LE RESTE) mais ce qui transpire dans tes écrits, c'est une relation clairement TOXIQUE.
C'est bien que tu fasses confiance à ta capacité à encaisser mais franchement, ça commence à durer les conneries... Tu avais peur que ça devienne malsain ?
Trop tard !
http://www.psychologue-saint-raphael.fr ... ychologue/
https://harcelementmoral.wordpress.com/ ... es-formes/
Et ça pose des questions sur l'image que tu as de toi-même : si tu ne penses pas mériter "mieux", c'est que tu es "diminuée" et ça va pas aller en s'arrangeant avec ce qu'il te fait bouffer. Plus il te méprise, moins tu t'aimes, moins tu t'aimes, plus il a d'emprise sur toi. Ton besoin d'être aimée surpasse ton besoin d'être respectée. Ca craint.
https://tarotpsychologique.wordpress.co ... ns-saimer/
Non, même s'il lit ta souffrance sur le forum, nos avis, nos expériences, il ne verra RIEN : preuve qu'il est embourbé dans son marasme intérieur.
L'option la plus honnête serait : j'aime telle personne, je ne t'aime plus, je te quitte (logique, sain et clair). Là c'est : je veux le beurre et l'argent du beurre, que tu sois d'accord ou non... Et tu as fini par plier... Sauf que ça t'attaque comme un acide à l'intérieur.
Dernier point. Je ne fais pas mystère sur mon passif d'enfant de père défaillant (au sens de cocufieur, c'est en ça aussi que j'ai failli perdre pieds. Expérience douloureuse du passé). J'admire ma mère de ne pas avoir quitté mon père tout ce temps.
Mais voilà le résultat sur une famille de 4 (Ricochette va être contente, je me livre sans chichi) :
Ma soeur lui en veut A MORT... A ma mère !!! (Pour moi elle se trompe de cible, mais on apaise ses angoisses comme on peut...) Elle arrive pas à se construire une image de mère stable. Résultat : impossibilité d'avoir des enfants alors que "biologiquement" tout va bien (infertilité fonctionnelle)
Ma frère n'arrive pas à se stabiliser dans la vie. L'amour de sa vie, il l'a trompée deux fois avant une rupture définitive dont il ne se remet pas (et oui, il a suivi les traces de mon père pour résoudre ses problèmes...)
Mon petit frère dit éprouver "énormément de difficultés" avec les filles.
Et moi, j'étais censé être le seul "équilibré", à l'écoute, celui qui a "réussi" sa vie et pourtant,
je suis là !!!
Dieu merci, tout le monde ne finit pas comme ça, et l'espoir est un moteur puissant qui aide à casser certains schémas pour arriver au bout de quelque chose pour soi. PAS DE FATALISME, ça n'existe pas les "forces obscures" qui dirigent ta vie. On peut faire des choix. Toujours...
Ma mère aujourd'hui est libérée de l'inconséquence de mon père mais ayant repoussé l'inéluctable à un point de quasi non retour (suicide), elle a du mal à se réadapter à la vie sociale, au bout de trente et quelques années de calvaire.
Pour ceux qui ne partent pas en pensant "aux enfants", c'est très bien, très bon. Je suis moi-même resté, incapable de bouger des mois durant. Mais si la souffrance transpire sur eux de manière incontrôlée, et qu'il vous semble laisser des morceaux de vous découpés à la tronçonneuse de l'inconséquence, réfléchissez bien.
Il sait lire plus de 4 lignes d'affilée sans s'essouffler ton mari ? S'il veut être une belle âme, qu'il se pose les bonnes questions: il veut une mère (la sainte) et la maîtresse (la pute). C'est vieux comme le monde. Il peut garder la seconde. Si tu te barres, il cherchera à en faire une sainte et devra à nouveau chercher une "pute"... (Et je dis pas ça dans le sens trivial du terme mais psy
http://psycho-sexoanalyse.over-blog.com ... 99457.html)
Bon, pas mal de psychologie de comptoir avec ses approximations, ses orientations, tu prends ce que tu veux, tu jettes ce qui ne te convient pas. C'est ça aussi exercer sa liberté de penser.
Pour ma part, j'ai aimé ma femme toutes ces années de façon égale, la désirant, et l'aimant tendrement aussi. Elle n'a pas réussi ce pari de l'amour véritable. Je ne lui en veux plus mais le temps des explications a commencé. Elle comprend, ce sera bon pour nous. Elle comprend pas, j'en épouse une qui est sur le forum, qu'elle soit présente ou à venir !!!
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)