Message
par Mitsou78 » mer. 30 nov. 2016 08:53
Merci Brassens,
Je pense que tu cernes bien la situation, que tu as perçu les choses.
Des souffrances j'en ai, inéluctablement, des doutes, des questions sans réponses avouées car plus que supposées et partiellement découvertes...
Je suis conscient que la forme de détachement qui s'impose à moi et quelque part un placebo, parce que comme tu l'entends je ne peux à l'heure actuelle que me mettre en attente de ses aveux, qui viendront, tôt ou tard, d'une façon ou d'une autre... Elle est dans une période de déni profond et pendant ces jours profonds il ne faut pas que je l'attaque frontalement.
A mon sens elle n'est pas ou est en cours de compréhension de son état profond, du fait qu'elle s'est elle même faite rattrapée par les vieux démons de son père, ce salaud infidèle qui a trompé et trompé, par une crise identitaire de la quarantaine, par la perte du physique de ses 20 ans, par la non acceptation des 40 ans....
Samedi dernier nous avions la soirée disco de l'école. Pas ce que j'affectionne mais je me plie au jeu.... Pas la bonne période non plus pour une soirée... elle fait partie de l'association des parents. OK.
Le lendemain sur FB je découvre qu'avec un membre, derrières le bar, ils on fait à 3 ou 4 des selfies. Rien d'extraordinaire en soit.
Sauf, et ça été un sujet de discussion avant hier. Elle ne comprend pas ma réaction, qu'il n'y a rien de mal...
A mon sens, en cette période de "reconstruction" il n'est pas normal de se retrouver dans cette situation, même si d'autres ont fait des selfies et il n'est surtout pas normal d'être la seule femme "montrée" sur FB.
Pour elle c'est anodin, je lui ai dit que pas pour moi. Que JE et que beaucoup d'autres hommes ne se permettaient pas ce type "d'intimité" autre qu'avec des gens très proches, qu'il n'y avait pas d'autres femmes de la soirée qui se retrouvaient dans cette posture.
Que je n'entendais pas être le mari de celle avec qui l'on peut se permettre et que si l'on se permet ce n'est pas la faute des autres mais bien parce qu'elle génère cet état de fait. Que cet état de fait est la résultante d'un état profond.
Qu'il convenait qu'elle, que je, que nous nous fassions aider dans l'acceptation de son état, de notre état de couple, que les sentiments et mes efforts ne suffiront pas....
Je crois que les événements de ses dernières semaines, les paroles échangées raisonnent actuellement en elle. Que la descente est vertigineuse mentalement et physiquement depuis 48h.
Je lui ai dit que je pouvait comprendre et avancer sur "la faute" que par contre je n'entendais pas être le "cocu" éternel de son état de fait qui l'amène à séduire ou chercher à être séduite parce qu'elle n'accepte pas de vieillir. Que la culpabilité ne nous permettrai pas d'avancer qu'il fallait passer ce stade.
Que je n'accepterai pas ET la défaite de notre couple ET l'incapacité à grandir personnellement l'un et l'autre et en tant que couple.
Je pense avoir grandi, je pense que mon ressenti et mes écrits le prouve, je ne pourrais être seul dans cette démarche.
Il y a deux enfants en jeu, j'entends donner toute les chances à construire quelque chose de nouveau, je m'en voudrais de ne pas le faire, par contre je sais ne pouvoir me battre tout seul...
De l'autre coté, celui de M.X, sa femme m'a contacté, elle est toujours dans le doute du fait qu'ils aient pu couchés ensemble, mais mes paroles raisonnent dans sa tête et elle voulait quelques précisions... Je pense que ce cher copain va se faire rattraper par la patrouille à court ou moyen terme et cela a une part jouissive...
A te, vous lire.
L'amour ne se fait bien que l'après-midi. Onze fois sur dix, l'adultère découle du fait que les époux se fréquentent seulement le soir. F. Dard
Pour une femme adultère, le premier amant seul compte, après ils ne se comptent plus. HF Amiel