Et merci de ton témoignage.
Dans un premier temps, j'avais pensé à un plan libertin (PL) avec cette dame particulièrement entreprenante...
En mode mari OK.
Je me suis trompé.
Pour le reste, tu ne fais que conforter le scénario d'un film qui se rejoue depuis quelques années (avec des variantes de genre mais pas de trame).
Mes interventions plus personnelles seront signifiées pour ce post. Elles sont différentes de mes "observations" qui confirment quelques convictions de base.
C'est dingue. Comme la plupart des "profils c" (portrait "robot" du cocu potentiel), tu ne sembles pas avoir de faille narcissique particulière au niveau professionnel et social, mais un trou béant (consciencieusement évacué, nié) au niveau affectif...
Pour remettre les pendules à l'heure pourtant, je voudrais dire que "c" et "cf" ont tous deux des failles narcissiques mais ils les surmontent de manière diamétralement opposée : pour l'un, il s'agira de s'appuyer sur des réalisations, sa probité et son sens moral pour se gratifier (les "autres" sexués ne l'intéressent pas), pour l'autre, ce sera l'extase du désir amoureux sans cesse rejoué (être désiré pour remonter son ego), ses propres réalisations positives, sa vie, ne l'intéressant pas.
Pour le premier, tout va bien tant qu'il est important dans les yeux de l'être choisi. Pour le second, tout va bien tant qu'il est important pour les êtres qui peuvent éventuellement le/la choisir.
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Tu dégages quelque chose de positif "Benêt"... d'attirant !!!
C'est une prédatrice. La mécanique est bien huilée...
Effectivement, dans SON monde, avec SES cadres de référence, tout est séduction, échanges sexuels et/ou affectif (cas cité plus haut).
Elle doit rencontrer souvent des gens comme elle. Suffisamment souvent pour être étonnée de ton comportement.
Ce qui signifie au fond que :
1) Les gens que l'on fréquente nourrissent nos représentations (un sandwich très habile pourra faire renoncer aux principes éthiques auxquels on adhère en matière de fidélité, mais si on adhère à cette "nouvelle" approche du couple, c'est qu'on y était "préparé" et ce, depuis bien avant le couple).
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2) L'incompréhension naît entre deux personnes qui n'ont pas ou plus les mêmes cadres de référence (ta compagne, à partir du moment où elle est allée se donner à un autre, a rompu, et de manière radicale le peu de communication qui pouvait exister dans le couple).
Quoique tu fasses, ta "cf" avait un modèle "idéal" en tête : le sandwich auquel, qu'elle le veuille ou non, tu étais comparé dans les moindres de tes failles. Ce qui fausse évidemment les échanges verbaux... Ou physiques !
Rupture de communication réelle.
C'est drôle. Tu racontes l'histoire avec la focale d'un potentiel sandwich.benêt1 a écrit : ↑lun. 20 mars 2017 18:59 Le cours de fin de soirée continue, j'essaie de discuter avec mes voisins de buvette. Son mari complètement saoul, veut rentrer, elle l'esquive veut rester. revient me voir plusieurs fois. ça me gêne un peu.
Son mari me touche, il me rappelle moi, 3 ou 4 ans plus tôt. L'amoureux perdu (et bourré),qui ne sait plus comment attirer l'attention, je suppose.
Du déjà vu pour beaucoup d'entre nous même si le cadre était différent. J'ai lu cette "fuite" et cette "ignorance de l'autre" (qui s'enfonce dans la douleur, les pleurs, l'alcool...) au cours d'une soirée, d'un voyage, d'un repas, d'un stage, de vacances, des centaines de fois depuis mon inscription ici...
C'est ce qu'on appelle la concurrence déloyale: le légitime, en souffrance, déjà en manque d'amour, sommé d'être "fun", "réactif", "enjoué", qui joue sa vie amoureuse, son équilibre familial, face à un connard qui débarque et qui ne "joue" que pour gagner le droit de faire un tour au pieu avec une femme sans doute frustrée des frustrations que, la plupart du temps, elle cause elle-même dans le couple !!!
Honte ? Pourquoi honte ?benêt1 a écrit : ↑lun. 20 mars 2017 18:59 je me suis retrouvé au cœur du processus psychologique, dans lequel ma femme a dû tombé. Comment à un moment on se retrouve désarmé face à la flatterie, l’intérêt inattendu de quelqu'un qu'on ne connait pas qui vous fait du bien à l'ego qui peut vous griser. Je pense toucher du doigt ce qui se passe dans la tête d'un cocufieur...et j'ai honte de ça.
Peut-on avoir honte de penser, de ressentir ?
Une anecdote : la différence entre un psychopathe et quelqu'un de normal (névrosé) ?
Les deux ont déjà éprouvé l'envie de tuer quelqu'un. Le psychopathe passe à l'action. Et plusieurs fois.
1) Il y a eu plusieurs fois parce que tu as pardonné deux fois.benêt1 a écrit : ↑lun. 20 mars 2017 18:59 Parce que je ne guéris pas de mes doutes, des images de ma femmes qui me trompe reviennent parfois et je me dis que ci ça se trouve elle a couché avec plusieurs hommes avant moi en toute impunité. Alors que je suis toujours resté parfaitement réglo, fidèle, présent, j'ai pardonné deux fois déjà.
Question : s'il y a eu quatre fois, étant donné que tu as le pardon "facile", qu'est-ce que ça change ?
(Et là je fais un détour par mon concept de l'ultime preuve en n'engageant que ma parole : ce prétexte ne sert qu'à nourrir le déni de dépendance affective chevillé au corps d'un profil c. C'est cela la maladie dont il faut se débarrasser. Fin de la parenthèse perso).
Pour ma part, j'en suis arrivé à la conclusion que toute trahison est une revanche.
On trompe son mari qui travaille trop, sa femme "qui s'occupe trop des enfants", sa compagne qui ne donne pas assez de sexe, son compagnon pas assez tendre... Bref "cétafote". Toujours.
Avec en arrière toile de fond, un père infidèle, une mère volage, un parent physiquement là mais "absent" qui, lui non plus, ne s'occupait sans doute pas assez de "nous" enfants.
viewtopic.php?f=40&t=3729#p58008
Entre nous, être trahi est la pire insulte qui puisse être faite à une personne amoureuse.
Ce désir de vengeance est donc bien légitime (chez ta femme, il existait aussi à un niveau inconscient je pense mais elle vit dans le fantasme et le déni bien plus que toi).
Ca dépend comment c'est fait, avec qui et pourquoi.
Si tu penses à cette famille, c'est que tu te projettes dans cette famille.
Par deux fois, ta femme, elle s'est projetée dans... Elle. Sans penser à toi, ni à sa famille. Très égocentrée.
Confirmation du déséquilibre émotionnel qui régit les relations dans un couple d'opposés : de ton côté, te voilà chevalier blanc qui surmonte, qui pardonne, et elle qui vacille... Comme toutes les personnes égocentrée, elle exige une prise en charge de sa personne. Et si tu ne peux le faire, pour un temps, elle demandera à quelqu'un d'autre.
Vous pouvez être d'accord sur le candidat qui mérite votre suffrage aux prochaines présidentielles, la couleur des rideaux de la chambre, mais manifestement, sur le sens de l'engagement, il y a du boulot. Or, le sens de l'engagement est ce qui te lie à elle tandis qu'elle ne semble pas liée à toi par le même biais... Déséquilibre. Pardonner ne suffit pas "Benêt"...
Moins bien, peut-être pas. Plus lucide oui.
Comme le disait Jaguarboy, le "pourquoi pas moi" guette tous les couples victimes de cette trahison.
Ce que ça révèle, c'est que tu es plus dans le monde réel.
Pas d'autoflagellation...
Si je peux me permettre, j'ai un point de vue différent sur la question. Et ce point de vue n'engage que moi.
Ce n'est pas ce qui est fait qui compte mais l'intention avec laquelle cela est fait...
D'autre part, elle t'a trompé deux fois (peut-être plus)... Quelle "certitude" pour la suite ?
L'infidélité est une rupture de contrat.
Je comprends que l'on puisse se torturer l'esprit pour un "autre mari" qui n'a rien demandé, par empathie et respect. Je comprends moins le développement d'états d'âmes envers une personne qui a trahi, fut-elle aimée follement (pour moi cela cache surtout une phobie de l'abandon).
Pour ma part, je pense que ton problème n'est pas "moral". S'il l'était, en accord avec tes principes, tu la quitterais sur le champ.
Il est en effet moral de vivre à plein ses convictions : franchement, ne t'es-tu pas dit, comme nous tous, "si elle me trompe, je la quitte" ?
Par contre, tu t'interdis de la tromper... Ce n'est pas la "tromperie" qui est immorale quand l'accord a été rompu.
Il me semble que derrière les "bons principes", il y a quelque part une peur d'abandon, un instinct de conservation, une maintenance de la dépendance affective.
Fin de parenthèse pour mon point de vue qui peut être discuté et même refusé...
Décalage entre le "soi idéal" et le "soi" réel... Ca fait mal.
Mais tu n'es aucunement le chapelet de dévalorisation que tu énonces depuis le début de ton post... Tu es simplement humain. Même si cette idée peut paraître insupportable au sens où pour toi l'humain est vu à travers le prisme de ce qu'il y a de meilleur.
Il y a urgence à te pardonner de mal penser sur toi de la sorte.
Pour ta dame, une fois cette première étape franchie, tu verras. Il y a un temps pour tout.
Cette marche a sans doute été ratée dans ta thérapie... Il n'est pas trop tard.
Bon courage "Benêt"...
PS : Benêt d'avoir été berné ou benêt de ne pas tenter la remise à zéro des compteurs ?