J'imagine que tu te voies complètement compatible avec ta compagne.benêt1 a écrit : ↑mer. 22 mars 2017 17:34--> tu peux préciser ?Sans Prétention a écrit : ↑mer. 22 mars 2017 13:43
Vous pouvez être d'accord sur le candidat qui mérite votre suffrage aux prochaines présidentielles, la couleur des rideaux de la chambre, mais manifestement, sur le sens de l'engagement, il y a du boulot. Or, le sens de l'engagement est ce qui te lie à elle tandis qu'elle ne semble pas liée à toi par le même biais... Déséquilibre. Pardonner ne suffit pas "Benêt"...
Vous avez sans doute les mêmes désirs, partagez beaucoup de choses et avez beaucoup de points communs... sauf le sens du mot "couple". Mais le sens du mot "couple" est bien plus important que le reste puisque vous êtes... un couple !!! (avec un / une amie, tu peux avoir une vision différente du "couple", comme tu n'es pas en couple avec... Bref, tu m'as compris )
Or, quand on dit "couple", tu vois, je pense, une sorte de fusion à conserver, un collectif avec un prolongement éventuellement familial. Et sans doute aussi penses-tu que l'intrusion d'une tierce personne est inenvisageable. Impensable.
Je crois savoir que pour toi une trahison te soumettrait à une perte d'estime de toi puisque tu te dois d'être "fidèle à tes principes".
Le jugement de tes enfants te paraît également insupportable. (bon père = bon mari = bon amant, trois en un comme la trinité)
Mais, au-dessus de tout, tu penses la perdre en la trahissant.
Pour elle, "couple" évoque probablement une forme d'étouffement. Et son idée ne coïncide pas avec la tienne.
J'ai le sentiment qu'elle envisage la chose comme une sorte de fusion également, mais dont il faut s'échapper, elle est sans doute plus individualiste et probablement, même si elle adore ses enfants, elle n'y pense pas toujours, du moins, elle peut s'imaginer sans eux.
La fidélité est conditionnée. "Si je suis heureuse, je te suis fidèle".
Je pense que pour elle une trahison est "grave", mais pas tant que ça. Il se trouve en effet que lorsque vient le moment de "choisir" entre sa famille, le construit, et un plaisir plus immédiat, le "moment émotionnel" l'emporte. "Fidèle à moi-même"...
Le jugement des enfants lui est complètement étranger. Ce qui est logique, puisque tout est pensé sans lien avec les potentielles catastrophes qui découleraient d'une trahison.
Pour elle, on peut être une bonne mère tout en ayant des "faiblesses" en tant que femme. Les parties mère, femme et maîtresse sont donc scindées (ce qui permet de "voir ailleurs" tout en gardant une certaine "tenue" de surface à la maison).
Mais, au-dessus de tout, elle a la certitude qu'elle ne te perdra pas, même si elle recommençait.
Comme le dirait Shakespeare "Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark"... Et cela n'est pas étonnant que tu morfles depuis cinq ans, la question de fond n'ayant pas été abordée. Et le sens de "amour" évacué des conversations...
Check.benêt1 a écrit : ↑mer. 22 mars 2017 17:34j'adhèreSans Prétention a écrit : ↑mer. 22 mars 2017 13:43
Pour ma part, je pense que ton problème n'est pas "moral". S'il l'était, en accord avec tes principes, tu la quitterais sur le champ.
Il est en effet moral de vivre à plein ses convictions : franchement, ne t'es-tu pas dit, comme nous tous, "si elle me trompe, je la quitte" ?
Par contre, tu t'interdis de la tromper... Ce n'est pas la "tromperie" qui est immorale quand l'accord a été rompu.
Il me semble que derrière les "bons principes", il y a quelque part une peur d'abandon, un instinct de conservation, une maintenance de la dépendance affective.
Fin de parenthèse pour mon point de vue qui peut être discuté et même refusé... [/i]
Rectifications demandées si je me suis trompé quelque part.