Cette information capitale semble m'avoir échappé également. Pourtant...
Mille pardons.
C'est bien de ce clivage dont je parle dans beaucoup de mes posts.
Cependant, lorsqu'il est assumé, il n'y a pas de "pathologie" à proprement parler puisqu'il y a partage. Dans le cas des infidélités sournoises, il n'y a ni confiance, ni partage, ni vérité. Comment parler d'amour ?
Je parlerais plutôt moi de possession, de réification lorsque, en plus, la personne trompée doit porter la responsabilité de tout le processus. Mais nombre de personnes "bien intentionnées" retournent la situation en affirmant que c'est à la personne trompée de faire un examen de conscience. Cette réflexion systématisée est une violence psychologique qui ne dit pas son nom.
Cela dit aussi que les personnes qui confondent sexe et sentiments auraient un problème. Si ce n'est pas une obligation, c'est pourtant un choix qui ne vaut pas moins qu'un autre.
D'où le maintien de Sophitt dans un entre deux irrésolu. Irrésolu comme dans son passif.
On a affaire là à une version perverse très infantile ... Mr Sophitt est un gamin qui a mis les doigts dans le pot de confiture (il en a encore l'odeur sur les mains, la bouche est rouge et sucrée) et qui se plaint à sa maman d'avoir été injustement accusé. D'ailleurs tout le monde c'est des méchants qui font que de mentir
Pas de guérison systématique non. Mais quelque soit l'option choisie, le tout c'est de retrouver et renforcer une version positive de soi. Parfois se débarrasser de ce qui nous empêche d'avancer dans le bon sens amène à envoyer bouler le tortionnaire qui sert de conjoint et qui ne résoudra pas ses problèmes. Parfois il faut bazarder son passif (en quelque sorte) et là le conjoint (qui est co-dépendant affectif) tremble et voit ses propres terreurs le bouffer, n'ayant plus de tête de Turc en face.grabuge a écrit : ↑mar. 17 juil. 2018 16:02 Peut-être que quand on vient sur ce site on prend le problème à l'envers en se disant que si on quitte l'autre, le trompeur, alors on guérira. Mais peut-être que c'est l'inverse : quand on sera guéri on pourra laisser tout celà derrière nous. Ce n'est pas en poussant un enfant qu'on lui apprend à marcher.
Ce qui est certain, c'est que le premier travail à faire est de casser ses croyances passées. L'amour absolu oui. Avec des gens absolument malades non.
Grabuge, je te remercie également de ton éclairage sur le concept d'amour dans la religion et la citation de ton passage. Je le reproduis ici (extrait de Jean 2, verset 13-22). Il y est bien question d'amour. Et de perversion (les marchands du temple... )
"Comme la Pâque des Juifs approchait, Jésus monta à Jérusalem. Il trouva installés dans le Temple les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple ainsi que leurs brebis et leurs bœufs; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes: «Enlevez cela d’ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic.»
Ses disciples se rappelèrent cette parole de l’Écriture: L’amour de ta maison fera mon tourment. Les Juifs l’interpellèrent: «Quel signe peux-tu nous donner pour justifier ce que tu fais là?»
Jésus leur répondit: «Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai.» Les Juifs lui répliquèrent: «Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce Temple, et toi, en trois jours tu le relèverais!»
Mais le Temple dont il parlait, c’était son corps."
Je précise ne pas faire l'apologie de la religion ici. Je m'intéresse juste aux croyances en montrant l'incomplétude de celles-ci en matière d'amour.