Dépendance affective.

Quel comportement adopter face à l’adultère, comment réagir? Beaucoup de questions, quelques débuts de réponses. Ne pas poster de témoignage dans cette rubrique.

Modérateur : Eugene

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Saturnales001
Cornu
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Enregistré le : mer. 7 août 2019 21:54

Dépendance affective.

Message par Saturnales001 »

Je vois ça et la la mention d'une "dépendance affective" qui justifierait presque à elle seule la mécanique du cocufié.

Et je me pose une question suivante. Nous sommes des "homo politicus". Nous avons besoin d’interactions sociales, la solitude n'est pas dans notre nature. Les neurosciences nous montrent qu'une bonne part de nos décision sont régies par une mécanique addictive. Pourquoi les interactions sociales seraient elle différentes ? Par ailleurs la passion nous engage à une forme de dépendance exclusive et temporaire. Il est donc question de maintenir le 'lien' , mais sans dépendance. Après la passion que reste-t-il ?

Je regarde mon histoire et constate que je ne peux éprouver d'amour sans au moins éprouver une forme de dépendance. Une dépendance calme et tempérée, mais une dépendance tout de même. L'autre est toujours dans mon paysage mental comme une présence confortante et diffuse. Je ne me sens ni prisonnier d'elle ni elle ne m'empêche de penser à moi, de choisir, de vouloir pour moi. Mais soudain privé d'elle je me sens orphelin. Le moi est un peu aussi devenu "nous".

Dépendant donc ?

Pourtant je ne me reconnais pas dans les description du dépendant affectif. Je ne suis ni jaloux ni incapable de prendre une décision sans l'autre. C'est même le contraire : je deviens capable d'une énergie folle pour prendre des décisions "pour" l'autre.
Je ne crains ni le désaccord ni le conflit. La confiance et la croyance d'une réciprocité de confiance me poussait à défendre les positions que je pensais justes.
Je n'avais nul besoin de son approbation ni de son réconfort. La croyance en son amour suffisait.
Les moments de solitude ne m'affectaient guère. Je les appréciais même. La pensée de l'autre n'était jamais loin mais j'appréciais ces moments de répit.

Pourtant...

Je constate que j'ai fait preuve d'une bien trop grande tempérance. J'ai toujours voulu interpréter ses paroles, ses actes de la façon la plus flatteuse. J'ai tout espéré, tout pardonné par avance. Et j'ai toujours refusé les conseils de ceux qui m’engageaient à prendre garde. Quand bien même avec le recul actuel, c'était l’évidence même.


Ma question est donc : quand cesse le lien, et débute la dépendance ?
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