L'infidélité virtuelle, c'est quoi au juste ?

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Modérateur : Eugene

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Eugene
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L'infidélité virtuelle, c'est quoi au juste ?

Message par Eugene »

L'infidélité virtuelle, du fantasme à la tromperie version 2.0, a des frontières bien floues. Est-ce se mettre en danger sans tromper ? Est-ce se stimuler sans ne rien avoir à se reprocher ? On vous aide à y voir plus clair.

C’est si simple. Il suffit de prendre son téléphone en main, de se laisser tenter, et en quelques clics…les limites sont franchies. On a été infidèle virtuellement. Télécharger une application de rencontres, échanger des messages tendancieux, ou même fantasmer sur un inconnu croisé dans la rue : les frontières de cette nouvelle forme de tromperie sont pourtant encore bien floues.

Toujours est-il qu’avec les nouvelles technologies, elle s’impose de plus en plus, y compris du côté de la gente féminine.

Une étude de Gleeden, site spécialisé dans les rencontres adultères, démontre bien que les femmes casées sont de plus en plus coquines…avec les autres. Ainsi, 28% des Françaises ont déjà été tentées par cette nouvelle forme d’infidélité qui consiste le plus souvent à entretenir une relation intime, voire sexuelle, par écrans interposés. Mais où commence-t-elle réellement ?

L'infidélité virtuelle, du fantasme à l'acte

« Comme pour l’infidélité classique, c’est au couple de déterminer les frontières à ne pas dépasser », estime Aurore Le Moing, psycho-praticienne et conseillère en relations conjugales. « Est-ce qu’on reste dans le fantasme, dans son petit jardin secret, ou est-ce qu’il y a des actes palpables, comme l’envoi de messages explicites ? », précise-t-elle.

L’étude de Gleeden elle-même prend en compte des forme de tromperie très variées. Elle comptabilise par exemple les femmes adeptes du sexto et des « nudes » par message (avec un partenaire non officiel), qui s’élèvent à 12%. Mais aussi celles avec une double vie virtuelle qui ont déjà pensé à une autre personne en faisant l’amour avec leur partenaire. Et c’est loin d’être anecdotique : 27% déclarent le faire !

Dans un autre registre encore, 18% des femmes en couple disent suivre régulièrement leur ex sur les réseaux sociaux (et 45% pour les moins de 25 ans).

Bien souvent, le fantasme procure des émotions si intenses qu’on n’a même pas envie d’aller plus loin

« Les sites pornographiques peuvent être considérées comme une autre facette de l’infidélité virtuelle selon moi », explique Aurore Le Moing. Mais pour elle, pas besoin de paniquer.

« Les envies, tant qu’elles sont contenues au stade de fantasme, ne doivent pas être répréhensibles », explique cette conseillère en relations conjugales. Bradley Cooper vous fait des cunni comme jamais ? Si c’est imaginé, pas de souci, même quand c’est votre compagnon qui est à l’œuvre. « Bien souvent, le fantasme procure des émotions si intenses qu’on n’a même pas envie d’aller plus loin : l’acte pourrait même être décevant », constate-t-elle.

Infidélité virtuelle : se mettre en danger sans tromper ?

Après, la frontière est plus complexe quand on en vient à l’échange de messages. « Ce peut être juste un moyen de se prouver qu’on séduit encore, de se faire peur, voir même de raviver la flamme avec son ou sa partenaire ». Reprendre confiance en soi en séduisant un inconnu peut ainsi stimuler sa libido.

Attention, on ne vous invite pas à le faire pour autant, mais un conseil : soyez honnête avec vous-même.

Certains passent par cette façon de faire pour se dire ‘non, tant que ce n’est pas physique, je ne trompe pas

Pour Aurora Le Moing, il y a en effet trois grandes catégories de trompeurs et trompeuses virtuels : « certains passent par cette façon de faire pour se dire ‘non, tant que ce n’est pas physique, je ne trompe pas’, d’autres ont conscience de dépasser les limites mais considèrent que cela fait partie de leur jardin secret, et certains ont carrément besoin de cette étape avant de passer à quelque chose de plus concret ».

Mais finalement, il est plutôt rare que les femmes aillent jusqu’à l’acte sexuel in real life. Lors de l’étude, seules 6% des femmes infidèles sexuellement déclarent avoir rencontré leur partenaire extra-conjugal via un site ou une application de rencontres. Les histoires qui commencent en ligne, restent bien souvent en ligne.

Source
Those who talk behind my back, my ass contemplates
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