Hello
Dnj a écrit : ↑ven. 8 oct. 2021 13:20
Lorsque tu es celui qui a peur de perdre ta femme et que ta femme n'a pas peur de te perdre, devine chez qui est le pouvoir..
Pas mieux.
D'un autre côté, ça se commande pas, y a pas de bouton on/off pour cette chose là.
Moi j'ai dû y travailler. Et dur.
Cependant, ça reste la bonne unique solution de mon point de vue.
Si quelqu'un à quelque chose d'autre en magasin, qu'il fasse une proposition (oui, y a aussi la soumission, le candau et le reste... mais c'est pas pour tout le monde. Je mets à tout hasard, y en a eu sur le site. Faut juste être "calibré" pour
).
Dnj a écrit : ↑ven. 8 oct. 2021 13:20il se peut que tu te rendes compte que la seule chose qui te tenait à elle... est la peur.
Bref, cette question de la peur est à vraiment travailler.
Oui pour le travail sur cette question.
Après, j'ai rarement trouvé des cocus chez qui il y avait uniquement la peur.
Il y avait trop de peur.
Et un amour irraisonné, c'est-à-dire affectivement "dépendant" et une tendance à se négliger voire se détruire au bénéfice de l'autre (c'est certainement connecté mais distinct).
Un malamour en somme.
Dnj a écrit : ↑ven. 8 oct. 2021 13:20
Me concernant: il m’a paraît opportun de préciser que ma conjointe est ma plus longue relation (14 ans cette année).
C’est la 2e fille avec qui je couche. Il n’y en a eu qu’une auparavant.
Je ressens la trahison d’autant plus intensément de ce fait. Dans le contrat qu’on se fixe au niveau du couple (quand on est sur la même longueur d’onde, ce qui était le cas), on se fait donc à l’idée que la personne avec qui on est sera la dernière avec qui ont partage une histoire et avec qui on a des relations sexuelles.
Hmm, c'est quelque chose qu'il te parait opportun de préciser mais qui me semble sans aucune importance.
En valeur absolue ou en valeur relative ?
Dans l'absolu, ça ne devrait pas compter.
De manière relative à la vie du couple, le facteur de risque est multiplié chez des individus ayant eu un ou deux partenaires : le temps fait souvent son oeuvre et c'est par la porte du manque "d'autre chose" que se manifeste le cocufiage. Ou les dépendances affectives.
A l'inverse, on constate que chez les personnes ayant eu un très grand nombre de partenaires, le cocufiage est la seule échappatoire pour continuer cette "habitude".
En gros, dans le cas peu de partenaires ça donne souvent (mais pas toujours, mais significativement) des tromperies pour quitter.
Dans le cas d'un passif chargé sexuellement (les habitudes) ça donne des cf du type multi partenaires dehors un seul à la maison. En gros.
Pour le cocu la question n'est pas anodine non plus : le "j'aurais peut-être mieux ailleurs" ou "autre chose à découvrir pour moi-même" fragilise sans doute les bases.
Tout ça s'appelle le passif. J'y suis pas attaché de manière maladive mais force est de constater que ça joue pas mal dans notre relation à l'autre (pour moi un choix d'action est en grande partie le résultat des expériences agréables ou désagréables qu'on a cumulées dans notre mémoire. Pensez à vos prochaines vacances, vous verrez de quoi je parle. Pensez également à ce que vous faisiez quand votre moitié s'envoyait en l'air tel jour à telle heure...)
Je dirais, pour être précis, que ça exacerbe certains penchants d'avoir eu peu d'expérience "extérieure".
Par exemple, si Sérénité en parle au bout de quelques posts, c'est tout sauf anodin...
Dnj a écrit : ↑ven. 8 oct. 2021 13:20
Que tu aies eu 1 ou 100 partenaires par le passé, qu'est ce que cela change dans le respect que tu dois avoir pour ta partenaire (et réciproquement)?
Dans l'absolu rien en effet.
Juste que les cf structurels ont un comportement lié à leur passif.
Simple info permettant d'être sélectif sur nos partenaires de vie.
Dnj a écrit : ↑ven. 8 oct. 2021 13:20 Tu pourrais très bien être fidèle ET coucher avec d'autres nanas si c'est ainsi qu'est pensé votre contrat. La fidélité, ce n'est pas l'exclusivité sexuelle mais le respect du contrat.
Merci de le redire.
Dnj a écrit : ↑ven. 8 oct. 2021 13:20
Je me dis donc des fois « elle a fait le choix de se donner le droit de découvrir autre chose sexuellement, et moi non. Pourquoi je n’y aurait pas le droit, puisque le contrat a été rompu, moi aussi j’aimerai avoir le droit de goûter à autre chose
N'en fais rien. Vraiment.
Ce que je disais plus haut : quand t'as eu moins de partenaires avant, tu te poses la question avec plus de force en cas de cocufiage.
Perso, pour pas avoir été non plus dans le nombre avant ma dame (qui, elle s'est un peu lâchée sur la quantité), je me la suis posée (mais avec douleur puisqu'il y avait aussi une forme de destruction, que dis-je, un acharnement, de la part de madame SP de ce point de vue).
Dnj a écrit : ↑ven. 8 oct. 2021 13:20
C'est comme ça que le sandwich de Lactus a commencé et crois moi tu ne veux pas finir comme ce mec a fini.
Du coup ça confirmerait la théorie de Deg.
Je pense pour ma part que cette expérience est traumatisante et ça dérègle pas mal le système d'exploitation des gens.
Le processeur mais aussi la RAM.
Dnj a écrit : ↑ven. 8 oct. 2021 13:20
Tu as une parole, sois en fier.
Justement à ce propos, pour moi qui n'ait pas tenu parole à moi-même, je n'ai plus développé de sentiment de fierté effectivement.
J'ai juste survécu.
Parce qu'il faut vivre pour être fier.
Et puis avec le temps, j'ai appris à redevenir fier de moi.
Dnj a écrit : ↑ven. 8 oct. 2021 13:20
A long terme ce qui est important pour toi c'est de te raccrocher à ta parole, pas de remettre les compteurs à 0 pour faire 1 partout.
A propos du 1 partout, si l'on en croit les témoignages recueillis sur le site, c'est souvent inutile, parfois destructeur et parfois, moins souvent toutefois, salvateur (ce qui ne va pas dans le sens de mes hypothèses de départ. Pour moi le 1 partout ça sauvait les meubles).
Le problème c'est qu'avec le "1 partout" tu recrées un déséquilibre contrairement à l'idée de départ.
Sur le papier c'est bien, dans les faits, tu redonnes la main à l'autre et tu culpabilises encore plus. Selon les cas. Je précise.
Dnj a écrit : ↑ven. 8 oct. 2021 13:20
Même si elle te le propose. Si elle te le propose c'est uniquement pour diminuer sa culpabilité; non pour te soulager toi.
Pas faux.
Une cf (mais le calibre x 10 000 hein, pas celle à la petite semaine) me confiait qu'elle aimerait que son mari la batte ou la trompe un jour pour moins culpabiliser (culpabiliser avec un sens un peu différent de ce à quoi on est habitués. C'est une culpabilité étrange qui pousse à faire encore plus de conneries.)
Mais connaissant la dynamique du couple, même si elle b**** tout ce qui bouge (ou pas), sa seule et unique faute, il la paierait au centuple. Ils sont pas calibrés pareil. Lui plutôt profil coupable de tout ce qui va pas et assez "droit" comme mec et parce que étant à des années lumière de ce que sa femme fait réellement dans son dos.
Juste toucher une autre femme le détruirait en partie. Vicieux.
Après, c'est si elle te le propose et qu'elle veut pas savoir. C'est improbable mais ça arrive.
Demandez à ma femme.
Du coup comme elle sait pas, son incertitude protège d'un nouveau déséquilibre. Je sais pas si je suis clair.
Dnj a écrit : ↑ven. 8 oct. 2021 13:20
Le cétafote n'explique que ta responsabilité dans l'état de votre couple avant; mais absolument rien en ce qui concerne la tromperie.
Ce sont vraiment deux choses indépendantes, l'état du couple d'avant et la tromperie.
Si tu lui demandes les raisons de sa tromperie et qu'elle pointe des choses liées à l'état passé de votre couple elle est hors sujet.
Tu sais pourquoi? Parce que si c'était le sujet tu n'aurais rien à faire avec et tu peux la quitter dès ce soir.
Je plussoie.
Pour abonder en ce sens j'ai un exemple que je connais bien : moi.
Du sexe quelque peu "maltraitant" avec madame. C'était selon SON bon vouloir et des remarques désobligeantes qu'elle assurait se dire à elle-même tout haut
parfois pendant l'acte. Une fois elle s'est même barrée au milieu.
Donc vous allez dire : ah tiens SP a un problème. Vous inquiétez pas, je me suis chargé de mon ego tout seul comme un grand : dans ma tête, j'avais un problème. Et peut-être même un grave problème (probablement connecté d'ailleurs à mon "inexpérience"... Et pourtant mes rares ex ne se plaignaient pas
)
Bon : je me suis réfugié dans ma musique, mon travail tout en essayant d'être présent.
Ca s'appelle la "sublimation" (transformer une énergie sexuelle, voire une frustration en quelque chose de constructif).
Au fond, son comportement m'a poussé en dehors de notre intimité (tout en suggérant que mon comportement qui était une réaction au sien était à l'origine de... ben rien). Mais mon échappatoire n'a pas été d'aller sauter une autre. Pourtant j'ai eu une proposition magnifique à l'époque. Deux en fait. Et en plus c'était directement en lien avec mon malaise. J'ai pas fait : est-ce que "cémafote" ?
Donc 50/50 (hem, pareil, parfois y a discussion) mais pour l'infidélité c'est 100% elle, soyons clairs.
Ce qu'elle a choisi de faire de ses petits malheurs, c'est elle.
Elle aurait pu essayer le saut en parachute, aller chez sa mère, faire du bénévolat aux restos du coeur.
Non : du cul avec un autre.
Punaise mais si elle fait du bénévolat au resto du coeur (parce que tu la traites mal), personne va t'applaudir en disant "c'est grâce à toi !" et pourtant un couple c'est 50/50 non ?
Une connerie cette histoire de "co-responsabilité" de l'infidélité.
Dnj a écrit : ↑ven. 8 oct. 2021 13:20
Sans parler des autres raisons possibles : peut être que la prochaine fois qu'elle te trompera c'est parce que tu l'écoutes trop et qu'elle a besoin d'air? Ou parce que tu lui auras mal parlé en revenant de chez belle maman?
Très belle peinture des cf structurels.
C'est à ça qu'on les reconnait : peu importe ce qui arrive, tout sera toujours prétexte à aller voir ailleurs.
Aucun lien de cause à effet entre les problèmes de couple et l'infidélité.
La plupart des témoignages rapportent, contre une idée reçue, que beaucoup de couples sont bien sexuellement au moment des faits.
Mais si le truc c'est à cause de quelque chose que t'as fait y 5 mois... Ben "césafote" : pourquoi ne pas en avoir parlé ? Pourquoi ne pas avoir digéré la chose ? En fait, tout ce qu'on demande à un cocu de faire.
Pour la petite histoire, quand j'ai eu mes premières grosses cornes, ça n'allait pas sexuellement entre nous.
La deuxième fois, on était sur une pente ascendante.
Enfin bon.
Dans l'ordre : occupe-toi de ta reconstruction, règle tes problèmes de couple, vois où tu as merdé (mais elle aussi car personne n'est parfait, au nom de quoi serais-tu le seul à avoir été au-dessous de tout ?) mais de grâce pas de culpabilisation pour son écart : tu as déjà celle de rester alors que dans ta tête tu te serais juré de partir si ça t'arrivais. Je me "trompe" ?
Sinon en résumé, tu ne peux pas éviter à ta femme tous les petits bobos de la vie, les insatisfactions, les incompréhensions...
Nous sommes humains, nous produisons tous et toutes des scories.
Le but est bien sûr de porter plus d'attention à l'autre mais aussi à soi pour réduire ces déchets (naturels). Tu ne pourras pas les supprimer entièrement.
Le travail à effectuer est donc ailleurs.
C'est brillamment dit par DNJ, je le re-citerai donc parce que je pense que c'est la clé de tout.
Dnj a écrit : ↑ven. 8 oct. 2021 13:20
- "... mais j'avais d'autres options que celle de te tromper. Il faut que je trouve ce qui chez moi a fait que j'ai choisi cette option là plutôt qu'une autre si je ne veux pas que ça se reproduise".
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)