D'abord, en préambule, je dirais que c'est étrange comme démarche de vouloir changer les gens (même et surtout par amour).Asturias a écrit : ↑dim. 11 déc. 2022 10:17 Tout ce que tu dis est très vrai. Sur ce point spécifiquement, on n'en parle pas mais oui, tout le monde n'est pas fait pour le libertinage, ça dépasse largement la simple "jalousie", pour certains (comme moi) ce n'est pas dans leur logiciel. J'aime encore mieux qu'on se sépare, clairement.
Ma thérapeute m'avait rapporté le cas d'un patient qui avait démarré une relation avec une femme qui avait toujours pratiqué le libertinage. Il avait accepté cet état de fait, ils avaient entamé une relation sérieuse, mais elle avait été claire dès le départ : elle n'était pas exclusive.
Seulement... il gardait l'espoir qu'avec le temps, il finirait par la faire rentrer dans "le droit chemin" de la monogamie. Comme beaucoup de gens (et pas seulement des cocus) il pensait qu'il arriverait à la changer.
Comme cette fable que tu évoquais ici : le scorpion et la grenouille
Long story short : il en est ressorti épuisé, brisé et au 36ème dessous. Ils se sont finalement séparés.

Dans un second temps, tu commences à comprendre qu'il y a des structures différentes et que certaines ne sont pas compatibles entre elles (Par exemple, pourquoi dire à Malheureusement de fuir et à TSM que c'est réparable ? Les cf n'ont pas tenu parole dans les deux cas (une fois qu'on a dit ça on a tout dit et on n'a rien dit à la fois

La question est savoir quel est le risque pour que l'infidélité se reproduise.

Il y a bien une différence nette (parfois c'est plus flou) entre ces deux situations qui se définissent par ailleurs par une différence entre les types d'infidélités qui se mesurent en fonction d'un certain nombre d'indices concordants par rapport à la personnalité (ou structure psychologique) de leurs cf. Sinon, il faudrait dire à tout le monde de partir ou de rester, ce qui est idiot et ce que fait une certaine presse non sans intérêt caché

Même si il y a un spectre (tu parles de logiciel alors je vais te parler de bugs pour certains et de conception profonde pour d'autres).
L'espèce humaine est à la croisée des chemins entre le bonobo (poly dans tous les sens), le gorille (polygynie), le chimpanzé (polygamie "fourbe") et le gibbon (monogame strict) ... Je maintiens (peu importe les raisons, par choix ou de manière subie) qu'on n'est pas tous logés à la même enseigne en la matière.
Frdmslt a écrit : ↑dim. 11 déc. 2022 11:20 J'ai eu un amis qui a attendu que sa femme revienne à une forme de normalité. Elle passait des jours en HP ressortait et recommençait des saloperies, il a tout essayé remplir sa vie avec des passions, la musique, ses gosses, d'être généreux avec tout ce qui l'entourait gens et choses. Et elle a continué, il s'est pendu parcequ'il n'en pouvait plus supporter plus. Elle était à son enterrement souriante complétement barge et heureuse dans un simulacre heureux d'un départ. J'ai jamais vu quelqu'un à ce point a côté de soi même et de sa responsabilité.
C'est pour ça que je préviens (avec le compréhensible "structurel" vs "conjoncturel". "Facile" mais pas toujours compris parce que les critères ne sont pas compris).
L'amour c'est beau, mais il n'est pas toujours question de cela.
Il y a aussi la toxicité (toxique n'est pas un absolu : certaines plantes sont toxiques pour les humains, mais tout à fait bonne pour la santé d'autres organismes. Et à petite dose, ces plantes peuvent être des médicaments tandis qu'à forte dose...

Et les structures (pardon mais j'insiste lourdement


Et je précise à toutes fins utiles que la polygamie en soi ne (me) gène (gêne) absolument pas. Nous avons accueilli des libertins à bras ouverts ici car victimes d'infidélité (comme par exemple Franck57. @TSM : jette un oeil !). Dans la logique, ils sont d'ailleurs plus proches des "fidèles" que des cf parce qu'ils font concorder leurs actions et la parole donnée.
Ce qui me gène, c'est les mauvais mélanges (mélanges toxiques donc aussi appelés "schémas d'hyper-compatibilité dysfonctionnels" que j'appelle couple d'opposés sur le site parce qu'en fait, la relation est pathologique et "convient" pour un temps aux deux) : un monogame convaincu (avec une faible estime de lui-même et des problèmes de dépendance affective) avec un poly(quelque chose) qui ne s'en sort pas de son identité profonde. Le premier fait tout pour son couple, le second fait tout pour lui-même et s'appuyant sur la faiblesse de son partenaire. Ça finit toujours très mal. Ou alors il faut opter pour le candaulisme. C'est le choix de certains, je respecte. Qui est tenté ?