Confidences au passage :
J'essaye toujours de recouper avec les témoignages du forum pour établir des lignes.
Nombre de récurrences dans les témoignages, vérifications théoriques et enquêtes socilogiques.
Des fois ça se recoupe (on est sur du dur). D'autres fois ça se recoupe pas.
Par contre ça se recoupe quasiment jamais avec les préceptes contradictoires et faciles des magazines dits "féminins". Allez savoir pourquoi.
Mais c'est aussi du vécu (y compris pour le saut de barrière).
D'abord pour TSM et ses histoires de double décimètre, faut arrêter de faire une fixette sur le candau.
A la prochaine, si tu veux être juste (y compris avec toi-même), sors de l'obsession monochromique et déprimante.
Sans Prétention a écrit : sam. 13 juin 2015 09:18
J'ai passé une nuit entière dans un club libertin peu après la découverte. C'était le désert: soir de match. J'ai discuté avec quelques mecs présents, le patron, la femme du patron. Ils m'appellent "le Doc". Parce qu'ils pensaient que je voulais faire une thèse sur le milieu
J'ai découvert d'autres formes de fidélité, d'autres formes de respect (on est moins em... dans une boîte échangiste que dans certaines boîtes dites "normales" car les codes sont strictes : pas de feeling si tu gonfles une demoiselle, on te fout dehors).
Bon après, les échangistes "tous seuls" c'est un peu "la tristitude".
Bon ben le patron, il en a pas une "grosse" (loin de là).
Mais il en profite aussi.
Il disait ne pas être "Superman", s'en accommodait parfaitement.
Et il lui présentait des hommes, elle lui ramenait des femmes.
Que chacun s'exprime selon son vécu mais bon, proposez plusieurs possibles quand vous-mêmes n'avez pas choisi.
Sur la "probabilité" de l'histoire de Road :
Dans mon milieu pro, j'ai rencontré une "Charlotte" IRL.
Je ne l'avais pas vue avant de porter des cornes. Après avoir failli y passer (au sens propre : dépression noire, tentative de suicide), tout est devenu clair pour moi après coup.
La "Charlotte" n'est pas une statistique. C'est une personne réelle. Et extrêmement dangereuse si on n'est pas du même monde qu'elle.
Sans Prétention a écrit : ven. 11 août 2023 07:26
Une fois j'ai discuté IRL avec une cf que dis "structurelle". Une pure cumulant tous les poncifs possibles et imaginables à la caricature (passif familial, failles narcissiques, tonneau des Danaides sexuelle, à un, deux, pratiques hard, bref la totale). Je lui avais raconté sa propre vie sans vraiment la connaître en ayant repéré des réflexions bizarres chez elle. Elle était sciée. Elle m'a confié : "J'aimerais que mon mari me batte ou qu'il soit lui-même un cocufieur. Ça me permettrait de moins culpabiliser. Et en plus il serait moins malheureux." Alors qu'il ne savait pas qu'il portait peut-être trente ans de cornes et des plus crasses.
Je précise toutefois qu'il y a bien des cas où le conjoint est tout à fait défaillant. Mais ceux-là on les repère assez rapidement...
Et j'ai été gentil dans mes propos. Elle m'avait confié : "J'ai envie qu'il meure".
Vous me direz : "Pourquoi ne l'a-t-elle pas quitté ?"
Bé parce qu'il ne veut pas être quitté (et c'est pas à celle à qui profite le crime de se sortir de ce bourbier : elle est déjà pas nette).
Il fait ce que tout cocu ici fait : il la laisse sur son piédestal, pleure quand elle s'éloigne, et préfère croire à l'image de la perfection plutôt que de s'interroger sur son cas.
Elle, elle fait ce que tout cf fait : profite de sa structure sociale, de ses enfants, des amis (dont certains et certaines avec qui elle couche), de la maison, des voyages, d'un boulot épanouissant.
Lui ne sait pas tout. Mais il ne me paraît pas prêt à ouvrir les yeux non plus. D'ailleurs, je vais être honnête et brutal : il faut pas qu'il sache tout. Il pourrait en crever. Inimaginable. Bref. Je souhaite à personne cette situation.
Babou a écrit : mer. 31 janv. 2024 13:42
Le problème c'est ça, tu la traites comme ta fille (i.e tu la protèges d'elle même et des conséquences de ses actes). Tu ne te mets pas dans l'équation. N'importe quel être normalement constitué chercherait à sortir d'une situation ou il n'est pas respecté. Toi non seulement tu y restes mais en plus tu défends ton propre bourreau lorsque des gens te disent combien il est néfaste pour toi. Et c'est tellement étrange à ce point qu'on en est à suspecter un fake, alors que franchement des histoires sordides on en a lu.
Pour être précis, ce que j'appelle la "
tâche aveugle", est finalement assez banal (le rapport conjoint "mature" lié à un ou une ado attardé.e aussi).
La différence avec Road peut-être c'est que lui est en ligne droite alors que les autres dévient. Je m'explique : on a tous pensé que notre chère tendre moitié était coupable. Mais en même temps, on mis un temps fou à ne plus se sentir soi-même coupables. On a aussi aimé haïr le sandwich histoire de partager notre haine en 3 : soi, le cf, le sandwich. Ce qui est idiot mais "protecteur". Bref. On a tous déclaré, mais la pensée était en arrière. Lui, c'est "droit". Sans nuance.
Comme on a choisi notre partenaire et qu'on y a investi toute notre vie (erreur fatale), on ne le distingue pas de nous au début. Et surtout on se dit "mais nan mais j'ai pas pu aimer ça, c'est forcément la faute de l'autre salope - ou connard - !"
Quand on se détache, c'est là qu'on reprend ses billes et qu'on est capable d'affirmer : "Nous sommes co-responsables du couple mais ce qu'il ou elle a fait, c'est SON choix". Très long comme cheminement. Parce que c'est une mise en abyme de soi-même. Une forme de meta-réflexivité.
Je constate que Road en est absolument incapable : langage très soutenu, pas toujours adapté à la situation. Très "premier degré" (ne comprend pas l'humour ni les expressions imagées), retrait par rapport au système émotionnel. Il est peut-être bien dans une zone du TSA finalement. Et je connais un peu le dossier (pour ça que j'en parle). Et j'en ai rencontré. IRL et sur le forum.
Quant au lieu pro destiné à accueillir des orgies à la Eyes Wide Shit, déjà vu aussi. Non pas de façon absolue cette fois mais par "oui-dire", ce qui est déjà beaucoup.
Après j'admets que la conjugaison de tout ça réuni en une seule histoire, c'est assez époustouflant.
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)